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Sarkozy et Le Parisien, hors-jeu tous les deux
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Derniers commentaires
Pour être sincère ce qui me surprend le plus c'est que personne ne se soit avisé que le "pauvre con !" qui couronne la séquence n'est que sa conclusion logique !
Les "bonjour", "bonjour" qui précèdent s'adressent-ils à des débiles profonds ou à des animaux de ferme ?
Regardez le vidéo en vous demandant à qui s'adresse le méprisant personnage que des journalistes ahuris se croient obligés de filmer...
Les "bonjour", "bonjour" qui précèdent s'adressent-ils à des débiles profonds ou à des animaux de ferme ?
Regardez le vidéo en vous demandant à qui s'adresse le méprisant personnage que des journalistes ahuris se croient obligés de filmer...
Si Lionel Jospin gagnait 9000 euros en 1997 et que son salaire a augmenté au même rythme que les salaires de la fonction publique, cela signifie qu'il devait gagner 10 000 euros en 2002.
Aujourd'hui, François Fillon gagne 19 000 euros. Le salaire du Premier ministre a donc doublé entre 2002 et 2007. CQFD.
http://www.politique.net/2008022801-le-salaire-du-premier-ministre-a-double-depuis-2002.htm
Aujourd'hui, François Fillon gagne 19 000 euros. Le salaire du Premier ministre a donc doublé entre 2002 et 2007. CQFD.
http://www.politique.net/2008022801-le-salaire-du-premier-ministre-a-double-depuis-2002.htm
Merci pour votre article, Daniel.
Vous soulevez dans le 1er paragraphe ce qui a été évoqué pendant l'entretien sans pourtant être publié. Vous faites, contrairement à la plupart de vos confrères en ce moment, un vrai travail de journaliste.
Apparemment, voilà encore une bavure qui vient en cacher d'autres, plus graves, passées sous silence. Une anecdote (qui, je vous l'accorde, en dit long sur le caractère colérique du petit Nicolas) vient faire les gros titres pour dissimuler les prises de position sur des sujets majeurs. La rétroactivité de la rétention de sûreté, par exemple, serait une aberration dans la loi française: la loi ne s'applique pas à rebours, d'où le désaccord du Conseil Constitutionnel.
Mais ce fumigène n'est pas comme les précédents: ce n'est pas seulement une petite phrase prononcée qui vient cacher des prises de position plus délicates. Cette petite phrase-là a été fabriquée de toutes pièces. L'interview a été remaniée par l'interviewé pour que les propos qui lui conviennent, et non pas ceux qu'il a tenus, soient publiés, comme on demande à Drucker de poser les questions les plus flatteuses pour apparaître sous son meilleur jour lors de l'émission du dimanche après-midi.
Mais dans ce cas, on est au Parisien. Sarkozy est partout, il sait tout faire, il va jusqu'à être l'interviewer et l'interviewé. Il s'agit d'une auto-interview avec, et c'est le plus grave, la complicité des journalistes.
Vous soulevez dans le 1er paragraphe ce qui a été évoqué pendant l'entretien sans pourtant être publié. Vous faites, contrairement à la plupart de vos confrères en ce moment, un vrai travail de journaliste.
Apparemment, voilà encore une bavure qui vient en cacher d'autres, plus graves, passées sous silence. Une anecdote (qui, je vous l'accorde, en dit long sur le caractère colérique du petit Nicolas) vient faire les gros titres pour dissimuler les prises de position sur des sujets majeurs. La rétroactivité de la rétention de sûreté, par exemple, serait une aberration dans la loi française: la loi ne s'applique pas à rebours, d'où le désaccord du Conseil Constitutionnel.
Mais ce fumigène n'est pas comme les précédents: ce n'est pas seulement une petite phrase prononcée qui vient cacher des prises de position plus délicates. Cette petite phrase-là a été fabriquée de toutes pièces. L'interview a été remaniée par l'interviewé pour que les propos qui lui conviennent, et non pas ceux qu'il a tenus, soient publiés, comme on demande à Drucker de poser les questions les plus flatteuses pour apparaître sous son meilleur jour lors de l'émission du dimanche après-midi.
Mais dans ce cas, on est au Parisien. Sarkozy est partout, il sait tout faire, il va jusqu'à être l'interviewer et l'interviewé. Il s'agit d'une auto-interview avec, et c'est le plus grave, la complicité des journalistes.
"Qui que l'on soit, notre parole nous appartient."
Positionnement plutot bancal.
- Est-ce que cela signifie qu'un interviewé filmé a un droit de regard sur l'interview (montage, tournage de nouvelles réponses etc...)?
- Sinon, est-ce que cela signifie que notre parole nous appartient mais pas notre image?
"En passant de l'oral à l'écrit, elle court le risque de subir des déformations."
- Parce qu'il n'y a pas de déformation en passant d'un film a une simple piste audio? d'un film a une simple image? d'un film a un texte le décrivant?
- L'image serait-elle une vérité inaltérable (à défaut d'être pleine et entière disons)?
Terminons par une remarque. Quand notre président lance son "Casse-toi alors pauvre con!" dans la video du Parisien.fr, on entend en même temps qulequ'un lui dire "On est filmé. On est filmé là". Mais la plupart des critiques de télé, radio et presse écrite ont zappé ce contexte sonore et médiatique. Comme quoi la déformation est un point commun à tous les médias.
Positionnement plutot bancal.
- Est-ce que cela signifie qu'un interviewé filmé a un droit de regard sur l'interview (montage, tournage de nouvelles réponses etc...)?
- Sinon, est-ce que cela signifie que notre parole nous appartient mais pas notre image?
"En passant de l'oral à l'écrit, elle court le risque de subir des déformations."
- Parce qu'il n'y a pas de déformation en passant d'un film a une simple piste audio? d'un film a une simple image? d'un film a un texte le décrivant?
- L'image serait-elle une vérité inaltérable (à défaut d'être pleine et entière disons)?
Terminons par une remarque. Quand notre président lance son "Casse-toi alors pauvre con!" dans la video du Parisien.fr, on entend en même temps qulequ'un lui dire "On est filmé. On est filmé là". Mais la plupart des critiques de télé, radio et presse écrite ont zappé ce contexte sonore et médiatique. Comme quoi la déformation est un point commun à tous les médias.
Heureusement il y a internet et le site arret sur images que les politiciens en place de peuvent controler (casse toi etc... )
Aucun journal papier n'aurait publié ,cet incident ! !
Il règne encore de la liberté sur le net ,mais ailleurs ?
C'est le fait du prince ,je convoque les journalistes et je leur dicte leur article .Ou va t'on?
Continuez à défendre la liberté sous toutes ses formes ,soyez vigilents NOUS AVONS BESOIN DE VOUS
Aucun journal papier n'aurait publié ,cet incident ! !
Il règne encore de la liberté sur le net ,mais ailleurs ?
C'est le fait du prince ,je convoque les journalistes et je leur dicte leur article .Ou va t'on?
Continuez à défendre la liberté sous toutes ses formes ,soyez vigilents NOUS AVONS BESOIN DE VOUS
Bizarre le Parisien qui enfonce Sarko avec sa vidéo, tente un repêchage... qui échoue en rajoutant une phrase dictée par l'Elysée pour finalement dénoncer cette magouille via son directeur de la rédaction...
Comme dirait Austin Power il a vraiment perdu son "modjo" notre Président... Finalement il y a une morale à tout ce cirque. "Magic Sarko" va t il reussir à renaître de ses cendres ?
Comme dirait Austin Power il a vraiment perdu son "modjo" notre Président... Finalement il y a une morale à tout ce cirque. "Magic Sarko" va t il reussir à renaître de ses cendres ?
Je pense que le journal Le Parisien pourrait faire sa prochaine publicité avec la vidéo du P.R.
au Salon de l'agriculture. Fin de la vidéo : "Le parisien, on le préfère en journal"…
Ça, s'était pour la petite rigolade. Parce que je trouve que tout cela sent très mauvais…
M'inquiète pour mon pays…
au Salon de l'agriculture. Fin de la vidéo : "Le parisien, on le préfère en journal"…
Ça, s'était pour la petite rigolade. Parce que je trouve que tout cela sent très mauvais…
M'inquiète pour mon pays…
En fait de questions-réponses ou de face-à-face, il s'agit toujours d'un arrangement avec la réalité.
C'est de la com' qu'importe le support ou la forme, soit disant un échange avec des citoyens.
Qui a ajouté la phrase Sarkozy ou un "he is stupid" conseillier en communication de l'élysée ?
C'est ça un homme viril, ne jamais reconnaître une erreur, sinon comment pourrait-il aller chercher la croissance avec les dents.
C'est de la com' qu'importe le support ou la forme, soit disant un échange avec des citoyens.
Qui a ajouté la phrase Sarkozy ou un "he is stupid" conseillier en communication de l'élysée ?
C'est ça un homme viril, ne jamais reconnaître une erreur, sinon comment pourrait-il aller chercher la croissance avec les dents.
Mea culpa .Moi aussi j'aurais dû relire....Le président li-t- et non li-s-! Mais il est trop tard,c'est enregistré et je ne peux pas corriger !
Ce n'est pas un commentaire de votre message, que j'approuve entièrement d'ailleurs, mais une association d'idée avec le passage" de l'oral à l'écrit", "de la relecture et de la correction"....J'ai été surprise, que le discours consternant de N.Sarkozy à Périgueux n'ait suscité aucun commentaire !A force de fréquenter certains pipoles le PR a du mal à maîtriser ses fondamentaux ! X.Darcos, professeur de lettres a du travail avec les "Elyséens".Dans ce discours,avec N.Sarkozy en en- tête de chaque page, c'est un véritable florilège ! De belles phrases :"l"orthographe par quoi notre langue se tient debout"(?)ou"la grammaire qui est le commencement de toute pensée",ou encore "un instrument de liberté pour un citoyenc'est de savoir parler sa langue, sait(!!!) de savoir l'écrire"!....Les fautes d'orthographe, de syntaxe,le charabia...c'est folklorique !On croirait un recueil de perles :"Notre école ...a des difficultés je vais les(? )prouver". "Les chances pour vos enfants de "se"(?) récupérer"."Nous allons diviser par 3 les enfants du primaire"...La philosophie du" petit et du grand tumulte", tout est parfait dans ce fameux discours. Presque chaque phrase mériterait un commentaire, sans parler des phrases sans "queue ni tête", celles sans ponctuation, celles vides de sens...En conclusion notre président ne relis pas tout ,lis sans rien voir même, ne corrige pas ce qui mériterait de l'être!
Sarkozy détient un record du monde : au bout de 9 mois de présidence : 70 % des français le désapprouvent ; cela veut dire que ceux qui ont voté pour lui regrettent leur vote
et pourtant il y en a encore pour plus de quatre ans !!!
Chaque jour amène sa bourde, une image dévastatrice, non seulement pour lui, mais plus grave pour sa fonction, pour la politique et pour la france;
Et pourtant il y en a encore pour 4 ans.
La question comment notre pauvre pays, comment les élus vont pouvoir tenir !!!
En plus la solution a ce drame ne peut pas venir de lui, trop centré sur lui et ne sachant jamais reconnaitre la moindre erreur, comment pourrait il changer ?
Quelle solution pour tenir encore 4 ans a ce rythme ???
Avez vous des idées pour éviter le pire, ou est le sauveur ????
et pourtant il y en a encore pour plus de quatre ans !!!
Chaque jour amène sa bourde, une image dévastatrice, non seulement pour lui, mais plus grave pour sa fonction, pour la politique et pour la france;
Et pourtant il y en a encore pour 4 ans.
La question comment notre pauvre pays, comment les élus vont pouvoir tenir !!!
En plus la solution a ce drame ne peut pas venir de lui, trop centré sur lui et ne sachant jamais reconnaitre la moindre erreur, comment pourrait il changer ?
Quelle solution pour tenir encore 4 ans a ce rythme ???
Avez vous des idées pour éviter le pire, ou est le sauveur ????
En fait, si un des lecteurs-intervieweurs n'avait pas enregistré en cachette les réponses de Sarko, personne n'y aurait vu que du feu.
C'est bien fait, ils n'avaient qu'à les fouiller avant de les laisser approcher le Monarque !
C'est bien fait, ils n'avaient qu'à les fouiller avant de les laisser approcher le Monarque !
Une fois de plus, nous nous retrouvons au coeur de cette drôle de valse. Une fois encore, à trop vouloir maitriser leur image médiatique, les hommes politiques déversent leur incommensurable malhonnêteté. Et les journaux qui jouent leur jeu perdent toute crédibilité et, par là même, leurs lecteurs... Tout le monde y perd, au bout du compte. Quel gâchis.
Nous prendrait-on pour des béotiens, tous autant que nous sommes ? Ne serait-on que des canards à gaver, prêts à avaler n'importe quelle bouillie ? Le temps de la propagande est de retour, on dirait. Bien entendu elle a toujours existé, mais elle a pu prendre des formes plus subtiles. Ce qui choque aujourd'hui c'est sa grossièreté. A quoi ça rime, tout ça, ces tentatives de manipulations indigentes ? Alors oui, j'espère bien que de tels actes font débat au sein des rédactions, et je sais qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac ; j'imagine que la grande majorité des journalistes fait son travail avec droiture.
Hé oui, les français ont un cerveau, ou plutôt une multitude de cerveaux qui pensent, qui cherchent, qui analysent, et qui n'aiment pas qu'on les traite de cons. Que journaux et politiques montrent enfin un peu de respect pour les citoyens et cessent d'insulter leur intelligence avec leurs remords de conscience, qu'ils s'expriment avec courage et honnêteté, qu'ils portent sur nos vies la considération qu'elles méritent. Et que ceux dont le travail est de transmettre l'information aient l'honnêteté de ne pas la fabriquer mais d'en être les passeurs.
Nous prendrait-on pour des béotiens, tous autant que nous sommes ? Ne serait-on que des canards à gaver, prêts à avaler n'importe quelle bouillie ? Le temps de la propagande est de retour, on dirait. Bien entendu elle a toujours existé, mais elle a pu prendre des formes plus subtiles. Ce qui choque aujourd'hui c'est sa grossièreté. A quoi ça rime, tout ça, ces tentatives de manipulations indigentes ? Alors oui, j'espère bien que de tels actes font débat au sein des rédactions, et je sais qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac ; j'imagine que la grande majorité des journalistes fait son travail avec droiture.
Hé oui, les français ont un cerveau, ou plutôt une multitude de cerveaux qui pensent, qui cherchent, qui analysent, et qui n'aiment pas qu'on les traite de cons. Que journaux et politiques montrent enfin un peu de respect pour les citoyens et cessent d'insulter leur intelligence avec leurs remords de conscience, qu'ils s'expriment avec courage et honnêteté, qu'ils portent sur nos vies la considération qu'elles méritent. Et que ceux dont le travail est de transmettre l'information aient l'honnêteté de ne pas la fabriquer mais d'en être les passeurs.
@ Daniel Schneidermann à propos de vos 2 hypothèses "Si Sarkozy, lors de cette conversation, a choisi de ne pas exprimer de regrets face aux lecteurs du Parisien, c'est son choix. Ou bien, c'est qu'il n'a pas pu, ces mots de regrets (ne parlons même pas d'excuses) étant au dessus de ses forces."
Je suis loin d'être sarkozyste, tant politiquement que personnellement (je n'aime ni sa politique ni sa personne), mais je dois à l'honnêteté intellectuelle que je vous connais de vous signaler que vous avez oublié une hypothèse sur la non-expression de regrets du Président de la République: il a pu seulement ne pas y penser.
Pas un "rien à faire de ce qu'en pensent les français, je ne regrette rien" *, non, juste il n'y a pas pensé sur le moment.
Cela dit, s'il n'y a simplement pas pensé, c'est peut-être pire: "rien à faire..." c'est savoir ce qu'on a fait mais ne pas se sentir coupable ("c'est l'autre qui a commencé en me disant 'tu me salis'", position qui peut se défendre, ce monsieur n'étant à mon avis pas particulièrement respectueux, lui non plus, dans ses propos). Ne pas y penser, c'est être un gamin mal éduqué, un irresponsable. Et ça, quand on est Président de la République française, c'est TRES grave.
Sinon, très bon article (comme toujours devrais-je dire).
* aucun rapport avec les statuettes que Marion Cotillard a reçues ce weekend ;-)
Je suis loin d'être sarkozyste, tant politiquement que personnellement (je n'aime ni sa politique ni sa personne), mais je dois à l'honnêteté intellectuelle que je vous connais de vous signaler que vous avez oublié une hypothèse sur la non-expression de regrets du Président de la République: il a pu seulement ne pas y penser.
Pas un "rien à faire de ce qu'en pensent les français, je ne regrette rien" *, non, juste il n'y a pas pensé sur le moment.
Cela dit, s'il n'y a simplement pas pensé, c'est peut-être pire: "rien à faire..." c'est savoir ce qu'on a fait mais ne pas se sentir coupable ("c'est l'autre qui a commencé en me disant 'tu me salis'", position qui peut se défendre, ce monsieur n'étant à mon avis pas particulièrement respectueux, lui non plus, dans ses propos). Ne pas y penser, c'est être un gamin mal éduqué, un irresponsable. Et ça, quand on est Président de la République française, c'est TRES grave.
Sinon, très bon article (comme toujours devrais-je dire).
* aucun rapport avec les statuettes que Marion Cotillard a reçues ce weekend ;-)
Alors là, braaavo ! Depuis le début Monsieur Sarkozy 1er nous ment, nous trompe, nous vole,
nous embrouille, nous promène, nous agace, nous perturbe, nous aligne sur la mondialisation.
Il ne lui ne manque qu’une seule action a son palmarès. C’est le meurtre ! Et si il continu à cette allure,
je suis persuadé que cela ne devrait plus tardé et en direct si possible.
nous embrouille, nous promène, nous agace, nous perturbe, nous aligne sur la mondialisation.
Il ne lui ne manque qu’une seule action a son palmarès. C’est le meurtre ! Et si il continu à cette allure,
je suis persuadé que cela ne devrait plus tardé et en direct si possible.
Moi, ce qui ne me semble pas clair, c'est d'où vient l'information du trucage de l'interview.
On a, dans un premier temps, un journal qui accepte un genre de trucage, à savoir l'ajout d'une phrase. Cette phrase fait même la une.
puis, je lis dans Libé que :
"Sur Canal+, Dominique de Montvalon a expliqué qu'il révèle cet ajout par respect à ses lecteurs qui ont interviewé le chef de l'Etat: «Ils retrouvent dans le journal quelque chose que le Président n'a pas dit, qu'ils n'ont pas entendu.» Le Parisien annonce qu'il publiera demain mercredi la version non amendée de l'interview."
Soit, mais ce responsable du Parisien sait qu'il met son journal dans l'embarras, car d'une part ça n'avait pas été révélé dans un premier temps, et la phrase ajoutée avait été mise en valeur dans le titre.
Alors, pourquoi ce revirement ? Remord tardif ? Dissension à la rédaction ? Voila ce qui mériterait éclaircissement et enquête selon moi, et au minimum une interrogation.
On a, dans un premier temps, un journal qui accepte un genre de trucage, à savoir l'ajout d'une phrase. Cette phrase fait même la une.
puis, je lis dans Libé que :
"Sur Canal+, Dominique de Montvalon a expliqué qu'il révèle cet ajout par respect à ses lecteurs qui ont interviewé le chef de l'Etat: «Ils retrouvent dans le journal quelque chose que le Président n'a pas dit, qu'ils n'ont pas entendu.» Le Parisien annonce qu'il publiera demain mercredi la version non amendée de l'interview."
Soit, mais ce responsable du Parisien sait qu'il met son journal dans l'embarras, car d'une part ça n'avait pas été révélé dans un premier temps, et la phrase ajoutée avait été mise en valeur dans le titre.
Alors, pourquoi ce revirement ? Remord tardif ? Dissension à la rédaction ? Voila ce qui mériterait éclaircissement et enquête selon moi, et au minimum une interrogation.
Cher M. Schneidermann
Permettez-moi de ne pas être d'accord avec vous.
Le fait de relire, amender, corriger des interviews accordées ne s'apparente plus, à mon avis, à de l'info ou du journalisme, mais à une autre forme, qui tiendrait plus de la propagande.
Voyons l'exemple de M. Barbier de l'Express qui explique en toute innocence qu'il a passé une semaine après "l'interview" de C. Bruni à la rencontrer tous les jours pour corriger, rectifier, etc.
Où est le journalisme ?
Pourquoi devrait-on appliquer une règle différente pour la presse écrite ? Quand on vous filme, vous pourriez aussi demander à revoir les images avant diffusion.
Quand on vous enregistre à la radio, vous pourriez aussi demander à écouter le résultat avant diffusion...
Dans ces cas, plus rien n'est spontané.
Imaginez que chacun de vos intervenants plateau puisse avoir ces exigences, que feriez-vous?
Or, un bon travail de journalisme, encore une fois à mon sens, est de faire son interview, de la dérusher, la mettre en forme éventuellement pour garantir une continuité tant littéraire que thématique (réunir les questions tournant autour d'un même sujet, qui ne manquent jamais d'être disséminées au long d'une rencontre plus ou moins longue), enlever quelques expressions typiques de l'expression orale, et garantir un droit de réponse, de correction en cas de non-respect de la parole de l'interviewé.
Mais donner son travail à relire à son "sujet" de travail (ou au "sujet" de son travail) ?
J'y ai toujours vu comme une aberration, un contre-sens, une erreur.
Ceci dit sans aucune méchanceté de ma part, ni volonté de donner des leçons. C'est juste mon avis, que j'ai appliqué quand j'étais journaliste.
Et très sincèrement merci pour @si, continuez !
Un spectateur puis internaute fidèle. Critique, mais fidèle.
Permettez-moi de ne pas être d'accord avec vous.
Le fait de relire, amender, corriger des interviews accordées ne s'apparente plus, à mon avis, à de l'info ou du journalisme, mais à une autre forme, qui tiendrait plus de la propagande.
Voyons l'exemple de M. Barbier de l'Express qui explique en toute innocence qu'il a passé une semaine après "l'interview" de C. Bruni à la rencontrer tous les jours pour corriger, rectifier, etc.
Où est le journalisme ?
Pourquoi devrait-on appliquer une règle différente pour la presse écrite ? Quand on vous filme, vous pourriez aussi demander à revoir les images avant diffusion.
Quand on vous enregistre à la radio, vous pourriez aussi demander à écouter le résultat avant diffusion...
Dans ces cas, plus rien n'est spontané.
Imaginez que chacun de vos intervenants plateau puisse avoir ces exigences, que feriez-vous?
Or, un bon travail de journalisme, encore une fois à mon sens, est de faire son interview, de la dérusher, la mettre en forme éventuellement pour garantir une continuité tant littéraire que thématique (réunir les questions tournant autour d'un même sujet, qui ne manquent jamais d'être disséminées au long d'une rencontre plus ou moins longue), enlever quelques expressions typiques de l'expression orale, et garantir un droit de réponse, de correction en cas de non-respect de la parole de l'interviewé.
Mais donner son travail à relire à son "sujet" de travail (ou au "sujet" de son travail) ?
J'y ai toujours vu comme une aberration, un contre-sens, une erreur.
Ceci dit sans aucune méchanceté de ma part, ni volonté de donner des leçons. C'est juste mon avis, que j'ai appliqué quand j'étais journaliste.
Et très sincèrement merci pour @si, continuez !
Un spectateur puis internaute fidèle. Critique, mais fidèle.
L'attitude du Parisien ne me semble pas claire.
En effet, pourquoi Le Parisien a t’il choisi de mettre en gros titre de la page intérieure cette phrase qu'il savait pourtant être ajoutée par l'Elysée et ne pas avoir été prononcée par le Président lors de l'interview ?
Si le rédacteur en chef avait été la veille au soir si ému de recevoir une version très corrigée de l'entretien, pour quelles raisons la fameuse phrase s'est t'elle retrouvée en tête d'affiche ?
Et plutôt que de publier deux versions de l'entretien, n'aurait-il pas été plus pertinent de publier la version de l'Elysée et d'introduire un commentaire narrant les modifications effectuées ?
Cette affaire (comme d'autres auparavant concernant Nicolas Sarkozy) montre que la presse a de grandes difficultés à traiter le sujet (le Président) et qu'il convient désormais qu'elle réfléchisse et arrête une position : on ne va pas avoir continuellement des versions in et des versions off, des images officielles et des films volés, les articles de la presse nationale si contraires aux article de la presse étrangère, ...
En effet, pourquoi Le Parisien a t’il choisi de mettre en gros titre de la page intérieure cette phrase qu'il savait pourtant être ajoutée par l'Elysée et ne pas avoir été prononcée par le Président lors de l'interview ?
Si le rédacteur en chef avait été la veille au soir si ému de recevoir une version très corrigée de l'entretien, pour quelles raisons la fameuse phrase s'est t'elle retrouvée en tête d'affiche ?
Et plutôt que de publier deux versions de l'entretien, n'aurait-il pas été plus pertinent de publier la version de l'Elysée et d'introduire un commentaire narrant les modifications effectuées ?
Cette affaire (comme d'autres auparavant concernant Nicolas Sarkozy) montre que la presse a de grandes difficultés à traiter le sujet (le Président) et qu'il convient désormais qu'elle réfléchisse et arrête une position : on ne va pas avoir continuellement des versions in et des versions off, des images officielles et des films volés, les articles de la presse nationale si contraires aux article de la presse étrangère, ...
Merci pour cette re-lecture qui reste dans les limites de l'analyse de la communication. C'est le point fort, à mon humble avis, d'Arrêt sur Images. Libre à chacun , ensuite, de se faire une opinion politique.
Puisse la vente du Parisien de demain être double de celle d'aujourd'hui ! Ce serait un signe positif pour nous les pôvs cons.
Comment punir le président indigne qui parle et agit en toute impunité ?
On se rassure en pensant que les journalistes ne sont plus médusés et peuvent - enfin ! - répondre, rétorquer, riposter aux mensonges.
L'interview "sans montage", comme dans Asi !
On se rassure en pensant que les journalistes ne sont plus médusés et peuvent - enfin ! - répondre, rétorquer, riposter aux mensonges.
L'interview "sans montage", comme dans Asi !