Lever de boucliés sur Rue89. Le françé part en couille, il semble.

... et notamment -peut-être parce que je suis le fils d'un flic beaucoup moins puissant cela va sans dire- par le personnage de Yannick Blanc. Il se trouve que j'ai fait il y a quelques mois un entretien avec Brigitte Wieser de Resf qui faisait partie des promotrices du thème de la "chasse à l'enfant" -qu'elle ne voyait pas comme de la démagogie mais comme une perche tendue par le pouvoir. Nous avons parlé évidemment de la docilité, du devoir d'obéissance des hauts fonctionnaires -en dessous les choses sont beaucoup moins claires a-t-elle laissé entendre plusieurs fois- et je dois dire que le thème m'a intrigué.

Moins convaincu pour ma part par le titre du livre qui sent son racolage d'éditeur à plein nez -je n'ai guère de patience avec ça. De plus, si on voulait lui donner un sens, ce serait celui bien surprenant de faire passer Nicolas Sarkozy pour la victime d'une erreur judiciaire -de 27 en l'occurrence.

J'aurais aimé, comme les journalistes, un titre un peu plus littéraire. D'autant que leur travail le méritait.

Bien cordialement.

La mère Morano a traité le livre de torchon...Peut-on rêver meilleure publicité ?

eh bien, avec cette équipe de campagne là on sait déjà quel va être le cœur de cible du suprême pour sa prochaine campagne : les vieux, ceux qui ont pour habitude de voter pour le Général !
Nicolas Sarkozy recrute des anciens de TF1 pour sa campagne présidentielle
sans doute fini le "travailler plus pour gagner plus", il a dû décider de laisser les travailleurs à Marine qui elle nous fait maintenant du Mélenchon en promettant de privatiser les banques alors que son parti prône depuis toujours l' ultra-libéralisme !!!

Question pour l'émission: pourquoi Wauquiez dit-il ceci "Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur décèle une "triple faute éthique". Il remet en question le travail des auteurs du livre "Sarko m'a tuer", critiquant l'un des deux journalistes "qui avoue ne même pas avoir croisé ses sources", a-t-il déclaré sur RMC et BFM TV ce jeudi ". dans cet article, http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110901trib000646130/l-affaire-bettencourt-vire-au-sarkogate.html?utm_medium=referral&utm_source=pulsenews .

Pardon, j'efface mon message à la con

Dans "Omar m'a tuer", Omar, finalement, a été grâcié partiellement et même si le verdict de culpabilité a été rendu, le doute continue de planer sur sa responsabilité réelle... du coup, un tel titre plaçant Sarko en Omar bouc-émissaire n'est il pas un peu contre productif?
i.e ça pourrait aussi être le titre d'un livre pro Sarkozy cherchant à démonter les calomnies contre lui.

PF

Sans parler des menaces de mort envers l'infirmière le Lili Bettencourt !

"Pourquoi ça va marché", c'est une innutrition ?

Enquête Takieddine: Mediapart visé par des menaces de mort
"Mercredi 31 août, un journaliste à Mediapart a déposé plainte contre X auprès du procureur de la République de Paris du chef de menaces de mort. Cette plainte fait état de menaces explicites reçues au début de notre enquête sur les documents Takieddine, alors qu'elle n'était pas encore publique. Elles émanent de Pierre Sellier dont la société d'intelligence économique, Salamandre, évolue dans les cercles du pouvoir sarkozyste et qui a travaillé pour le marchand d'armes Ziad Takieddine."
(payant)


brrr si avec tout ça, Sarko et son système ne se retrouve pas devant les Juges c'est à désespérer de la magistrature !.....

A écouter, Aurélie Filipetti sur France Inter ce matin, invitée par Pascale Clarck.

Édifiant.

On l'avait invité parce qu'on aimait son livre. A l'époque.
(voir votre vite dit d'hier matin)
Ainsi nous avez-vous laissé, sinon fait piéger par Macé-Scaron. Il faut espérer qu'il n'en ira pas de même avec Lhomme et Davet. Car s'il se confirmait que "l'argument de vente immédiat (l'infirmière qui aurait parlé à la greffière)": de l'argent remis par la milliardaire à notre futur président, était controuvé, c'est 99 pour cent de l'intérêt documentaire d'un "livre" qui n'en a visiblement pas d'autre qui se trouverait ainsi à devoir être passé par (frauduleux) profit des auteurs (et de l'éditeur) et perte pour les acheteurs. Sans plaindre ces derniers dont la malsaine curiosité mériterait en l'occurrence d'être sanctionnée, je préfèrerais qu'@si ne se fasse pas complice (fût-ce par "omission") de cette possible "tromperie sur la marchandise".

@si pactise avec la police maintenant ?

Considérer un poulet comme une victime c'est exceptionnel.

Pour ma part j'aime bien quand ils ont des ennuis, quelle qu'en soit l'origine...

Puisqu'ils consacrent leur vie à emmerder leurs compatriotes.

Tiens ! Si Sarko vire tous les poulets je vote pour lui en 2012, juré-craché !

« dont je me pourlèche » .... Vous vous pourléchez quoi ?

Moi, je suis contre le teasing :http://www.lepost.fr/article/2008/01/25/1088984_yannick-blanc-a-ete-demis-de-sa-fonction-de-directeur-de-la-police-generale.html

A cet égard, "Sarko m'a tuer" est évidemment un bon titre, malgré son aspect "cliché". Un recensement méticuleux des titres d'articles comportant les mots "m'a tuer", depuis l'affaire Omar Raddad, faute d'orthographe incluse, donnerait sans doute quelques milliers de résultats (et les livres se comptent aussi à la pelle, comme le remarque Vincent Glad sur Twitter

L'endroit principal où a fleuri "Sarko m'a tuer" est quand même sur les pancartes dans les manifs ici ou là et partout.
Le caractère militant de l'expression est clair depuis le départ.

Je ne sais pas si vous vous rappelez la fin de règne de Giscard, cette atmosphère de nauffrage politique et moral qui accompagnait l'affaire des diamants de Bokassa ou l'affaire Boulin. Mais ça y ressemblait diantrement.

En même temps, Sarko s'est présenté sous un jour très autoritaire dès le départ, il ne faisait pas mystère quand il était ministre de l'intérieur d'utiliser l'Etat à son propre profit. Pourquoi est-ce que ça aurait changé quand il était président ?
Je ne vois pas en quoi objectivement nous devrions être étonnés.

Je trouve par contre qu'une chose a changé dans la situation : c'est que le mode autoritaire n'est plus perçu globalement comme une porte de sortie.
En 2007, devant l'impression d'échec des institutions, une partie de l'opinion publique, et en partie les électeurs de gauche, ont accepté l'idée que tout se résoudrait par l'autorité. Ou ils ont accepté que c'était possible.
Or, quatre ans après, il est évident que l'autoritarisme ne résoud aucun problème, mais qu'il laisse la porte ouverte à toutes les corruptions, tous les règlements de compte politiques, et qu'il se décharge de sa propre incompétence sur des boucs émissaires.

A part ça, la situation est encore pire qu'avant.
D'où le succès de ce livre qui récapitule l'étendue du problème.

Ouais.

C'est sûr, ces 27 là, Sarkozy les a "tuer".
Bon, quelque part, quelques-uns d'entre eux ne l'ont-ils pas un peu cherché ? A être dans les couloirs du pouvoir.
Pour les préfets, par exemple ? A expulser de l'étranger à tour de bras, par exemple, à "obéir aux ordres venus d'en haut" ?
Aujourd'hui, ils pleurent, avec leur langue chargée... Je ne vais pas pleurer sur leur sort.

Sarko n'a t-il pas tué beaucoup d'autres personnes, dont on ne parle pas, ou si peu...
Les profs, les infirmières, les licenciés "économiques", les chômeurs... etc.

Mais là, il n'est pas le seul, notre petit pantin valet des puissants.
C'est tout le troupeau de nos politiques (et pas seulement à droite, hélas) qui a suivi.
Ce sont nos bons "représentants" (rire) qui ont voté. Et qui se sont assis sur "la volonté du peuple".

"Je fais du teasing ? Mais oui, je fais du teasing !"
C'est vrai, vous en faites. Vous faites vraiment comme les publicitaires. Et le dire en ricanant ne change rien à l'affaire. Amicalement, Daniel.

Bonjour
Les "défenseurs" du machin arguent que ses prédécesseurs ont fait autant de méfaits.
Comment alors justifier la rupture tambourinée et annoncée par le tueur élyséen…
Dans ce cas pourquoi ne pas lui réserver le même sort que ces fameux prédécesseurs qui heureusement n'officient plus.

quand on est au pouvoir c'est pour l'exercer!sarko n'a donc pas failli:ce livre est jubilatoire j'attend le prochain président devant un peuple médusé abusé marqué par ce quinquénnat d'une rare violence pour nos institutions pouvons nous encore supporter un démocrate respectueux des institutions où sommes nois addict aux hussardes postures du petit homme .?
that de question!!

PS : sympa l'illustration, on se croirait revenu au bon vieux temps du Sarkozistan...

Dernière victime en date : Dominique Paillé
Dominique Paillé, ancien porte-parole de l'UMP, a appris le 15 août son éviction de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (remplacé par Arno K...)
Il a eu le tort de passer à l’ennemi (en l'occurence Borloo). Mais il a raté son coup, il n'est pas dans le livre... dommage !!!!

Fastoche, le teasing :
http://www.marianne2.fr/Affaire-Blanc-comment-les-sarkozystes-epurent-l-administration_a83175.html

J'espère que la couverture médiatique du bouquin va être aussi énorme que les révélations de la juge. Mais les moyens de pression de Sarko sont, eux aussi énormes. J'espère aussi que ses deux auteurs réussiront à provoquer comme un électrochoc à leurs confrères ronflottant dans leurs fauteuils de journalistes "embedded". ;o))

Cette fois c'est bel et bien la rentrée d'@si

Pourquoi ça ne marchera pas

http://guybirenbaum.com/20110831/pschitt-ou-encore/

Arrrrgh... nous zotres sous nos tentes au Sarkoziland, qu'est-ce qu'on se marre. On n'a pas Saint-Simon, mais on a notre "envoyé spécial". En tout cas, je n'ai qu'un mot, ce matin : BRAVO !

Pourquoi ça va MARCHÉ ????

Vous vous êtes levé du pied gauche aujourd'hui, Daniel ?

(Mes excuses au gauchers)


Remi Le Pennec

Entendu Gérard Davet l'autre jour sur Europe1. Pffuit...
Je crains qu'il ne soit pas meilleur à @rretsurimages.

S'il mélange un peu les cas, c'est - si j'ai bien saisi les présentations un peu plus fouillées que les seules juge-greffière-infirmière - pour montrer dans toute son ampleur l'hyper-interventionnisme hargneux, vindicatif de celui qui fait président,dans tous les domaines quelque soit leur importance..
Car "tel est son bon plaisir" : Louis XIV !