Sciences & Avenir : enquêtes ou publicité déguisée ?
L'avenir passe par la pub. Dans un communiqué interne, la société des journalistes de Sciences & Avenir dénonce une "dérive des contenus". En cause : un "dossier spécial" dans le numéro du mois de février consacré aux "innovations" pour les seniors. Ce dossier n'a pas été réalisé par les journalistes de la rédaction et n'est pas formellement estampillé comme de la publicité. S'agit-il d'un dossier de communication ? D'une enquête ? Même la société des journalistes (SDJ) n'en sait rien. Et ce n'est pas la première fois que le syndicat demande des éclaircissements sur le statut de certains contenus. Sans obtenir de réponse de la direction.
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Derniers commentaires
C'est décidé, dès la fin de mon abonnement, ils ne me reverront plus.
Le communiqué de la SDJ est une liste de questions, auxquelles elle attendait et espérait des réponses.
Il est dommage que l'article ait été publié avant que la direction ait répondu à ces questions. Ou avant que vous ayez mené une enquête pour savoir de quoi exactement il retournait.
Le sujet n'était pas si brûlant que vous ne puissiez attendre quelques jours et quelques vérifications avant d'écrire. D'autant que l'information a fuité par erreur.
Votre article interroge, suggère, jette la suspicion, mais finalement ne donne pas l'information.
Je le regrette très profondément, car voyez vous, Sciences et Avenir est mon journal et je suis très corporate.
Le titre existe depuis 60 ans et a connu des épisodes publicitaires ubuesques (ah, la fausse une sur le thon en quatrième de couv dans les années 90! Indépassable!).
Actuellement, tous les journaux traversent une crise, de l'économie, de la confiance, de la publicité, sous la pression de l'internet , des mises en ligne gratuites d'articles qui ont démonétisé notre travail.
Je ne suis pas naïve
Nos directions testent des modèles, innovent, les publicitaires se démènent, testent aussi des produits d'un autre genre, sont sous la pression des partisans des "native advertisers", la SDJ fait son poil à gratter, essaie de veiller à une clarification de la dénomination des contenus, les journalistes s'adaptent au bi-média, etc . Bref, c'est une course à l'équilibre, à la survie et elle est casse-figure, elle peut se traduire par des rapports de force, mais il y a une volonté partagée et très forte d'aller de l'avant , me semble t-il, à Sciences et Avenir. Il y va de la survie de notre titre de science.Et la science n'est pas seulement un fonds de commerce pour nous.
C'est pourquoi je regrette cet article hâtif.
Sincères salutations,
Rachel, membre du Bureau de la SDJ
par contre je connais la presse spécialisée "running"
le running c'est comme la course à pied sauf que ça coûte plus cher.
dans ces mensuels, pourtant payants, il n'y a pas un seul article qui ne soit pas voué à faire vendre du matériel ou du produit alimentaire.
la stratégie est simple : faire perdre tout confiance au lecteur, lui expliquer que courir un marathon est un but formidable mais complètement irréalisable et surtout très dangereux, et que le seul moyen d'y arriver c'est d'acheter des pompes technologiques, des semelles correctrices, des boissons énergétiques et des sac à dos spécial running.
les champions interviouvés remercient tous leurs sponsors sans qui ils n'auraient pas réussi
tous les mois on découvre de nouveaux types de blessure, histoire de bien foutre la trouille à tout le monde,
et on explique que la solution se trouve dans le produit manufacturé, quel qu’il soit, ici aussi il y a de l'innovation à toutes les pages.
jeux vidéo, sport, vieillesse, etc, etc
l'essence même de la presse spécialisée c'est de créer le besoin et orienter ses lecteurs vers ses annonceurs
Quand je vais chez mon médecin, il y a dans la salle d'attente des "brochures santé" (éditées par des groupes agroalimentaires), qui sous couvert d'informer su les bienfaits de tels ou tels oligo-éléments, montrent les bienfaits de tels ou tels [s]produits[/s] marques (appartenant souvent aux mêmes groupes)... de Danone à Salvetat en passant par Nestlé...
Le problème est que la publicité (dont baucoup ne sont pas impérméables) est trop présente dans notre vie quotidienne, dans notre assiette et même dans la politique...
À quand une émission sur "la manipulation" des régimes tyrano-dictaturales aux régimes démocratiques en passant par les multi-nationales ?
Stan 1000g soumis à aucune autorité
Pas étonnant qu'on leur demande de faire de la m...
HA HA HA !