Le simple fait que France 2 embauche le dopé Jalabert pour commenter les courses de vélo montre bien que la question du dopage, ils n'en ont rien à foutre.

France 2 a le monopole de la diffusion du tour de France. L'équipe en est l'organisateur. Ces médias vivent grâce à cette course. Un conflit d'intérêts flagrant. Ne leur demandez pas une quelconque remise en cause de ce cirque, c'est leur gagne pain.

(...)

Le dopage est tabou pour le Tour de France, c'est une évidence et le maillot Jaune et les premières places reviennent à ceux qui ont eu les moyens de berner les contrôles.

Comme d'autres l'ont écrit ici, les autres sports, tous les autres sports, sont aussi concernés dès que l'on atteint le sport "de haut niveau".

Ceci dit, il serait intéressant de pratiquer des contrôles antidopage dans les médias, à l'assemblée nationale et au gouvernement.

Bonjour, j’apprécie votre article. Cycliste et petit compétiteur en retraite, je tenais à vous faire part du dégoût que m’inspire le sport en général et le vélo en particulier. Comment, pour un pratiquant de ce sport, ne pas avoir la nausée devant un tel massacre des valeurs sportives. je pratique depuis suffisamment longtemps pour avoir vu des générations de jeunes coureur jeter l’éponge devant les résultats hors normes de certains. L’écœurement domine chez les pratiquants et devoir écouter un ancien dopé comme commentateur en dit long sur la volonté de nettoyer le sport de ces tricheurs. Je pense que vous avez connaissance de : https://www.cyclisme-dopage.com/index.html

maiss au cas où ça aide.

Un petit témoignage personnel : 

J'étais au Puy de Dôme en 1964 avec  Marco Pantani et Jacques Anquetil, morts prématurément tandis que Raymond Poulidor, moins titré, vient de mourir à son heure…

J'étais à 5 kms duPuy de Dome l'année dernière et j'ai vu souffrir beaucoup de cyclistes qui font des moyennes hallucinantes avec toujours plus  de difficultés majeures…

Entre ces 2 dates : Moins d’applaudissements il me semble et plus de spectateurs qui viennent surtout pour le bob cochonou ou la chasuble Leclerc en buvant un p’tit noir offert par senso…

Sur le plan purement sportif et pour moi seuls les chiffres parlent, par exemple ceux en Watts-étalons  d'Antoine Vayer qui en connaît quand même un morceau depuis l'affaire festina…

Et puis ne pas oublier les péripéties de la déchéance d’Amstrong.

(je crois que c'est de Coluche mais je suis pas sûr)

Bonjour. A marronnier, marronnier et demi: pourquoi ne posez-vous jamais la question du dopage pour les autres sports et leurs diffuseurs ? Je ne défends pas les cyclistes aveuglément, mais dans ce domaine comme dans d'autres, un peu d'équité ne fait pas de mal ...

tabou je sais pas .... il y a plutôt une sorte de fatalité, le dopage est une réalité, c'est ainsi. Et on peut en tirer des deductions : si le dopage est indetectable dans le cyclisme ca veut dire qu'au minimum tous les sports et disciplines d'endurance et de cardio sont touchees On ne se donne pas la peine  de calculer le Watt/heure des athletes du biathlon pourtant leur performance est la aussi tout a fait remarquable.

150 000 contrôles anti dopages et 1000 cas  suspects par an : Tous ceux qui n'ont pas eu les moyens de s’offrir un dopage "de qualité" contrairement aux collègues.

"Show must go on".

L'éthique, l'honnêteté, quand ça nuit aux affaires des uns et des autres, on les met sous le tapis, comme la poussière.

L'argent n'a pas d'odeur, c'est pour ça qu'on ne se rend pas compte qu'il est sale et qu'il pourrit tout ce qui entre en contact avec lui.

Et là, patatra ! Pogacar annonce qu'il renonce Aux JO parce qu'il serait épuisé. Quiconque a vu ses dernières victoires d'étape où il était tout frais pourra se poser des questions. Le CIO est plus regardant que l'UCI ? 

On nous fera pas croire qu'il n'y a pas moyen d'inventer des procédures (fouilles systématisues et aléatoires des bus des hôtels des véhicules, contrôles des déplacements des entraîneurs etc...) qui rendraient plus difficiles le dopage. Perso je ne crois pas aux surhumains. 

Dans l'oise, en mai, la presse (plusieurs titres) s'est jeté sur l'affaire d'un coureur italien amateur, soupçonné de vélo dopé (un petit moteur), et puis d'avoir fui avant la fin de l'épreuve quand on l'a accusé, et puis d'avoir mis en danger la personne qui tentait d'arrêter le véhicule contenant son vélo, et puis..., ça n'a donné rien du tout en justice après la garde à vue et l'autopsie du vélo, le lendemain des faits. Pour la presse un vague droit de réponse publié qui réfute tout, pas glorieux. Ça a dû manquer de plainte déposée et de témoins visuels pour le procureur... Ou bien il y a eu affabulation et le gars n'avait vraiment rien à se reprocher.

Les journalistes ont raison de ne pas prendre la responsabilité de la dénonciation sur le tour de France. Ça les mettrait dans une situation scabreuse. Si il n'y a pas de preuve, style perquisition ou contrôle positif, et même si ils ont cru en recueillir, le flop les guette. 

Autre cas, il me semble que Libé sur le monoxyde de carbone a donné son absolution (je n'ai pas lu en entier, pas abonnée). 3 équipes ont acheté des "machines de gestion du CO" mais c'est juste pour s'en servir, on sait pas trop à quoi.

Donc je suis persuadée que le fait qu'il y ait de l'argent en jeu ou pas, n'est pas la base de la motivation de ces sportifs. Ils sont dopés à l'envie de gagner et ils sont différents les uns des autres. Par contre ils subissent des pressions, de tout l'entourage et des sponsors, mais rares sont les dopés qui accablent le système, ils font comme si ils avaient bien voulu, eux.

D'ailleurs on nous montre celui qui a fait le choix de non au dopage, c'est fréquent (le gars en larmes, ce samedi, Romain Bardet). Comme pour nous assurer qu'il y a le choix... 

Dernière petite remarque sur le mot tabou du titre, je crois que le tabou est plus dans les fédérations, comités olympiques, le ministère.., que dans les médias. 

Il y a tout de même quelque chose de changé dans le peloton. Du temps d'Armstrong, de l'affaire Festina, tous les coureurs étaient solidaires contre ceux qui les emm... avec la question du dopage. Jalabert avait même organisé une grève pendant le Tour de France pour s'opposer à un contrôle. Et Armstrong avait littéralement chassé du peloton Christophe Basson, un des rares coureurs qui avait mis les pieds dans le plat et qui parlait trop au goût du chef maffieux.

Cette année, d'après les comptes rendus des journaux, la plupart des coureurs se sont fait une raison et ont renoncé à lutter contre les deux extraterrestres qui se disputaient le classement général, certains prenant ça à la rigolade en découvrant leurs performances ahurissantes. Ce qui laissent à penser que tous les coureurs ne sont pas prêts à tout pour gagner.

À la place des organisateurs, je m'inquièterais. Quand les participants eux-mêmes sont désabusés, l'épreuve n'est pas loin d'être déconsidérée. Demain, c'est peut-être le public qui n'aura plus envie de suivre.

Vincent Côté a en effet écrit un papier remarquable sur Ouest-France de ce lundi 22 juillet, qui tranche nettement avec le beni-oui-ouisme de nos vaillants reporters télévisuels. 

Le cyclisme en général, et le Tour de France en particulier, se fichent ouvertement de la fiole des spectateurs et des amateurs de vélo. Des années que ça dure, comme l'ont prouvé les différents - mais trop rares - scandales à avoir enfin éclaté. Davesnes a raison : le simple fait d'avoir recruté un dopé notoire comme commentateur en dit long sur le niveau de cynisme qui prévaut. 

Mais le public est content. Enfin, un certain public, le plus nombreux. Le dopage, il s'en tamponne, ce public-là, et pas seulement pour le vélo. Les jeux du cirque : que les lions soient survitaminés, c'est même encore mieux, le spectacle est encore plus féroce, donc encore plus beau.

Le cyclisme, et probablement le sport professionnel en général (Le foot ! Le tennis !), est un simple spectacle pipé. En cyclisme, on vous annonce très souvent le vainqueur à l'avance, genre, tiens, aujourd'hui, cette étape est dessinée pour machin, et machin l'emporte en sifflotant. Zéro suspense : le Tour cette année était terminé dès la troisième étape. 

Ils doivent bien se marrer, ceux qui sèment les sous pour en récolter le jackpot. Avec la complicité bienveillante des rigolos de la presse sportive, qui passent leurs journées à nous prier de nous extasier sur ces performances frelatées. 

Faut bien qu'ils se distraient un peu : c'est tellement ennuyeux, d'avoir à commenter toute une étape !

Je n'aimerais pas être à leur place, mais eux, ça leur va très bien, de vendre de la camelote.

Tiens, encore et toujours ce sketch.

Je ne regarde plus le Tour de France depuis 1998. Et j’ai fini par comprendre que France Télévisions ne fera jamais rien contre cette situation car c’est une énorme source d’audience et de retombées publicitaires, donc financières, pour elle. Et comme le dis le gars à la fin de l’article, les spectateurs aux bord des routes sont bien souvent là là pour le folklore de l’événement, sa traduction , et pas pour la pureté du sport.

Donc, rendez-vous l’en prochain pour la suite et continuation du sketch….

France 2 a le monopole de la diffusion du tour de France. L'équipe en est l'organisateur. Ces médias vivent grâce à cette course. Un conflit d'intérêts flagrant. Ne leur demandez pas une quelconque remise en cause de ce cirque, c'est leur gagne pain.

Quand Armstrong a été disqualifié longtemps après avoir gagné ses sept tours, il aurait fallu remonter à la quinzième ou vingtième place pour trouver un coureur propre.

Personne n'est dupe. Un coureur propre comme Thibault Pinot n'a jamais pu gagner le tour.

Mais on continue à faire comme si.

Le dopage a toujours un temps d'avance sur les contrôles.

Et pas seulement pour le vélo.

Et le grand barnum des JO pourra commencer. Pas question de douter des performances.

Concernant le vélo aller sur le site d'Antoine Vayer. Une mine d'informations.

Le simple fait que France 2 embauche le dopé Jalabert pour commenter les courses de vélo montre bien que la question du dopage, ils n'en ont rien à foutre.