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SMS : Jean Daniel et "l'erreur" de L'Obs

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Je n'aurais pas parle de ce SMS parce que c'est trop gros pour etre credible.Mais si cela s'averait exact je crois qu il faut le communiquer.un president qui a tous les pouvoirs et qui se permet d'agir de la sorte est un bien triste sire.Clinton a risque son poste pour une affaire toute aussi privee.
le Canard enchainé à donné une solution très subtile que voici :
Si le journaliste du nouvel obs est bien poursuivi par le tribunal correctionnel, il demande à Sarko ne serait-ce que 1 euro pour "abus de constitution de partie civil"
dès lors il s'agit bien d'une "action" contre le Président...

or la révision de la Constitution en février 2007 a modifié le statut pénal du chef de l'Etat. Désormais, selon l'article 67 de la Constitution, le Président de la République "ne peut faire l'objet d'une action" devant quelque juridiction que ce soit. (cette immunité totale a son revers, et risque d'avoir des conséquences inattendues.)

Comme souligné ci-dessus il s'agit bien d'une "action"...contre le Président ce qui est impossible pendant la durée de son mandat.

Le tribunal ne pourra donc examiner l'affaire avant que le plaignant n'ait quitté l'élysée...!

Le Président de la République est certes protégé contre toute "action" mais lui-même ne peut pas en intenter une, au risque de se faire envoyer dans les cordes...
en conclusion le Canard souligne : " Nous sommes gouvernés par un incapable" au sens juridique du terme...!

http://millesime.over-blog.com
Quoi qu'on en dise, je ne vois pas d'ambiguité dans ce que dit Daniel, au contraire : il dit, très clairement, que, en dépit du fait que c'est bien Nicolas Sarkozy qui a rendu les frontières brumeuses entre la politique et le people, il n'y a en aucun cas lieu de publier cette information du SMS. Je ne vois strictement aucune ambiguité.

Sur le problème d'internet, je ne vois pas en quoi cela fait de lui un papy que de distinguer internet et la version papier. Dans sa version internet, il me semble que l'Obs ne fait pas le même métier que sur la version papier : en numérique, il est devenu un quotidien, avec ses avantages et ses inconvénients (moins de recul, plus d'informations "fraîches, plus de scoops). Or, quotidien, c'est un autre métier que hebdomadaire. L'Obs a sans doute mésestimé cela et n'a pas développé toutes les procédures nécessaires à cette quotidienneté.

Il est vrai cependant que l'on note une petite dérive à l'Obs, après l'affaire Beauvoir. Est-ce à dire que Joffrin était un bon patron de rédaction, et que ce n'est pas si facile que cela de le remplacer ? Ce n'est qu'une hypothèse, je ne suis pas suffisamment au fait de tout cela pour affirmer quoi que ce soit...
Chers @sinautes,

Jean Daniel de l'Obs présente ses excuses à Vous-Savez-Qui, aux professionnels de la profession et aux lecteurs.
Michel Labro et Guillaume Malaurie de l'Obs présentent eux aussi des excuses mais à mots couverts.
Clause Askolovitch toujours de l'Obs soutient Airy Routier.
Quelle pagaille, dans la rédaction de ce journal. Il aura réussi au moins ça ce mois si notre président. Le moins dernier, c'était le tour de Libération.
Le Canard (cher à fande...) Marianne et Charlie Hebdo n'ont plus qu'à bien se tenir.

Pendant que La Dame qui chantonne à l'oreille de Vous-Savez-Qui se permet dans un entretien lu et relu pour L'Express de traiter les journalistes de colabos,
un militant de Réseau Education Sans Frontière est condamné à 800 € pour avoir insinué que son mari alors ministre de l'intérieur menait une politique digne de Vichy.
Le journaliste Andy Routier est un "fouille-merde", il déshonore la profession. Si Jean Daniel est conséquent - cohérent avec lui-même -, il devrait le virer, et la commission lui retirer sa carte de presse. Quant à Carla Bruni, elle a raison de poser la question "si Internet avait existé sous l'occupation, combien de juifs auraient-ils été dénoncé on-line ?" Lorsque ce type d'information provient de 'journalistes' professionnels, elle est immonde. Existe-t-il encore un sens de l'honneur parmi nous ?

Par analogie, lorsque Mitterrand promenait ses deux femmes, pas un organe de presse n'en a parlé. J'ose espérer que c'est par respect d'une certaine éthique et non par peur des représailles présidentielles. Le sacro-saint " droit à l'information " en a-t-il été bafoué ? la vie quotidienne des Français bouleversée ? De même, si une ex-candidate à l'élection s'était déjà choisi un remplaçant à son ex-mari, j'espère que la presse restera muette et respectera sa discrétion. Et ainsi de suite pour tout homme ou femme politique qui sont choisis pour d'autres raisons que leur vie sexuelle.

Il faut réagir fermement et rapidement à cette dégringolade dans les poubelles - sinon, la vie publique va devenir un enfer de limaces et de cafards.Ce sont les internautes eux-mêmes, et des sites comme @si qui doivent tirer la sonnette d'alarme.

Urgence !
A l'heure du story-telling, quand on sait que l'utilisation du registre de l'intime et de l'émotionnel est une stratégie politique fondamentale de sarkozy, faut-il se taire quand on a en sa possession un élément qui prouve qu'il fait le contraire de ce qu'il dit ?
Je n'ai pas de réponse définitive. Mais je tiens juste à signaler que c'est sarkozy lui-même qui a plongé la tête des journalistes dans ses poubelles. Et qu'ils s'y sont précipités, dans leur immense majorité. Ce n'est que récemment que l'un d'eux est allé fourrer son nez dans une autre poubelle. Elle était pas loin, à peine cachée par la première. Mais là, grands dieux, il fallait pas : c'était la poubelle "non-autorisée".
Et les journalistes s'y sont précipités... Quelle que soit la poubelle, c'est la chasse au scoop qui prime !

En conclusion : ou bien TOUS les journalistes sont des fouille-merde, et je rends mon tablier - ou bien certains seulement le sont, et ceux-là devraient être bannis de la profession. Je propose une règle déontologique : tout écrivaillon narrant (dans un média ou un livre, suivez mon regard) la vie privée d'un homm/femme public, avec ou sans l'accord de celui/celle-ci, se voit retirer le titre de journaliste par un Comité de pairs - un Conseil de l'Ordre, à l'égal des médecins ou des avocats. Cela me parait le seul moyen de rendre son honneur à la profession, et par ailleurs de justifier la fameuse "protection des sources" qui ne peut être accordé qu'à un individu honorable.

Sinon, nos journaux, radios, télés et journaux interactifs deviendront dans quelques semaines, mois ou années eux-mêmes des poubelles - c'est bien parti dans ce sens en ce moment.
ben oui, c'est en quelque sorte combattre avec les mêmes armes et à ce jeu, c'est pas forcément sarkozy qui est gagnant et là ça m'arrange.
Sans doute. Je n'ai pas l'intention de défendre quelque président que ce soit, et les livres (de 'journalistes', elles aussi) parus sur Ségolène me paraissent de la même veine : encore du "fouille-merde"...
.... à quoi bon scanner un édito si ce n'est pour l'analyser ? Pour un droit de réponse, j'aurais compris...
Bon ben j'apporte une petite briquette alors. Jean Daniel s'excuse auprès de la profession en quelque sorte, en suggérant qu'ils sont tombés dans le piège du "tout médiatisé" (traduction en clair: tout divulgué), ....
Les fesses de Beauvoir, oui, une ligne de SMS sniffable mais puante, non.
Dans le genre : on devait le faire mais je ne l'aurais pas fait ?!!?
Je trouve son éditorial bien ambigu.
Il y expose largement les raisons qui justifieraient qu'on publie ce SMS… :
ce n'est pas une affaire politique internationale, Sarkozy a trop étalé sa vie privée,
il avait été mis en garde contre cela par ses proches.
Jean Daniel a donc tenu, malgré tout, à faire passer ces arguments.
Troublant !
Certes, c'est d'accord... Mais es-ce là la question la plus importante ? Ou y en a - t - il une autre que l'on s'obstine à ne pas poser ?

Qu'en est-il de la réaction du président ? Il ne se plaint pas d'une atteinte à la vie privée dans une affaire civile, mais va au pénal avec un "faux recel et usage de faux"...

RSF (http://www.rsf.org/article.php3?id_article=25569) a bien vu alors le problème sous-jascent, et Sarkozy a beau rôle, sous couvert qu'il ne fallait pas en parler, de voir cette problématique masquée...

Au delà de l'info "people"-"poubelle", on bascule directement dans une problématique médias et pouvoir. Parce que, aller au pénal, c'est ouvrir la porte pour demander au journaliste ses sources.

Venant de la part du chef de l'état, même si l'origine est de nature people, la démarche est lamentable...

Celà me fait penser à la tentative de perquisition du Canard enchaîné au sujet de l'affaire Cleamstrean pour trouver ses sources... Et de deux, les occurences d'une telle démarche allant à l'encontre de la liberté de la presse......

"Engager une poursuite au pénal permet de faire convoquer le journaliste incriminé devant la justice et éventuellement de lui demander de révéler ses sources. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre d’une affaire civile".

Or tout le monde le sait, garder la liberté de ne pas dévoiler ses sources est la pierre angulaire, les fondations mêmes de la liberté de la presse ... Une loi à ce sujet devrait être prochainement .... votée ???

Celà ne semble pas vous sensibiliser......
Souvenez-vous de cette photo, prise au Vatican, où Sa Sainteté regarde goulument par-dessus l'épaule du nouveau Chanoine tapant ses SMS sur son mobile: voilà d'où vient la fuite!!
A part çà, on vit une époque où tout le monde passe son temps à s'excuser - ou à demander aux autres de s'excuser. Jean Daniel s'excuse de la publication du SMS dans l'Obs (il croyait pourtant avoir annulé l'information en la corrigeant au feutre sur son écran d'ordinateur), la Bruni qui, pour la première fois qu'elle ouvre la bouche, dit une connerie s'en excuse (on n'a pas fini ...), Estrosi qui s'excuse de ne pas être allé à moto aux Etats-unis pour économiser. On s'excuse pour les génocides, pour le colonialisme, la traite des noirs ... On s'excuse au nom de l'homme de Cromagnon auprès des descendants des Néandertaliens pour les avoir massacrés ...
Y'en a marre.
Bon, ben, excusez-moi, il faut que j'y aille.
Dans le brouillage des cartes orchestré par Sarkozy, difficile de tracer la ligne jaune entre vie privée et vie publique, entre politique et people (d'ailleurs un néologisme est naît car la langue, comme la nature a horreur du vide : "peopolitique").
Il est donc naturel que l'opinion des gens de bonne foi se partage entre ceux qui condamnent la sortie du Nouvel obs et ceux qui la trouvent recevable, voire justifiée.
Mais il me semble que le débat devrait surtout porter sur instrumentalisation de la justice par le chef de l'État, par le Premier Magistrat, celui-là même qui devrait être le garant de son impartialité...
C'est, à mon humble avis, un pas de plus vers la démocratie "Canada Dry".
Il faudrait rappeler à Jean Daniel, comme à beaucoup d'autres, qu'Airy Routier n'a (jusqu'à preuve du contraire) pas "fouillé la correspondance du président". L'information vient probablement d'une "source". Dans cette TRES PROBABLE hypothèse, le secret de la correspondance n'est pas en cause : il a fallu que le (supposé) récepteur en parle à quelqu'un...ou que quelqu'un bidonne.
On peut être pour ou contre cet article du NO sur le SMS et personnellement je n'ai pas particulièrement apprécié, mais n'oublions pas de préciser qu'il se situait dans la rubrique "people" et non "politique".
Peut-on imaginer Jean Daniel disant autre chose !
Le texte de Richard Malka dans Marianne 2 est vraiment très éclairant au sujet de l'affaire du SMS, et montre que si, effectivement, il y a peut-être des informations plus intéressantes et primordiales que de savoir que Sarkozy a voulu récupérer sa femme à une semaine de son remariage, la façon de réagir de notre président, par sa démesure, ne peut que nous inciter à nous ranger du côté du journaliste dans cette affaire.
Et vous avez remarqué ? A force de débattre sur la légitimité de publier ou non une telle information, personne ne débat sur la véracité de l'information, sur le fait que ce SMS ait été bien envoyé ou non. Plus tard, la justice aura beau condamner le journaliste ou non, dans l'esprit des Français, ce texto aura fait son bout de chemin, et tout le monde le prendra pour un fait.
Jean Daniel est un dieu!

Et pour ceux qui disent que la vie privée de Sarkozy importe parce qu'elle renseigne sur son état d'esprit, c'est vrai.

Mais quand, dans la hiérarchie de l'information, ces sujets passent avant tout, il y a comme un problème.
Révéler que notre président est un type immature qui se remarie, avec un top-modèle, juste par vengeance. C'est une donnée psychologique importante, qui n'a pas jamais été aussi crûment mise en lumière. On est gouverné par un instable.

Jean Daniel comme à son habitude joue au grand gentilhomme . Qui juge en entrepreneur , en ami d'amis, en moraliste si on veut être gentil, mais pas en journaliste.
Il veut protéger un Président qui n'a pas la taille de la fonction.
Une erreur? Pour une fois Jean Daniel paraît bien modeste... J'aurais dit une faute...
Il semble bien qu'on prenne le chemin expliqué par l'avocat Thierry Herzog : "La vérité, c'est que le journaliste a tenté un coup, qu'il a perdu, et qu'il devra présenter ses excuses."
La "dérive", c’est l’affirmation sur notre site internet – et non dans l’hebdomadaire -
Hey papinou, on est en 2008 !

La dernière fois que j'ai acheté l'hebdo, c'était en 1990, et désolée de vous l'annoncer comme ça mais un site dénommé lenouvelobs.com, quand je le consulte ( par les liens sur @si, entre autres!) ça me donne l'impression d'être dans la même société...
Internet est une arme à double tranchant et les nouvelles voyagent à la vitesse de la lumière.
Ouvrir une rubrique "people" c'est bien gentil, mais il faut la nourrir après !
Quelqu'un par ici sait si cette rubrique existe dans l'hebdo?

Qu'est-ce qu'il nous dit là, les journalistes du web ne sont pas du même rang que les journalistes de la version papier ?
C'est l'anarchie chez .com ?

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