Tchernobyl : "être préparés à une catastrophe nucléaire serait une bonne idée"
Trente ans après Tchernobyl, comment ça va, autour de la centrale ? Plutôt pas mal, semblait répondre cette semaine un documentaire d'Arte qui s'intéressait à la "zone grise", cette zone dite "faiblement" contaminée, habitée par sept millions d'habitants répartis entre l'Ukraine, la Russie, la Biélorussie et la Norvège. Ce documentaire a-t-il brisé un tabou en montrant comment on peut vivre avec une irradiation "mesurée", ou brosse-t-il une peinture trop optimiste des conséquences sur la santé d'un accident nucléaire ? Nous en débattons avec deux invités : Olivier Julien, le réalisateur du documentaire Tchernobyl, Fukushima : vivre avec, diffusé sur Arte le 26 avril, et le sociologue Frederick Lemarchand, auteur d'une tribune très critique de ce film.
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https://reporterre.net/Deux-milliards-de-dollars-ce-que-coute-l-eclatement-d-un-seul-fut-de-dechets
"Les autorités françaises ont retenu les niveaux de dose efficace les plus élevés possible : 100 mSv pour la phase accidentelle et 20 mSv/an pour la phase poste accidentelle (alors que pour le public, la limite maximale de dose est normalement de 1 mSv/an et que cette valeur correspond déjà à un niveau de risque élevé)." Source : CRIIRAD
Vous avez donc jusqu'au 30 septembre (donc demain) pour poser vos questions aux zozos de la consultation publique (soyez courtois svp).
Enfin bon, les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait ! :-/
Yann.
La Fabrique du consentement
"Le gouvernement japonais et la préfecture de Fukushima ont décidé de lever une partie des zones d'évacuation forcée alors que le terrain est toujours fortement contaminé. Ils ont décidé d'arrêter l'aide aux réfugiés pour les locations de maisons et les autres indemnités diminuent petit à petit. Les réfugiés sont ainsi obligés de revenir dans les zones contaminées. Tout cela a été décidé sans prendre en compte les avis des habitants. Les autorités disent ne plus avoir d'argent. En même temps elles décident de dépenser des sommes exorbitantes pour les futurs jeux olympiques..." Témoignage de Haruko Boaglio, native de Fukushima. Extrait du livre de Géraud Bournet: Franckushima.
Le Césium a traversé le Pacifique; il atteint les côtes de l'Amérique du Nord.
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2016/09/24/Anomalies6danger-%3A-deux-des-quatre-r%C3%A9acteurs-de-la-centrale-atomique-de-Tricastin-%C3%A0-l-arr%C3%AAt
A lire: Franckushima:http://franckushima.com/la-presse-parle-lutopiquant/
Ce soir, Arte diffuse un documentaire ayant pour descriptif : "Une énergie nucléaire sans danger ni déchets, c'est la promesse, longtemps sabotée par les lobbies de l'énergie et de la défense, que brandissent les partisans du thorium. Ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle, représente-t-il une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l'utilisation du plutonium par l'industrie atomique ?
Rien qu'avec cette présentation, je ne le regarderais sans doute pas.
Je sais qu'il y a des pistes de recherche sur l'usage du thorium pour la production d'énergie (cf p.e. cette société norvégienne) mais je ne connais pas assez la question pour pouvoir identifier le vrai du faux dans ce qui sera dit et quand on commence par présenter un élément bien connu comme solution miracle et qui plus est un élément radioactif, c'est douteux.
Pour une info minimale Wikipedia liste des usages technologiques déjà anciens et rappelle que le thorium est sur la liste des produits cancérogènes.
Néanmoins, le propos est on ne peut plus sérieux et intéressant et les intervenants sont des pointures dans le domaine, y compris celui qui est en dessin animé pour la raison qu’il est décédé aujourd’hui (le générique de fin certifie que tous ses propos sont avérés, ce que je veux bien croire – son fils s’y exprime aussi, non dessin-animé).
Pour le fond du problème, ce n’est pas tant qu’il y a «des pistes de recherche sur l'usage du thorium pour la production d'énergie», c’est qu’elles ont été démontrées, expérimentées, validées il y a plus d’un demi-siècle. Et abandonnées. En partie parce qu’avec le thorium, ça ne peut pas exploser, ce qui ennuie les militaires.
Il faut se souvenir que l’énergie dite «atomique», la fission nucléaire, n’a été développée que pour la bombe. Il n’a jamais été considéré, à l’origine de cette recherche, qu’elle pourrait générer de l’énergie utilisable. Fallait juste faire péter le machin, faire un gros pétard.
Ensuite, des applications pratiques ont été réalisées, mais jamais remises en question. Pas seulement à cause des militaires, mais simplement parce qu’il semblait plus simple de continuer dans la même voie.
Ce documentaire explore d’autres voies et, pour ça, il vaut le coup d’être regardé.
Ceci dit, ce n’est pas une solution miracle, elle produit des déchets radioactifs elle aussi. Mais 80% de moins que celle utilisant l’uranium et de beaucoup moins longue durée.
Donc, je conseille ce documentaire à la scénarisation pourrie. Même contre le Tënk de ce mois-ci (même s’il est sublime).
Il est sûr que Edf/Areva & co. vont tenir un discours du type "c'est pas prêt, c'est pas avant longtemps", ils ont trop d'investissement sur le cycle uranium-plutonium pour qu'ils se permettent de dire que d'autres pistes sont envisageables, mais ce n'est pas le cas pour les pays qui envisagent d'investir dans une filière nucléaire.
Je crains le discours du type "on nous dit rien on nous cache tout" alors que le sujet est plutôt ce qu'implique la mutation d'une filière lourde comme le nucléaire. Je ne sais pas si les choix technologiques d'il y a 50 ans étaient les meilleurs (y en avait-il d'autres de mûrs ?), ça demande une expertise assez pointue, mais c'est sûr qu'il sera plus facile aux pays voulant créer une filière à partir de zéro de s'essayer au thorium que la France encore coincée pour des décennies avec les réacteurs actuels.
Au passage, deuxième crainte : le documentaire pseudo-objectif que ce soit par militantisme ou du fait d'un style typique de la valorisation techno-scientifique où on raconte une histoire positive sans faire apparaître les à côtés (c'est mon hypothèse sur le style de celui sur Tchernobyl, du tout beau tout gentil par omission, par cadrage).
Ce n'est pas parce qu'on voit des pointures qu'on est bien informé dès lors qu'il se pourrait que d'autres pointures tiennent un autre discours, et qu'il faut déjà connaître le sujet pour saisir comment c'est "anglé", quel discours intéressant peut manquer. D'ailleurs, l'idée de faire un dessin animé pour mettre en valeur un gars que, je suppose, on présente comme génial, avec en plus son fils, c'est mauvais signe pour moi. Il n'y aurait pas un ton du style gloire au génie méconnu ? Quelque chose qui rappellerait les trucs sur Tesla ? Y a pas de la start-up derrière au moins, "investissez dans nos projets !" ?
Bon, faudrait quand même que je le regarde pour en dire du mal...
Mais ce qui m'avait paru presque plus intéressant à l'époque que ladite production d'énergie, c'est la capacité d'une technologie de ce type de recycler les déchets produits par la filière actuelle. Pour dire si c'est vieux, j'ai lu ça dans un livre en papier, du temps où on «traitait» ces déchets en les jetant à la mer, comme le montre un autre documentaire passé ce soir-là sur Arte, Océans poubelles (s'abstenir si déprimé).
Pas pu retrouver le livre mais cet article résume un peu ce dont je m'en souviens. Ça limite les déchets, mais surtout ça limite la durée de vie des plus emmerdants par des facteurs conséquents. Et, oui, ledit article évoque «de la start-up» mais c’est issu d’une recherche rapide, juste pour illustrer le concept qui est rarement évoqué; je n’ai pas souvenir qu’il l’ait été dans ledit documentaire d’ailleurs.
À ce propos, je pense le documentaire honnête sur le fond et assez valide scientifiquement et techniquement, même si je ne suis pas qualifié pour en juger. Le coup du dessin animé, c’est seulement une sorte d’angle, de manière de présenter les choses en illustrant une personne «fil rouge» représentative, mais disparue, donc ne pouvant être interrogée directement. Ou une manière de mettre de l’humour dans un sujet technique, notamment avec fausses interruptions de pubs futuristes vantant les mérites du thorium. Je n’ai pas eu l’impression que le gars était présenté comme un génie, juste un bon ingénieur ayant démontré (il y a un paquet de «décennies») que le truc pouvait fonctionner. C’est pro-thorium, c’est sûr.
Et personne (enfin, pas moi) ne prétend que c’est la panacée, l’énergie propre n’existe pas: on salope toujours quelque chose en en générant.
Petit détail sur votre questionnement: «Je ne sais pas si les choix technologiques d'il y a 50 ans étaient les meilleurs (y en avait-il d'autres de mûrs ?)». Comme vous le soulignez, ce n’est pas le genre d’investissement qui se change comme une girouette. Ces choix technologiques datent de près de 80 ans maintenant et ont été faits par tous les pays qui voulaient, avant tout, se doter de La Bombe. Comme je l’ai dit plus haut, les premières centrales n’étaient pas du tout destinées à produire de l’énergie, mais de l’uranium enrichi et/ou du plutonium. Ils se sont dit par la suite qu’on pourrait quand même utiliser toute cette chaleur produite, pour finir par ne faire que ça, en étant bien emmerdés par beaucoup plus de matière fissile (maintenant des déchets) produite (qu’ils ont commencé à balancer à la mer).
Les premières filières au thorium ont été développées à cette même période. Mais ça ne produisait rien qui pétait, juste de la chaleur, donc ça a été abandonné, puisqu’on avait déjà l’autre truc qui marchait très bien (et dont on pouvait jeter les déchets à la mer quand on n’arrivait pas à faire assez vite des missiles pour les mettre dedans – je sais, j'insiste, mais c'est tellement délirant, comme Bure aujourd'hui).
L'un dans l'autre, j'étais juste content qu'on parle (enfin) du thorium.
Au moins c'est de la production pas commerciale, Citizen films et fonds publics, mais je n'aime pas ce style hagiographique avec à la fin "donnez des sous !" sans qu'on ait de possibilité de débat.
Rien n'est très clair sur les possibilités, entre le chercheur français (D. Heuer) qui parle d'une cinquantaine d'année de développement et le projet privé qui parle d'une dizaine d'année. Quant à des trucs comme poser un petit réacteur nucléaire pour chauffer des serres, c'est quand même douteux, limite du placement de produit futur (voyez, y'a un marché du petit réacteur !).
Il aurait aussi été bien que soient interrogés les responsables du nucléaire en France, qu'ils soient un peu poussé à la Cash Investigation pour savoir jusqu'à quel point ils pourraient bloquer les expérimentations pour préserver leur filière.
La première demi-heure est trop longue pour moi, elle ne parle que de la situation aux Etats-Unis, bien sûr très axée sur le nucléaire militaire pendant la guerre froide, on ne sait pas trop pourquoi le Japon a finalement acheté des réacteurs américains (rien n'était prêts pour du réacteur à sel fondu ? Urgence ou clientélisme vis-à-vis du protecteur US ?) ou pourquoi l'Europe, particulièrement la France, n'a pas plus investi dans cette piste.
Le côté critique, faute aux militaire et inertie des filières trop engagées financièrement prend trop de temps à mon goût et fait un peu trop dans le côté facile du gros méchant riche armé et des petits gentils pacifiques. Un "petit" qui ferait un réacteur nucléaire commercial meilleur que les actuels, ne le resterait pas longtemps, et je doute que les investisseurs privés lancés là-dessus ne le fassent que pour l'amour de l'humanité...
Ca aurait été moi, j'aurais fait 15 minutes sur l'historique, 30 minutes sur la comparaison technique avec les technologies dominantes et les avantages évidents, et le reste sur de l'investigation auprès des développeurs de projets et de responsables technico-politiques pour avoir une vision claire de ce qu'on peut attendre.
Sur le projet ITER (démonstrateur de fusion à Cadarache), de mémoire, il est prévu dans les 15 milliards d'investissement, et si il faut 1 milliard pour un démonstrateur de réacteur à sel fondu thorium de grande échelle (coût donné par Heuer dans le doc), c'est largement abordable pour de la politique publique européenne.
Déjà, il faut comprendre que le seul élément fissile présent dans la nature est l'uranium235. Si l'on veut enclencher une réaction en chaine, on est obligé de passer par de l'U235. Le minerai d'uranium c'est 99,3% d'U238 et 0,7% d'U235. D'où les histoires de centrifugeuses (par exemple iraniennes) pour séparer l'isotope 238 du 235 et "enrichir" (en 235 donc), vu que chimiquement (nombre d'électrons), on ne peut rien faire. Donc, si l'on veut commencer une filière nucléaire (civile ou militaire), on a pas le choix : Il faut en passer par de l'U235.
Maintenant, l'Uranium 238, lui est dit fertile, à savoir que par captation d'un neutron (qu'on lui envoie dans la tronche), il devient du Plutonium 239 qui lui est fissile (donc réaction en chaine et toussa comme l'U235).
Le Thorium 232 est lui aussi fertile, à savoir que l'on obtient de la même façon de l'U233 (qui lui aussi est fissile). A noter que dans ce procédé, on génère également de l'U234 dont l'un des descendants balance du rayonnement gamma "dur" si je me souviens bien, et ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes...
Bref, que ce soit en envoyant des neutrons rapides sur des noyaux d'U238 ou des neutrons moins rapides sur des noyaux de Th232, ça reste ce que l'on appelle de la "sur-génération" façon Phénix et Super-Phénix.
Après, le truc de Daniel Heuer du CNRS (voir la conf ici), c'est un réacteur nucléaire où le combustible n'est pas solide mais liquide. Ca a été tenté il y a bien 50 ans, à petite échelle expérimentale, et surtout jamais de façon industrielle (si jamais c'est possible, ce qui n'est pas gagné d'avance!). Voir la vidéo du gugus de la SFEN (ou du CEA?) : Non, ce n'est le sketch des inconnus, mais ça ressemble...
Ensuite, qu'on y fertilise du Th232 ou de l'U238, j'avoue que je n'y vois pas grande différence... SAUF QUE, comme Areva est assise sur des tonnes d'U238 à ne plus savoir qu'en faire, et qu'en plus ces tonnes ne sont pas censées être des déchets radioactifs (oulala le gros mot!), l'industrie nucléaire compte bien "recycler" ces cochoncetés dans les fameux réacteurs dits de "quatrième génération". A savoir, soit des "super-phénix" en plus mieux, soit les hypothétiques réacteurs à sels fondus de Daniel Heuer.
Bref, on est déjà dans le caca et c'est pas avec le miroir aux alouettes du Thorium qu'on va y changer grand chose ! :-/
Yann.
PS: Pas vu le docu d'Arte, mais d'avance je crains le pire...
Mais pour continuer dans les critiques : Le réacteur au thorium : une nouvelle impasse.
C'est sur "Sortir du nucléaire" donc, bon, ça ne fait pas dans le "peut-être, faut voir...".
Pour les avantages, sur le papier, ils semblent assez clair mais du coup, après lecture de l'article et quelques liens associés, le documentaire manque assez nettement de regard critique. Je n'ai pas souvenir par exemple qu'ils aient dit qu'en se dissociant l'U232 émettait du gamma très énergétique et qu'il fallait 50 cm de plomb pour s'en protéger (cf transcription d'une intervention de Hueur).
Non. Je n'ai pas attendu le docu d'Arte pour savoir quoi en penser, mais puisque vous insistez, je vais faire l'effort de regarder ce que je subodore être une grosse m..de (comme Arte nous en pond régulièrement lorsqu'il s'agit de science) et ensuite je reviendrai vous en parler ici, si jamais j'arrive à ne pas zapper avant la fin...
(cf transcription d'une intervention de Hueur).
Attendez... Avez vous lu le lien que vous donnez ? "Colloque: «le nucléaire du futur», organisé par la Fondation Ecologie d'Avenir," ? La "Fondation Ecologie d'Avenir", ça c'est le truc des méchants climato-négationistes qui mangent les enfants ! Avec Courtillot et Allègre ! Enfin merde quoi, faut prévenir quand vous troller ! ;-)))
Bon, à 18min et des brouettes de votre docu foireux de chez Arte, le gugus représenté façon BD dit : " Il y a donc deux combustibles nucléaires possibles. L'uranium et le thorium."
Et ben NON (cf ce que je dis au dessus). ! Non, non et non, il n'y en a qu'un d'origine naturelle, qui est fissile et avec qui on peut faire une réaction en chaine, c'est l'U235. Point barre !
A partir de là, c'est fini. Le type représenté façon BD raconte manifestement des sornettes et le docu vaut pas tripette. Bref, c'est de l'enfumage à l'usage exclusif des gogos...
Je suis vraiment désolé de vous le dire, mais non, c'est pas comme il vous le raconte à la télé...
Yann.
La question de savoir si vous aviez vu le doc était neutre, que je précise ce que j'en prenais si j'en parlais, mais pour le coup, je ne vois pas trop quel est l'intérêt de chipoter sur thorium ou uranium.
Combustible nucléaire veut dire ce que ça veut dire, le truc qu'on met dans la machine pour la faire tourner, et il s'agit bien d'exploiter des gisements de thorium.
Et je ne vois pas trop en quoi "le gars en BD" raconte des sornettes, c'est la représentation de Alvin Weinberg décédé en 2006, qui a construit un réacteur à sel fondu dans les années 60. Perso, je n'ai rien vu de faux au niveau physique dans ce qu'ils disent, mais ils "oublient" de donner la parole à une approche critique de ces projets.
Je faisais une alerte "info/intox" pour dire que rien qu'à lire sa présentation il me semblait mal parti, je m'attendais à quelque chose de très orienté comme celui sur Fukushima, avec des procédés habituels dans les docs de commande où on "oubli" la critique et où tout semble génial, en m'attendant à ce qu'il y ait de la start-up derrière etc.
Après m'être décidé à le regarder, j'y ai bien trouvé des travers attendus, et pour ce qui est de la crédibilité de la voie thorium, c'est encore l'objet de recherches, l'information risquant d'être tordu dans tous les sens par les pro et les anti.
Dans le genre, l'article ci-dessus de Sortir du Nucléaire dit qu'il faudrait 3,6 tonnes d'U233 pour l'allumage d'un réacteur et que ça prendrait des décennies à produire le stock mais cet article dit qu'une procédure est envisageable pour en produire 280 kg/an à La Hague, et il ne faudrait donc plus que 12 ans pour faire le stock. Ils concluent leur article en disant qu'une collaboration avec le Canada et l'Inde devrait être envisagée.
Donc, bon, difficile de dire ce que ça pourrait donner au final mais il ne m'étonnerait pas que l'Inde et la Chine essaient quelque chose, la Chine ayant été bloquée il y a 50 ans par un niveau d'ingénierie trop faible qui doit leur être aujourd'hui accessible.
Perso, je ne serais pas contre qu'ils réussissent, ça pourrait limiter la pression sur les matières premières qui risque d'augmenter avec leur développement et éviter que l'atmosphère de leurs villes se transforme en soupe toxique.
Alors, ITER, ça va coûter 15 milliards d'euros (pour l'instant), mais c'est juste "une expérience de physique des plasmas chauds". C'est à dire qu'il y a au moins 5 ou 10 bonnes raisons pour lesquelles ça pourrait foirer lamentablement. Mais bon, les ingés et autres chercheurs du CEA sont contents. Ils ont leur joujou à domicile. Donc on est censé applaudir...
Bon, sérieusement, c'est une réaction de fusion de deutérium avec du tritium. Or, le tritium, je voudrais pas vous inquiéter, mais... c'est radioactif (période de 12 ans) ! En plus, comme c'est de l'hydrogène (avec deux neutrons), non seulement c'est pas simple à stocker (déjà que le ballon du gamin gonflé à l'hélium, il retombe du plafond au bout de 3-4 jours, alors avec de l'hydrogène...) , mais en plus ça peut réagir avec plein de truc au niveau chimique: Par exemple, avec l'oxygène, ça peut faire de l'eau (tritiée). De l'eau qui se balade et puis qui est captée par les végétaux... Qu'on mange... :-/
Mais bon, JDCJDR. Alors, même si par miracle leur brousouf fonctionne un jour, faudra pas nous faire croire qu'en plus c'est "écologique", hein ?
Yann.
Une torpille bien dirigée : Tchernobyl, Fukushima : les aménageurs de la vie mutilée
Extrait : UN documentaire consacré aux désastres de Tchernobyl et de Fukushima a été présenté par Arte le 26 avril dernier, lançant une pernicieuse invitation à « vivre avec » la contamination radioactive, « défi » que prétendent, en ces jours sombres, relever les missionnaires de l’accommodation à la vie en zones contaminées par la radioactivité.
Bonnes lectures aux journalistes d'@SI.
Yann.
PS: Normalement, suivant la charte de modération, je devrais me prendre un "ban" d'une semaine. Donc à après la mi-août les amis. ;-)
Je me sens certes extrêmement proche de la démarche scientifique de F. Lemarchand, très proche comme d'habitude de la rigueur journalistique développée par l'équipe d'ASI
Je suis cependant géné par la critique de gens qui sont des auteurs (et non des journalistes), à travers un arsenal de concept journalistiques ou scientifiques. O. Julien (et S Alexievich) sont des auteurs: il faut les regarder et les lire dans leur liberté de créateur (S Alexievich a reçu le prix nobel de litterature, par le pullizer...).
Et au passage, un slogan qui m'est souvent passé par la tête depuis que je suis abonné:
"pour vivre debout, il faut regarder @si".
Et sa saine prise de position scandalisée sur le plateau (c'est une honte que seulement une infime minorité ait bénéficié de cette aide d'Ethos), sommet de la tartufferie, puisque les informations données dans le reportage rendaient impossible sa mise en lumière, termine en feu d'artifice cet exercice de naïveté proclamée. Merci pour cette émission.
Michel Fernex y répond : https://youtu.be/tyiSRxLYAss
Fukushima : soyons rassuré-e-s, nos institutions veillent !
http://netoyens.info/index.php/contrib/26/08/2014/fukushima-soyons-rassure-e-s-nos-institutions-veillent
L'académie des sciences de New-York a publié la traduction d'un rapport, co-écrit par le fondateur de Greenpeace Russie. Ce ne sont pas les travaux propres de l'Académie…
Quant aux vraies références scientifiques, elles sont en cohérence entre elles et aucune ne parle de millions de morts ni même de centaines de milliers : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cons%C3%A9quences_sanitaires_de_la_catastrophe_de_Tchernobyl#Les_cons.C3.A9quences_sanitaires_confirm.C3.A9es
Même le rapport TORCH, commandé par les Verts européens, ne mentionne pas un nombre faramineux de décès. Le rapport estime que à terme (pas à l'heure actuelle) on devrait avoir 30 000 à 60 000 décès supplémentaires par cancer. Pour mémoire, en France, chaque année il y a 75 000 décès dus au tabac.
Ah au fait, vous reprochez (à juste titre) à Olivier Julien de ne pas mentionner tous les liens d'intérêt de certains intervenants. Mais vous ne mentionnez pas que Frederick Lemarchand fait partie du CRIIGEN.
Il y a bien sûr en plus de l'information.
C'était vraiment spécial d'entendre le réalisateur reconnaitre d'avoir peut-être surestimer l'intelligence de ceux qui ont vu son documentaire...mais c'était a posteriori.
A mon avis le vrai problème de la diffusion le 26 avril de ce document de propagande ou de communication du complexe militaro-industriel nucléaire ( pardon pour l'emploi de ce terme
connoté mais je n'en ai pas trouvé d'autres) vient de l'évolution actuelle d'Arte France et ce n'est.malheureusement qu'un exemple parmi bien d'autres..
J'ai eu l'occasion de vous dire par le passé (sur le forum @si et dans un long mail qui date de l'interview croisée avec Edwy Plenel, auquel malheureusement je n'ai jamais eu de réponse) tout le mal que je pensais des 3 ou 4 émissions qu'asi avait consacré au nucléaire (approche biaisée, procès d'intention, interview à charge de l'invité, pas le temps de parler, etc...).
Je suis extrêmement surpris et heureux de la qualité de cette émission. Chaque invité a la volonté et le temps de s'exprimer clairement, dans un climat dépassionné. Vous et Justine avez avancé les points de débat sans agresser ni accuser le réalisateur du documentaire, tout en laissant clairement paraitre vos doutes et votre scepticisme. A la vue des extraits et des explications du réalisateur, je les partage dans une grande partie, en particulier le décalage probable entre le regard critique exprimé par le réalisateur sur le plateau (intéressant par ailleurs) et son absence dans le documentaire.
Je suis aussi assez perplexe sur les réactions outrées que j'ai lu en parcourant rapidement le forum, qui me semblent en total décalage avec la transparence et la clarté des propos tenus sur le plateau.
Donc merci 1000 fois. Et encore une excellente émission à laquelle à participer Justine Brabant.
Edit : et pour savoir d'où je parle, je suis un vil salarié de l'industrie nucléaire française.
certes on peux faire des critiques sur le nucléaire:
http://www.manicore.com/documentation/articles/idee_nucleaire.html
mais pourquoi beaucoup de gens, des journalistes et surtout les "verts" écologistes politiques "croient" les conclusions du GIEC mais moins les conclusions sur Tchernobyl:
http://www.unscear.org/unscear/en/chernobyl.html
Alors que les liens de Subordination du GIEC et de l'Unscear envwers l'ONU sont similaires!
Alors si il y a vraiment un complot du Lobby nucléaire pour minimiser les conséquences des accidents nucléaires(in fine pour promouvoir le nucléaire civil ) où sont les preuves? Ou du moins pourquoi ne pas voir un complot des producteurs d'énergies "propres"!
Amicalement
sondage :
Concernant votre avenir, qui est derrière vous, et celui de vos enfants, qui est ce que nous/vous/ils en feront ou parviendront à sauver, êtes-vous :
petit a - plutôt optimiste
petit b - plutôt pessimiste
petit c - plutôt ne sait pas
petit d - plutôt sang fout
petit e - plutôt sens fui
petit f - plutôt habité par le sentiment d'être réduit à pas grand chose
petit g - plutôt n'aime pas l'ironie, il faut être très très sérieux lé-défis-son-t-énormes tu-viendras-pas-te-plaindre-après
Critiquer et suspecter systématiquement est votre reflexe. Justement ce reportage était très équilibré par la présence des norvégiens que vous n'évoquez jamais et qui ont eu de leur coté la même démarche que les"français" en Bielorussie. Eux ne sont pas suspect puisqu'ils n'ont pas d'énergie nucléaire. Faites un Arrêt sur images de votre émission. Le coté scientifique des problèmes vous échappe souvent.
Merci pour ce documentaire qui est le bienvenu et a montré qu'on peut essayer de maitriser les pire problèmes. Ce que apparemment les Russes n'ont pas fait. Je suis fondamentalement antinucléaire.
Cordialement.
Rose
En avoir la forte intuition, c'est bien, en avoir la démonstration, c'est mieux.
Olivier Julien a beaucoup de mérite à être venu sur le plateau, mais reconnaitre tous ses manquements ayant pour conséquence d'avoir fait un reportage biaisé voire faux (même à l'insu de son plein gré) aurait été mieux, surtout qu'il en a largement eu la démonstration.
Le passer en prime time le 26 avril est effectivement assez grave de la part d'Arte. Mais ce n'est pas la première fois qu'ils racontent des conneries. Ils en disent peut-être moins que les autres, c'est tout.
J'ai tenté de regarder ce reportage d'Olivier Julien cette après midi... ben, je me suis endormi. Je supporte de moins en moins ce type de reportage où on filme des gens, marchand sur une route au milieu de nulle part pour nous préparer au fait qu'ils vont dirent des trucs importants, sur fond de voix off monocorde et de musique de quelques notes au piano accentuant la lourdeur du truc, marque de fabrique me semble-t-il d'Arte.
https://www.youtube.com/watch?v=rJ_8OnO6OOM
https://blogs.mediapart.fr/yves-lenoir/blog/010516/tchernobyl-un-etrange-documentaire-diffuse-par-arte
Le documentaire diffusé sur Arte est une insulte aux victimes de Tchernobyl.
Désinformation quand tu nous tiens.
Une catastrophe nucléaire est possible en France, et si elle survenait il arriverait la même chose qu'à three miles island ni plus ni moins!
Par ailleurs, vivre c'est prendre des risques. Magré Pompéii des centaines de milliers d'hommes continuent de vivre près du Vésuve. Malgré le tremblement de terre de 1755, des hommes continuent de vivre à Lisbonne alors qu'ils auraient pu déplacer le site de la ville.
Si on exploite le nucléaire c'est que le jeu en vaut la chandelle du point de vue économique et sanitaire. Le nucléaire civil a fait largement moins de morts que les particules fines causées par le charbon ou les dérivés du pétrole. mais il vrai que ces morts là sont moins bankable pour nos journaleux en mal de scoop et de sensationnel.
En fait la gauche n'aime pas le nucléaire pour trois raisons :
1/ les libéraux détestent l'Etat, hors le nucléaire suppose des investissements colossaux et un horizon temporel long trop risqués pour un acteur privé seul. Les libéraux veulent un marché de l'énergie de petits producteurs, tout le contraire d'EDF.
2/ les libertaires rêvent d'une autonomie totale : produire sa propre énergie avec son éolienne et son panneau solaire, cultiver ses propres légumes. Tout ce qui rappelle l'interdépendances des être humains est honni, vive l'individu île !
3/ L'énergie nucléaire choque le culte que les écologistes vouent à la nature. Cette nature est exploitée au profit de la puissance de l'Homme. Or tout le discours écologiste n'est qu'un appel à la soumission à un nouveau Dieu qui ne s’appellerait plus Jéhovah mais Dame Nature.
https://vimeo.com/91322391
On y retrouve ETHOS et Jacques Lochard. Vers 46min, le responsable biélorusse du secteur leur dit nettement que ce dont a besoin la Biélorussie, c'est d'aides financières pour pouvoir faire venir une nourriture non contaminée, et non de mesures et statistiques sur la nourriture contaminée; il a manifestement compris que les Français d'Ethos ne sont pas venus là pour les aider; d'ailleurs ceux-ci ne s'en cachent pas: ils sont là pour étudier un cas d'école en prévision d'une catastrophe similaire ailleurs en Europe.
Et merci à toute l'équipe d'ASI.
M'est avis que c'est comme la peste:
Cito Lange Tarde.
Je finis par avoir ce sentiment de malaise et d'écoeurement devant les écueils du journaliste obtus, qui a oublié ce qu'était un point de vue et qui, dans le délire de toute-puissance parce qu'il pense avoir coincé son interlocuteur, en oublie toute la subtilité nécessaire à son métier et le nécessaire travail de transmission des propos tenus à son auditoire.
Analyse de la non-analyse de la vidéo : (Jusqu'à 37 minutes, parce qu'il y a des limites à la perte de temps, quand même...)
"Mesdames et messieurs, le réalisateur nous fait croire que son rôle n'était pas de décrire touuuute la vééérité et que SCOOP GAZETTE !!! Alertez les médias (les vrais. enfin... les gros, quoi.) ! Est-ce que LeMonde va live-tweeter nos révélations ? Est-ce que Poujadas va ouvrir le jité sur nous ? Mais enfin ! Figurez-vous que des groupes privés financent des instituts avec de vrais chercheurs-scientifiques-à-lunettes-et-barbiche-comme-Professeur-Tournesol à l'intérieur ! Voilà. Merci de nous avoir regardé, n'oubliez pas la petite quête à la fin du mois... A vous les studios !"
L'émission ne laisse place à aucun travail de contextualisation, aucun travail de relativisation des valeurs : tout se vaut. Le réalisateur documente un travail de recherche sur une population échantillonnée, on va lui demander pourquoi ce n'est pas une étude sociologique à l'échelle de trois pays. Un laborantin est interviewé pour étayer un propos, on coince le réalisateur sur le scandale du directeur qui a fini au goulag il y a plus de 15 ans, et ça continue.. et les minutes passent... et j'ai l'impression de gaspiller mon temps sur des détails qui masquent toute la problématique de départ.
Je n'ai pas besoin qu'@SI m'explique qu'Olivier Julien est au mieux un incompétent, au pire un escroc, parce qu'il fait mine d'ignorer qu'EDF et Areva co-financent le CEPN : je suis assez grand pour en tirer les conclusions moi-même !
J'ai regardé le docu juste AVANT l'émission pour pouvoir justement la regarder avec mon impression subjective, fraîche, pour être pris dans le feu du débat... et je vois ça ! Quelle déception...
Tenez ! si vous aimez tant les comparaisons à l'emporte pièce, qui semblent pensées par les demeurés des chaines d'info : pour 18 minutes de plus, allez donc voir le documentaire de O. Julien plutôt que cette émission. Vous aurez certainement moins le sentiment d'être pris pour un idiot et vous risquez même d'apprendre des trucs.
Et Schneidermann ! Par pitié, prenez des vacances ! Vous finissez par être aussi gris que votre décor : le teint, les cheveux, la chemise, le fond... Vous disparaissez peu-à-peu ! Allez ZOUH ! Rosissez-moi ces pommettes usées par tant de sourires Colgate à vos invités.
Ne pas manquer " La bataille de Tchernobyl " sur RMC-Découverte. Là, on sait. Nous sommes passés en avril 1986 à deux doigts d'une catastrophe encore plus inouïe que ce que les media en ont laissé le souvenir dans nos mémoires. Catastrophe maîtrisée grâce au sacrifice de centaines de milliers de " liquidateurs ", dans une improvisation et une fuite en avant dramatiques. Heureusement réussies.
Allez jusqu'au bout du documentaire, dans la dernière demi-heure, où il apparaît que les conséquences de l'événement sont encore aujourd'hui monstrueuses.
Le vrai, c'est qu'il n'y pas d'avenir énergétique hors du nucléaire. Autant nier que la terre tourne autour du soleil.
https://www.youtube.com/watch?v=WHoyzV3H_eI
https://www.youtube.com/watch?v=oWvQT6ei8C0
http://www.leblogtvnews.com/2016/04/tchernobyl-30-ans-apres-3-documents-inedits-ce-soir-sur-rmc-decouverte.html
http://www.criigen.org/membre/18/display/Dr-Frederick-Lemarchand-Sociologue
Olivier Julien se justifie très mal, de très mauvaise foi, il raconte ne pas avoir voulu interroger des spécialistes, alors que le documentaire en est truffé, il dit ne pas avoir à donner son opinion sur Yuri Bandajevsky alors qu'il ne s'agissait que de relater des faits éclairant, sous le prétexte que ce n'était pas le sujet de son film !!!...
Bravo très bonne émission qui m'a désintoxiqué et apporté beaucoup d'éclairages sur un documentaire pas inintéressant mais très mal présenté !!!
belle émission ASI
Ca commence fort !
Olivier Julien à 6min.30 :
"Ma démarche de départ c'est je rencontre Jacques Lochard qui me parle de cette histoire, et tout ce qu'il me dit à propos des territoires contaminés vient heurter des clichés* que j'ai en tête. […] Je ne m'étais jamais posée la question du fait que 7 millions de personnes vivent dans des territoires contaminés. Et ça a choqué l'image que j'avais des territoires contaminés, où on ne peut pas vivre, par définition.
Wow!
Le mec faut surtout pas lui dire que nous sommes tous contaminés, sinon demain il fera un reportage, dans des milieux aisés tant qu'à faire, où on voit que finalement ça va pas si mal que ça !
* on notera l'élément de langage au passage.
Vers 18min. :
"C'est un parti pris : les images dont vous parlez tout le monde les a en tête. Moi ce que j'essayais de faire c'était de parvenir à un déplacement de point de vue."
Voilà voilà, effectivement c'est un parti pris !
http://boutique.arte.tv/f5570-tchernobyl_une_histoire_naturelle
http://culturevisuelle.org/catastrophes/2010/05/27/tchernobyl-nature
Je trouvais jusqu'à ce moment le réalisateur Olivier Julien honnête et sincère, mais le doute me saisi. C'est au-delà de toute forme de naïveté.
C'est un peu effrayant.
et puis je vois le titre de ASI ! ça m'intéresse.
je vais le regarder avant de regarder ASI .
A+
Michel
Quand des anti-nuc dénoncent le rôle ambigu de Rivasi et Lepage : #tcherno23
Jacques Lochard est compagnon de route de Gilles Heriard-Dubreuil qui se retrouve catapulté secrétaire de Nuclear Transparency Watch (conseil d'administration de NTW) où Rivasi et Lepage sont présidente et vice-présidente. C'est beau l'entrisme des pro-nuc et l'acceptation (sociale?) chez certaines politiciennes....
Bref, dans le nucléaire, il n'y a pas que les déchets qu'on recycle...
Je me suis demandé pourquoi Lemarchand parlait d'Alexievitch avec tant de précision, et en fait, il avait fait un papier avec Galia Ackerman sur le sujet.
Du coup, en regardant son site, j'ai vu aussi qu'il est membre du comité scientifique du Criigen, a priori un sociologue engagé sur la question de techno-sciences et société.
Mais à la lecture du titre, me vient cette réaction : "Nous allons tous vous tuer, il serait citoyen de vous préparer à mourir."
C'est vrai, quoi, on était prévenus !
avec leurs gestes plein de charmes !!!!
et pourquoi pas mettre en place un médiateur ?
ps merci à adele pour nous avoir accompagner et bienvenue à sonia