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Commentaires

"Si arrêt sur images se créait aujourd'hui, vous feriez appel à nous"

C'est une véritable ruée vers le financement participatif. Depuis quelques années, des réalisateurs, des musiciens, des journalistes font appel aux internautes pour financer leur projet. Le crowdfunding est-il un modèle économique d'avenir ? Son succès actuel ne cache-t-il pas de redoutables ambigüités? Sur notre plateau, Pierre-André Grasseler, co-fondateur du projet Noob, Mathieu Maire du Poset directeur de la plate-forme Ulule, Thomas Ducres fondateur du magazine de contre-culture Gonzai, qui s'est lancé dans une revue papier grâce au crowdfunding. Et Judith Bernard, bien connue des @sinautes, qui a fait appel aussi au crowdfunding pour financer un projet de théâtre (né à la suite de cette émission avec Frédéric Lordon). Un autre invité, Michael Goldman, en duplex skype, co-fondateur de My Major Company.

Derniers commentaires

Bof, pour le contenu sur internet, c'est surtout un nouveau rôle qu'il manque autour de "bibliothèques personnelles" (pas du "cloud" des références sur profils utilisateurs), pour qu'un environnement atawad (any time, any where, any device) puisse exister de manière non monopolistique (ou se réduisant à deux ou trois monstres) :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
faisons appel au crowdfunding pour renflouer l'UMP!
Sauvons Mouvement. http://www.mouvement.fr/
Cette revue culturelle engagée, qui va fêter ses 20 ans, est aujourd'hui menacée et c'est une lumière sur le monde qui risque de s'éteindre. Aidez-la à vivre !
http://www.kisskissbankbank.com/faire-manifeste-avec-mouvement
Merci pour vos remarques et votre soutien. Mouvement a fait appel au crowdfunding. Toutes les infos sont là : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/faire-manifeste-avec-mouvement
Déjà vous avez un site internet, pourquoi utiliser une édition papier

Secondo, le monde diplomatique et bien d'autres journaux sont diffusés en abonnement payant au format pdf (Ce qui réduit les frais de toutes sortes) Pourquoi ne pas avoir pensé à cette éventualité

En suite, vous demandez ici, de vous aider mais pourquoi n'avez vous pas pensé au crowdfuding ( et ce n'est pas ici que ça se passe)

Me concernant, j'aime le journal en pdf ou alors plus les émissions vidéos (même tourné avec les moyens du bord) que lire des journaux de presses pendant des heures

ce qui intéressant dans les émission vidéos c'est le dialogue, l'échange d'idée entre deux professionnels plutôt qu'un article fait pas un journaliste aussi talentueux soit-il

Concernant votre message :
- Vous ne vous présentez pas
- Vous n'expliquez pas votre travail
- Vous n'avez pas donner l'adresse de votre site web
- Vous n'expliquez pas le pourquoi vous en êtes arrivé là
- Les procédures qui ont été entamés
- Les décisions judiciaires s'il y en a
- Le montant nécessaire pour refaire surface
- Les formules que vous envisagées pour vous éviter de vous retrouver dans cette panade...
etc...

J'avoue qu'avant de lire votre message je ne le connaissais pas et j'ai dut faire une recherche pour trouver votre site, j'en ferai publicité autours de moi
Ouille ouille ouille, chère Judith,

Avec les propos que vous tenez sur le théâtre public, l'allégeance, le réseautage, les spectacles "chiants", d'aucuns pourraient être tentés de pointer une certaine aigreur. Ben non, les subventions ne tombent hélas pas pour tout le monde — il faut reconnaître qu'on se bouscule nombreux au portillon ! Et si en vérité beaucoup d'œuvres contemporaines sont effectivement "formelles" et de peu de contenu, certaines propositions artistiques, difficiles d'accès peut-être, mais fortes et enthousiasmantes, n'auraient jamais pu être réalisées sans le soutien public.

Par ailleurs, ne m'en veuillez pas : je ne tiens pas Frédéric Lordon, économiste et penseur génial, pour un grand auteur de théâtre, même si sa première pièce en vers de mirliton est plaisante dans un cadre d'agit-prop qui me fait penser au théâtre de rue militant des années septante… Remarquez cependant un certain retour d'un théâtre qui interroge le social et le politique, même si ça convoque… Ibsen, par exemple, (Ostermeïer l'an dernier) revu et dynamisé, ou d'autres auteurs morts !

Rendez-vous à Avignon ?
Bonjour, je viens de regarder cette émission et je l'ai trouvée vraiment intéressante.
Personnellement je participe au financement d'un jeu vidéo (divine divinity) sans trop savoir comment ce modèle fonctionne pour les autres projets de plus je ne connaissait pas cette société Française de crawfunding Ulule, du coup je vais aller jeter un coup d’œil au projet de Judith...(si j'arrive à le trouver).
Bravo ASI, sujet vraiment bien traité!
http://www.ted.com/talks/amanda_palmer_the_art_of_asking.html
Désolée de ne pas tout lire, mais c'est tout de même relativement révulsant de voir puiser de l'argent utilie pour vivre dans les poches des gens pour une opération de com'. Je suis très surprise qu'il soit si simplement admis que ce soit le but visé.
Pour faire un clin d'oeil à l'émission d'ASI « "Dans les jeux vidéo, on crée un joli cul pour le joueur" La blogueuse Mar_lard et le sexisme » et comme Laure Daussy avait l'air d'apprécier la série Noob au début de l'émission de cette semaine, voici l'extrait du blog de Gaea qui montre comment Gaea a battu en duel le mysogine Omega Zell :

« Depuis le temps que tout le monde attendait qu'une fille remette ce sale macho d'Omega Zell à sa place ! Et bien mesdames et messieurs (non misogynes), c'est chose faite ! ... »

http://www.youtube.com/watch?v=rQhze1-uzvw si vous êtes pressé, la fin du combat est à la 9e minute.
Je lance ici un appel solennel pour que Judith relance la souscription sur Ulul. J’en profiterai pour contribuer à hauteur de quelques millions et la seule contrepartie que je lui demanderai alors sera d’obtenir de Lordon la réponse à la question qui me tarabuste depuis que j’ai lu « Capitalisme, désir et servitude » (qui, selon moi, a manqué sa cible, comme expliqué ici) : Comment fait notre économiste préféré pour décrire aussi bien le fonctionnement et les règles comportementales de l’entreprise capitaliste alors qu’il n’y travaille pas ? Peut-il nous expliquer comment il a travaillé sur ce sujet (enquêtes de terrain, lectures, interviews, champignons hallucinogènes, autres, …)
De toutes façons, depuis l'arrivée du crow-funding, le crowd funding est devenu complètement has-been...
pour ma part les premières minutes m'ont été fatales. l'effreyante médiocrité de l'extrait a agit comme un repoussoir
Le "mix-marketing" (base de la stratégie commerciale) est souvent bati à partir de "4P" qui désignent les politiques de Produit, de Prix, de Promotion/communication et de place (méthodes de distribution, de diffusion).
Depuis une vingtaine d'années, d'autres "P" se sont ajoutés dont celui lié à la Participation, à la mise en action du client pour augmenter son sentiment de satisfaction et favoriser sa fidélisation.
Et oui, le marketing peut servir à des actions qui rassurent sur l'intelligence collective mais cela valait-il une émission d'une telle durée, quelle proportion de décryptage d'image ?
Un remerciement tout de même car revoir la description de l'angle alpha par Judith procure toujours autant de joie.
Je crains que asi va devoir se passer de ma (modeste) contribution financière s'il persiste à ignorer les faits marquants de l'actualité dans son émission du vendredi soir
Pour des duplex de haute volée sans se ruiner, il y a le logiciel boinxtv (si vous êtes en mac) ;-)
Pour un site qui s'intéresse aux médias, je suis très surpris que vous n'ayez pas évoqué le crowdfunding de documentaires ou de reportages. J'aurais aimé en apprendre plus sur ces projets là, qui sont à mon avis une voie intéressante pour le financement indépendant d'un journalisme de fond.

Pour reprendre la citation qui fait le titre : si ASI voulait financer des enquêtes de plusieurs mois (ou années ?), feriez-vous appel au crowdfunding ?
Bonne emmission mais n'ayant pas réussi à échapper aux clichés habituels : la joeuse de MMO est "aspirée" par le jeu, creation de la série en 2008 (on n'existe pas avant une diffusion à la TV) et bien entendu la diffusion d'un épisode en resolution merdique alors qu'un 1080p est dispo.
Oh la la, Judith... La politique de subventions dans la culture a des effets pervers, le système est à revoir, on est d'accord. Mais que la recherche esthétique vous fasse chier, que vous méprisiez les spectateurs du public (des profs, des jeunes, des intermittents, des snobs, quelle horreur!) franchement c'est juste de la beauferie ordinaire.

Quant au financement participatif, s'il doit aboutir à favoriser des génies comme Grégoire, Irma ou Baptiste Giacobbini, mon sentiment est que c'est une menace bien plus effrayante que les groupuscules de fachos en grève cérébrale qui font le buzz. NO PASARAN!
je vous accorde, Sterling, que mes formulations étaient radicales, et caricaturales - mais il y a une vraie colère dedans. La recherche esthétique ne me fait pas chier, mais je ne suis pas dupe de ses mirages, quand elle fait semblant de chercher, et ne cherche qu'à se faire mousser - et ça arrive très souvent. Je ne méprise absolument pas les spectateurs du public (je suis d'à peu près toutes les catégories socio-cul qui le composent, ce public) ; mais je suis très irritée d'avoir entendu pendant des décennies les metteurs en scène du public se plaindre de ce que le "public" au sens large ne venait pas, et de les avoir vus faire des propositions artistiques qui ne pouvaient pas concerner d'autre public que des chercheurs et des artistes. J'ai emmené pendant des années des lycéens au théâtre, devant des spectacles qu'on me vendait comme formidables, et qui s'avéraient souvent prétentieux et lourdement dissuasifs. Lisez la "Lettre au directeur du théâtre", de Denis Guénoun (si vous ne l'avez pas déjà lu), et vous aurez pas mal de la matière qui nourrit mes indignations en la matière. Moi qui m'efforce depuis des années de jouer VRAIMENT le jeu du "élitaire pour tous", avec des propositions qui soient à la fois très exigeantes et très accessibles, nourrissant la réflexion sans bouder le plaisir, j'enrage de voir les salles de théâtre se vider et d'innombrables copains m'avouer que le théâtre les emmerde, le plus souvent. Et de sentir qu'au fond, moi aussi, souvent, je m'emmerde devant les grands spectacles "à la mode". Et qui coûtent une fortune à produire. Tandis que les petites compagnies sincères agonisent... Bref. IL faudrait en causer en détail pendant des heures...
Je suis en partie d'accord avec ce que vous dites, mais je suis assez intimement persuadé qu'un système sans subvention réduirait mécaniquement la diversité de l'offre théâtrale: en pâtiraient les propositions les plus pointues et les plus "politiques" (celles qui vous intéressent et qui émanent quand même essentiellement du théâtre subventionné). Evidemment l'idéal serait de revoir le système, pour éviter au maximum le copinage et les rentes de situations... Reste que les grands noms du théâtre public, aussi chiants puissent-ils être parfois, remplissent les salles. Quant à moi, je ne connais pas grand chose au théâtre, mais les rares fois où j'ai été ému, c'était dans des théâtres subventionnés, mais bon, pas de quoi en tirer de leçon définitive... Le sujet est complexe.
Par ailleurs j'avais loupé votre appel de fonds, mais s'il est encore possible de participer à la construction de votre échelle magique, ce serait avec plaisir;-)
Je ne militerai jamais pour une suppression totale du principe de la subvention, qui me paraît un outil essentiel de protection de la création. Mais des circuits alternatifs qui viennent compenser les effets pervers et nécroses inévitables du système, c'est très précieux et ça doit être défendu. Pour ce qui est du remplissage des salles du subventionné, ne vous faites pas trop d'illusions : on remplit le plus possible avec les abonnés, avec du vrai public... et après, on comble avec d'innombrables invitations. Pour les émotions devant le théâtre subventionné, j'en ai eu quelques unes aussi - mais j'ai eu aussi de terribles exaspérations ! Et des émotions, y en a dans le privé aussi (qui n'est pas un ramassis de vedettes sur le retour jouant du boulevard, comme les médias peuvent le laisser croire).
Etant moi même dans la musique classique je ne peux que comprendre les paroles de Judith, même si elles paraissent très dures.

Dans les chœurs dans lesquels je chante certains sont subventionnés, d'autres non. Je vois bien la différence que Judith pointe du doigt entre les chefs subventionnés et les autres. Fils de, lèches bottes, potes de ministres de maires etc... En face de ça certains artistes étonnants, l'un est tout bêtement prof de conservatoire et fait des projets originaux en dehors, l'autre est moine Dominicain et fait des concerts corrosifs et profondément engagés avec une grande liberté, mais hors des grandes salles et des grands moyens qui leur sont fermées.

Mais est-ce la faute au financement public? La réponse manque peut être certaines choses importantes.

Il y a, chez beaucoup d'artistes, la volonté propre d'être hermétiques. Il suffit de lire Schönberg, et sa manière de s'engager en art pour les comprendre. Le peuple ça pue, et je vais pas les laisser salir ma belle moquette (= mes sacro-saintes avancées stylistiques). Alors il a fait une compagnie de spectacle:
- sans pub (ne viendront que les bourgeois qui connaissent)
- en cachant le nom des artistes pour ne pas faire plaisir à ceux qui aiment telle star (peut être tout bêtement parce qu'elle joue merveilleusement bien et qu'elle les fait jouir, dieu sait qu'il en faut, du talent, pour ça)
- avec interdiction d'applaudir ou de réagir de manière visible ou audible!!! Il serait heureux à Pleyel aujourd'hui!!

La volonté était de ne pas faire de musique commerciale. Le risque c'est de mettre le peuple en sandwich entre la musique de Star Académie et de la musique inaudible, et à tous les coups il choisit la musique de star académie (et j'aurais presque tendance à dire qu'il a mille fois raison), ce qui conforte les snobs dans leur idée du peuple.
Attention je ne résume pas la musique de Schönberg quand je dis musique inaudible. C'est un compositeur formidable dont les défis esthétiques au sens profond du terme sont fabuleux et philosophiquement super intéressants, et ses oeuvres, une fois qu'on a fait la démarche d'y venir, sont fabuleuses.
Mais au lieu d'aider le citoyen moyen à en profiter il a au contraire tout fait pour l'en tenir le plus écarté possible. D'où le "inaudible".

Cicéron disait, au 1er siècle, que l'art devait, dans l'ordre :

1) Séduire, plaire, attirer
2) Déstabiliser, choquer, déranger
3) Instruire.

Le 1) permet le 2) qui permet à son tour le 3). Permet, mais n'implique pas.

Je le vois bien avec mes collègues chef de chœur, plaire au public, même sans le vouloir, est le signe ultime de l'amateurisme. Vous pouvez traduire par populisme si vous voulez, ça a tout autant de sens. Ils veulent, comme Schönberg, le 3), voire le 2) pour les plus intelligents d'entre eux, mais surtout pas le populiste 1). Ou alors ils mettent tout sur le 1), voir le 2), mais le 3) sent un peu trop la Corée du Nord ou L'URSS à leur nez fin et délicat.
Or opposer ces trois points les uns aux autres me parait le meilleur moyen de tuer l'art, ainsi que tout engagement possible.

Pourquoi je dis ça dans ce cadre? Parce que certains des maires contactés pour acheter un spectacle veulent parfois une musique engagée, mais tels des Mr Jourdain en herbe, n'y connaissent rien, et font confiance aux critères de jugement des artistes que leur pairs tendent à appeler saltimbanques quand le spectacle plait et donc a la possibilité de remuer, et artistes quand le public s'emmerde.
J'ai l'impression que le conformisme qui impose cette opposition stérilisante vient de bien plus loin qu'une volonté politique. Le public baigne dedans et s'est fait à l'idée qu'il allait jouir bêtement (Noob, Star Ac etc...) ou se prendre la tête en se frustrant parce que les artistes leur imposent ce dilemme qu'ils soient à la recherche de subventions ou pas. (Choeur amateurs et professionnels même combat!)
Mozart, à propos de ses concertos pour piano n°11, 12,13: " Ces concertos tiennent juste le milieu entre le trop difficile et le trop facile. Ils sont très brillants ( en français dans le texte), agréables aux oreilles, naturels sans tomber dans la pauvreté.Çà et là, les connaisseurs seuls peuvent y trouver aussi satisfaction, pourtant de façon que les non-connaisseurs en puissent être contents sans savoir pourquoi" ( lettre à son père décembre 1782)
visiblement se qu'on retient de la lecture d'un texte, est équivalent à ce qu'on retient du bulletin metéo.
Peut-être une émission dans le texte concernant le théâtre comme la fait Rafik avec les série en invitant des gens comme Martin Winckler, ce serait une bonne idée

D'ailleurs votre Martin Winckler, Denis Guénoun pourrait en être l'invité

Voila un dans le texte que je ne manquerai SOUS AUCUN PRÉTEXTE :-)
Ah pardon, mais j'ai un contentieux personnel assez sérieux avec le Denis Guénoun : j'ai beaucoup d'estime pour l'auteur de la Lettre au directeur du théâtre, mais beaucoup moins pour l'homme, que je n'ai pas du tout envie de recevoir !
Ok, ok, ok Pardon
mille Pardon...
Je ne savais pas.....
Pas sur la tête....

Personnellement je ne connais STRICTEMENT RIEN à ce milieu et j'aimerai en apprendre d'avantage donc si vous avez en stock, une personne compétente, qualifié qui nous parlerait du théâtre, des financements etc... je ne manquerai pas l'émission :D

C'est bon, de suis pardonné ? :D
Ecrasons Néophyte ! Ecrasons quelqu'un ! Néophyte fait un très bon quelqu'un !
Bourrin... :-D

C'est juste pour rire ou cette idée ne vous plait pas ? ;-)
les deux bien sûr. Néophyte, vous pouvez remplacer à vous seul certains fameux bannis.
[quote= Strumfenberg ( Aloys von )]les deux bien sûr. Néophyte, vous pouvez remplacer à vous seul certains fameux bannis.
LOL

Je suis solidaires des 3 bannis politiques donc je prends ça comme un compliment :D
si vous prenez ça comme un reproche, vous êtes mûr pour l'asile.
Déjà qu'il va falloir créer une cellule d'aide psychologique après les propos de Judith qui ressemblent pas mal à ceux de Djoumi sur le cinéma, mais alors là c'est l'infarctus assuré pour certains.
Ce qui montre bien que le problème n'est peut-être pas simplement celui du cinéma mais de ce que l'on peut entendre dans le mot "culture"

et Bizarrement, cela me fait pensé à ce que dit Franck Lepage concernant la culture... décidément, tout ce recoupe

Quand à ceux qui n'aimerai pas une telle émission, qu'ils regardent autre chose.

Lorsque des émissions purement littéraires sont diffusées dans "D@ns le texte" je ne regardais pas, je faisais autre chose...

Chacun son tours

Non mais !

Il faut contenter tout le monde
". Bref. IL faudrait en causer en détail pendant des heures..."

Oui , mais là vous avez fait un (un peu) hors-sujet. L'alternative au crowdfunding se résume-t-elle à la subvention?
Et sinon, est-elle plus efficace pour soutenir, dès son origine, votre genre de projet ?
Le système de subvention n'est-il pas tout bêtement à réformer comme celui de l'avance sur recette pour les films d'auteurs dont parle Rafik Djoumi ?

et en définitive, si ces subventions ont été instaurés de cette manière, n'est-ce pas aussi celons des critères imposées par nos politique et de leurs définitions de ce qu'est la culture

Oui, je sais, j'ai ENCORE du Franck Lrepage mais je n'arrive pas à me l'enlever de la tête
Déplacé
Doublon/ Désolé
Je ne suis pas au courant pour Ulule, mais sur Kickstarter il me semble que le site de crowdfunding prélève 25% du total amassé et donné par les "backers".
C'est beau le crowdfunding, des marges comme ça on croirait voir Carrefour.
Pas un mot de la tentative de crowd funding d'@si via la platte-forme "J'aime l'info".
C'est louche. ;-)
Le "crowdfunding" dans le monde de l'édition ça existe depuis le XIX ème siècle,
et ça s'appelle une souscription.
la web série Noob était jusqu'à présent un projet amateur qui s'autofinançait et qui se finance toujours par la vente de l'histoire sous forme de BD de roman et par la vente de DVD collectors de la série et la vente de CD des musiques de la série, etc.

Aujourd'hui avec l'appel public au financement par la foule, voici leur projet lancé dans une autre forme de financement. Il est à espérer que l'équipe Noob sache s'adapter à cette nouvelle donne.
Merci ASI de faire un peu la lumière sur le financement par la foule. Ces sites web qui s'en réclament, tentent parfois trop facilement de lancer l'idée que les internautes (entité qui n'existe pas) peuvent financer des projets sur leur plateforme de financement. M. Goldman dit même, au début de son intervention dans l'émission, "Nos internautes"

Et on nous raconte des histoires (Story Telling) de projets qui ont pulvérisé les espoirs de [s]récolte financière[/s] financement participatif (Ségolène Royal aurait dû déposer la marque).

A part cela, c'est vrai qu'un mode de financement plus direct est appréciable mais le financement par abonnement type ASI (avec plusieurs choix laissés à l'abonné) est quand même plus souhaitable car plus direct encore que d'avoir un intermédiaire de crowdfunding entre les "soutiens" et le porteur de projet.
Récapitulons : @si invite Judith, qui a longtemps animé une émission régulière sur @si, à parler d'une levée de fonds en cours pour un spectacle créé en collaboration avec Lordon, déjà passé 5 fois dans les émissions d'@si.

:-/

Pour revenir sur le coeur du sujet, dommage de ne pas avoir abordé le cas des USA : Laroque en "gros projet" c'est un peu ridicule vu les sommes récoltées sur Kickstarter, et ce que ça engendre comme effets sur le secteur du cinéma ou du jeu vidéo.
Pourquoi se focaliser sur les services français, alors même que les français donnent aussi sur les sites américains ? Les dirigeants de sites français auraient très bien pu parler de Kickstarter relativement objectivement...
J'ai trouvé d'abord l'émission très divertissante et drôle (merci pour ce très bon début de débat sur le populisme et la culture subventionnée!) puis un passage m'a soudain paru plus désespérant : dans la pub du panthéon, une ligne me fait penser que le système marche tout de même un peu sur la tête, c'est le passage ou le don permet de bénéficier d'une récompense... de la part de l'état lui même puisqu'elle consiste en une réduction d'impôts. En gros l'état (nous) contribue à son assèchement plutôt que d'assumer des missions aussi essentielles que l'entretien du patrimoine (parmi d'autres).
La question de la nécessité (ressentie comme évidente par la quasi totalité des invités sans vraiment de recul) de la récompense était très pertinente et évacuée un peu vite ( çà fait un choc d'entendre qu'on peut produire de la dissidence en cherchant systématiquement à faire "jouir" son public pour le remercier de nous avoir financé!). C'est un peu la "culture dont vous êtes le héros" pour le coup, et de ce point de vue j'en viens à préférer une distance abstraite et "chiante" à une proximité presque veule au désir du public.
A propos du dispositif pour que l'invité par skype puisse voir l'émission, il doit y avoir moyen de rediriger l'entrée d'une carte d'acquisition vidéo sur laquelle serait branché la sortie de la vidéo que vous avez en régie, vers skype.
Mais il faut avoir une carte d'acquisition vidéo.
J'ai pour projet de sortir de mes sempiternels -1000 euros de découvert mensuel, dès le 10, malgré un salaire, qui m'empêche de vivre normallement. Je lance un crowdfunding ici-même. Pour tous les contributeurs, votre portrait en 6x6 argentique noir et blanc 400 ASA., tirage 20x20 cm.

Merci,

Olivier,
PayPal extraextra.org@free.fr

Mon site.
En voyant les invités de l'émission, je me dis qu'un type de média mériterait qu'ASI lui consacre une émission : les podcasts indépendants.
Entre Mathieu Maire du Poset, invité la veille à "l'apéro de captain web" et Michael Goldman dans le dernier numéro de "bazingcast" (tiens, tiens, mais qui participait à l'émission précédente...) on sent que des ponts peuvent exister au-delà de la différence de ton.
D'autant que l'annonce récente de la disparition de la plateforme NoWatch pose un certain nombre de question sur les modes de financement et la logistique de ces média, souvent comparés aux radios libres.
Une idée d'émission estivale peut-être ?
Imaginons le Requiem de Mozart version crowdfunding ...
Emission intéressante mais il y a un angle qui n'a pas été à mon sens assez exploré et débattu, c'est le crowdfunding pour des projets qui n'en ont pas besoin ou qui ne devraient pas en avoir besoin.
Par exemple pour les kickstarters comme Veronica Mars ou le film de Zach Braff qui ont réussi à réunir des millions de dollars, est-ce vraiment aux internautes d'avancer l'argent ou de donner de l'argent aux majors qui ne veulent pas prendre de risques?
De la même manière, j'étais abasourdi d'entendre le directeur du panthéon dire que l'état finançait un partie mais que "vous le peuple" pouviez participer. Parce que moi je croyais bêtement que l'état c'était le peuple et que je participais donc déjà. Cela montrait à mon sens à quel point certaines élites sont déconnectés de la réalité. Et Judith mentionne effectivement que cela remet en question tout le fonctionnement de l'état mais on effleure à peine cette question de la légitimité de certaines demandes de financement via crowdfunding.
La question n'est pas simple, et je sais que si des projets qui me font vraiment envie passaient par ce biais pour être financé, je mettrais probablement la main à la poche tout en étant conscient que ce n'est pas normal.
Je pense qu'un débat contradictoire sur cet aspect a cruellement manqué bien que j'ai apprécié l'émission dans l'ensemble.
Est-il nécessaire de ridiculiser Spinoza - qui mérite mieux que cela- avec cette bouffonnerie d'"angle Alpha" ?
Je comprends plus rien. Judith nous dit faire appel au Crowdfounding parce qu'elle n'est pas "fille de".
Mais Michael Goldman, de My Major Company, qui fait du crowdfounding, il est pas "fils de" ?
Je suis perdu là.
L'équipe d'@si devrai penser au crowdfunding. La qualité d'image laisse vraiment à désirer.
Avec le crowdfunding, serait-il possible de financer une série consacrée à Heidegger ? Pour les animateurs, j'ai des noms ;-)
A ceux qui hésitent à regarder l'émission, je vous y invite, il y a vers 20 mn. une conversation intéressante entre Daniel et Judith. Quand Judith (qui semble-t'il prépare un spectacle sur ce cher angle alpha de Lordon) parle du spectacle subventionné, Daniel tombe de sa chaise, et parle de populisme !!! Savoureux !
Voici quelques coquilles qui se sont glissées dans la rédaction du making-of. Je ne les corrige pas, il manquerait plus que ça :o)
D'ailleurs il y en a eu pas mal ces derniers temps, j'dis ça j'dis rien mais j'le dis quand même.

§1: "nous décisons de l'interviewer par à distance." (sic)
§2: "comment faire pour que l'invité pusise voir en même temps le plateau depuis son ordi? "
§4: "On en avait déjà parlé ici. "

Il y en a peu, mais le texte était court :-p
Sinon à la place de votre ingénieux procédé, vous pouvez aussi filmer le plateau avec une caméra connecté au net et envoyer tout ça par streaming.
" On a tout dit ? "

ben non, moi, j'aurai bien voulu qu'on cause du financement des ces plateformes. Comment elle se font du pognon en prenant leur quote-part sur les dons, quelle transparence ? Que devient la thune si le projet ne se fait pas ?

Et accessoirement : comment Michèle Laroque peut-elle déjà inviter à monter les marches à cannes pour son film,? comment elle sait qu'elle y sera invitée ? mais, bon, ça, Judith l'a un peu dit.


je connaissais pas le fils de.., il est fûté le minot.
"La misère de la puissance publique" (comme écrit dans l'accroche de la gazette), oui, ça m'évoque pas mal cela, en effet. Toutes ces souscriptions qui se font concurrence (ça nous arrive forcément de tomber sur plusieurs projets dans une même journée et de ne pas avoir assez d'argent pour tous les soutenir), ça m'évoque tous ces recrutements de donateurs pour l'humanitaire entre lesquels on doit slalomer dans les rues des grandes villes. C'est vraiment l'aspect de concurrence qui est agaçant. Le fait d'utiliser des plateformes dédiées à ça, de passer par les mêmes réseaux sociaux pour en faire la promotion, ça a tendance à tout mettre dans le même panier. On est loin de l'aspect plus humble et convivial du 'coup de pouce personnel et concerné pour que perdure le Do It Yourself' qui existait déjà dans la création underground sans moyens. Internet a tendance à tout rendre 'publicitaire', si je puis dire. C'est pénible.

Bon, mais il faut que je regarde l'émission, hein.
Voire ASI_2013-06-07_crowdfunding.avi, parce que le financement par les corbeaux est un autre débat :-)

Emission plutot interressante sinon

A noter qu'@si a aussi profité d'une sorte de crowdfunding artisanal : on pouvait s'abonner avant l'ouverture du site, et on peut toujours payer un peu plus notre abonnement pour soutenir l'entreprise.
Pas encore vue, mais ça ne me dit rien...

Je vais voire...

il y a quand même un petit problème dans le titre du fichier en téléchargement
ASI_2013-crowfunding.avi

Le fichier aurait-il dut plutôt avoir un nom dans ce style:
ASI_2013-06-07_crowfunding.avi

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