Surveillance : "Les JO servent d'expérimentation à des systèmes sécuritaires"
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"les JO servent d'expérimentation à des systèmes sécuritaires"
Déjà à l'époque du COVID. Rappelez-vous, attestation pour sortir , pas plus d'un km du domicile. Contrôle de la population sur les plages , en forêt. Pass vaccinal. Couvre feu. Masque obli(...)
Je n'ai encore rien vu ni écouté.
Mais.
Depuis que je suis( suis, du verbe suivre), les jeux olympiques, environ un demi siècle, parce qu'avant, je m'en foutais et surtout parce que personne ne s'était permis de m'imposer d'y penser, depuis donc (...)
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Quand Katia Roux souligne combien cette surveillance influe(ra) sur nos comportements, y compris quand "nous n'avons rien à nous reprocher ou à cacher" (argument qui prouve seulement le manque de lucidité de celui qui l'énonce), je ne peux m'empêcher de faire le lien avec la pression masculine sur les femmes et leur comportement.
Il faut être bien courageuse pour rester un long moment tranquillement immobile sur un trottoir juste comme ça en mode contemplatif, ou se promener en microjupe juste pour le fun, ou traîner seule en ville la nuit pour l'admirer, ou observer tranquillement et ouvertement un groupe d'hommes bien genrés en train de jouer aux boules, ou prendre ses aises sur une banquette à côté d'un homme sûr de son droit à ouvrir grand les jambes, etc... etc...
Comme l'oppression et la surveillance des hommes (et leurs supplétives) sur les femmes, celles des VSA provoque(ro)nt chez quelques rares spécimens un courage à toute épreuve, mais intimide(ro)nt la plupart des autres, faisant ainsi mourir avant de naître des trésors de créativité, d'inventivité, de poésie... Au secours !
Ça me rappelle les bourgeois du début du 20eme siècle qui refusait l‘installation du téléphone chez eux car ça elle permettre à leurs épouses de converser avec leurs amants.
Voir la réponse de LeCouzin en réponse à Kzenia pour le témoignage de terrain...
Emission qui tombe pile, et qui fait froid dans le dos après les élections et la dissolution de ce dimanche.
Rester en bonne santé mentale, après ça, quel défi !
Très bonne émission qui présente bien les enjeux de la VSA.
Une série de brochure que j'ai rédigée concernant la vidéo-surveillance à Tours (symptomatique de ces mairies "écolos" qui appliquent une politique sécuritaire qu'on pensait l'apanage de la droite et de l'extrême droit)
https://www.lantivol.com/2024/01/tours-sous-surveillance-1-pour-une.html
https://www.lantivol.com/2024/03/tours-sous-surveillance-25-pour-une.html
https://www.lantivol.com/2024/05/tours-sous-surveillance-35-pour-une.html
En bref, pour un régime autoritaire ou fasciste, nous serons a poil. Il suffira de quelques clics pour procéder a des arrestations ou restreindre les libertés. Une perspective possible et effrayante par sa puissance car il n'y a pas que la vidéo. Toute notre activité sur Internet, même sous pseudo est transparente pour les autorités et l'administration.
Concernant les smartphones chinois, Xiaomi et autres, ils collectent beaucoup d'infos personnelles et changent, sans aucune autorisation, l'OS ( couche Android).
Magnifique émission avec des invités brillants. Echanges très clairs et complèts sur ce sujet inquiétant : BRA-VO !
Pour celles et ceux qui s’inquiètent des dernières années de régression sociale et de répressions sanglantes, Edwy Plenel fait sur Médiapart (en accès libre) une synthèse au vitriol du bavard compulsif et de sa dérive fascistoïde.
Ce texte contextualise utilement la perspective apocalyptique du capitalisme numérique (et/ou de surveillance) que décrit cette émission et que met en place le maniaque obsessionnel de la start-up nation.
La promesse d’un cocktail totalitaire et global imminent dans lequel communient déjà avec gourmandise et se réjouissent tous les salauds sans cacher leur impatience. Ils s’en réjouissent ouvertement dans les médias. Les fusillés sont prévenus.
Je me permets d'apporter quelques précisions sur le cas briefcam :
Le conseil d'etat, apres enquête, n'a pas considéré qu'il y ait eu utilisation de reconnaissance faciale.
Décision n° 489990
21 DÉCEMBRE 2023
Conseil d'État
Par une ordonnance nos 2303004, 2303012 du 22 novembre 2023, le juge des référés du tribunal administratif de Caen a enjoint à la communauté de communes Coeur Côte Fleurie de procéder, dans un délai de cinq jours à compter de la notification de l'ordonnance, à l'effacement des données à caractère personnel contenues dans le fichier initialement constitué et dans toutes les copies, totales ou partielles, qui auraient pu en être faites, à l'exception d'un seul exemplaire à placer sous séquestre auprès de la CNIL dans un délai d'un mois.
Par une requête, un nouveau mémoire et un mémoire en réplique, enregistrés les 7, 12 et 14 décembre 2023 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, la communauté de communes Coeur Côte Fleurie demande au juge des référés du Conseil d'Etat, statuant sur le fondement de l'article L. 521-2 du code de justice administrative :
1°) d'annuler cette ordonnance ;
2°) de rejeter les demandes présentées par la Ligue des droits de l'homme, le Syndicat de la magistrature, l'Union syndicale Solidaires, l'Association de défense des libertés constitutionnelles et le Syndicat des avocats de France ;
3°) de mettre à la charge de la Ligue des droits de l'homme, du Syndicat de la magistrature, de l'Union syndicale Solidaires, de l'Association de défense des libertés constitutionnelles et du Syndicat des avocats de France la somme de 4 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.
Elle soutient que :
- l'ordonnance attaquée a été rendue au terme d'une procédure irrégulière, en méconnaissance du caractère contradictoire de l'instruction ;
- la condition d'urgence n'est pas satisfaite dès lors que ses communes membres et elle-même n'utilisent pas les fonctionnalités de reconnaissance faciale du logiciel BriefCam et n'ont aucune intention d'y recourir, que seule une cinquantaine de caméras est concernée, qu'à la suite des opérations mises en oeuvre pour exécuter l'ordonnance attaquée, le logiciel a été détérioré dans des conditions rendant impossible l'usage des fonctionnalités dénoncées et nécessitant une réinstallation qui ne pourra intervenir à court terme et que le temps mis à saisir le juge des référés est excessif dès lors que l'utilisation du logiciel BriefCam et ses fonctionnalités sont connues depuis de nombreuses années ;
- elle n'a pas porté d'atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ;
- si une minorité des caméras de vidéoprotection installées sur son territoire est connectée au logiciel BriefCam, aucune fonctionnalité de reconnaissance faciale n'a été activée, aucune des requêtes effectuées par les utilisateurs n'a concerné l'utilisation de telles fonctionnalités et celle-ci n'est pas possible ;
- elle ne dispose d'aucun pouvoir de police et d'aucune compétence pour prendre des décisions en cette matière à la place de ses communes membres et ne saurait être regardée comme responsable de traitement au sens du RGPD et de la directive 2016/680 du 27 avril 2016 ;
- l'utilisation par elle de la fonction " Research " n'est faite qu'à des fins purement statistiques sur la mobilité et au vu de résultats agrégés, sans accès à la vidéo ;
- la fonction " Review " n'est pas utilisée en temps réel et la technologie contestée n'est pas utilisée pour analyser de façon proactive les comportements des individus ;
- le système mis en place est fondé sur les dispositions du code de la sécurité intérieure relatives à la vidéoprotection, a été autorisé par le préfet et respecte les exigences légales ;
- les moyens invoqués en première instance manquent en fait ;
- l'injonction prononcée est impossible à mettre en oeuvre, est disproportionnée et a des conséquences graves pour la protection de l'ordre public.
Par un mémoire en défense, enregistré le 13 décembre 2023, la Ligue des droits de l'homme conclut au rejet de la requête, par la voie de l'appel incident à ce qu'il soit enjoint à la communauté de communes Coeur Côte Fleurie de cesser de faire usage du logiciel BriefCam et de prendre toutes mesures utiles pour informer les personnes susceptibles d'avoir été filmées de l'existence des traitements de données à caractère personnel illégalement opérés ainsi que de leurs droits relatifs à ces traitements et à ce que soit mise à la charge de la communauté de communes Coeur Côte Fleurie une somme de 4 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Elle soutient que les délais laissés à la communauté de communes pour préparer sa défense et organiser sa présence à l'audience étaient suffisants pour assurer le caractère contradictoire de l'instruction, que la communauté de communes, qui doit être regardée comme responsable de traitements de données personnelles, a mis en place de tels traitements, notamment de vidéosurveillance augmentée, dans des conditions portant une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée et au droit au respect des données personnelles faute d'autorisation et de base légale et en raison, en tout état de cause, du non-respect des règles de protection des données personnelles prévues par la RGPD et la loi du 6 janvier 1978, que la condition d'urgence est satisfaite et que les injonctions prononcées doivent être complétées pour tirer les conséquences du constat de l'usage illégal du logiciel BriefCam.
On voit un flic tout émoustillé d'avoir à disposition la vidéo surveillance. Et qui contrôlera le flic? Qu'est-ce qui prouve qu'il ne va pas surveiller sa femme ou ses enfants? Faudra-t-il mettre en place une IA qui surveillera le surveilleur?
"les JO servent d'expérimentation à des systèmes sécuritaires"
Déjà à l'époque du COVID. Rappelez-vous, attestation pour sortir , pas plus d'un km du domicile. Contrôle de la population sur les plages , en forêt. Pass vaccinal. Couvre feu. Masque obligatoire, même à l'extérieur.
Ils ont déjà pû tester la docilité de la population.
Pourquoi s'arrêterait il ?
Ce néolibéralisme ne peut fonctionner que grâce un système autoritaire. Où la guerre....
Ils sont capables de tout.
Je n'ai encore rien vu ni écouté.
Mais.
Depuis que je suis( suis, du verbe suivre), les jeux olympiques, environ un demi siècle, parce qu'avant, je m'en foutais et surtout parce que personne ne s'était permis de m'imposer d'y penser, depuis donc cette date, je ne me fous plus des jeux olympiques.
Pas parce que je suis à l'affût des performances de nos champions nationaux, pas non plus parce que je guette dans la retransmission planétaire des exploits des déesses et des dieux du stade* l’affirmation que le sport, les muscles, la sueur sont l'alpha et l'oméga de la paix sur terre.
Non. Parce que tous les quatre ans, le "monde civilisé" nous donne en spectacle, nous vend le spectacle de la quintessence de l'hypocrisie : Tout le monde il est égal sur un stade :
les blancs, les noirs les entre-deux, les femmes , les hommes, les entre-deux, les riches, les pauvres, les entre-deux, les salopards, les nous, les entre-deux.
Et c'est la mise en spectacle de cette hypocrisie que me fascine.
Alors, quand je lis, "Les JO servent d'expérimentation à des systèmes sécuritaires",
j'ai juste envie de dire :
Ah bon , quelle surprise !
(*)j'ai failli écrire diots du stade, c'est mon côté alpin
La pulsion scopique, "exploitée" sur toute la surface de la terre et qui ne fait pas de distinction entre les pays, la pulsion primaire chez le bébé humain qui étant impuissant n'a pas de motricité, car système nerveux pas développé, pas de langage, pas de crocs, pas de griffes... En arriver là au 21ème siècle alors que l'être humain a une conscience qui ne demande qu'à fonctionner très vite au cours de son développement !!!
Resterons nous tous gouvernés par la maternelle jusqu'à ce que la planète implose ???