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Simon Leys, "maoclaste" encensé aujourd'hui, ignoré hier
Disparition d'un agent des services secrets ? L'écrivain belge Simon Leys (de son vrai nom Pierre Ryckmans) est mort à 78 ans. C'est l'un des premiers à avoir dénoncé la révolution culturelle de Mao, dans un livre publié en 1971 et intitulé Les Habits neufs du président Mao. A l'époque où le maoïsme séduisait les intellectuels français, Le Monde avait présenté ce livre comme le fruit d'un travail "à la mode américaine". Leys aimait à répéter que le journal l'avait présenté comme un agent de la CIA. Ce n'est que bien plus tard que le travail de ce sinologue fut reconnu en France.
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Derniers commentaires
Orwell ou l'horreur de la politique, remarquable bouquin.
Juste en passant : un peu étonné, quand j'entends à la radio parler ces jours-ci des "intellectuels de gauche qui étaient tous maoïstes", de ne jamais entendre rappeler l'existence de Guy Debord, qui fut pourtant à l'avant-garde de l'anti-maoïsme.
S'il est encensé aujourd'hui, c'est souvent du bout des lèvres. Le Monde a préféré en faire des tonnes sur le marchand de glaces Bertillon... ah ah ah ! Reusement, Laureen Bacall vient tout sauver. Bonne journée...
Déstabilisée, Macciocchi peine à répondre. Une passe d'armes qui a coûté cher à l'auteure italienne : les ventes de son livre ont "cessé net", selon Libé.
Ah ce n'est pas notre décolleté masculin qui aurait été déstabilisé, lui. Vous pouvez bien démonter toutes ses impostures, BHL vend toujours autant.
Faut dire qu'il a en France ce que n'avait pas Macciocchi : un réseau d'obligés.
Ah ce n'est pas notre décolleté masculin qui aurait été déstabilisé, lui. Vous pouvez bien démonter toutes ses impostures, BHL vend toujours autant.
Faut dire qu'il a en France ce que n'avait pas Macciocchi : un réseau d'obligés.
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Sous son vrai nom de Pierre Ryckmans, Simon Leys a traduit et longuement annoté Les propos sur la peinture du moine Citrouille-amère. J'en avais un peu causé par là.
Je pense qu'un rappel de ses démêlés avec le gouvernement belge, en particulier les affaires étrangères n'eût pas été superflu. D'autant que ses enfants en payent aujourd’hui encore le prix, et sans doute pour le reste de leur vie.
La video de la confrontation entre Simon Leys et Maria Antonietta Macciocchi est pathétique.
On est en même temps heureux de voir triompher la vérité et accablé au spectacle de l'aveuglement auquel peuvent conduire le militantisme et le besoin de certitudes.
On est en même temps heureux de voir triompher la vérité et accablé au spectacle de l'aveuglement auquel peuvent conduire le militantisme et le besoin de certitudes.