Sur Bolloré TV, la dose de Macronite est quotidienne
A midi, sur Bolloré TV, on commente l'actualité au sens large ("Les Français aiment-ils les chats ?", "C'est vrai que Thomas Pesquet a grandi de 3 centimètres ?"). Mais il est surtout question de politique. Dans les épisodes précédents, on s'était étonné de l'overdose de Macronite chez les décrypto-rigolos. Mais à La Nouvelle édition (C8 donc), depuis l'élection d'Emmanuel Macron, on est proche de la dose létale. Ce n'est plus une émission de télévision, mais la cellule de communication de l'Elysée. Pas un jour sans que Daphné Burki, Nicolas Domenach et Ariel Wizman ne fassent l'éloge de Super Macron ou Magique Philippe. Mettez vos lunettes 3D, c'est du grand spectacle.
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Derniers commentaires
Quant à Nicolas Domenach. Ce garçon est, disons le, de gauche, tendance Valls (preuve par son reportage embedded), donc Macron-compatible et tout ce qui n’est pas frondeur ou radical.
Bref, tout cela n’empêche pas la clairvoyance du téléspectateur...
et la photo de la ministre du travail toute souriante est légendée
"Conformément à la promesse d’Emmanuel Macron, le code du travail sera réformé par ordonnances. Ces dernières devraient être publiées « à la fin de l’été »."
La dictature antidémocratique est maintenant une "promesse de campagne" et certains sont heureux qu'elle soit tenue.
Et les premiers à s'en réjouir les syndicats collaborateurs
http://television.telerama.fr/television/culte-de-la-virilite-sur-bfmtv-et-culture-du-viol-dans-tpmp,158944.php
sinon le premier ministre c'est tellement pas "monsieur nobody" que c'est impossible de retenir son nom. Ya un blocage à chaque fois.
1 :
b - "Ce sont des termes presque quasi-mafieux" (pourquoi pas à peu près presque?)
2:
b - "C'est un peu sordide d'utiliser sa frustration comme ça"
3:
a - le titre de mister Univers
étant l'unique participante, je ne vois pas que la victoire puisse m'échapper.
Qui a dit : "Macron, c'est une baudruche"?
- a : Jeanne d'Arc
- b : Cyril Hanouna
- c : Nicolas Domenach
La bonne réponse est : Nicolas Domenach, sur RTL le 18 avril 2016.
Je cite Nicolas Domenach :
Macron c'est une baudruche, une figure passagère, un écran de projection de l'insatisfaction d'une gauche plutôt libérale" [...] Emmanuel Macron n'a rien fait d'autres que des lignes d'autocars et l'ouverture de quelques magasins le dimanche.
Pas tout à fait néanmoins, la secte a vanté son d ieu pour le lier à l'astronaute Thomas Pesquet (non pas qu'il soit interdit de rapporter les félicitations du Roy-Président mais de là à illustrer l'article de son retour par une photo à la Une de Macron lui adressant ses félicitations...) et chaque jour tombent sur nous des sondages dithyrambiques sur la victoire haut la main aux législatives de En Route. Et pourquoi se priver de cette recette puisque cela a si bien fonctionner pour faire monter la candidature baudruche aux présidentielles.
Car il n'y a pas que Bolloré TV, Le Monde par exemple entièrement macronisé réussit à passer aujourd'hui sur sa Une le visage de son héros (et surtout héraut de son proprio) alors que la triste affaire du London Bridge et Borough Market
Cette idolâtrie est peu reluisante pour le pays des Lumières. A quand le Film Good Bye Macron !
Pour ces gens, Macron est la synthèse du meilleur de la droite et de la gauche, transcendant le clivage idéologique. Il fait l'unanimité autant sur BFM Business que sur Arte, autant sur le groupe Canal que sur le groupe TF1.
Et tout ce qui se qui gravite hors de l'orbite de Jupiter est obsolète, voir dangereux !.
Les législatives sont pliées. La France donne un blanc seing à l'ultra libéralisme que même la droite la plus décomplexée n'aurait jamais osé mettre en oeuvre.
Toute dénonciation de cette supercherie médiatique est qualifiée de complotisme.
C'est le totalitarisme tranquille. Joli sourire. Regard pénétrant. Blague raciste. Greenwashing. Le MEDEF sur un petit nuage. Merci, bonsoir.
Et quant à Macron, on est ébahi par la façon dont est présenté Poutine par lémédias russes, mais quand ça nous arrive ici, on ne sait même plus quoi dire...
Tout ça frise le grotesque...
J'ai été stupéfaite par l'histoire de la poignée de main, pour qu'au bout du compte, Trump dise non aux accords de Paris... Ah ça, il l'a dominé de haute main.... Aucun doute.
Cette ignorance crasse des rapports de vassalité entre l'Europe et les USA...