Startups : ça balance sur Instagram
Sexisme, homophobie, mais aussi harcèlement moral : sur Instagram, des comptes anonymes tels que @balancetastartup diffusent des témoignages accablants sur les conditions de travail au sein des "jeunes pousses", et autres cabinets de conseil. Des tabous se lèvent, malgré la culture et l'ambiance "école de commerce", et malgré des médias peu équipés pour enquêter sur le sujet.
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Commentaires préférés des abonnés
".. Elise Fabing, avocate en droit du travail au barreau de Paris, et qui conseille ces comptes. Mais ils oublient la réalité du rapport de force salarial et la subordination économique. Pour avoir une audience de jugement à Nanterre aux prud'hommes,(...)
Déjà merci pour cet article !
Pour ma part, j'aimerai pouvoir témoigner. Je suis développeur de logiciel sur Paris
Je suis issue d'une école où le culte de la personne (du demi-dieu comme dit dans l'article) était présent (l'est sans doute encore), où(...)
Je suggère une partie de tennis de table dans l'espace détente pour évacuer les tensions.
Derniers commentaires
Et si les journalistes sont vraiment en manque de sujets, qu'ils jettent un coup d'oeil à l'éducation :
- précarité des contrats de vacataires, bas salaires, véhicule exigé pour être recruté.
- précarité voir harcèlement dans les centres de formation privés, revenus sur 8 mois, uberisation, étudiants pris pour des vaches à lait, spéculations et rachats par des grands groupes.
Voir déjà en 2017 :
Mathilde Ramadier, Bienvenue dans le nouveau monde: Comment j'ai survécu à la coolitude des start-ups
Et auparavant son article sur Rue89.
Pour ceux qui le voudraient, je conseille la lecture de "Libres d'obéir" de Johann Chapoutot que j'ai trouvé à ma médiathèque. L'auteur étudie le parcours d'un important technocrate SS (Reinhard Höhn) qui, blanchi après 1945, créa un institut de formation au management fort influent notamment en RFA, où il recycla ses propositions. C'est très intéressant, et sur la modernité du nazisme (!), et sur les pratiques encore en place, entre autres dans les écoles de commerce. Très édifiant sur le libre d'obéir mais condamné à réussir...
Commentaire supprimé par un administrateur.
Ces entreprises sont, au sens le plus militaire et offensif du terme, le fer de lance de la starteupenécheune qu'on nous survend : elles piétinent le Code du travail plus vite encore que nos gouvernements ne le déchiquètent. Sous des oripeaux de modernité, elles organisent le retour à un monde d'avant la déclaration de Philadelphie.
C'est le même genre de manipulation que celle qui a réussi à faire que même des syndicalistes parlent aujourd'hui de charges sociales alors qu'il s'agit de cotisations sociales.
"Hériairchie" n'a jamais JAMAIS été synonyme de mérite ou autre qualité, quoiqu'en pensent les chefs petits ou grands
Déjà merci pour cet article !
Pour ma part, j'aimerai pouvoir témoigner. Je suis développeur de logiciel sur Paris
Je suis issue d'une école où le culte de la personne (du demi-dieu comme dit dans l'article) était présent (l'est sans doute encore), où les étudiant devaient travailler 75h/s. Donc en ce sens qui préparait bien à ce genre de climat de travail. Je pourrai en parler des heures tant j'ai été choqué pendant mes 4 ans là-bas.
Ensuite j'ai été en petite boîte de conseil (~100 pers.) qui se revendiquait transparente et horizontale. Bien entendu la réalité en était loin. Opacitié et verticalité étaient bien plus la norme.
Quand à l'ambiance dans les missions.... Micro-management, vision court-termiste, pressions, travail ni fait ni à faire, turn-over et j'en passe. Je pourrai témoigner sur ça aussi.
j'ai finis par être membre du CSE de cette boîte de conseil et j'ai pu récupérer des dizaines de témoignages de pressions de la direction, d'abus de pouvoir, etc. J'ai finis avec une dépression et un burn-out dont je me remets encore.
voilà si ça peut intéresser des journalistes ou autres, vous pouvez m'envoyer un mail à temoignage[at]d37t1.me
Après tous les patrons de startup ne poussent pas forcément leur employés trop loin pour des raisons idéologique,
souvent c'est par méconnaissance de la réalité du travail ou les retours des autres employés retournant une version des fait bien différente que celle vécue par les personnes concernées.
Moi(je préciseje suis programmeur logiciel) il a falut que je fasse un burnout de 2 semaines pour que mon patron comprenne enfin qu'il demandais à 1 personne le travail de 3.
Du coup niveau management il on refait le processus de validation projet pour m'éviter de repasser systématiquement après les commerciaux pour demander des détails et m'éviter des jours de travail gâché à partir dans une mauvaise direction.
Bizarrement le commercial qui me remontait le plus de problème avec les logiciels était celui qui me fournisait a chaque fois le moins de détails et ou je devais faire le plus de modifications en cours de route. Le bilan bien évidemment on a plus de bugs si on doit faire les modifications en urgences sans forcement de temps pour tester.
Maintenant on a une procédure de test avec des vérification d'injection de texte potentiellement problématique en enregistrement ou export, mais aussi les tests avec la secrétaire du bureau vus que c'est la meilleure pour trouver des usages "unique"
Je suggère une partie de tennis de table dans l'espace détente pour évacuer les tensions.
".. Elise Fabing, avocate en droit du travail au barreau de Paris, et qui conseille ces comptes. Mais ils oublient la réalité du rapport de force salarial et la subordination économique. Pour avoir une audience de jugement à Nanterre aux prud'hommes, c'est 45 mois d'attente. Quand vous avez la trésorerie d'un Big four, y a pas de souci. Si vous êtes un salarié..." Ajoutez les ordonnances Macron qui ont plafonné les indemnités prudhommales, ce qui permet aux entreprises de budgétiser leurs licenciements. Même abusifs. ..
Tout est dit. Tout est dans ce rapport de subordination , et il suffit de prendre n'importe quel contrat de travail pour s'en rendre compte. (l'entreprise dirigée par un homme ou une femme, ne change rien à la situation).