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Tuberculose chez les migrants : pour l'extrême-droite, les médias n'en ont pas fait assez

La presse, coupable de cacher aux Français les dangers sanitaires liés à l'immigration ? Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnalités d'extrême-droite s'insurgent contre les médias accusés d'avoir "caché soigneusement" les cas de tuberculose contractés par trois migrants du camp parisien d’Éole, évacué le 6 juin. Ces cas ont pourtant bel et bien été signalés par les journalistes rapportant l'évacuation. Trop discrètement ? Enquête.

Derniers commentaires

Castagne au vieux-port. Une infime minorité de british excités fout la merde. Une infime minorité de flics abusent de leur pouvoir. En revanche, une énorme majorité de journalistes continuent de se déshonorer.
Les fronts bas ont raté leur cible.
Plutôt que de cibler les labos, ils ont cogné sur les émigrés. La prochaine fois ce sera quoi? La syphilis?
Le problème est que le BCG protège assez peu de la tuberculose. Il faudrait un vaccin plus efficace.
Le problème est que la tuberculose déclarée résiste bien aux anti-biotiques, au point que certains voient comme utile le retour de la collapsothérapie.

Bref.
Les bas du front sont ignorants et bornés,
Et les autres n'investissent pas assez dans la défense contre une maladie dangereuse.
si seulement la connerie n'était pas contagieuse, nos braves bas-du-frontistes et autres du même acabit consacreraient le neurone qui leur reste à se mêler des causes réelles du marasme mondial : capitalisme échevelé, néo-colonialisme, mémoire courte, ... et ignorance crasse des causes majeures de contagion : pauvreté, promiscuité, non accès à de l'eau potable - en premier lieu, non accès aux soins médicaux élémentaires, mauvaise alimentation (tiens, celle-là, les migrants ne les ont pas pratiquée : bière, chips, cacahuètes... et bouffe industrielle)
ces réfugiés indésirables ont supporté des conditions de vie que nos braves blablabla ne connaissent pas et ne connaitront jamais.
en clair, a contagion microbienne n'est pas un acte délibéré, elle est subie.
Je crois que c'est Claude Bourguignon qui s'est amusé un jour à faire des prélèvements dans le métro parisien.
Tout y est, même ce cher Yersinia pestis !

Ça montre bien deux choses :
- si on laisse les gens dans la misère, on le paiera très cher.
- Ces mentalités à la con ont été nourries par une croyance débile portée par le monde médical, qui en est resté à une vision Pasteurienne pour conserver ses intérêts. Le problème c'est pas le microbe, c'est le terrain favorable, la mauvaise santé.
Seulement pour qu'on bouffe leurs vaccins et autres antibiotiques, il ne vaut mieux pas qu'on le sache. Voilà le résultat, bande de cons !
De l'art de redécouvrir la lune. La tuberculose n'a jamais disparu en France, y compris chez les "dessouche" si chers à nos frontistes. Comme le rappelle justement l'article du figaro, c'est une maladie fortement liée à la pauvreté, et qui touche largement les sans domicile fixes. 5000 cas par an environ. Nul doute que ceux qui mettent en avant l'impossibilité d'accueillir toute la misère, et rendez vous compte on ferait mieux d'aider d'abord nos pauvres, toussa... sauront sauter sur l'occasion pour se saisir du problème et proposer des solutions sanitaires pour les SDFs, tant il est vrai qu'un clochard blanc n'est pas mieux loti qu'un clochard érythréen ou syrien.
Pour aller dans le sens de la fin de l'article et préciser les choses, il existe une distinction entre la tuberculose latente, où l'on est bacillifère, c'est-à-dire atteint par le bacille, sans être malade, et la tuberculose maladie, où l'on tombe malade, avec diverses atteintes possibles (la plus fréquente : poumons, mais aussi os, vessie, cerveau, etc.). On estime que 90% des personnes bacillifères ne déclareront jamais la maladie, seuls 10% tombant malades à terme, en général dans des situations de fragilité (baisse de l'immunité, situations de précarité avec tous les retentissements que cela peut avoir sur l'état physique et psychologique).
On se demande de quelle maladie souffre ce malheureux Gilles-William Goldnadel.

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