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Strip-Tease déshabille un éditeur

Un reportage de Strip-Tease diffusé cet été sur France 3 jette une lumière crue sur le milieu littéraire français. Gilles Cohen-Solal, cofondateur des éditions Héloïse d'Ormesson et compagnon de cette dernière, y apparaît comme un éditeur qui dragouille les jeunes auteures sexy, et ridiculise publiquement ses auteurs.

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Intéressante émission, de par ses sérieuses limites – étant donné que, de mon point de vue, les deux "défenseurs" de Cohen Solal sont à côté de la plaque, et que l'avocat de Strip Tease – je suis d'accord – n'est pas bon du tout.
Tout d'abord, sur les défenseurs, je suis d'accord avec "benjamin k": la rhétorique d'Emmanuel Pierrat est une des choses frappantes dans cette émission. Chaque phrase de Pierrat en défense de Cohen-Solal montre à quel point l'avocat est totalement imbibé de cette prétention, de cette suffisance et de ce mépris qui suinte de GCS. Il faut tenir une bonne et ancienne couche de crasse humaine pour dire si naturellement à quel point c'est pénible, quand on est éditeur ou auteur, d'aller à la rencontre des lecteurs dans des librairies de la sinistre province ou des salons du livre pourris (c'est-à-dire conçus par ces débiles légers que sont les gens qui n'habitent pas les cinquièmes et sixièmes arrondissements de Paris), qu'il faut quand même voir ce que c'est que de temps en temps se cogner un TGV Paris-Strasbourg, et puis défendre ainsi son copain en faisant l'impasse avec une mauvaise foi écoeurante sur la cruauté bonhomme d'un Cohen-Solal tranquillement ignoble à l'égard de ses auteurs…
Autre point, un avocat invité dans une émission de débat, c'est toujours fortement agaçant, surtout qu'il est là quasiment à titre professionnel. Il n'est pas dans la réflexion, il est dans la stratégie de défense, et dans la fabrication d'arguments pour interpréter les faits dans le sens de son copain/client. Impossible, ou très difficile, d'élaborer du sens avec lui. Il est intéressant cependant par ce que ses stratégies de défenses dévoile de ses propres visions des choses, et de ce point de vue, donc, c'est accablant…
Pour Artus, je pense qu'enfermé dans ses histoires "enfarinées" d'images justes et d'effets déformants, il passe complètement à côté des questions posées par le film. J'y reviends en dessous, pour les courageux qui lisent ce post…
Par contre, je suis également d'avis aussi, avec ceux qui l'ont relevé, que J Libon défend curieusement très mal son émission. Notamment, le fait que cela soit de l'information est vraiment discutable. Ce n'est pas du "divertissement" au sens étroit et péjoratif qu'on veut lui donner, certes, mais il y a tout de même un travail de représentation. Et assez bien fait pour que, je crois, il y ait de la connaissance. Bref, je ne sais pas trop de quels faits les films nous "informent", en revanche il y a des chances qu'il y ait du contenu de connaissance dans ces films. On apprend des trucs, mais peut-être pas ce que J Libon affirme – enfin, Libon est trop confus pour que je me fasse une idée précise de la manière dont il conçoit la portée "informative" de ses films.
En gros, les films de Strip-Tease sont des portraits, des plongées dans les moeurs et le comportement humain. Ils s'écrivent avec du matériau réel, à partir d'enregistrements de la réalité, de manière assez ethnographique en fait, vu que dans l'ethnologie ou l'ethnographie il y a toujours aussi de la narration, de la scénarisation, des effets de représentation, avec lesquelles l'exigence de "scientificité" doit négocier. Or ce n'est pas parce qu'il y a représentation qu'il y a forcément "manipulation". Ça m'étonnerait que les protagonistes surjouent, ou que les réalisateurs-monteurs puissent créer de toutes pièces des significations qui n'étaient pas là au départ… Et c'est dommage que le caricatural Pierrat et le mal à l'aise Artus, qui n'arrive pas à ne pas être la défensive, bloquent la discussion sur ce point-là.
De mon petit point de vue, sur Strip-Tease, c'est l'effet de représentation qui rend toujours les images fortes (et "déformantes" de la part des habitués Artus et Pierrat); c'est le fait de ponctionner des instants à partir d'un flux quotidien de moments, de rencontre, de conversation, etc., où les manières d'être et "caractères" des gens sont souvent moins visibles, moins frappantes, moins instructives mêmes, pour celui qui les fréquentent… C'est comme une odeur particulière pour celui qui rentre pour la première fois dans un lieu et n'y reste pas longtemps, contrairement à ceux qui vivent là et qui sont incapable de remarquer, décrire, se représenter même cette odeur. Ne soyons pas graveleux, mais enfin, dans le cas présent, le comportement de GCS découpé dans le téléfilm ne sent vraiment pas la rose pour les gens qui le découvrent, alors que ce dernier a l'habitude évidente que ces manières d'êtres "passent" très bien auprès de son milieu.
Mais encore une fois, cela ne veut pas dire que c'est de la "manipulation", au contraire même… Il y a un effet d'épaississement inverses aux effets d'atténuation de la fréquentation familière, et c'est vraiment dommage que Hubert Artus et Pierrat (mais pour ce dernier, je crois que c'est désespéré) ne puissent s'interroger sur le fait que la réalité est plus saillante, plus visible, plus nette, dans ces images que ce qu'ils en connaissent dans leurs fréquentations quotidiennes… Ils auraient des choses à apprendre d'une représentation découpée hors de leur train-train familier, et ne voir que des effets "déformants" de loupe est à mon avis un contre-sens. C'est au contraire l'habitude de fréquentation qui est sacrément déformante…
Bref, je pense que les images sont justes. L'histoire d'image juste/juste une image paraît d'ailleurs franchement oiseuse. Toute image est juste, d'ailleurs (pour être un poil provocant). Il suffit de ne pas se méprendre sur ce dont quoi l'image est image: ici, il s'agit de disséquer le comportement d'un homme qui a une certaine place dans un certain milieu professionnel, culturel, etc; pas de donner la vérité absolue, une "information" nette et général sur ce milieu.
Cela dit, le fait que de telles manières d'être se développent dans un milieu donné donnent des pistes sur l'état "moral" et humain de ce milieu. Mais de ce point de vue je trouve que la phrase clé de l'émission n'a été prononcé qu'à la toute fin de l'émission par DS, et c'est vraiment dommage que les invités n'aient pas plutôt planché dessus, à savoir que le spectacle des relations entre art et argent est toujours violent, choquant, source d'images spontanément nauséeuse… L'édition est un commerce, autant qu'un lieu où s'accordent et se reçoit de manière très parcimonieuse et donc très cruelle de la reconnaissance symbolique, donc tout est réuni pour que cet univers ait tendance à cultiver des tendances perverses, égotistes, des comportements de caste, bref, que ce soit un lieu de pouvoir particulièrement violent et humainement infect…
Après, cela ne veut pas dire nécessairement que la littérature soit pourrie et invalidée par les manières d'être des éditeurs - et même des auteurs, qui peuvent être méchamment imbus de leur personne, ingrats, suffisants eux aussi. Ce n'est pas d'hier que la culture est aussi un commerce et une industrie. L'édition ne sera jamais un système où l'on ne sort QUE des grands textes PARCE QUE ce sont des grands textes, elle ne l'a jamais été d'ailleurs, mais cela n'empêche pas, avec un peu de curiosité, de tomber sur des livres formidables publiés par des sales types…
c'est moi où le forum connaît un grave dysfonctionnement ?
Le portrait de M.Cohen-Solal est finalement d'une truculence souvent hilarante, sauf à y bien-penser. Voici le seul vrai morceau de littérature dans ce reportage, et quel morceau : cet éditeur est tout entier dans sa bouche, goulu, vorace, hâbleur, jouant les repoussoirs pour mieux séduire.

L'émisssion ASI ne rend pas assez compte de cet aspect. S'il fallait encore s'effrayer des rapports entre l'argent et la littérature, c'est que nos illusions ne seraient pas encore perdues.

Quant à l'auteur du reportage - soit dit en passant pour contredire le producteur de "Strip-tease",tout à fait identifiable tant par l'affiche plaquée aux murs de la librairie que par l'annonce du libraire qui résonne à un moment dans sa boutique - voilà un autre portrait désopilant : j'ai ri avec M.Cohen-Solal de ses postures d'auteur dépressif et maudit, tellement aux prises avec les mots pendant des semaines qu'il n'a pas pris le temps de se repeigner avant de débarquer devant cet auditoire clairsemé, sans doute à moitié constitué de parents et d'amis.

Je retiens de cette émission l'adjectif cynique. M.Cohen-Solal a le mérite de s'exposer nu au soleil de la caméra et de rire sous cape -je me permets de lui prêter cette seule intention - du qu'en-dira-t-on.

Plutôt que d'invectiver, n'oublions pas d'abord d'en rire.
Je suis assez d'accord avec ce post. Je m'étonne de tout cette émotion provoquée par l'émission. Je conseille d'ailleurs à tout le monde de regarder le reportage dans son intégralité pour se faire une idée plus exacte.

Qu'est-ce qu'on y voit en fait ? Le portrait d'un petit éditeur, lourdingue et amateur cigares, mais finalement assez inoffensif, voire résigné quant à sa position sans pouvoir de n°2 de la boîte. En face de lui, des auteurs de secondes zones, toujours très contents d'eux-mêmes...

Bref, on découvre les arrières cuisines (et la cuisine personnelle des éditeurs) du monde de l'édition. Rien de très reluisant, mais pas de quoi fouetter un chat non plus. Par quel miracle ce milieu serait-il immunisé contre la médiocrité ?
[quote=@SI]Aussi peut-il paraître étonnant qu'une personnalité a priori au fait des codes médiatiques se laisse ainsi filmer.

Ah bon ??

Des années d'observation médiatique ne vous ont-elles toujours pas appris que l'important en matière
de com' n'est pas de faire parler de soi en bien ou en mal, mais de simplement faire parler de soi ?

C'est de la pub tout simplement, et @SI comme d'autres la relaye fort bien : opération réussie.
Aucun besoin de voir TOUT le reportage pour se convaincre que ce Monsieur est un vrai minable, un inculte, et qu'il sera d'une vulgarité repoussante, dans TOUS ses comportements.

Certes tout écrivain n'est pas Proust, ni tout éditeur Gallimard, mais...vraiment...le milieu de l'édition littéraire est-il tombé si bas?

Beuark, Mr.Gilles Cohen-Solal...."co-fondateur des éditions Héloïse d'Ormesson"...
Emmanuelle Machtou et son équipe, quel talent pour trouver les bons personnages et pour les faire "se déshabiller" mine de rien.

Quel régal cette émission Strep Tease. Elle devrait passer toute l'année.

J'aimerais bien leur servir de sujet pour en apprendre un peu plus sur moi-même, ou tout du moins sur l'image que je donne de moi.

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Merci pour cet article très intéressant. J'ai eu la chance de voir ce numéro de Strip-Tease en juillet et je me suis étonné qu'il y ait eu si peu de réactions après, même si c'était la période de vacances. Il y avait de quoi être effaré lors de la diffusion mais il me semble que le seul réel reproche qu'on peut adresser à Cohen-Solal, qui apparait sous un jour plutôt pitoyable, c'est d'avoir accepté la venue de la caméra et du micro de Strip-Tease. Peut-on sortir indemne de ce genre de reportage ? Je ne crois pas. Quand on est suivi par une caméra quasiment en permanence pendant une dizaine de jours, on finit par l'oublier et par ne plus se rendre compte de la portée que peuvent prendre certains propos, extraits du contexte dans lequel on les a prononcés. A l'inverse, la présence de la caméra doit lever certaines inhibitions. La séquence avec Max Monnehay se serait-elle déroulée de la même façon si Strip-Tease ne l'avait pas filmée ? Je n'en suis pas sûr.
Un strip tease à @si qui suit Ds pourrait être intéressant aussi :p
J'ai toujours eu un problème avec strip tease. J'en ai vu quelques numéros il y a des années et je me suis toujours dit que tout ce qu'on voyait était forcément mis en scène, que les gens ne laisseraient jamais certaines scènes passer à la télé si elles étaient vraies. Évidemment, depuis, il y a eu ce qu'on appelle la "télé réalité"...

En tout cas, ce Gilles Cohen-Solal me paraît bien stupide de s'être laissé filmer dans des situations si compromettantes. À moions que tout ça soit mis en scène ... on tourne en rond. ;)
Oserai-je dire qu'avec de telles méthodes de sélection et de gestion
Monsieur Gilles Cohen-Solal ne devrait pas tarder à aller se rhabiller.
Héloïse d'Ormesson me semble-t-il le ramenant à une certaine ligne
éditoriale à défaut de lui apprendre les bonnes manières.
Le manque d'élégance de ce Monsieur fait désordre dans son métier,
je ne parle même pas de ses propos orduriers, à table, en dégustant
un vin, qui vu le verre dans lequel il est servi, ne doit pas être "de table".
Concernant le fait que Wrath ne peut pas saquer GCS, c'est une histoire qui traine depuis plus de trois ans, depuis qu'il lui avait promis qu'il la signerait chez lui devant sa caméra et que finalement rien ne s'est passé (il s'est sans doute fait rappeler à l'ordre par Héloïse):

http://www.dailymotion.com/video/xl497_podwrath-gilles-cohensolal_blog
Dans le paysage de la France des épiciers, dirigée par le Chef, lui-même vulgaire et bling-bling, ce personnage est parfaitement dans le ton. Encore un fils de ... qui a "réussi", et qui étale son "pouvoir d'achat" !

Finalement, la culture, la littérature, la musique ne sont plus que des objets commerciaux comme un paquet de café ou une machine à laver.

Jrem a raison, l'avenir, c'est un bouquin de nouvelles érotiques avec un sex toy dedans, style Pif Gadget. ça m'a bien fait marrer sur le moment, mais ce n'est pas drôle.
Vulgaire. C'etait ma 1ere impression sur le personnage avec le 1er extrait. Extremement vulgaire meme.
Mais en regardant le reportage dans son integralite, il est plutot grande gueule sans etre mechant.

Bon je retourne lire l'equipe...
Je m'excuse auprès de Sophie, qui a toujours été gentille avec moi, à qui je transmets avec vigueur toute ma sympathie -- et qui a eu mon vote pour cet article sous lequel je place ce commentaire très très peu en rapport avec le sujet, puisqu'il n'y a pas d'endroit sur ASI (à ma connaissance) où on peut laisser ce genre de choses.

Alors je ne sais pas si c'est moi, ou si j'y étais insensible auparavant, je constate de plus en plus une recrudescence alarmante de fautes dans les articles publiés ici qui gênent, du moins en ce qui me concerne, la lecture.

On peut se dire que les "Vite Dit" peuvent être vite dits (et en plus, ils sont gratuits) mais j'ai mis bien trois minutes à relire cette phrase avant de permuter deux lettres dans ma tête et d'ne... d'en comprendre le sens: "... accusant Lefebvre et l'UMP de en pas avoir attaqué en justice ..." (http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=5375)

Ça fait un moment que je tique sur ces coquilles, et celle-ci n'est pas facilement décelable avec un correcteur orthographique normal -- parce que j'imagine que vous ne gravez pas vos articles dans le marbre, mais que vous utilisez un ordinateur, et que tout bon ordinateur est maintenant fourni avec de rudimentaires outils de correction. Pour un prix souvent modique, on peut même en obtenir de meilleurs, un de ceux-ci m'a permis de lister ce qui suit.

Dans ce donc excellent article de Sophie, qui me fait (presque) regretter de ne plus regarder la télévision, ne serait-ce que pour certaines émissions comme Strip-Tease, on peut passer sur "co-fondateur" qui ne prend pas de trait d'union, "grand chose" qui en prend un, ou "compte-rendus" qui prend deux pluriels. Cependant moins sur la première phrase juste après le chapeau qui stipule que "La scène, captée par les caméra" où "caméra" reste au singulier, comme une sorte d'exception culturelle latine ou italienne. On aurait presque peut-être attendu "camérii".

Je connais nombre de gens qui sont fâchés avec les circonflexes, qui en mettent à "que vous faîtes" (je crois me souvenir en avoir vu quelques uns ici) ou sur d'autres voyelles en se disant que ça va faire jôli, voire êrudit, mais il en manque souvent, comme là sur "maitriser" -- à moins, évidemment que ma chère Sophie ne se revendique de la Nouvelle Orthographe, auquel cas je soulignerais quelques pelletées de fautes supplémentaires.

On peut penser aussi que monsieur Cohen-Solal est mal placé pour promouvoir de la littérature puisqu'il fait d'énormes fautes de conjugaison en disant "Attends, c'est toi qui va me sucer..." avant qu'on ne se souvienne que ce n'est qu'une transcription de ce qu'il dit oralement (excusez-moi l'expression). Nonobstant, je pense sincèrement qu'il est foutrement mal placé pour promouvoir quelque littérature que ce soit, mais ce n'est qu'un avis personnel.

On oubliera "cerche" puisqu'il est possible que la lettre "h" ait une valeur marchande importante, qu'il faille économiser, comme le fait son patron en mentionnant le "sommet de Pittsburg" (http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2299). C'est la lettre "l" que Gilles trouve trop chère, puisqu'il n'en met qu'une à "d'aileurs" (http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2307).

La rédaction, elle, déteste aussi les circonflexes comme dans "coutera", "une chose est sure", ce qui, pour un lecteur amoureux d'orthographe, pourrait laisser un goût légèrement acide (http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2293), article dans lequel je ne rappellerai pas "Je ne rappellerai pas non plus combien de journaux français avait..." ni l'utilisation redondante de points de suspension (et quatre, pardonnez-moi du peu) après un "etc.", un "la régime" du plus bel effet et un "vérite" qui mériterait de figurer au dictionnaire: "La vérite sort de la bouche des élephants".

Et on va oublier les gentilés "Français", "Européen(ne)" qui ont eu leur majuscule sucrée, alors que des adjectifs s'en trouvent curieusement dotés (un peu partout).

Tout ce ramassis, encore une fois, et avec mes excuses puisqu'il pourrait paraître sordide, n'est que le fruit d'une recherche (très, très) rapide, suite à de fréquents tiquages. Dan semble d'ailleurs (notez les deux "l", je ne suis pas chiche) celui qui écrit le mieux, puisque je n'ai trouvé qu'un seul hic, qui est, tristement, le fait du journal l'Alsace qu'il cite sans le corriger avec "ses alliées potentiels" (http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2270). Franchement, je n'ai pas noté, je ne note pas systématiquement les fautes. Elles heurtent simplement ma lecture. 95% de celles, peu nombreuses, mentionnées ci-dessus pourraient être décelées par un simple logiciel comme il en existe pléthore.

Je ne prétends pas être un foudre d'orthographe, de grammaire ou de syntaxe, mais je ne prétends pas non plus faire de l'écriture mon métier.

Un lecteur fidèle qui tiqua une fois de trop.

PS: Encore mille excuses, gentille Sophie.
L'écriture est un travail.
L'édition est un travail.
J'ai l'impression que les personnes que l'on voit, peut-être caricaturés à outrance,
dans ce documentaire sont plus enclins à tout autre chose qu'à travailler.
Heureusement il y a des éditeurs et des écrivains sérieux.
Et qui méritent d'être lus et écoutés.
[quote=C'est quelqu'un d'incontrôlable, qui n'a aucune inhibition. Il peut être horripilant, mais sa complexité le rend aussi très attachant"]
C’est le genre de personnage qui existe un peu partout et dans n’importe quel milieu (et pas seulement germanopratin, mot que je découvre grâce à cet article)
mais ce qui me fait marrer c’est que j’ai connu exactement le même, dans une maison d’édition également (régionale et modeste) dont il était le patron.
Son comportement imprévisible et lunatique avait fait beaucoup de dégâts, un personnage dangereux.
Je me souviens d'être tombée par hasard sur ce numéro de Strip-Tease. J'ai vite été assommée par la médiocrité du personnage, qui semblait prendre un malin plaisir à détruire et caricaturer tout ce qui dans son métier pouvait relever de l'art, de la noblesse d'esprit, et, plus simplement, de la compétence. Et avec ça, un aplomb à abattre un boeuf.

Moi qui ai, à l'adolescence, envisagé de travailler dans ce milieu, par passion pour la littérature, j'ai été profondément écœurée (plus qu'étonnée) : si c'est ça, l'édition à l'heure du business, très peu pour moi.

D'ailleurs, c'est la même médiocrité satisfaite qui était étalée dans un reportage de France3 à la façon de Strip-Tease, JB à la recherche de l'amour, qui a été rediffusé récemment. Nausée...
L'avenir, c'est de vendre les nouvelles érotiques,
mais avec un sex toy en plastique dedans,
comme Pif Gadget.

Finalement,
Les fleurs du mal,
c'est porno et gore,
Alors ? Hein ? Alors ?

Quel snobisme dans la critique des choix éditoriaux de ce brave garçon.

@si, c'est snob.
Assez profonde lassitude de tous ces héri-rentiers... Ormesson, Cohen-Solal, Enthoven, Lévy, Lagardère, Dassault, Sarkozy Jr, seuls vos noms vous ont fait. Elle est belle, la méritocratie.
Tiens, pourquoi ne pas inviter Gilles Cohen-Solal pour le prochain "D@ns le texte" ?

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