Téléréalité : quand les violences sexuelles deviennent des ragots
Pourtant constellée d'affaires d'agression sexuelles, de viols ou de violences sexistes, la téléréalité reste un des milieux les plus hermétiques au mouvement MeToo. Quand les victimes parlent, le traitement médiatique de leur parole dégouline de misogynie. Parce que dans ce monde merveilleux, viol = scoop.
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Commentaires préférés des abonnés
Il n'y a pas que la téléréalité. La haute fonction publique aussi. Voir les articles de Médiapart, dont un sur un administrateur civil hors classe qui photographie sous la table les cuisses de la sous préfète de la Moselle et a drogué 250 femmes. Ave(...)
Super chronique.
Malheureusement, sûrement beaucoup moins lue que ces émissions de téléréalités sont vues...
Que peuvent faire les téléspectateurs ? Ne pas regarder.
Ces émissions basées sur l'humiliation et la stupidité m'ont toujours révulsé.
Derniers commentaires
Bon article.
Maintenant que Mme Vilanova a démontré l'intérêt de sa chronique aux lecteurs d'@si, ça soulève une question : Que faire à partir des constats posé dans l'article. Ou plutôt, y a-t-il une méthode, un dispositif permettant de satisfaire la soif insatiable de ragots et de voyeurisme des gens (aux vues des scores d'audimats, des différents formats existant et surtout de la longévité du genre on peut en déduire que les gens en veulent toujours plus) qui évite ou empêche ce genre de comportement ?- Entre ceux qui décident de boycotter (et qui se sont fait entendre dans la section commentaires lors des précédents articles) et dont les producteurs se foutent royalement vu que ce ne sont pas des clients.
- Caster d'autres personnalité, éviter les violeurs en puissance, mais je doute que les producteurs acceptent vu que ce sera surement moins sulfureux.
- L'interdiction de ce genre d'émissions par le législateur. Je ne vois pas comment on peut encadrer le genre car ce dont il est question ce sont des agressions sexuelles et donc déjà punis par le droit. Donc il ne reste que l'interdiction.
- Ne reste peut-être que les plaintes systématiques contre les boîtes de prod. Ne plus viser uniquement les agresseurs mais également l'entreprise pour avoir sciemment sélectionner ces hommes et les avoirs introduits dans ce cirque et ne pas réagir lors de signalement. Ce à quoi l'entreprise répondra "qu'on ne peut pas passer son temps à sacrifier ses poulains à cause de quelques ragots".
Super chronique.
Malheureusement, sûrement beaucoup moins lue que ces émissions de téléréalités sont vues...
Merci à Vous profondément pour cette chronique, Chère Madame VILANOVA.
Elle fait beaucoup de bien. Elle permet de remettre les idées en place et de se préserver de l'univers de la télé montrant, notamment, la réalité du comportement ultra déplacé et de la mysogynie, - la liste n'est pas exhaustive - à l'égard des Femmes.
J'ai hâte de lire votre prochaine chronique.
Très Belle semaine à Vous.
Ces chroniques sont de mieux en mieux, l'équilibre entre sérieux et cynisme/ironie est parfait dans celle çi.
Super bien écrit.
merci !
Que peuvent faire les téléspectateurs ? Ne pas regarder.
Ces émissions basées sur l'humiliation et la stupidité m'ont toujours révulsé.
Glaçant effectivement ...
Merci pour la plongée dans ce cauchemar ahurissant où on craint de tomber dans le complotisme, et d'imaginer une ligue masculiniste clandestine, au commandes de sociétés de production au service d'un projet de défense et propagation de leur culture du viol. Nous sachons...
Bon je sors, je suis défoncée.
Certains ont les mains sales, et pas que les mains, et d'autres ont la nausée... mais rien de nouveau sous le soleil ou la pluie, sur cette humanité désespérante. Les animaux sont plus rassurants!
Sérieux?
J'adore la photo de Nathanya Sonia.
MDR :-)
Je me souviens d'un certain Molière...
Au fait, avec vous vu Joker? (Joaqim Phoenix)
Il n'y a pas que la téléréalité. La haute fonction publique aussi. Voir les articles de Médiapart, dont un sur un administrateur civil hors classe qui photographie sous la table les cuisses de la sous préfète de la Moselle et a drogué 250 femmes. Avec la mansuétude du tribunal administratif de Paris qui estime que le haut fonctionnaire dispose d'une « marge de manœuvre dans l’accomplissement de ses fonctions ».