Siné Madame, ou la quintessence du féminisme bourgeois
En cet après-midi d'été, notre stagiaire Oumy Diallo n'avait rien d’autre à faire que de débourser 4 euros 40 pour s’offrir Siné Madame, "le journal qui ne simule pas", lancé le 17 avril dernier par Catherine Weil Sinet, directrice de Siné Mensuel et veuve du fondateur Maurice Sinet. Voici son adresse à la directrice.
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Commentaires préférés des abonnés
Merci pour cet article, qui résume à lui seul les liens confus entre féminisme et presse écrite.
En même temps peut-on s'attendre d'un journal qui se positionne clairement dans la case "presse féminine" qu'il sorte véritablement des stéréotypes?(...)
Une chose positive dans tout ça, c'est la plume d'Oumy Diallo. Je me suis bien amusé, au plaisir de vous relire !
ce journal ne m’apparaît pas d'une grande qualité (de mon point de vue) mais cette lettre qui part en croisade contre on ne sait pas trop quoi me laisse songeur. N'achetez pas ce journal la prochaine fois ?
Derniers commentaires
Je trouve que cet article manque de fond et se content de proférer des jugements gratuits qui ne sont pas soutenus par des déconstructions concrètes. J’y vois un article polémique qui prend un parti et qui nous propose soit de tout avaler sans réfléchir ou de ne pas être d’accord... Mais D’accord ou pas, n’est pas la question, j’attends du fond et des arguments plus solides de la part de votre rédaction. C’est pourtant ce que vous proposez d’habitude...
Pour moi, Siné a son angle de rédaction.. D'abord un esprit un peu anar.
Et il n'empêche que le chapitre critiqué (la contraception) dénonce des problèmes dus aux labos et apporte son lot d'informations: les solutions disponibles, la bonne génération de contraceptif...ce qui est toujours utile.,
J'ai lu ce numéro avant de vous lire, il navigue sur le farniente de l'été et des rencontres associées,
j'ai aimé le ton, la simplicité des approches et la franchise de l'expression des rédactrices racontant leurs expériences.
J'étais venu écrire "un CDI pour Oumy!", Je vois que ça a déjà été fait. Pas grave, j'en remets une couche. Un article — une lettre — très plaisant à lire, juste, fluide, et drôle. Ça m'a consolé des vacances du matinaute.
Un CDI pour Oumy.
Fort heureusement, le féminisme n'est pas circonscrit au féminisme bourgeois.
Merci pour ce bel article. En ce qui concerne les commentaires, que le chemin est long... entre celui qui nous parle des toilettes du boulot de sa compagne et le terrorisé de service qui en profite pour se lâcher sur le féminisme... il y parfois de quoi être découragée ! Ceci étant, le dessin attribué à une gamine de 12 ans évoquant la pénible chanson de ce pauvre Gainsbourg, Les sucettes à l anis d Annie, m a vraiment écoeurée. Le nombre de viols de mineures, essentiellement, est supérieur à celui des majeures . Les vies gâchées, les souffrances qui s ensuivent sont immenses. Faire de l humour avec ça, bof ! G toujours pensé que les droits d auteur ou d autrices de ce genre de choses devraient revenir aux associations qui luttent pour la protection des enfants.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Avec "Héroïques, Amazones pécheresses, révolutionnaires" (Les Echappés), l
J'ai adoré:
""Grâce à #balancetonporc, les hommes me respectent tellement qu'ils passent leur chemin ; avec mon bac +5 je peux enfin prétendre à un smic ; belle, intelligente avec des gros seins, je vis l'enfer du harcèlement féminin au bureau... ""
Comme m'a dit ma femme: "Doudou (oui, elle m'appelle Doudou depuis un voyage au pays) tu ne peux pas savoir comment les femmes peuvent être salopes au bureau."
Et puis, un autre sujet, mais quand même... :-)
"Je vais dans les toilette des hommes parce que celle des femmes sont DE GUEU LASSE"
Moi: "Heu.. c'est parce qu'il y a moins de mecs dans votre service".
Vous voyez 10 personnes qui vont dans un endroit et 2 personnes qui vont dans un autre, c'est pas pareil.
Elle: "Non Doudou, elles sont sales!"
Bon, ma femme a des idée bien arrêtées. :-)
M'enfin pour dire que toute cette guéguerre Mâle - Femelle c'est bien une merde de Bobo30%
ce journal ne m’apparaît pas d'une grande qualité (de mon point de vue) mais cette lettre qui part en croisade contre on ne sait pas trop quoi me laisse songeur. N'achetez pas ce journal la prochaine fois ?
Je n’ai pas lu Siné Madame, mais je me suis renseignée après la lecture de cet article.
Et il y a un problème avec votre angle : Catherine Sinet a déclaré que le mensuel n’était ni féministe, ni féminin.
Donc, problème.
Oh! quel article intéressant vraiment. Le mot féminisme m'a toujours fait peur et fuir, je comprends mieux pourquoi... Bien à vous. Continuez, votre plume est vivifiante.
Très bon style !
Merci pour cet article, qui résume à lui seul les liens confus entre féminisme et presse écrite.
En même temps peut-on s'attendre d'un journal qui se positionne clairement dans la case "presse féminine" qu'il sorte véritablement des stéréotypes? S'appuyant lui même sur une conception stéréotypée ça parait difficile...
Rassurez-vous sur un point, vous n'êtes pas la seule à vous demandez si vous être bien une femme à la lecture de certains articles de cette presse dite "féminine" (dit en passant l'appellation mérite bien une petite réflexion: sommes nous si différentes que nous, les femmes, ne soyons pas à même de lire les mêmes journaux que les hommes??? ).
Je ne lis pas cette presse là, ne l'achète pas. Je la feuillette seulement dans les salles d'attente ou elle côtoie la presse à scandale et les magazines de déco (une question encore: pourquoi donc ne trouve-t-on pas de lectures plus saines dans les salles d'attente?) Et à chaque fois, je bondis à la lecture des "articles" consacrés à la sexualité. J'ai le sentiment que tout le monde vit une sexualité débridée, multiple et pour le moins exotique. Alors suis-je une espèce de coincée réac? Ou bien ces journaux là ont-ils trouvé la poule aux œufs d'or, une espèce de porno soft qui étale sans trop d'embarras les pratiques sexuelles les plus diverses, et parfois les plus inattendues? Avec en creux l'idée que le cul, c'est ça.
Le schéma est à peu près le même pour les articles portant sur la bouffe, la maison, les fringues, "les mecs" (argh ce terme générique de m.....!!!!!). Là aussi, tout comme lafemme est un gros paquet informe dont le cahier des charges est établi précisément, lesmecs ont droit au même traitement dans la presse féminine: gros paquet d'individus égo-centrés obsédés par leur bite, partenaires sexuels plus que partenaires tout court et dont il nous faut satisfaire les besoins (en ayant recours à tous les artifices présentés dans les autres pages du-dit magazine).
De même si on est une femme qui ne fait pas les soldes, ne se maquille pas, ne met pas les pieds chez une arracheuse de poils, laisse vivre ses cheveux... Alors est-on bien une femme??? Parfois, quand je vois affichées les couvertures de ces magazines, quand je feuillette leurs pages, je me sens plus proche d'une sorte d'animal à poils courts, mi-sauvage mi-social, que de l'image de cette femme qu'on nous présente.
Bref, il n'y a pas de presse féminine, il y a de la presse sexiste.
Une chose positive dans tout ça, c'est la plume d'Oumy Diallo. Je me suis bien amusé, au plaisir de vous relire !
Merci !