Transparence : polémique entre l'ex-maire de Nice et Cash Investigation
Chiffres contre chiffres, documents contre documents. Mardi soir sur le plateau de France 2, Christian Estrosi s’est livré à un bras de fer musclé face à Elise Lucet. Ulcéré, l'ancien maire de Nice a contesté en bloc l’enquête de Cash investigation sur les dérapages financiers et le coût du stade de Nice. En cause, notamment : le contrat de partenariat public privé passé par la ville avec le géant du BTP Vinci. Mais ce contrat était-il top secret comme l’assure Cash qui dénonce l’opacité de l’opération ? Ou était-il totalement public et consultable par tous comme l’assène Estrosi ? @si a plongé dans les méandres de l’accès aux documents sensibles.
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Derniers commentaires
La très grande majorité des citoyens ne veut déjà plus de ce système qui ne tient que par la propagande merdiatique de l'oligarchie financière et l'usage des forces de répression sociale du ministère du contrôle publique !
Le direct avec Estrosi ne nous apprend rien et ne conforte que les convaincus.
Bien entendu, le mensonge n'est pas en soi extraordinaire (on a vu Sarkozy, Cahuzac, Trump etc) et il suffit de clamer haut et fort pour que le mensonge sorte indemne, mais dans le cas présent, ce sont les Niçois qui devraient se charger de porter leur adjoint au maire devant les tribunaux pour mensonge agravé et dissimulation de malversations.
Mais là encore, la malhonnêteté n'est pas en soi extraordinaire et n'empêche pas des citoyens à soutenir un homme politique (on a vu Balkany)
Merci Manuel Vicuña d'avoir permis aussi de découvrir ou redécouvrir ce militant de la transparence qu'est Raymond Avrillier. De telles personnes devraient avoir "pignon sur média" plus souvent et méritent les remerciements de tous les citoyens.
On ne peut guère avoir plus de certitude technique sur le sujet car le site de Nice Métropole où sont publiés les documents de délibération du conseil municipal barre la route aux robots de moteurs de recherche, les empêchant de l'indexer. Donc on ne peut pas connaitre l'historique de la page à travers le temps, contrairement à beaucoup d'autres pages web.
Les dates d'édition du PDF ne confirment ni n'infirment les dires de Cash Investigation selon lesquels le contrat est apparu le 14 novembre, mais un fichier créé 2 ans après le conseil municipal a peu de chances d'être le même que celui prétendument publié en 2010, s'il a jamais existé... Il y a au moins un doute sur les manipulations qui ont eu lieu. Pourquoi retoucher un document 2 ans puis 6 ans après si ce n'est pour pouvoir lui faire refléter autre chose que ce qui a été porté à la connaissance du conseil municipal à l'origine ?
est ce à dire que cette loi n'est plus applicable pour tout document écrit après le 23 octobre 2015 ?
Et c'est dans ces détails-là que le diable se cache souvent.