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Tiens tiens, le CSA lorgne la Toile
Tiens tiens ! Voilà qu'il est question du CSA.
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http://www.klaire.fr/2013/06/10/ivre-hadopi-adopte-le-label-pur-foutage-de-gueule/
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Mesure de bon sens et d'économie drastique : nommer Quatremer au CSA!
Oh, Daniel, keskilendi le boss d'@si?
Oh, Daniel, keskilendi le boss d'@si?
Constatant la très grande qualité des programmes télé et leur pouvoir d'émancipation révolutionnaire, nous pouvons avoir une confiance aveugle au CSA.
Ironie, bien-sûr.
Ironie, bien-sûr.
Y a pas que le CSA qui veille sur la toile, y a Quatremer aussi, qui se félicite sur son compte Touiteur de la réactivité d'@SI à changer le titre d'un article qui lui déplaisait (de "Quatremer appelle à interdire Todd d'antenne" à "Ce numéro qui mériterait d'être interdit d'antenne"). "C'est pour ça que je suis un fidèle abonné", écrit-il.
A ce train là, pourquoi ne pas lui demander carrément avant son approbation avant publication du papier ?
Il écrit dans sa mise au point ajoutée à l'article : "au fait, où est le papier sur un député PS demandant explicitement et à plusieurs reprises à ce que Libération me décharge de l'Europe, un fait autrement plus grave". En parlant de faits plus graves, on pourrait aussi demander un nouveau papier sur l'article de Quatremer qui a réitéré son accusation en antisémitisme à l'endroit de Mélenchon, et un autre sur ses méthodes qui consistent à injurier ses contradicteurs ("cons, "imbéciles", "staliniens") voire à les menacer physiquement sur internet.
Mais ça risquerait peut-être de fâcher ce fidèle abonné...
A ce train là, pourquoi ne pas lui demander carrément avant son approbation avant publication du papier ?
Il écrit dans sa mise au point ajoutée à l'article : "au fait, où est le papier sur un député PS demandant explicitement et à plusieurs reprises à ce que Libération me décharge de l'Europe, un fait autrement plus grave". En parlant de faits plus graves, on pourrait aussi demander un nouveau papier sur l'article de Quatremer qui a réitéré son accusation en antisémitisme à l'endroit de Mélenchon, et un autre sur ses méthodes qui consistent à injurier ses contradicteurs ("cons, "imbéciles", "staliniens") voire à les menacer physiquement sur internet.
Mais ça risquerait peut-être de fâcher ce fidèle abonné...
Ouf, après avoir largement contribué à pourrir la télé, le CSA va enfin pouvoir nous pourrir un peu l'internet. J'ai très hâte que Françoise Laborde vienne m'expliquer ce qu'elle trouve suffisamment artistique ou acceptable pour que mes pauvres yeux naïfs aient le droit de regarder.
"il signale, sans avoir l'air d'y toucher, que la loi existante permettrait déjà, si on le voulait, de réglementer la diffusion du clip sur la Toile elle-même, sur Dailymotion et YouTube par exemple. Et qui donc pourrait gérer cette co-régulation ? Le CSA lui-même, bien entendu !"
Je ne suis pas sûr qu'il s'agit juste d'un besoin de réglementation ( sous-entendu on pourrait se passer du législateur sur la question) : le CSA rappelle qu'on peut se saisir de motifs existants pour attaquer YouTube ou Dailymotion, et semble se proposer comme institution légitime à juger de cela. Je ne pense pas que ce soit juste un manque de décret, c'est que pour l'instant l'indignation face aux images choquantes appartient à tout le monde (au CSA comme aux associations) même si justement il n'y a peut être pas de 'juge' spécifique.
Ce qui est dérangeant dans la manoeuvre n'est pas tant la volonté de censure (on censurait déjà les ondes hertziennes quand il n'y avait pas d'autres média audiovisuel), c'est que la légitimité du CSA dans le contrôle des diffusions vient de son contrôle des fréquences, puis des débits de bande passante. Les fréquences (hertzienne d'abord, ou la bande passante ADSL dédiée au trafic audiovisuel sur internet, en prenant en compte l'oligopole structurel et le besoin de régulation du réseau) sont limitées, donc un bien public qu'il faut distribuer 'sagement', dans le respect du pluralisme mais sans non plus laisser l'audiovisuel devenir n'importe quoi. (Enfin ce dernier objectif semble perdu depuis longtemps...)
Le CSA n'a par exemple rien à redire sur les diffusions par satellite à l'étranger, on n'oblige pas les fabricants de parabole à prévoir des filtres sur certaines émissions étrangères.
Je ne suis pas sûr qu'il s'agit juste d'un besoin de réglementation ( sous-entendu on pourrait se passer du législateur sur la question) : le CSA rappelle qu'on peut se saisir de motifs existants pour attaquer YouTube ou Dailymotion, et semble se proposer comme institution légitime à juger de cela. Je ne pense pas que ce soit juste un manque de décret, c'est que pour l'instant l'indignation face aux images choquantes appartient à tout le monde (au CSA comme aux associations) même si justement il n'y a peut être pas de 'juge' spécifique.
Ce qui est dérangeant dans la manoeuvre n'est pas tant la volonté de censure (on censurait déjà les ondes hertziennes quand il n'y avait pas d'autres média audiovisuel), c'est que la légitimité du CSA dans le contrôle des diffusions vient de son contrôle des fréquences, puis des débits de bande passante. Les fréquences (hertzienne d'abord, ou la bande passante ADSL dédiée au trafic audiovisuel sur internet, en prenant en compte l'oligopole structurel et le besoin de régulation du réseau) sont limitées, donc un bien public qu'il faut distribuer 'sagement', dans le respect du pluralisme mais sans non plus laisser l'audiovisuel devenir n'importe quoi. (Enfin ce dernier objectif semble perdu depuis longtemps...)
Le CSA n'a par exemple rien à redire sur les diffusions par satellite à l'étranger, on n'oblige pas les fabricants de parabole à prévoir des filtres sur certaines émissions étrangères.
Oui donc Hadopi sera absorbé par le CSA, mais sa toute fin ne sera qu'en apparence!
De ce que j'en ai lu dans les Echos, c'est surtout une taxe sur les produits gris qui servira a alimenter ce fameux fonds de la création cinémato-française qui, comme chacun le sait désormais avec tous les articles parus ces derniers temps, fonds qui ne profitent qu'au happy few bien en cour et permet de rémunérer acteurs et auteurs à des beaux cachets que l'Unédic s'empresse de compléter dès leur film achevé...
Elle est pas belle l'exception culturelle en France ?!
De ce que j'en ai lu dans les Echos, c'est surtout une taxe sur les produits gris qui servira a alimenter ce fameux fonds de la création cinémato-française qui, comme chacun le sait désormais avec tous les articles parus ces derniers temps, fonds qui ne profitent qu'au happy few bien en cour et permet de rémunérer acteurs et auteurs à des beaux cachets que l'Unédic s'empresse de compléter dès leur film achevé...
Elle est pas belle l'exception culturelle en France ?!
Tout ça m'a donné envie de relire Don Quichotte...