Sortie de l'euro : enfin en débat ?
Sortir de l’euro, une hypothèse enfin en débat ? Après la publication vendredi dernier d’un copieux dossier dans Marianne consacré à la monnaie unique, le débat entre Pierre Moscovici et Marine Le Pen lundi soir sur le plateau de Mots croisés, c’est au tour de France Inter ce mardi de chevaucher le sujet en invitant dans sa matinale Philippe Villin, eurosceptique qui a eu le loisir, pendant dix minutes, d’exposer les méfaits de l’euro sur notre économie.
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Derniers commentaires
« L'État a été l'instance superstructurale de la répression capitaliste. C'est pourquoi Marx le dénonce. Mais aujourd'hui, avec la mondialisation, le renversement est total. Alors que l'État-nation a pu être le moyen d'oppression d'une classe par une autre, il devient le moyen de résister à la mondialisation. C'est un jeu dialectique. »
L'encyclopédie vivante doit savoir de qui émane cette citation... (et ne cherchez pas du côté des affreux nationalistes !)
Le plus court serait le mieux.
Bref, c'est laisser faire.
Alors sachant que les décisions dépendent des rapports de force.
Si on ne fait rien, le rapport de force ne va pas changer.
Alors bien sur Todd lui a accès aux médias, on ne peut pas dire qu'il ne fait rien, il joue son rôle d'intellectuel.
Mais si les citoyens suivaient ses recommandations ? Ils louperaient le seul moment où ils peuvent s'exprimer et donc essayer de peser sur le rapport de force.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1142068-daniel-schneidermann-l-idiot-utile-des-dieudonnistes.html
("Daniel Schneidermann, l'idiot utile des dieudonnistes")
anti euro = facho = antisémite.
Il a voulu expliquer l'argent c'est les juifs qui contrôlent donc l'UE (?).
l'idée de l'Europe est une tellement belle idée, l'amour, l'amitié des peuples, toussi toussa. Ceux qui osent remettre en question son fonctionnement ne seraient donc que des crétins attardés influencés par des populistes fachistes toussi toussa.
A jouer avec le feu...
> Sortir de l'euro sans modifier l'esprit libéral qui charpente la construction européenne n'est-il pas une nouvelle illusion ? Encore faudrait-il croire qu'il est possible d'abandonner l'idéologie libérale.
> Comment se prémunir contre les attaques des marchés sur le marché des changes sur l'hypothétique "Nouveau Franc" comme Soros l'a fait en 1991 contre la livre anglaise ? Le prix à payer serait très elevé.
> Donner raison aux euroseptique qui ont toujours douté de la viabilité de l'Euro est-il aujourd'hui un bon message à donner aux ultra-nationaux et anti-européens ? Le repli sur soi, y compris monétaire, est-il vraiment La solution ?
La vraie différence, et le vrai enjeu politique et économique, ce sont les monnaies locales/solidaires, non convertibles, les "bulles" d'échanges de proximité, "à échelles humaine", et la façon dont elles vont pouvoir, ou pas, contrebalancer les effets de la mondialisation des marchés.
Il y a au moins une différence de taille entre euro et franc : la souveraineté monétaire.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Il me semblait que c'était lié: http://www.upr.fr/vos-questions-nos-reponses/l_euro/pourquoi-on-ne-peut-pas-sortir-de-l-euro-sans-sortir-de-l-union-europeenne
Auquel cas le débat de sortie de l'euro n'est qu'une polémique car elle évite la question de fond...
Eh oui, mais s'il y avait eu un vrai débat sur l'euro avant et après, Le Pen ne se serait pas retrouvée en championne anti-euro.
C'est à ça qu'on reconnaît le déclin, personnel ou collectif, tout va toujours vers le bas.
Même quand on se persuade soi-même qu'on va vers le haut.
Ah, les belles lunettes roses de Guetta, qu'il chausse en toute circonstance. Comme les enfants, il sait toujours qu'il est dans le camp du bien, qu'il soit avec les gendarmes ou avec les voleurs...
Pierre Moscovici : "Jacques Sapir est d’extrême droite"
Pour mémoire: la loi de Godwin peut s'appliquer à tout type de conversation ou débat ; l'un des interlocuteurs atteint le point Godwin lorsqu'il fait référence à un fait en lien avec l'holocauste ou le nazisme alors que le sujet de départ ne s'y prêtait pas.
N'est ce pas ce que fait Anne-Sophie Jacques avec cette mise en abyme? Mais non! Ce n'est pas elle qui le dit! C'est Harper's ! Ah bon!!!
Maintenant il faut en sortir !
PG
Toujours le FN pour décrédibiliser une idée,
Toujours les mêmes bouts de ficelles : amalgames, stigmatisation, intimidation.
Il y a un truc qui me fait quand même tiquer, c'est qu'une personne se réclamant de la démocratie comme M. Todd invite à l'abstention.
La schizophrène guette. Autant il a de la pertinence sur son domaine professionnel, autant en politique ou en économie il sucre gentiment des fraises (rappellons nous son "Hollande peut devenir le Roosevelt français", ouai...ou pas)
Cohen dit (une fois de plus) une ânerie. Mélenchon a expliqué son rapport à l'Euro pendant la campagne présidentielle. En très résumé : l'Euro tel qu'il fonctionne actuellement tue les peuples. Il faut donc le réformer, par la négociation (ex : imposer des règles différentes à la BCE), ou par la force (réquisitionner la Banque de France). En cas d'impossibilité, quitter la zone Euromark, avec d'autres pays, pour créer un EuroSud. A ma connaissance, çà ne s'est pas radicalisé.
Pour aller dans le détail de la réflexion : cette résolution du Parti de Gauche du 10 avril 2011. Attention, c'est long! Mais le sujet est complexe et nécessite d'aller un peu plus en profondeur que "pour ou contre".
Nota : Sapir, lui, pense que l'Euro n'est pas réformable.
Quand à inviter M Le Pen pour défendre la sortie de l'euro, c'est de la manipulation pure et dure car il existe dans tous les courants gauche et droite des partisans de la sortie de l'Euro. N'inviter qu'elle s'est, sachant qu'elle fait encore repoussoir pour un majorité de citoyens c'est volontairement disqualifier la thèse. Encore de la manipulation car le débat est bien réel et mérite d'être exposé aux Français à moins d'être un illuminé d'intégriste.
A force de travailler sans éthique professionnelle, le réveil pour les journalistes comme pour les politiques risquent d'être dur.
Monsieur Jacques Julliard : on peut être pour on peut être contre mais lorsque l'on est journaliste on n'a pas le droit d'interdire de porter à la connaissance de ses lecteurs un vrai débat qui prend de l'ampleur en Europe, même du haut de vos convictions.
Je vais remettre du caramel sur mon pop-corn. Le spectacle à venir jusqu'aux élections européennes s'annonce grandiose.