Secession Valley
Après avoir cherché à s'acheter des colonies dans le Sud global, l'élite de la tech réactive ses envies séparatistes au sein-même des États-Unis. Et affiche de plus en plus clairement des fantasmes suprémacistes, incarnés par le techno-prophète Balaji Srinivasan.
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Commentaires préférés des abonnés
Mais en 2024, être un clown et hurler des dingueries vaguement fascistes peut vous emmener à la Maison-Blanche.
Il semble même qu'un peu partout sur la planète ce soit le plus court chemin vers le pouvoir.
Finalement à écouter, lire, voir des podcasts, articles et reportages sur le capitalisme et le libéralisme, j’ai de plus en plus l’impression qu’être de droite c’est n’avoir aucune éthique.
Parfois, on se prend à rêver que tout ce que vous écrivez, c'est que du fantasme.
Et on se cogne dans les fantasmes. Et ça fait mal, très mal.
Si j'avais les sous, je m'acheterais quelque dizaines d'hectar(...)
Derniers commentaires
Votre article me fait penser au film,Elysium.
En deux décennies, la Silicon Valley est passée d'une pensée utopique (le bien de l'humanité par la technologie) à une pensée dystopique (mettre l'humanité en coupe réglée par la technologie). La transition s'est faite en douceur, sans qu'on s'en rende vraiment compte. Un jour, Google a laissé tomber son slogan "don't be evil", un jour, Apple est devenu le Big Brother de sa pub de 1984, ça aurait dû nous alerter...
Peut être est-ce en effet une bonne idée de rassembler ces gens dont l’humanité se passerait très bien au même endroit.
Son slogan, c'est la sentence publiée un jour de 2009 par Peter Thiel, le baron Harkonnen de la Silicon Valley, sur le site du think tank libertarien Cato : "Je ne pense pas que le capitalisme et la démocratie soient compatibles."
Ce qui est intéressant, aussi bien avec le capitalisme et qu'avec le fascisme d'ailleurs, c'est que, pour peu qu'on y prête attention et qu'on ne se laisse pas noyer par leurs propagandes respectives (qui ont beaucoup plus de points communs qu'on ne le pense généralement), il leur arrive d'annoncer clairement la couleur...
"Et leur dernière obsession, c'est de bâtir une ville idéale à partir de rien, pour les gens de leur caste. Une ville parfaite pour techies et milliardaires, connectée et écolo, où les enfants multicolores pourront jouer dans les "quartiers piétons et sécurisés" de cette "ville du quart d'heure", entre deux rangées de jolies maisons en briques alimentées à l'énergie solaire. Loin, très loin de la conurbation métastatique de Los Angeles et de la fourmilière surpeuplée de San Francisco, où ces mêmes investisseurs défendent à longueur de projet la verticalité des immeubles de bureaux, le gigantisme des centres commerciaux et le tout-bagnole. "
J'ai une envie de relire "Dévolution" de Max Brooks tout d'un coup
Peut-être avez-vous besoin de vacances, Thibault Prévost ? Vos envolées lyriques et féroces se font trop verbeuses, elles nuisent à votre propos, comme trop de parti-pris nuit à la conviction.
Continuez à nous donner les outils d'une analyse sans concession, mais ne tentez pas de nous insuffler la hargne qui vous empare, s'il vous plaît.
Miam.
Enfin presque...
J'entends "guerre civile" dans toutes les bouches en ce moment. Je sais pas ce qu'ils ont tous avec la guerre, ça leur monte au cerveau de regarder des conneries à la télé et d'écouter les abrutis on dirait.
J'ai eu une pensée amusante. Dans les années 90, on se foutait des geeks, petits informaticiens blêmes et frêles. Finalement, c'est une sorte de Rise of the Evil Geeks, une revanche sociale de ceux qui se sont le plus enrichi contre ceux qui les raillaient (le monde entier, à leurs yeux, mis à part leurs semblables). Ils revendiquent désormais leur peau blême et fantasment de contrôler le monde avec leurs bits. On aurait dû leur faire des câlins à l'époque. Maintenant on va être obligés de les débrancher...
En 2008, déjà, la zona, ville blindée
Finalement à écouter, lire, voir des podcasts, articles et reportages sur le capitalisme et le libéralisme, j’ai de plus en plus l’impression qu’être de droite c’est n’avoir aucune éthique.
jusqu'au ps.
Je ne crois pas que l'éthique soit une question d'orientation politique, si on met de côté les extrêmes.
Quoi de neuf ? Le parasite est toujours comme ça .Y'a un nid dans le xvi eme , versailles , monaco , allez Vlad , un petit coup d'insecticide ...Allez copain qu'on se refasse le sang .
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Parfois, on se prend à rêver que tout ce que vous écrivez, c'est que du fantasme.
Et on se cogne dans les fantasmes. Et ça fait mal, très mal.
Si j'avais les sous, je m'acheterais quelque dizaines d'hectares du côté de Molines en Champsaur pour y fonder un pays où je serais le chef.
Par contre quelques uns que vous décrivez les ont, les sous.
J'ai peur.
l'humanisme et l'anti-racisme ne faisant plus recette mieux vaut vendre de l'anti-Wokisme
le totalitarisme d'entreprise des États-Unis s'impose ici aussi, le devenir de l'Argentine de Milei est à surveiller
Je me demandais que vais je lire pour parfaire cette impression de fin du monde, de mon monde, celui dans lequel j'ai été élevé, biberonné, monde encore vibrant des tirades de Shakespeare et des lignes de Victor Hugo, de poèmes de Heine et des nouvelles de Sholem Aleykhem, des beaux contes Africains etc etc, un monde pour les paumés comme moi qui se découvrent être des bleus, futures cibles d'un bombardement
Que vais je lire : le choix ne manque pas, un article sur le génocide en œuvre ou bien quelque chose sur Kharkiv...
Non, je vais jeter un coup d'oeil sur le dernier Thibault Prévost, qui sera super comme d'habitude et m'ouvrira les yeux sur des choses dont je ne vois que le bout qui dépasse comme les icebergs
Eh bien, dans son article excellent de précision et de rendu, Thibault Prévost me fait découvrir à quel point la folie s'est emparé du monde, et voilà que certains de mes congénères s'embarquent par des biais que jamais je n'aurai cru possible sur la Nef des Fous à l'instar de celles des fous de Sebastian Brant ou Jerôme Bosch
Par quelle infirmité ces gens produits des meilleures universités du monde sont passés du monde de l'humain à un monde déconnecté, eux qui prônaient le contraire en nous vendant des choses comme la 5G et les applis se voulant les plus sensibilisées à nos désirs et notre bonheur
Et le pire c'est que cette bande de tarés fait des émules un peu partout en Europe.
Comme ici où Macron et ses sbires sont en guerre contre les pauvres.
Il est temps de sortir du capitalisme et de s'affranchir de la tutelle de l'oncle Sam ,qui répand la misère et la guerre un peu partout dans le monde .
Faisons comme les Mexicains qui demain devraient élire une presidente de gauche.
Comme on dit là bas "si loin de Dieu et si près des états unis"
Mais en 2024, être un clown et hurler des dingueries vaguement fascistes peut vous emmener à la Maison-Blanche.
Il semble même qu'un peu partout sur la planète ce soit le plus court chemin vers le pouvoir.
Difficile de ne pas reconnaître derrière ces tentatives la trace de l'idéologie libertarienne (au sens strict d'Ayn Rand dont l'illustration la plus caricaturale demeure son roman La Source vive.