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"Sur Internet, on ne lit bien que les choses courtes..."

Comment les blogs des journalistes bougent les lignes.

Derniers commentaires

Message replacé au bon endroit
Assouline dit du bien d'une biographie réhabilitant (même partiellement) Franco...
http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/11/16/castillo-y-va-franco/
J'ai entendu sur France -Info ce soir ,un intervenant de la Sofres qui disait que les gens étaient très méfiants vis à vis des médias télés (un peu moins radio) qu'ils considèrent trop proches du pouvoir politique. Ils considèrent aussi qu'il y a trop de connivence entre journalistes et politiques. Et qu'Internet devient une source de plus en plus grande de l'information , car dit-il , les gens se sentent beucoup plus acteur de l'information ,par le choix des sites.
Ala journaliste qui lui disait que c'était surtout des jeunes qui devaient faire celà , le sofres-man a répondu que c'était bien dépassé cette vision des choses car un grand nombre de gens sont connectés à internet désormais.
Ça c'est ben vrai !
[quote="Sur Internet, on ne lit bien que les choses courtes..."]

Au-delà de combien de posts un forum devient-il illisible?
Tiens au fait ,il faudra qu'un jour Merchet connaisse le nom des autres blogueurs : il n' a pas arrêté d'hésiter au moment de prononcer leur nom sur le plateau !
Tout simplement très intéressant ! Bravo ! cela confirme ce que j'avais remarqué sur le web, la tendance pour les sites web va dans le sens de la spécialisation et de moins en moins aux sites généralistes, c'est ce qui fait l'extraordinaire richesse du web ! Des spécialistes parlent de ce qu'ils connaissent le mieux... c'est ce qui crée l'énorme richesse du web.
Merci pour cette vidéo et bravo à l'équipe d'asi.
C'est comme Hurluberlu, j'ai pas pris de note. Mais j'ai pas rêvé, quelqu'un a bien dit "internet = poubelle", en passant l'air de rien...
Si! Si! C'est vous! Assouline! Vous l'avez dit! Sans réfléchir, comme une évidence.. Vous le pensez quoi. Ah! vous pouviez bien la lui laisser, la métaphore de la locomotive, à Mr Merchet, avec un air sceptique. Nous, votre métaphore de la poubelle on n'a rien pu faire pour l'éviter, et on se l'est prise en pleine figure. Pas drôle tous les jours, la condition d'asinautes. On est peu de chose, au fond.
Au fond du sac gris avec les non-recyclables, bouuuuuhhhh.....
Sur internet, on lit souvent des informations déjà orientées par une recherche, et on tente d'accéder rapidement à ce que l'on recherche.

En général, l'internaute ne lit que les premières lignes d'un sujet qui l'intéresse, et s'y attarde uniquement si le contenu correspond à des critères de recherche.

Et même dans ce cas, on ne peut pas affirmer qu'il ne va pas lire en diagonale ou s'arrêter au milieu de l'article, estimant avoir eu toutes les informations qu'il désirait.

Je lis pas mal de blogs, en général, j'essaie d'aller jusqu'au bout. Mais ça n'est pas toujours évident, et différents critères :

- personnalité du texte (humeur de l'auteur, personnalité de l'auteur dans le texte)
- sujet
- qualité de l'écrit
- qualité de l'information
- qualité du support (je déteste qu'un blog soit au milieu de milliers d'autres blogs, j'aime une url personnalisée, par exemple)
- design

De mon côté, je vous invite à jeter un oeil à mon blog : http://www.oratoire.net , tout neuf.
Au sujet de Pierre Assouline, deux précisions supplémentaires pour commprendre le personnage, et les idées qu'il cherche à diffuser (ou monétiser ?) :

Il s'était prononcé contre le prêt gratuit en bibliothèque. C'était une polémique il y a quelques années, des éditeurs ou auteurs voulaient que chaque lecteur paye quand il emprunte un livre.
http://www.adbdp.asso.fr/Liste-des-288-auteurs-contre-le


http://passouline.blog.lemonde.fr/2007/10/18/le-droit-de-pret-paie/
Une polémique, avait opposée un site littéraire "la république des lettres" à P. Assouline, auteur du blog "la république des livres"
Le sites "la république des lettres" existent depuis plus longtemps que le blog et est une marque déposée.
Or le sieur Assouline a crée son blog, avec un nom voisin, et surtout il y aurait eu une ambiguité entretenue (par qui ?) dans des articles de revues le présentant comme étant la république des lettres.
C'est explique ici : http://www.republique-des-lettres.fr/10273-pierre-assouline.php
Pierre Assouline est bien prétentieux et menteur quand il dit qu'il est le premier et le seul à avoir relevé l'analogie entre la politique de Sarkozy et celle de Morin et surtout après un "long travail" ; Comment Schneidermann peut-il laisser dire de telles âneries . Cette connivence entre personnes journalistes qui veulent qu'on les perçoive comme des spécialistes. Tu parles d'une élite !!!!

Nimporte qui qui avait connaissance de la pensée d'Edgar Morin et qui savait que Sarkozy l'avait invité avant de ressortir le terme de "politique de civilisation" a tout de suite compris que l'expression avait été reprise par Sarkozy qui n'a absolument rien compris à ce que Edgar Morin entendait par là.

Je cite Edgar Morin : "cela entre dans un cadre beaucoup plus large qui est celui de l'humanisation d'une politique à l'égard des immigrés en France." C'est M GUAINO qui a trouvé dans les écrits d'Edgar Morin laformule politique de "politique de civilisation".

Comme Edgar Morin le pressentais, il s'agissait de paroles qui n'ont pas eu de suite.

Au lieu de faire "une politique de civilisation " comme l'entend Edgar Morin, nous allons droit vers une GUERRE de civilisations . parole de Cassandre !
Je viens de regarder l'émission. Ça m'a beaucoup plu, les invités sont passionnés et dissertent sans (trop) de langue de bois.

Quelques points :


* Les blogs de journalistes sont considérés comme les seuls valables : c'est un peu suggéré ici, et sous entendu dans de nombreuses émissions d'ASI : c'est exact par rapport à certaines plate-formes qui se contentent de reprendre des dépêches et produisent du n"importe quoi, par exemple le post, mais il faudrait faire attention à ne pas entendre que seuls les journalistes diffusent des bonnes information : il y a de très bons blogs de journalistes, oui, mais aussi d'avocats, de politiques, d'enseignants, de passionnés divers.

Dans cette émission j'entends souvent les journalistes se présenter comme experts : il s'agit d'un abus de langage, certes il s'agit de journalistes spécialisés, capables de tenir un discours de très bon niveau sur la question, ils peuvent être passionnants - c'est le cas de tous les invités de cette émission, je ne le nie pas. Certes, leur expérience de journaliste leur a enseigné des méthodes d'enquêtes journalistiques, d'évaluation de l'information. Mais non, il ne s'agit pas d'experts : les experts sont les gens du métier, reconnus par leur pairs ou par des diplômes.
Je pense que faire cette confusion peut être dangereuse, car d'une part ça incite, dans les émissions de débats, à n'inviter que des journalistes ou éditorialistes, d'autre part il me paraît important que la reconnaissance de l'expertise (qui est expert ou pas) reste hors du champ de la profession médiatique

Une petite bizarrerie, juste pour s'amuser : Pierre Assouline dit qu'il est le seul/le premier à avoir relevé l'analogie entre la politique de civilisation de Sarkozy et celle de Morin. Il ajoute que peu l'ont crédité de la découverte et que cela lui a demandé "un long travail de recherche". Bigre, un long travail de recherche : pourtant si on écrit la phrase "politique de civilisation" dans l'outil google Scholar http://scholar.google.com/scholar?q=%22politique+de+civilisation%22&hl=en&lr=&btnG=Search on trouve la référence en 3 secondes ainsi que l'article de Morin lui même : http://www.mcxapc.org/docs/reperes/edil38.pdf
Bref, repérer des similitudes, si cela demande de la curiosité, peut dans de nombreux cas se faire très rapidement.
Monsieur Assouline y a t'il consacré autant de temps qu'il le prétend ?
Bien sûr l'Internet comme le papier ne sont que des supports transmetteurs d'informations données par des journalistes.
J'apprends avec intérêt que L'internaute est plus attiré par des articles courts, et que ses blogs favoris sont ceux alimentés fréquemment et abondamment. Il me semble déceler que notre génération de "infotivores" (pardonnez le mot) soit plus en adéquation avec le support informatique. Très intéressant. Le journalisme d'analyse (pardonnez ce mot non péjoratif) celui qui suppose plus de recul, plus de travail de recherche et donc plus de temps a-t'il meilleure place dans le papier que sur Internet? Cela dépendra du profil du lecteur probablement. Il est vrai qu'aujourd'hui, Internet est plus favorable à l'information quotidienne, car on est certain d'y trouver quelque chose de nouveau quand on se connecte chaque jour, et pas retrouver des articles anciens déjà lus. Pour ces derniers, le rendez-vous hebdomadaire ou mensuel chez le marchand de journeaux garantit de ne pas retrouver des articles déjà vus.
Finalement, la question du jour est peut-être: " l'information sur Internet vieillit très vite, et il faut trouver un moyen pour ne pas décevoir l'internaute quand il se connecte".
Des solutions techniques sont possibles pour informer l'internaute de la publication d'un nouvel article de la famille des articles à périodicité plus grande. Tout cela se mettra en place au fur et à mesure de l'évolution du lecteur. Je crois que ce sera lui qui dictera le rythme de l'évolution.
Egos à gogo!

La palme de la saloperie assumée à Assouline qui dit qu'IL ne peut pas vivre de ses recettes publicitaires sur son blog mais qu'ON pourrait en vivre...
Rien d'affligeant de bêtise crasse dans un monde ou tout le monde mange à sa fin ou dans un pays ou tout le monde peut vivre dignement...
On me dit dans mon oreillette que tel n'est pas le cas et que donc son propos est affligeant de....
Je ne l'écrirai pas, évidemment. Ce monsieur est tellement respectable.

Le plus mauvais plateau d'@si.
Vu le sujet, il ne pouvait en être autrement...
Pour peu oin se serait cru à la télé...
Ce cycle d'emissions étant achévé, j'ai éprouvé le besoin de rassembler mes impressions sur ces notes afin de m'éclaircir les idées, notes que je vous livre à l'état brut.

Vision à long terme

Le premier constat saisissant est celui de l'incapacité de la plupart des interlocuteurs à définir une vision à long terme, résumé parfaitement par la formule "on invente en marchant" ( Merchet ). Internet est vu soit comme un nouvel espace à occuper, soit comme un exercice obligé et parfois perçu comme une menace, une concurrence mortelle ( Robert-Diard ).La tendance générale est d'y voir une solution potentielle aux problèmes qui touchent la presse écrite. Mais s'il ne fait nul doute que son salut passe par le développement du net, il est difficile de formuler précisément sous quelle forme. Il est assez aisé de comprendre cette situation. L'Histoire qui se joue apparaît généralement obscure à ses acteurs; et cette histoire avance singulièrement vite. Le réseau est apparu subitement et ses développements inattendus ont surpris jusqu'aux informaticiens ( voir le changement spéctaculaire de stratégie de Microsoft à la fin des années 90 ). La rupture technologique et ses nouveaux usages prennent en défaut les habitudes, les business modèles et les compétences acquises. Elle provoque également une "rupture générationnelle" confinant la plupart des ainés dans une rôle de spectateur; situation qui nous prive des analyses des philosophes, historiens ou autres médiologues et laisse aux acteurs le travail de compréhension de l'histoire qu'ils écrivent "en marchant". Question: Existe-t-il des réflexions théoriques sur ce sujet, des vues à long termes sous une forme publique ? Il est fait mention d'"études américaines". Sont-elles consultables ? Toute grille d'analyse - même purement spéculative - serait la bienvenue.

La presse écrite et les blogs professionnels

Le sort de la presse écrite semble définitivement associé à son développement électronique. Une découverte pour moi, au visionnage de ces vidéos, est l'inertie qui affecterait les organisations, structurées autour du papier ( particulièrement déploré par ... ), inertie de nature hièrarchique, syndicale etc. Quelque soit l'ampleur du phénomène et la difficultés des structures en place à se réformer, il semble favoriser l'émergence d'une activité privée, à l'initiative des journalistes et de professionels reconnus: Le blogging, que l'on peut qualifier de professionnel: Il est l'oeuvre de personnalités dont la compétence est indiscutable. Ils s'adossent à des journaux existants ( le monde, libération, le figaro ) qui leur apportent leur marque, une visibilité accrue et crédibilité. Ils sont spécialisés sur une thématique bien précise, ils sont des experts qui "rentrent par la niche".

Vers un nouveau modèle économique ?

Voit-on là se dessiner de ce qui pourrait devenir les tendances de la presse de demain ? L'association de grands groupes "mainstream" qui traitent l'information généraliste - et se diversifient par ailleurs - servant de garant et une nuée de blogs "pro" spécialisés, animés par des professionnels reconnus. La recette du succès de ces blogs semblent bien établie: Elle repose tout d'abord sur une solide notoriété préalablement acquise par son auteur, orientée sur une thématique bien ciblée. Elle nécessite un rythme assez soutenu de mises en ligne ( 10/15 billets par semaine ). Des qualités pédagogiques, un goût pour l'animation des forums et pour le networking, la collaboration avec d'autres bloggeurs ou professionels sont des qualités supplémentaires assurant le succès de blog.
Ce schèma est-il amené à se développer, constitue-t-il une tendance de fond, comme l'affirme Assouline ?

La fin du mythe du journaliste citoyen ?

Ce tryptique ( notoriété de l'auteur, spécialisation, rythme de mise en ligne soutenu ), s'il se confirme comme clé du succès, sonne le glas de l'illusion du blogueur-influent, l'idée de l'amateur éclairé qui par son seul talent pourrait s'attirer une audience suffisante pour en vivre et exister publiquement, et ce pour une raison simple: il est nécessaire pour attirer un public d'amener une solide plus-value. Celle-ci, pour des raisons simplement matérielles ne peut venir que d'un professionnel au fait de sa spécialité et qui y consacre un temps considérable. Et une information généraliste nécessite une organisation bien rodée: une rédaction.
L'analyse des sites collaboratif de type journalisme-citoyen au crible de ces trois critères est sans appel: Ils fonctionnent sur l'anonymat (ou quasi), sont généralistes et leur modèle économique incertain rend le rythme de publication fluctuant. Tout faux.
Il est néammoins prématuré de pronostiquer leur echec car les ressorts de ces initiatives sont manifestement ailleurs, dans une approche plus militante que l'on trouve habituellement dans les associations. La dimension "communauté virtuelle" est sans doute une tendance de fond. Mais elle est traversée par des contradictions. Mélange étrange de désir communautaire et d'individualisme, de besoin - légitime- de reconnaissance mais sous couvert d'anonymat. Il est difficile de pronostiquer ce qu'il en ressertira, si ce n'est que leur existence n'est pour la presse traditionnelle ni une menace, ni une solution.

Spécialisation

Si la spécialisation semble une des clés du succès des blogs, elle limite par nature leur potentiel de développement pour des raisons numériques évidentes. Les sites d'information les plus fréquentés sont encore les sites généralistes. Quelle solutions s'offrent à eux ? On peut imaginer la multiplication des thématiques à l'image des revues d'histoire citées par Merchet. Peut-être la solution passe par des associations, des initiatives destinés à fédérer les blogs dans des structures plus larges ? ( Merchet encore ).
Notons le positionnement original d'ASI sur cette question qui résout la quadrature du cercle en proposant une thématique très ciblée - le décryptage des médias - mais également généraliste - car ce décryptage permet de traiter la totalité des sujets d'actualité, et ainsi de naviguer entre les différents niveaux de lecture. Bien joué !

Et la télévision ?

Cette série de débats porte en elle-même un paradoxe intéressant: Elle traite pour l'essentiel de la presse écrite ( papier ou électronique ) mais sous une forme télévisuelle. Cela pose la question abyssale du développement de l'information audiovisuelle sur le net. S'il ne fait aucun doute que les prochaines années vont nous réserver des belles surprises à ce sujet, aujourd'hui, les diverses initiatives dans cette direction semblent patiner ( je pense à Karl Zéro et J.P. Lepers ). Rien de bien passionnant non plus du coté des chaines classiques ( BFM/dailymotion ).
Ce que je retiens de ces quatre emissions est la très grande force de pouvoir associer un visage, une voix - bref un être humain - au nom d'un auteur. Nul doute que ce procédé - avec ou sans durée fixe - est à l'avantage de tout le monde ( les invités et ASI ). Ce type de rendez-vous pourrait être un des liens essentiels dans l'articulation portails/blogs/lecteurs.

Pour terminer, il est clair que la limite de cette série est d'être franco-française. Il serait bien intéressant de savoir ce qui se passe à l'étranger.
Il manque dans la discussion sur ce que sera la presse dans dix ans, une reflexion sur ce que sera la technologie dans 10 ans...


L'avénement prochain (ou pas) du web sémantique transformera RADICALEMENT le fonctionnement d'Internet.

Google initie déjà un mouvement vers les micro formats (voir par exemple le lien fait entres les photos et google maps). C'est hors du cadre des préocupations des journaux traditionnels pour l'instant, mais cela les destabilisera de nouveau si le virage n'est pas pris à temps.
Compliments pour cette très intéressante émission qui donne beaucoup à réfléchir.Je pense , comme les intervenants ,que la presse généraliste est en crise ,mais que la presse sur un créneau très spécialisé a un grand avenir;
Dommage que Daniel coupe si brutalement, pire que red is dead, même pas d'"attention ça va couper ! ". J'attendais l'interrogatoire de Bertrand Dicale sur Carla, élément clef du dossier.
Juste une hypothèse sur le manque de commentaires des blogs musicaux : L'information traitée dans un post, souvent la chronique d'un artiste ou d'un album, n'est connue que du journaliste, le lecteur n'a pas de contenu à apporter ou opposer. Dans l'exemple utilisé, le plagia, c'est complètement factuel et ne laisse pas de place au débat, sauf quelques commentaires vides d'intérêt ou trois insultes peut-être... Bien sûr, il y a la place pour ceux qui auront acheter l'oeuvre, ils pourront à leur tour donner leurs sentiments, mais il est difficile d'oser s'exprimer dans le domaine de la musique, surtout derrière un journaliste de grande culture musicale, à la belle plume, qui joue à domicile et a l'initiative :)
Excellente émission, la meilleure de la série estivale (et y en avait des bonnes)!Je n'ai pas pu prendre de notes au fur et à mesure du discours et je balance donc en vrac, comme ça me vient, mes remarques:

1. Je suis globalement d'accord avec la plupart des intervenants, sauf lorsque Pïerre Assouline se prend pour Elizabeth Tessier et nous annonce ce que sera la presse papier dans dix ans. Autant je veux bien croire qu'Internet sera le médium dominant, autant j'ai du mal à croire à l'existence d'une presse quotidienne papier de luxe, pour laquelle de riches lecteurs paieraient de trois à quatre euros l'exemplaire afin de se pavaner au comptoir en prenant leur café devant les pauvres prolétaires éberlués devant tant d'opulence.

2. Sur la particularité des blogs musicaux qui reçoivent peu de commentaires, j'ose une hypothèse: je pense qu'il est beaucoup plus aisé de parler littérature ou cinéma (ou politique ou autres chose encore) que musique. Je me base sur mon seul cas personnel: il se trouve que mon blog est centré sur la chronique de mes lectures ou des films que j'ai vus. J'écoute de la musique (j'ai acheté du Faye Wong dernièrement, pur délire personnel, d'ailleurs c'est dur à dénicher même sur le net), mais je n'ai pas éprouvé le besoin d'en faire une catégorie de mon blog. Tout simplement parce que je pense qu'il est plus facile de convertir en mots un livre ou un film, et que la musqiue, sans doute l'art le plus abstrait de tous, est autrement plus ardue à traduire textuellement. La qualité principale de la musique, son caractère évanescent et éphémère, est certainement son handicap dans le monde du blog, essentiellement textuel: d'où à mon avis le faible nombre de commentaires dans les blogs de musique, indépendant de leur fréquentation.

3. On sent que jean-Dominique Merchet, sans doute en raison de ses précédentes fonctions éditoriales, a beaucoup réfléchi sur la question de l'articulation entre papier et ouaibe, et il est intéressant de l'entendre développer sa pensée. Sa remarque que vous avez mise en titre eût méritée sans doute un chouïa d'analyse en plus: de fait, il y eut après mécompréhension des autres intervenants sur ce que Merchet entendait par "court" (en plus ils prenaient des unités de mesures du métier, les "feuillets", qui personnellement me sont aussi hermétiques que les li chinois ou les mesures mayas)

Je suis sûr qu'au moment du visionnage d'autres idées m'étaient venues à l'esprit, mais c'est l'inconvénient de la vidéo sur le net: soit je s'en sers comme fond sonore sans regarder le flux et je continue à naviguer à côté quitte à prendre des notes dans le coin d'un onglet laissé ouvert (ça m'est arrivé quelques fois, mais c'est pas facile de faire deux choses en même temps, donc je revenais fréquemment en arrière sur le streaming pour reprendre ce que je n'avais pu saisir), soit on regarde comme devant un écran télé, mais alors on ne peut prendre de notes en direct sur son ordi (sauf à avoir deux ordis, et encore...). Aujourd'hui, j'ai choisi l'option deux.
Et la touche pause, elle sert à quoi! et si moi qui vous le dit! (je n'ai même pas inventé le fil à couper le beurre....je ne sais pas l'équivalent en informatique!)
Pour prendre des notes, plutôt que d'acheter un coûteux deuxième ordinateur, il existe une technologie REVOLUTIONNAIRE et bon marché: Le papier et le crayon ! Si, si.
Quelques remarques (avec parfois quelques déviations) sur un sujet qui m'intéresse particulièrement. Tant qu'à faire je vais m'appuyer sur le post d'Huluberlu qui a défriché :

1. Sur la fin de la presse papier d'après Pierre Assouline.
Ou plutôt, sur le tournant luxe du journal papier : je crois que Assouline se trompe, au moins pour le quotidien, qui par sa nature jetable est totalement opposé à la notion de luxe (la question est à débattre pour les revues à faible périodicité). Par contre je crois savoir d'où vient son erreur : son domaine c'est la littérature et le positionnement de luxe est ce qui attend le livre (roman) papier, face à la démocratisation du livre électronique. Ce qui signifie probablement disparition du livre au format poche (le créneau "roman pas cher" sera occupé par le numérique ; avec pourquoi pas une chronologie du livre "grand format => poche" transformée en "grand format => livre électronique", si le numérique ne court-circuite pas tout ça) et le maintient du livre papier dans un positionnement luxueux (on achète donc un "object"). M; Assouline a probablement effectué un rapprochement abusif avec la littérature, son domaine de prédilection.
Quand au format papier pour les quotidiens (voir même les magazines périodiques), désolé de jouer les Cassandre (à la différence d'Elizabeth Tessier, Cassandre avait raison) mais c'est mort à court terme (cad dans la prochaine décennie, les japonais annoncent 2010 mais ne doutons pas une seconde que la France soit en retard de quelques années). Le papier sera remplacé par des e-book flexibles (comme une feuille, pouvant être roulée et donc ne prenant pas beaucoup de place)(à durée de vie limitée, donc jetables, mais très peux chers) sur lesquels les contenus pourront être téléchargés. Pour peu que les groupes de média réfléchissent à la transition ça devrait pas changer grand chose, notamment pour les journalistes (sauf forcément le formatage strict de longueur).

(à ce sujet, pour la culture, un "feuillet" c'est 1500 signes, espaces compris)

2. Sur le manque de commentaires sur les blogs musicaux.
Je ne pense pas qu'il soit plus difficile de parler de musique - j'en suis pour ma part plutôt incapable (même si je devrais bientôt m'y risquer) mais je ne suis pas une généralité - que de n'importe quel autre art.
S'il peut paraitre plus facile d'écrire sur le cinéma ou la littérature (restons-en là), c'est surtout qu'il est plus facile de tomber dans le piège qu'ils tendent : l'histoire. Quand il s'agit de parler de littérature ou de cinéma, il y en a certes peut-être davantage pour écrire dessus, mais surtout davantage pour mal écrire ! L'abstraction de la musique force le critique à se frotter à la forme - ce qu'on devrait aussi faire en cinéma et littérature, ce que peu font - ce qui forcément est plus dur que de résumer l'histoire et de dire que les acteurs sont "bons" (mais ceci n'est pas "écrire sur le cinéma" !!!). Désolé, je prêche pour ma paroisse.
Plus spécifiquement sur le manque de commentaires de ce genre de blogs, il faut savoir que si vous parler d'un disque/film/livre que 1% de votre lectorat à écouté/vu/lu vous n'aurez pas de commentaire (ou alors quelques "ouéé ça a l'air trop bien" ce qui pour moi revient au même : du vide) parce que votre lectorat n'aura rien à ajouter (et c'est le but du jeu ! vous êtes là pour faire découvrir des choses !). Il en va tout autrement quand vous évoquez un sujet d'actualité et/ou généraliste, là tout le monde va vouloir mettre son grain de sel parce qu'il en a forcément entendu parler plus ou moins vaguement.

3. "Sur Internet, on ne lit bien que les choses courtes."
C'est malheureusement vrai. Je me souviens d'une discussion avec un ami, blogueur lui aussi, au sujet de nos statistiques de fréquentation. Le constat est aussi paradoxal qu'implacable : plus le billet est long, moins de temps les visiteurs y restent ! En d'autres mots, un grand nombre de visiteurs ferment la page quand ils voient un texte trop long.
Personnellement (moi qui ai tendance à écrire long) j'y réfléchi beaucoup, avec nombre dilemmes à la clé. Je ne vais pas vous ennuyer avec ça, mais à ma position d'amateur non concerné (financièrement) par les mesures d'audience j'ai décidé de m'en foutre, et si un jour mon blog doit intégrer un format plus adapté au web ce sera sur d'autres considérations.

N'oublions pas que ceci est également vrai pour la presse papier, les articles courts sont bien moins "effrayants" à lire, et si des études ont été faites sur la lecture de journal papier je ne doute pas une seconde qu'elles montre des résultats similaires.
L'argument technique "lire sur un écran fait mal aux yeux" ne tient pas (ou ne tiendra bientôt plus) en raison des progrès techniques des liseuses e-book et de leur démocratisation.
La seule différence qui me vient à l'esprit est l'hypertextualité, facilitée le web car automatisée [*], qui invite le visiteur à sauter de page en page en zappant. Reste à vous d'être assez intéressant et cohérent pour donner envie à votre lecteur de revenir lire la suite.
(remarque en passant : mon commentaire est long, les gens vont-il le lire ?)

4. Sur la fréquence et la régularité des mises à jour.
"Plus on enfourne" dit monsieur armée (dont j'ai oublié le nom), et il a raison. Par un effet mécanique très logique (on publie tous les jours, donc les gens viennent tous les jours), mais également pour des raisons de référencement : un site régulièrement mis à jour est plus fréquemment visité par les robots des moteurs de recherche (Google et cie) et son référencement sur ses mêmes moteurs est amélioré (=> également plus de visiteurs via les moteurs).
Après, je ne peux que m'inscrire en faux face à Pierre Assouline quand il déclare que si on ne met pas à jour son blog "on ne peut pas demander a lecteur de venir chaque jour vérifier s'il y a un nouvel article". Je sais pertinemment bien qu'il y aura toujours des attardés technologiques (et que si on a pour vocation de s'adresser à ce foutu "grand public" on doit le prendre en compte), mais avec les flux rss il n'est plus la peine d'aller vérifier sur place s'il y a eu mise à jour, puisque vous êtes avertis à chaque publication, régulière ou pas.
De la même manière que sur le web le journaliste n'a plus (ou presque) de contrainte de longueur, développant le texte à sa juste longueur, il est idiot de s'imposer une publication quotidienne au lieu de ne publier que lorsque cela est "juste" (je lirais plus souvent son blog, que j'ai dans mes flux rss, s'il publiait moins mais mieux).
Idem lorsqu'il dit que le blog est un "journal". NON !!! Que ce soit au sens "journal intime" (j'espère qu'on a depuis longtemps dépassé cette idée) ou bien au sens "journal de presse" (les lecteurs d'un blog ne vont pas voir chaque matin s'il y a une mise à jour, comme il vont chaque matin acheter leur journal papier). Je reviendrai sur ce dernier point (blog <=> journal de presse) plus tard.

5. Blogs hébergés sous le titre de grands médias.
Il a été question de la légitimité qu'apportait de publier sur un blog libellé "Le Monde", "Libération" ou autres... C'est à mon sens bien une préoccupation de journaliste traditionnel, préoccupé par l'assaut mené par des hordes d'amateurs sur leur terrain jusqu'à présent chasse gardée.
De un, un blog "Le Monde" n'est absolument pas un label puisque n'importe qui peut y créer son blog (il suffit de s'abonner au journal) pour y dire n'importe quoi : les blogs estampillés "Le Monde" sont ceux des lecteurs du Monde, et pas ceux de la rédaction du Monde sur lesquels le journal exercerait un contrôle qualité.
De deux, la légitimité et le respect des lecteurs s'acquière sur la durée et grâce à la qualité du contenu, pas par un quelconque tampon. A ma modeste échelle, lorsque mes lecteurs (pas forcément très nombreux, c'est vrai) viennent chez moi, il savent qu'au delà du titre pas très sérieux et d'une tagline portée sur la dérision ils trouveront un contenu solide.
D'ailleurs c'est rigolo, mais cette nécessité de label rappelle une certaine volonté présidentielle/gouvernementale dont on nous a expliqué en long, en large et en travers sur ce site même combien il avait peur d'Internet et de son développement - en particulier en tant qu'offre alternative face à la presse traditionnelle.

6. Comparaison d'audience d'un blog et d'un journal papier.
C'est entre autres pour Daniel Schneidermann puisque cela fait plusieurs fois que je le vois se lancer dans ce genre de comparaisons.
(je me restreins au cas d'un blog de journaliste intégré au site du journal)
Cela n'a aucun sens de comparer ces deux audiences, parce qu'elles ne mesurent pas la même chose :
- dans les stats du blog sont compris ceux qui lisent les "archives", donc du vieux contenu, ce qui ne se fait pas sur le format papier (donc l'audience du contenu "quotidien" du blog est inférieure)
- le blog n'est pas l'équivalent du journal, mais celui des rubriques (ou chroniques ou suppléments,... selon comment est organisé le journal). Le lecteur du journal ne lit pas toutes les rubriques, ni tous les articles, il est donc absurde de prétendre que leur audience est celle du journal.
=> si on doit comparer, c'est entre l'audience du contenu du jour sur le blog et celle de la rubrique équivalente dans le journal.

A ce sujet, excellente remarque de monsieur armée (monsieur Merchet, j'ai retrouvé son nom, il le mérite) quand il dit que sur le net le lecteur n'accède plus au contenu par le "haut" (la home du journal) mais par le "bas" (la spécialité du blog).

7. Signer sous pseudonyme.
Je ne me rappelle plus qui s'insurge de la lâcheté des commentateurs sous pseudonyme (Assouline encore ? misère...)(aparté : le problème de droit d'auteur soulevé par son bouquin est intéressant, mais la façon dont il s'en sort, si elle est maligne, est très méprisante ; et rien que pour le faire chier ça me ferait plaisir que quelqu'un lui demande de retirer son texte du livre).
On est d'accord sur le type qui va un jour signer "Machin", un autre "Bidule", et dont le propos n'est qu'insulte et troll. Mais je parle des autres.
Il n'est d'ailleurs pas tant question de pseudonyme que d'avatar : sur Internet un certain nombre choisissent un nom qui les représentent (c'est probablement plus que ça, mais passons).
Moi, c'est Epikt, c'est sous ce nom que je suis connu sur le web (que je suis connu tout court, car il n'y a que là que je suis connu), signer de mon vrai nom n'aurait aucun sens et d'une certaine manière aucune valeur. Quand je signe "Epikt" je ne suis pas anonyme, contrairement à si je signais sous mon prénom (des plus banals et qui ne vous dirait rien sur moi), et j'engage tout ce que j'ai pu bâtir sous ce "pseudo".
C''est d'ailleurs pour cette raison, après m'être inscrit à @SI sous mon vrai nom, que le jour où j'ai éprouvé le besoin de m'exprimer ici j'ai changé mes infos dans mon profil, pas pour protéger mon anonymat (ce qui serait raté, je n'avais posté qu'un seul message que déjà certains me reconnaissaient).

8. Le blog, un journal ?
Un truc qui m'a agacé profondément dans les interventions des trois invités, c'est leur manière de trop considérer leur blog de la même manière que leur journal traditionnel.
Cad avec l'accent mis sur la révélation, le direct, le scoop, l'actualité,... de la même manière que dans un quotidien l'info de la veille n'est plus bonne à publier.
C'est aussi selon moi un des travers de l'astreinte de publication journalière, qui place le rédacteur la tête dans le guidon, sans recul. C'est également une des dérives du web de nos jours, qui privilégie le buzz au contenu et à l'analyse, et génère davantage de bruit blanc qu'autre chose.
Ou alors le blog devient un espace "mes pensées du moment", ce qui n'est pas toujours inintéressant mais brasse souvent du vide.
Ce que je remarque souvent chez ses "grands blogs" labellisés, c'est la quasi absence d'enquête rétroactive de fond, sur un sujet dont l'actualité s'est déjà décantée et sur lequel on a du recul. De la même manière qu'un billet chasse l'autre, un sujet chasse l'autre et le blogueur se focalise déjà sur le buzz du moment.


[*] je dis "facilitée" et "automatisée" car l'hypertextualité ne date pas d'hier. Lire un essai annoté par un éditeur/traducteur/critique est en quelque sorte équivalent à un article qui renverrait à d'autres articles pour plus de détails.
Cette note est d'ailleurs un exemple d'hypertextualité oldschool.
"(remarque en passant : mon commentaire est long, les gens vont-il le lire ?) "

Je vais faire court: oui !
Cela s'appelle l'esprit synthétique!
@ Epikt

Non, ce n'est pas trop long. C'est intéressant, clair et argumenté : j'ai donc bien évidemment tout lu.

En revanche, certains sites qui fonctionnent sur la base de la brève sans intérêt durable (bref, du buzz), me gavent totalement. Depuis sa pipolisation, je ne vais même plus sur De source Sûre. En revanche, je suis resté fan de Bakchich.info

Une dernière remarque, plus personnelle. Je suis fana de livres (j'en ai tellement que je ne sais plus où les caser chez moi), mais j'ai quasiment arrêté d'acheter la presse généraliste papier. Pour m'informer, je vais sur le Net. J'ai d'autant plus de temps pour ce faire que je n'ai pas la télé. Pour moi, la presse, ça relève toujours de l'ordre du jetable.

« J'appelle journalisme tout ce qui demain sera moins intéressant ». Comme disait l'autre.
Complètement excellent Faye Wong, le seul truc un peu gênant c'est Carlita, l'oie qui s'agite sur le côté et qui la ramène sans cesse...

Autrement c'est vraiment bien, ce mélange de tradition et de modernité !

***
Un jour on arrêtera avec cette histoire de "tradition et modernité" dont on nous bassine les oreilles dès qu'on parle de culture asiatique (une suggestion d'émission/chronique pour @si).
Surtout au sujet de Faye Wong qui n'a jamais été une chanteuse "traditionnelle" mais au contraire très pop (au sens quasi anglo-saxon du terme), d'autant moins avec ce morceau qui accompagne le film Chungking Express où elle incarne une fille fascinée par les Etats-Unis et la Californie. Mais passons.

Pour les amateurs, les meilleurs albums de Faye Wong sont (sélection perso et subjective) : Impatience (extraits ici et ), un des plus beaux albums pop du monde si vous voulez mon avis, l'EP Toy (extrait) et Only Love Strangers (extraits ici et ). Sans oublier ses lives (petite préférence pour celui de 2004).
Dommage que ses disques sortis chez Cinepoly ne soit pas réédités.
DS a sous la main un journaliste-blogueur qui "balance" sur une institution particulièrement opaque, dans laquelle l'information est strictement contrôlée, au point qu'on l'appelle "la grande muette". Le blog en question s'appel "secret défense". @si a traité de l'affaire Dasquier en son temps : un journaliste perquisitionné, interrogé, mis sous pression par la DST afin de révéler ses sources. A l'occasion de la dernière réforme de la Défense un collectif d'officiers supérieurs, "Surcouf" se fend d'une tribune publique critiquant comme jamais depuis 20 ans sa tutelle ; laquelle tutelle se met en chasse des officiers en question, interroge, fouille les ordinateurs portables de stagiaires du collège inter-armée de Défense, non pas dans une enquête interne, mais au moyens de policiers ! Il y a manifestement une crispation du pouvoir politique et de certains officiers Généraux vis-à-vis des armées. La situation est inédite en France.

DS a oublié de poser LA question à Merchet : comment sont ses relations avec l'institution, est-ce que la hiérarchie militaire, le gouvernement font pression sur lui ? Est-ce qu'on lui a posé des questions à propos de ses sources ? Est-ce que les informations q'il a fait fuiter ont donné lieu à des réactions de la part du Ministère de la Défense, ou de l'Elysée ?

Voilà un oubli totalement incompréhensible.
et les histoires les plus courtes sont souvent les moins longues
Ouais !
Peut être en complément de l'entretien avec Mr Assouline, je vous propose de lire le bel hommage qui lui est rendu sur le blog de Monsieur Philippe Val, éditorialiste que le monde entier nous envie : ces deux messieurs sont des vigies qui se sont donnés comme mission de défendre les valeurs de l'occident contre la barbarie de l'Islam :
http://valestderetour.wordpress.com/2008/08/13/nous-sommes-tous-des-sherry-jones/


Monsieur Assouline fait partie de ces journalistes qui nous défendent face à la barbarie de Wikipedia : vous savez, ces personnes vulgaires (qui ne donnent pas de cours à Sciences-Po et qui ne sont pas journalistes) qui prétendent faire une encyclopédie en se passant de l'imprimatur des spécialistes renommés (pouah !) http://fr.wikinews.org/wiki/Quand_des_%C3%A9tudiants_de_Science_Po_vandalisent_Wikip%C3%A9dia%E2%80%A6

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