229
Commentaires

"Si arrêt sur images se créait aujourd'hui, vous feriez appel à nous"

C'est une véritable ruée vers le financement participatif. Depuis quelques années, des réalisateurs, des musiciens, des journalistes font appel aux internautes pour financer leur projet. Le crowdfunding est-il un modèle économique d'avenir ? Son succès actuel ne cache-t-il pas de redoutables ambigüités? Sur notre plateau, Pierre-André Grasseler, co-fondateur du projet Noob, Mathieu Maire du Poset directeur de la plate-forme Ulule, Thomas Ducres fondateur du magazine de contre-culture Gonzai, qui s'est lancé dans une revue papier grâce au crowdfunding. Et Judith Bernard, bien connue des @sinautes, qui a fait appel aussi au crowdfunding pour financer un projet de théâtre (né à la suite de cette émission avec Frédéric Lordon). Un autre invité, Michael Goldman, en duplex skype, co-fondateur de My Major Company.

Derniers commentaires

Bof, pour le contenu sur internet, c'est surtout un nouveau rôle qu'il manque autour de "bibliothèques personnelles" (pas du "cloud" des références sur profils utilisateurs), pour qu'un environnement atawad (any time, any where, any device) puisse exister de manière non monopolistique (ou se réduisant à deux ou trois monstres) :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
faisons appel au crowdfunding pour renflouer l'UMP!
Sauvons Mouvement. http://www.mouvement.fr/
Cette revue culturelle engagée, qui va fêter ses 20 ans, est aujourd'hui menacée et c'est une lumière sur le monde qui risque de s'éteindre. Aidez-la à vivre !
http://www.kisskissbankbank.com/faire-manifeste-avec-mouvement
Merci pour vos remarques et votre soutien. Mouvement a fait appel au crowdfunding. Toutes les infos sont là : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/faire-manifeste-avec-mouvement
Déjà vous avez un site internet, pourquoi utiliser une édition papier

Secondo, le monde diplomatique et bien d'autres journaux sont diffusés en abonnement payant au format pdf (Ce qui réduit les frais de toutes sortes) Pourquoi ne pas avoir pensé à cette éventualité

En suite, vous demandez ici, de vous aider mais pourquoi n'avez vous pas pensé au crowdfuding ( et ce n'est pas ici que ça se passe)

Me concernant, j'aime le journal en pdf ou alors plus les émissions vidéos (même tourné avec les moyens du bord) que lire des journaux de presses pendant des heures

ce qui intéressant dans les émission vidéos c'est le dialogue, l'échange d'idée entre deux professionnels plutôt qu'un article fait pas un journaliste aussi talentueux soit-il

Concernant votre message :
- Vous ne vous présentez pas
- Vous n'expliquez pas votre travail
- Vous n'avez pas donner l'adresse de votre site web
- Vous n'expliquez pas le pourquoi vous en êtes arrivé là
- Les procédures qui ont été entamés
- Les décisions judiciaires s'il y en a
- Le montant nécessaire pour refaire surface
- Les formules que vous envisagées pour vous éviter de vous retrouver dans cette panade...
etc...

J'avoue qu'avant de lire votre message je ne le connaissais pas et j'ai dut faire une recherche pour trouver votre site, j'en ferai publicité autours de moi
Ouille ouille ouille, chère Judith,

Avec les propos que vous tenez sur le théâtre public, l'allégeance, le réseautage, les spectacles "chiants", d'aucuns pourraient être tentés de pointer une certaine aigreur. Ben non, les subventions ne tombent hélas pas pour tout le monde — il faut reconnaître qu'on se bouscule nombreux au portillon ! Et si en vérité beaucoup d'œuvres contemporaines sont effectivement "formelles" et de peu de contenu, certaines propositions artistiques, difficiles d'accès peut-être, mais fortes et enthousiasmantes, n'auraient jamais pu être réalisées sans le soutien public.

Par ailleurs, ne m'en veuillez pas : je ne tiens pas Frédéric Lordon, économiste et penseur génial, pour un grand auteur de théâtre, même si sa première pièce en vers de mirliton est plaisante dans un cadre d'agit-prop qui me fait penser au théâtre de rue militant des années septante… Remarquez cependant un certain retour d'un théâtre qui interroge le social et le politique, même si ça convoque… Ibsen, par exemple, (Ostermeïer l'an dernier) revu et dynamisé, ou d'autres auteurs morts !

Rendez-vous à Avignon ?
Bonjour, je viens de regarder cette émission et je l'ai trouvée vraiment intéressante.
Personnellement je participe au financement d'un jeu vidéo (divine divinity) sans trop savoir comment ce modèle fonctionne pour les autres projets de plus je ne connaissait pas cette société Française de crawfunding Ulule, du coup je vais aller jeter un coup d’œil au projet de Judith...(si j'arrive à le trouver).
Bravo ASI, sujet vraiment bien traité!
http://www.ted.com/talks/amanda_palmer_the_art_of_asking.html
Désolée de ne pas tout lire, mais c'est tout de même relativement révulsant de voir puiser de l'argent utilie pour vivre dans les poches des gens pour une opération de com'. Je suis très surprise qu'il soit si simplement admis que ce soit le but visé.
Pour faire un clin d'oeil à l'émission d'ASI « "Dans les jeux vidéo, on crée un joli cul pour le joueur" La blogueuse Mar_lard et le sexisme » et comme Laure Daussy avait l'air d'apprécier la série Noob au début de l'émission de cette semaine, voici l'extrait du blog de Gaea qui montre comment Gaea a battu en duel le mysogine Omega Zell :

« Depuis le temps que tout le monde attendait qu'une fille remette ce sale macho d'Omega Zell à sa place ! Et bien mesdames et messieurs (non misogynes), c'est chose faite ! ... »

http://www.youtube.com/watch?v=rQhze1-uzvw si vous êtes pressé, la fin du combat est à la 9e minute.
Je lance ici un appel solennel pour que Judith relance la souscription sur Ulul. J’en profiterai pour contribuer à hauteur de quelques millions et la seule contrepartie que je lui demanderai alors sera d’obtenir de Lordon la réponse à la question qui me tarabuste depuis que j’ai lu « Capitalisme, désir et servitude » (qui, selon moi, a manqué sa cible, comme expliqué ici) : Comment fait notre économiste préféré pour décrire aussi bien le fonctionnement et les règles comportementales de l’entreprise capitaliste alors qu’il n’y travaille pas ? Peut-il nous expliquer comment il a travaillé sur ce sujet (enquêtes de terrain, lectures, interviews, champignons hallucinogènes, autres, …)
De toutes façons, depuis l'arrivée du crow-funding, le crowd funding est devenu complètement has-been...
pour ma part les premières minutes m'ont été fatales. l'effreyante médiocrité de l'extrait a agit comme un repoussoir
Le "mix-marketing" (base de la stratégie commerciale) est souvent bati à partir de "4P" qui désignent les politiques de Produit, de Prix, de Promotion/communication et de place (méthodes de distribution, de diffusion).
Depuis une vingtaine d'années, d'autres "P" se sont ajoutés dont celui lié à la Participation, à la mise en action du client pour augmenter son sentiment de satisfaction et favoriser sa fidélisation.
Et oui, le marketing peut servir à des actions qui rassurent sur l'intelligence collective mais cela valait-il une émission d'une telle durée, quelle proportion de décryptage d'image ?
Un remerciement tout de même car revoir la description de l'angle alpha par Judith procure toujours autant de joie.
Je crains que asi va devoir se passer de ma (modeste) contribution financière s'il persiste à ignorer les faits marquants de l'actualité dans son émission du vendredi soir
Pour des duplex de haute volée sans se ruiner, il y a le logiciel boinxtv (si vous êtes en mac) ;-)
Pour un site qui s'intéresse aux médias, je suis très surpris que vous n'ayez pas évoqué le crowdfunding de documentaires ou de reportages. J'aurais aimé en apprendre plus sur ces projets là, qui sont à mon avis une voie intéressante pour le financement indépendant d'un journalisme de fond.

Pour reprendre la citation qui fait le titre : si ASI voulait financer des enquêtes de plusieurs mois (ou années ?), feriez-vous appel au crowdfunding ?
Bonne emmission mais n'ayant pas réussi à échapper aux clichés habituels : la joeuse de MMO est "aspirée" par le jeu, creation de la série en 2008 (on n'existe pas avant une diffusion à la TV) et bien entendu la diffusion d'un épisode en resolution merdique alors qu'un 1080p est dispo.
Oh la la, Judith... La politique de subventions dans la culture a des effets pervers, le système est à revoir, on est d'accord. Mais que la recherche esthétique vous fasse chier, que vous méprisiez les spectateurs du public (des profs, des jeunes, des intermittents, des snobs, quelle horreur!) franchement c'est juste de la beauferie ordinaire.

Quant au financement participatif, s'il doit aboutir à favoriser des génies comme Grégoire, Irma ou Baptiste Giacobbini, mon sentiment est que c'est une menace bien plus effrayante que les groupuscules de fachos en grève cérébrale qui font le buzz. NO PASARAN!
Je ne suis pas au courant pour Ulule, mais sur Kickstarter il me semble que le site de crowdfunding prélève 25% du total amassé et donné par les "backers".
C'est beau le crowdfunding, des marges comme ça on croirait voir Carrefour.
Pas un mot de la tentative de crowd funding d'@si via la platte-forme "J'aime l'info".
C'est louche. ;-)
Le "crowdfunding" dans le monde de l'édition ça existe depuis le XIX ème siècle,
et ça s'appelle une souscription.
la web série Noob était jusqu'à présent un projet amateur qui s'autofinançait et qui se finance toujours par la vente de l'histoire sous forme de BD de roman et par la vente de DVD collectors de la série et la vente de CD des musiques de la série, etc.

Aujourd'hui avec l'appel public au financement par la foule, voici leur projet lancé dans une autre forme de financement. Il est à espérer que l'équipe Noob sache s'adapter à cette nouvelle donne.
Merci ASI de faire un peu la lumière sur le financement par la foule. Ces sites web qui s'en réclament, tentent parfois trop facilement de lancer l'idée que les internautes (entité qui n'existe pas) peuvent financer des projets sur leur plateforme de financement. M. Goldman dit même, au début de son intervention dans l'émission, "Nos internautes"

Et on nous raconte des histoires (Story Telling) de projets qui ont pulvérisé les espoirs de [s]récolte financière[/s] financement participatif (Ségolène Royal aurait dû déposer la marque).

A part cela, c'est vrai qu'un mode de financement plus direct est appréciable mais le financement par abonnement type ASI (avec plusieurs choix laissés à l'abonné) est quand même plus souhaitable car plus direct encore que d'avoir un intermédiaire de crowdfunding entre les "soutiens" et le porteur de projet.
Récapitulons : @si invite Judith, qui a longtemps animé une émission régulière sur @si, à parler d'une levée de fonds en cours pour un spectacle créé en collaboration avec Lordon, déjà passé 5 fois dans les émissions d'@si.

:-/

Pour revenir sur le coeur du sujet, dommage de ne pas avoir abordé le cas des USA : Laroque en "gros projet" c'est un peu ridicule vu les sommes récoltées sur Kickstarter, et ce que ça engendre comme effets sur le secteur du cinéma ou du jeu vidéo.
Pourquoi se focaliser sur les services français, alors même que les français donnent aussi sur les sites américains ? Les dirigeants de sites français auraient très bien pu parler de Kickstarter relativement objectivement...
J'ai trouvé d'abord l'émission très divertissante et drôle (merci pour ce très bon début de débat sur le populisme et la culture subventionnée!) puis un passage m'a soudain paru plus désespérant : dans la pub du panthéon, une ligne me fait penser que le système marche tout de même un peu sur la tête, c'est le passage ou le don permet de bénéficier d'une récompense... de la part de l'état lui même puisqu'elle consiste en une réduction d'impôts. En gros l'état (nous) contribue à son assèchement plutôt que d'assumer des missions aussi essentielles que l'entretien du patrimoine (parmi d'autres).
La question de la nécessité (ressentie comme évidente par la quasi totalité des invités sans vraiment de recul) de la récompense était très pertinente et évacuée un peu vite ( çà fait un choc d'entendre qu'on peut produire de la dissidence en cherchant systématiquement à faire "jouir" son public pour le remercier de nous avoir financé!). C'est un peu la "culture dont vous êtes le héros" pour le coup, et de ce point de vue j'en viens à préférer une distance abstraite et "chiante" à une proximité presque veule au désir du public.
Vous avez une conception bien restrictive de la jouissance si vous considérez qu'elle ne s'obtient qu'en flattant le désir (surtout "veule") du public! Il y a bien des manières de procurer de la jouissance, et bien des jouissances imaginables...
Comment le patron donne à ses salariés de la jouissance au travail afin d’enrôler celui-ci vers le désire maitre était l'une des discussions avec Lordon

Je me souviens de la lecture par Lordon d'un article de "The economist" ou il était question du "Fun" dans la travail et d'un département "Waoow"
Je n'ai aucune restriction quant aux qualités possibles, qui peuvent être innombrables, de la jouissance. Et je ne parle pas de flatter le désir d'un public mais de tenter de s'en approcher, de manière veule (le mot est sans doute maladroit, je ne trouve pas le bon! cependant je ne parlais pas de désir veule mais de proximité) ; en gros je ne suis pas sûr que l'on doive en tant qu'artiste chercher à se rapprocher du public, ou alors pas au détriment de l'enjeu de notre démarche artistique. Je ne crois pas que le rôle d'un spectacle soit au fond de divertir ; ou disons que l'illusion peut détourner un moment le regard (divertir...) mais que le propos est plus profondément enfoui. En aucun cas c'est rapprocher le public d'une oeuvre que de le faire participer à son financement ; par contre, lorsque le public se rapproche de lui même et établit un lien avec l'oeuvre, n'est ce pas là qu'elle existe? Un mécène peut il être réellement producteur?
D'où l'idée que parce que quelqu'un participe au financement d'un art, il n'a pas nécessairement d'attentes légitimes par rapport au contenu de cet art. Dans cette idée, le fou du roi est nourri et entretenu mais garde une liberté de parole totale.

(Mais c'est sans doute la restriction de mon propre désir qui me leurre : je suis plus attiré par ce qui m'échappe que par ce qui tente de m'approcher.)
Mon discours sur la jouissance et la démarche vers le public est évidemment à associer aux choix textuels que je fais, souvent assez difficiles : là, travailler sur l'angle Alpha, me baser sur un essai de philosophie et d'économie inspiré par Spinoza, c'est évidemment partir très très loin des attentes des spectateurs de théâtre (et de leur jouissance immédiate). Il me paraît donc essentiel de m'inscrire ensuite dans une dynamique qui m'en rapproche, par les choix de mise en scène et d'interprétation... Ce qui "échappe" est déjà si puissamment "échappant" dans tout ça que toute mon énergie est au service du rapprochement. Mais si je choisis ce matériau de départ, si difficile, si loin, c'est tout de même parce que je le pressens très en rapport avec la jouissance (du lecteur, du spectateur) à condition de trouver le chemin par où la rencontre peut se faire.
A propos du dispositif pour que l'invité par skype puisse voir l'émission, il doit y avoir moyen de rediriger l'entrée d'une carte d'acquisition vidéo sur laquelle serait branché la sortie de la vidéo que vous avez en régie, vers skype.
Mais il faut avoir une carte d'acquisition vidéo.
J'ai pour projet de sortir de mes sempiternels -1000 euros de découvert mensuel, dès le 10, malgré un salaire, qui m'empêche de vivre normallement. Je lance un crowdfunding ici-même. Pour tous les contributeurs, votre portrait en 6x6 argentique noir et blanc 400 ASA., tirage 20x20 cm.

Merci,

Olivier,
PayPal extraextra.org@free.fr

Mon site.
En voyant les invités de l'émission, je me dis qu'un type de média mériterait qu'ASI lui consacre une émission : les podcasts indépendants.
Entre Mathieu Maire du Poset, invité la veille à "l'apéro de captain web" et Michael Goldman dans le dernier numéro de "bazingcast" (tiens, tiens, mais qui participait à l'émission précédente...) on sent que des ponts peuvent exister au-delà de la différence de ton.
D'autant que l'annonce récente de la disparition de la plateforme NoWatch pose un certain nombre de question sur les modes de financement et la logistique de ces média, souvent comparés aux radios libres.
Une idée d'émission estivale peut-être ?
Imaginons le Requiem de Mozart version crowdfunding ...
Emission intéressante mais il y a un angle qui n'a pas été à mon sens assez exploré et débattu, c'est le crowdfunding pour des projets qui n'en ont pas besoin ou qui ne devraient pas en avoir besoin.
Par exemple pour les kickstarters comme Veronica Mars ou le film de Zach Braff qui ont réussi à réunir des millions de dollars, est-ce vraiment aux internautes d'avancer l'argent ou de donner de l'argent aux majors qui ne veulent pas prendre de risques?
De la même manière, j'étais abasourdi d'entendre le directeur du panthéon dire que l'état finançait un partie mais que "vous le peuple" pouviez participer. Parce que moi je croyais bêtement que l'état c'était le peuple et que je participais donc déjà. Cela montrait à mon sens à quel point certaines élites sont déconnectés de la réalité. Et Judith mentionne effectivement que cela remet en question tout le fonctionnement de l'état mais on effleure à peine cette question de la légitimité de certaines demandes de financement via crowdfunding.
La question n'est pas simple, et je sais que si des projets qui me font vraiment envie passaient par ce biais pour être financé, je mettrais probablement la main à la poche tout en étant conscient que ce n'est pas normal.
Je pense qu'un débat contradictoire sur cet aspect a cruellement manqué bien que j'ai apprécié l'émission dans l'ensemble.
Est-il nécessaire de ridiculiser Spinoza - qui mérite mieux que cela- avec cette bouffonnerie d'"angle Alpha" ?
Je comprends plus rien. Judith nous dit faire appel au Crowdfounding parce qu'elle n'est pas "fille de".
Mais Michael Goldman, de My Major Company, qui fait du crowdfounding, il est pas "fils de" ?
Je suis perdu là.
L'équipe d'@si devrai penser au crowdfunding. La qualité d'image laisse vraiment à désirer.
Avec le crowdfunding, serait-il possible de financer une série consacrée à Heidegger ? Pour les animateurs, j'ai des noms ;-)
A ceux qui hésitent à regarder l'émission, je vous y invite, il y a vers 20 mn. une conversation intéressante entre Daniel et Judith. Quand Judith (qui semble-t'il prépare un spectacle sur ce cher angle alpha de Lordon) parle du spectacle subventionné, Daniel tombe de sa chaise, et parle de populisme !!! Savoureux !
Voici quelques coquilles qui se sont glissées dans la rédaction du making-of. Je ne les corrige pas, il manquerait plus que ça :o)
D'ailleurs il y en a eu pas mal ces derniers temps, j'dis ça j'dis rien mais j'le dis quand même.

§1: "nous décisons de l'interviewer par à distance." (sic)
§2: "comment faire pour que l'invité pusise voir en même temps le plateau depuis son ordi? "
§4: "On en avait déjà parlé ici. "

Il y en a peu, mais le texte était court :-p
Sinon à la place de votre ingénieux procédé, vous pouvez aussi filmer le plateau avec une caméra connecté au net et envoyer tout ça par streaming.
" On a tout dit ? "

ben non, moi, j'aurai bien voulu qu'on cause du financement des ces plateformes. Comment elle se font du pognon en prenant leur quote-part sur les dons, quelle transparence ? Que devient la thune si le projet ne se fait pas ?

Et accessoirement : comment Michèle Laroque peut-elle déjà inviter à monter les marches à cannes pour son film,? comment elle sait qu'elle y sera invitée ? mais, bon, ça, Judith l'a un peu dit.


je connaissais pas le fils de.., il est fûté le minot.
"La misère de la puissance publique" (comme écrit dans l'accroche de la gazette), oui, ça m'évoque pas mal cela, en effet. Toutes ces souscriptions qui se font concurrence (ça nous arrive forcément de tomber sur plusieurs projets dans une même journée et de ne pas avoir assez d'argent pour tous les soutenir), ça m'évoque tous ces recrutements de donateurs pour l'humanitaire entre lesquels on doit slalomer dans les rues des grandes villes. C'est vraiment l'aspect de concurrence qui est agaçant. Le fait d'utiliser des plateformes dédiées à ça, de passer par les mêmes réseaux sociaux pour en faire la promotion, ça a tendance à tout mettre dans le même panier. On est loin de l'aspect plus humble et convivial du 'coup de pouce personnel et concerné pour que perdure le Do It Yourself' qui existait déjà dans la création underground sans moyens. Internet a tendance à tout rendre 'publicitaire', si je puis dire. C'est pénible.

Bon, mais il faut que je regarde l'émission, hein.
Voire ASI_2013-06-07_crowdfunding.avi, parce que le financement par les corbeaux est un autre débat :-)

Emission plutot interressante sinon

A noter qu'@si a aussi profité d'une sorte de crowdfunding artisanal : on pouvait s'abonner avant l'ouverture du site, et on peut toujours payer un peu plus notre abonnement pour soutenir l'entreprise.
Pas encore vue, mais ça ne me dit rien...

Je vais voire...

il y a quand même un petit problème dans le titre du fichier en téléchargement
ASI_2013-crowfunding.avi

Le fichier aurait-il dut plutôt avoir un nom dans ce style:
ASI_2013-06-07_crowfunding.avi

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.