Twitter : "L'anonymat peut protéger la liberté d'expression, mais aussi lui nuire"
Dans la lutte contre la loi Travail, tous les coups sont-ils permis sur les réseaux sociaux ? Sur Facebook, une enseignante poste une vidéo titrée "Tais-toi Macron !".Sur Twitter, des partisans de cette loi Travail, particulièrement violents, voient leur identité brusquement révélée contre leur volonté. Liberté d’expression, bienfaits et méfaits de l’anonymat sur les réseaux sociaux : retour sur une semaine particulièrement agitée. Pour en parler sur notre plateau, Hélène, enseignante (qui préfère qu’on ne donne pas son nom) et auteure de la vidéo virale sur Macron, Denis Robert, journaliste d’investigation qui a "outé" quatre Twittos, et Marcel Sel, blogueur et écrivain belge (sous pseudo) qui a publié une enquête "Comment Denis Robert a lynché un innocent".
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Derniers commentaires
Les éléments de langages sont devenus réflexes pavloviens...
Un des membres qui m'est apparu central est un ex-trader indépendant, travaillant en Asie, suffisamment connu pour avoir été interviewé par BFMBusiness et qui bosse aujourd'hui dans la cybersécurité en relation avec une boite spécialiste de la surveillance du "dark web".
Je suis tombé sur un site avec un profil assez bizarre, qui semble pointer ostensiblement sur lui en le reliant à SkyZeLimit mais, en recoupant avec d'autres liens, son réseau etc., je me demande si ce n'est pas construit exprès. Soit c'est volontaire de sa part par goût du jeu, soit c'est pour faire une fausse piste protégeant SkyZeLimit, soit il n'est pas au courant et quelqu'un (SkyZeLimit ? quelqu'un dans le milieu "dark web"/hackers ? ) joue avec son identité à lui.
Politiquement, le gars est du genre libertin/libertaire/libéral/libertarien, anti-clérical, anti-raciste, anti-antisémite, anti-homophobe, n'aimant pas le FN, plutôt supporter de Macron quand celui-ci est arrivé au gouvernement. Il est basé en Asie mais pas à Hong Kong (mais j'en ai un autre qui y est et pourrait aussi être SkyZeLimit, pas trader mais CV montrant qu'il est passé avant par le Japon et qu'il est pilote amateur, et pour autant que SkyZeLimit ne soit pas géré à plusieurs...). Dans ses relations qui semblent proches, je n'ai pas vu de personnes importantes, juste une conseillère municipale, financière elle aussi. Ceci étant, il doit pouvoir avoir des contacts de poids par la boite à laquelle il est lié (start-up de cybersécurité, gagnant des prix et même reçue à l'Elysée, paradoxe de l'esprit hacker devenant instrument sécuritaire quand le "white hat" se met au service du plus offrant...).
Comme ce groupe ne m'a pas eu l'air si méchant que ça, plutôt le style à troller de manière assumée mais sans vouloir aller plus loin que le débat musclé, sans véritable intention de nuire, je ne pense pas très utile de les "outer", pour autant que ça ait un sens pour ceux qui ne se cachaient pas dans le projet où ils se retrouvaient.
J'hésite quand même à signaler au gars qu'il y a ce site qui le relie à SkyZeLimit, savoir si c'est lui qui joue ou si quelqu'un joue avec son identité. J'sais pas...
En fait, est-ce qu'il y aurait un intérêt journalistique à l'interroger, pour vérifier déjà qui joue à quoi, si Denis Robert est tombé là-dedans par hasard, et avoir son point de vue sur les lynchages anti-financiers, traders etc., ce qu'il comprend des mouvements sociaux etc. ?
Le projet où le groupe se retrouvait était du style "la voix de la finance sans visage", un peu l'incarnation du grand méchant loup de la gauche, il sait s'exprimer dans les médias, et il doit pouvoir exprimer ces vues libérales, mondialistes mais aussi individualistes, qui n'acceptent pas l'autoritarisme-étatisme qu'il soit de droite ou de gauche, même si la gauche a pour elle de savoir conserver un libéralisme de moeurs (mariage gay etc.) quand elle est au pouvoir.
Bon, si un(e) journaliste d'@si veut essayer un truc comme ça, je peux passer les infos, à voir en MP.
Macron n'a pas été élu.
Macron mérite de fermer sa sale gueule.
N'oublions pas qu'il a traité des ouvriers et ouvrières d'analphabètes ! Je ne vois pas pourquoi, cet énergumène devrait être respecté ni vouvoyé.
Mais qui l'a nommé au fait ?
Qui a nommé également Valls qui représente 5% du PS ??*
C'est Hollande le minable en chef méprisant vis-à-vis des Français.
[large]C'est pourquoi Hollande est un président réellement méprisable.[/large]
et félicitations à elle d'arriver à garder son calme et à continuer à s'exprimer avec tant de pertinence et de justesse au milieu de vos questions parfois agressives et condescendantes.
si des gens comme elle étaient écoutés par les médias de masse, la face de la France en serait changée
Bonne soirée.
SE
Vous auriez du libérer votre invitée, c'est assez honteux d'inviter une personne pour un echange de 10minutes et de la placer ensuite en spectatrice d' un match de questions réponses entre 2 coqs...
Debat assez sterile et daniel en arbitre, inintéressant.
Très déçue de l'émission, peut être parce que je n'ai ni tweeter ni facebook...
J'ai maintenant trop fréquemment l'impression que ces invités ne sont que des faire valoir. Nous ne sommes tout de même pas au JT !
https://youtu.be/AHqGV5WjS4w
Conférence en anglais, hélas, mais qui explique le mode d'emploi de la culture du "Trolling", technique rhétorique de fabrication de la propagande du 21ème siècle, bien moins grossière qu'il n'y paraît au premier abord qui permet de créer cette violence a dessein, par des gens qui savent qu'augmenter le taux de cortisol dans la boite crânienne des spectateurs permets d’annihiler l'esprit critique et surtout de bien se marrer (quand on est un sociopathe à une distance raisonnable de sa cible.)
C'est de là que viens le fameux "je m'assoie avec mon seau de pop-corn" en regardant les ricochets dans les commentaires,les médias anciens et les nouveaux : les reflexes d’enquête journalistique comportant une méthode et une certaine éthique, et par là même une vulnérabilité à l'exploitation ("exploit" en jargon hack) en bonne et due forme, notamment pour décrédibiliser des personnes ayant une certaine notoriété (ou cherchant à en obtenir) "naïves", digital natives ou pas. Le titre de journaliste vous empêchant de tomber dans la "théorie du complot", l'enquête est compliquée, forcément longue et peu lue en comparaison, et demande beaucoup de temps et de fatigue pour déconstruire les procédés mis en œuvre en comparaison de l'énergie dépensée pour la générer)
Je conseille a tous (et toutes) les anglophones l'examen attentif de toutes les conférences DEFCON publiques et publiées au fil des ans qui vous donneront un meilleur aperçu de la "culture" internet originelle US qu'on appelle hacker, qui réunit des gens aux motivations très diverses, avec son esprit de partage, de paranoïa et de mise en abîme, savant mélange de sciences dures et molles, teintée d'un empirisme ravageur (c'est à dire que çà marche bien plus souvent qu'on ne le pense, avec retour d’expérience et débriefing), et rappelez vous que le LOL ne sert que d'accroche pour mettre l'auditoire de son côté avant de faire un geste de cruauté qui passera pour de l'humour, quand bien même il s'agit d'humiliation sadique ciblée.
Il y a là dedans comme un téléscopage, une lutte de classe exprimée à la fois au plan symbolique et économique.
Donc au départ il y a Denis Robert, le vétéran grand brûlé de Clearstream, tour à tour blacklisté et canonisé par son milieu médiatique, qui décide de reprendre du service. A la manière de Clint Easwood dans Gran Torino - dit il - il voulait régler leur compte à une petite bande de droitards malhabiles qui eux mêmes se prenaient pour les "american sniper" de twitter. Or la bavure de l'inspecteur Harry - cette polémique grotesque sur l'identité secrète du compte de Gordon Gecko - tient tout entière dans l'angle choisi par Denis Robert : Pour rétablir la justice, il fallait faire-tomber-le-masque-de-l'anonymat.
[quote=Denis Robert]
"Alexandre ne s’est pas satisfait de sa carrière fulgurante de trader, ni même d’attirer l’attention de la presse. Pour se détacher des autres, il a voulu jouer de son anonymat pour casser du « pauvre ». À son niveau de rémunération, l’ennui semble à l’affût, alors le jeune homme tweete... Un mauvais investissement. Le cours de Gordon Gekko est fortement à la baisse."
Par "cours à la baisse", Denis Robert laissait espérait sans doute obtenir une sanction du type qui avait frappé un trader de la même farine il y a quelques années : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/03/23/04016-20110323ARTFIG00575-un-trader-francais-vire-pour-un-billet-de-dix-livres.php.
Manque de bol, s'il ne fait aucun doute que Gordon Gecko soit à nouveau un petit Romain Camus, bureaucrate financier zélé et zélote, il semble bien qu'au cas d'espèce il ne s’appelait pas Alexandre Perrin.
Ceci dit, qu'est ce qu'on en a à foutre ? Quel intérêt cela présente informativement de savoir que le mec s'appelle Perrin, Camus ou Dugenoux ? Ces types là sont ce qu'on appelle des anonymes. Ce qui signifie, d'un point de vue économique et sociologique, qu'ils ne sont pas payés pour exprimer leurs opinions.
Les firmes qui les emploient attendent d'eux qu'ils leur fasse gagner beaucoup d'argent. Pour autant on s'en doute, elles désapprouveront officiellement leurs outrances idéologiques quelque peu ordurières. Enculer Noemie avec du gravier, c'est assurément une manière un peu rugueuse de mettre en valeur les aspects positifs de la loi du travail. C'est pourquoi les mêmes firmes rémunèrent d'autres publicistes pour leur fournir les éléments de langage adaptés. Ces gens là ne sont pas traders. Ils se présentent comme journalistes ou intellectuels et, qu'ils signent sous leur vrai nom ou sous un nom de plume, il ne viendrait à l'idée de personne de les traiter d'anonymes puisqu'ils occupent tous les médias institutionnels. Invités permanents de "c'est dans l'air", chroniqueurs des matinales radiophoniques... Rien ne distingue sociologiquement ou idéologiquement un Philippe Manière ou un Gaspar Koening d'un "Zebodag" ou d'un "Gordon Gecko". Ils défendent les mêmes maîtres, mais avec des instruments différents. Ils servent le même pouvoir, mais en y mettant les formes.
Ce que ne voit pas Denis Robert, c'est la suture idéologique entre le discours hypocrite des uns et le cynisme déboutonné des autres. Denis Robert se déclare seulement indigné par le cynisme des anonymes. Adoptant inconsciemment un discours de classe - celle du pouvoir symbolique - il voulait ramener les petits traders-twittos au discours feutré de leurs homologues médiatiques : Compte Permamant d'Activité, Flexi-Sécurité, Raieforme Nécessaire... C'est bien connu qu'avant toute bonne sodomie, pour faire entrer la chose, il est recommandé d'y mettre la langue. Alors naturellement c'est un peu dégueulasse, donc certains sont grassement payés pour ça. Heureusement pas tous. C'est la vertu du discours des golden corbeaux. Comme un crachat merdeux entre deux feuilles de rose du figaro. Ces mecs là nous enculent avec du gravier mais au moins ils ne s'en cachent pas.
Nous nous excusons pour les œufs envoyés sur la mauvaise personne et tenons, symboliquement, à vous payer les 400 euros de pressing.
Très cordialement,
La poule en colère (poule sans aucune connotation sexuée)
PS : merci de ne pas dévoiler mon véritable nom, je tiens à mon anonymat ... ehhhh merde
Vraiment passionnant car quand on voit les "scuds" utilisés contre denis robert par les " ze" et autres gekko , tout est pensable et il semblerait même qu'il y aurait un intérêt pour "ses gens" de continuer leur tweets de merde .
Enfin , l'info principal reste que ce sont plûtot de riches et intelligents personnages qui tweets ses horreurs , un petit scoop .
Il s'agit que de la première partie de ce débat qui devrait se conclure dans quelques temps , toujours sur asi , après de nouvelles investigations de denis robert .
Bravo Mr Robert . La morale a le droit de s'exprimer partout et il n'y a aucune raisons de se laisser cracher au visage , même sur internet .
1 - Il ne semble pas avoir considéré un seul instant que le compte skyzelimit soit parodique. Il n'est pas drôle, certes. Mais il avait assez visiblement pour intention de l'être. En tout cas le doute est recommandé à ce sujet.
2 - Ça ne semble pas choquer Denis Robert que le dernier tweet du compte suite au "outing" reconnaisse à demi mots s'être fait démasquer, alors que la personne censée gérer le compte a de son côté affirmé tout ignorer de cette histoire.
3 - Maintenant que Denis Robert a reconnu s'être trompé, il met ça sur le dos d'une sorte de complot organisé qui lui aurait lancé de fausses pistes. Pourquoi chercher si loin ? Une bonne connaissance de la culture Internet lui aurait épargné ce ridicule. Il a foncé tête baissée dans un monde et une culture dont il ignore tout.
4 - Il s'aperçoit de la violence qui lui est tombée dessus suite à son article, et il ne semble pas trop s'inquiéter de la violence symétrique qui s'est abattue sur le pauvre Alexandre Perrin, dont il est à l'origine. Réfléchir à cela lui aurait permis de comprendre que non, ce n'est pas un club organisé qui s'en prend à lui. Ce ne sont pas les gens qu'il a "outés" qui dirigent les opérations mais plusieurs loups solitaires qui sautent sur l'occasion. Tout comme ce n'est pas Denis Robert qui a harcelé Alexandre Perrin mais une bande de suiveurs idiots.
A part ça dans une économie sans croissance la richesse des uns se fait aux dépends des autres (jeu à somme nulle).
Il semble bien, mais cela peut se discuter (et cela devrait se discuter) que la croissance est une vieille histoire et donc que le libéralisme n'a plus grand chose à nous offrir.
Macron est encore dans l'illusion du libéralisme et pense qu'il faut tout lui sacrifier pour que ça reparte comme en 50.
Macron va tout sacrifier, le social, la démocratie, l'environnement, pour sauver ce qu'il croit être le moteur de ce monde, qui en réalité n'est qu'un horrible parasite, la finance.
Ca fait belle lurette que la finance ne sert plus l'économie, ni personne sauf elle même. Comme une fin de l'histoire, mais la fin de l'histoire du libéralisme.
La solution est dans l'économie circulaire, le recours aux énergies renouvelables et à une autonomissation de chacun.
Alors Macron pour moi n'est qu'un vieu ringard sans aucun intérêt pas plus que Walls ou Hollande ni personne du ps, ils sont d'une totale médiocrité, mais je n'attends pas grand chose de personne, puisque les gens continuent d'aller sur fesse bouc et autre gogol, si on était moins con ! Les gens ne regarderaient plus canal tant qu'une crapule est à sa direction, n'achèteraient pas les journaux achetés par des intérêts économiques, ne regarderaient pas la pub en mettant addblock,, ils ne boufferaient plus de nutella et éviteraient d'aller dans des hyper qui défigurent les paysages, ou voter ps...
Mais voilà on a que ce que l'on mérite.
Macron aussi on le mérite !
"Il a de l'argent, et alors? Tant mieux pour lui.
C'est une espèce de racisme social. Vous imaginez un "riche" (ce n'est pas mon cas, je précise) se foutre de la gueule d'un" pauvre" au prétexte qu'il est pauvre. Ca ferait scandale, non? Il faut être cohérent. On critique une personne pour ses actes, pas pour son compte en banque.
J'ai bien conscience d'être à contre-courant sur ce site. Mais pour moi, c'est juste faire preuve d'esprit critique, et de cohérence intellectuelle. Je prône la vraie paix sociale, pas l'achat de son spectre."
Alors si vous êtes pour la vraie paix sociale, vous êtes certainement pour un partage des richesses plus équilibré.
Car, comment se fait-il qu'ils soient si riches (avion privé...), alors que la situation de la plus grande partie de la population ne fait qu'empirer en France et dans le monde ?
Le problème n'est pas qu'ils soient riches, mais qu'ils fassent partie d'une toute petite caste très, très riche dans un monde de plus en plus pauvre.
Et pour ce qui est de se foutre de la gueule des pauvres, de ceux qui osent relever la tête en contestant et de les mépriser et attaquer, n'est-ce pas en grande partie le sujet de leurs tweets. N'est-ce pas aussi cela que Denis Robert dénonce ?
C'est bien pour leurs actes qu'ils étaient critiqués !
Qu'ils se permettent de le faire en groupe (caste) sous couvert d'anonymat aurait pu être le thème de l'émission.
Qu'ils insultent violemment ceux qui luttent contre la loi travail et son monde, qu'ils expriment des propos sexistes ignobles..
Mais visiblement ce thème là n'intéressait pas DS, ni d'ailleurs les autres médias (j'ai entendu l'émission de France Inter). Comme les autres médias, DS n'avait qu'une idée en tête, accuser Denis Robert de délation et d'erreur, mais rien, sur le fond du sujet, à peine abordé à la dernière minute de l'émission !
Sans parler de ses accusation de violence envers ceux qui lèvent la tête...(voir les autres commentaires à ce sujet)
J'attendais autre chose d'un média qui se veut différent et qui pense réfléchir sur le traitement de l'info par les autres médias.
Inintéressant et révoltant.
Beaucoup de bruit pour rien, Twitter est la cour des miracles.
Marcel Sel parlant à Denis Robert vers la fin, "je vous ai taggé"
J'aurais préféré qu'il ferme sa gueule...
Vraiment dommage... Je vais finir par croire que vous cherchez à punir vos abonnés en leur faisant croire que vous allez parler de sujets intéressants alors que seul le titre l'est réellement. :(
La vulgarité de cette personne est symptomatique de ces fonctionnaires aigris qui viennent pantoufler dans l'EN avec leurs deux mois de vacances l'été, leurs nombreux congés maladie et leurs grèves perlées à répétition pour défendre leurs privilèges.
Souhaitons que sa hiérarchie recadre cette dame et qu'elle passe le restant de sa carrière à trier des archives.
Elle enseigne l'histoire géographie, je n'ose imaginer le bourrage de crâne qu'elle doit infliger à ses élèves en profitant de son statut pour répandre sa vulgate à la Besancenot.
Quelqu'un qui a regardé l'émisson précedente peut-il me dire si Anthony Bellanger a du subir le même traitement?
Apres il a pu se tromper. Nous pourrons juger sur pieces la semaine prochaine si j'ai bien compris.
Respect et merci!
Il demeure que leurs propos illustre une pensée essentialiste et proprement fascisante qui devrait nous alerter sur la nature d'une partie de ces élites autoproclamées.
Au départ, j'étais plutôt d'avis que Denis Robert s'était planté par méconnaissance des réseaux sociaux, mais au final je trouve sa démarche "pieds dans le plat, je me fiche des conventions informelles de Twitter" plutôt rafraichissante.
A la fin, on apprend que Denis Robert est harcelé par une armée assez organisée de guignols anonymement décomplexés au service d'un chefaillon trader "mâle alpha en lamborghini", ça m'a furieusement rappelé l'affaire Ulcan dont ASI a été victime !
De la même manière, j'ai aimé le parallèle entre la bien connue "fachosphère" internaute et cette nouvelle (?) sphère de p'tits jeunes gosses de riches aux dents longues expatriés qui harcèlent et insultent les militants de gauche (et les femmes) en se croyant au-dessus de la masse. Une prochaine émission sur ces gens, peut-être ?
Vous devriez penser à tous ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un Denis Robert sur leur plateau et montrer l'exemple : ce n'était pourtant pas les sujets d'actualités qui manquaient, entre le procès en cours des lanceurs d'alerte de LuxLeaks et la loi Sapin 2 qui enterre toute protection légale de ce statut alors que la plupart des médias saluent à l'inverse une grande avancée.
Et puis par pitié, arrêtez de vouloir chercher à tout pris un débat équilibré, cela produit souvent un antagonisme de pacotille qui deviens très vite très agaçant à regarder.
Oui, vraiment. Cette émission était pathétique. Désolé, je vous aime bien, mais vous valez mieux que ça, Arrêts sur Images. Où était le débat exactement? C'est du niveau de la cour de récré, sincérement, et vous plongez les deux pieds dedans.
J'ai vu passer cet article de Denis Robert sur mon mur, me suis demandé l'intérêt qu'il y avait (de base) à faire des portraits de cons.
Le niveau d'en dessous est de se poser la question de leur véritable identité... (vraiment, on s'en contrefout).
Un étage plus bas, et là on approche du fond, c'est cette engueulade qui n'en finit plus entre Denis Robert et le type sur skype sur la véracité de l'identité du type en question.
Alors revenons à la base un instant. Sur l'article de D.Robert, une seule chose m'a frappée: le nombre de likes et re-tweets des ignominies en question. Revenons à ça un instant. Ca n'intéresse PERSONNE, et ça ne devrait intéresser personne hormis éventuellement la justice (si tant est que les propos dont il est question soient condamnables).
L'ignorance reste l'arme la plus forte dans beaucoup de cas, merci de vous en souvenir. Laissez-donc les corbeaux croasser dans leur boue. Remuer le caca comme vous l'avez fait n'apporte rien, et pardon de vous dire ça, mais vous vous êtes montré complices de faire remonter toutes ces odeurs. Merci de refermer la fosse sceptique, et de relever un peu le niveau pour la prochaine émission.
que Alexandre Perrin n'est pas innocent de ce dont il l'accuse :
http://blog.marcelsel.com/2016/06/11/exclusif-alexandre-perrin-nest-pas-skyzelimit/
Moi ça me frappe à chaque vous que je suis dans un pays où l'identité des habitants n'est pas dévoilée à tout berzingue.
Ça me fait penser aussi aux fiches qu'on était tenus de remplir dans les hôtels, délicieusement appelées fiches de police. Oui dans le prétendu pays des droits de l'homme.
Et les cartes d'identité, pourquoi de grandes démocraties s'en passent et pas la France ? Et pourquoi sommes nous l'avoir avec nous, comme les chiens avec puce électronique ?
Le besoin soi disant vertueux de savoir qui est quoi, à déjà produit de bien désastreux résultats dans ce pays.
La justice est là pour les crimes et délits. Et zorro c'est la télé. Et il est masqué !!!
En effet, on ne peut pas mélanger :
— le problème de l'usage des pseudos – appelé ici à tort « anonymat » – sur Internet,
— le statut et fonctionnement des différents réseaux sociaux,
— les différentes stratégies face aux « trolls »,
— la conduite à tenir face à des délits avérés,
— les manipulations de comptes Twitter ou Facebook,
— l'opportunité de publier l'état civil d'auteurs supposés de messages sur Internet
— les stratégies de groupuscules d'extrême-droite,
— les normes de validation d'une enquête de type journalistique et
— le lieu pour la publier…
Y a du pain sur la planche !
Les trolls chassent souvent en bande et il serait presque étonnant que dans le petit club des traders/financiers français de Londres ne se constitue pas des groupes d'affinités avec, pourquoi pas, un noyau de gars qui assument le rôle de Super Vilains que leur renvoie la société, cultivent le côté obscur et crachent à la gueule du monde entier.
Je me demande même si on peut faire ce boulot avec tout le poids des crises financières et des accusations qui vont autour, surtout quand on est français, sans opter d'une manière ou d'une autre pour ce type d'attitude, une forme de protection psychologique où on ne compte plus que sur l'ego pour tenir. On fait quoi le soir quand après la pression du boss qui veut du rendement on se voit dépeint en charognard à la télé ?
Les "racailles" qui se font d'autant plus "racailles" qu'on les désigne comme telles, ne sont pas si rares.
La question clé: "qui peut avoir 5000 amis ?"
Autre question: "les réseaux sociaux engendrent ils une généralisation de la schizophrénie ?"
Autre question , enfin: "les réseaux sociaux agissent-ils sur le réel ?"
D'abord par l'insistance de Daniel sur la violence.
- ça me rappelle étrangement le sketch Pujadas - Xavier Matthieu (vous plaisantez j'espère ?)
- ça me rappelle aussi cette phrase de Helder Camara :
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Daniel, je vous laisse vous interroger sur votre lamentable hypocrisie.
Sur cette autre hypocrisie qu'est l'anonymat sur internet : qui peut encore croire qu'on peut dire ce qu'on veut sans que son identité ne soit révélée ?
C'est encore un truc qui ne protège que les puissants et les imbéciles. Si vous révélez des choses de nature à déstabiliser un pouvoir en place, soyez sûrs que très vite on saura qui vous êtes.
Cet attachement à l'anonymat est vraiment à remettre en question, il protège des tas de couards, péteux et autres minables connards qui s'imaginent dans la totale impunité, et rien que ceux-là. Certainement pas les lanceurs d'alerte qui ont vraiment besoin de l'être.
Moi je suis pour que chaque parole soit assumée, que chacun se responsabilise.
Cette question mérite une émission !
Quand au sourire vainqueur de l'imbécile qui croit se payer Denis Robert, ça en dit suffisamment sur le personnage pour que je n'aie pas envie de m'y intéresser plus d'une seconde.
Soutien total à Denis Robert !!!
Banzaïïï !!!
L'anonymat de l'émetteur, et l'anonymat du receveur.
Une personne qui se fait harceler peut effectivement se protéger en ayant préalablement pris soin de s'anonymiser. Un abandon du compte fake et hop, problème résolu, ...sans avoir à passer des milliers d'heures au tribunal.
Et, non, ce que fait Denis Robert est totalement contraire à toute netiquette. Ce type, tout journaliste qu'il est, n'a absolument rien compris à ce qu'est Internet. Et combattre les trolls comme le fait notre nouveau Don Quichotte, ne changera rien du tout.
C'est comme avec l'affaire Ulcan et autres groupes d'harceleurs : il faut bien que les trolls comprennent qu'à un moment ils quittent l'espace du jeu libre, qu'ils entrent dans le domaine de la loi générale et ses sanctions dès lors, notamment, qu'ils s'attaquent à des personnes identifiées et pas à des comptes anonymes.
La règle de base de la "nétiquette" était : "Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle
face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire."
Entre Denis Robert et les zozos dénoncés par Denis Robert, il est facile de voir qui ne respecte aucune "nétiquette".
mais Denis Robert étant journaliste est censé avoir un peu plus de déontologie .
Balancer l'identité d'une personne sur le net c'est faire connaitre en quelques heures l'identité de quelqu'un à plusieurs 10aines de milliers de personnes et sur une masse de gens il y a toujours un faible pourcentage qui se sentiront légitime pour aller casser la gueule du GUSSE.
Et je vous rappelle que dans une démocratie on a pas le droit de casser la gueule à quelqu'un même quand c'est un conard ,ainsi je pense que l'usage de la violence est toujours un échec.
Une rixe peut facilement finir par la mort accidentelle de quelqu'un
Ce journaliste est violent avec ce type en mettant en péril son intégrité physique ( juste à cause de propos sur twitters ...)
et ne me rétorquez pas que l'on doit se rabaisser aux niveaux de ce qui se comportent comme des fientes.
Ainsi dans un premier temps j'étais assez choqué par le comportement de ce journaliste qui me faisait penser aux personnes qui sont pour la liberté d'expression mais qu'à condition que l'on pense comme eux .
Mais après réflexion je pense que dans cette situation on peut assimiler cet acte à de la légitime défense face à du harcèlement moral
mais qu'elle dommage qu'il n'est fait que le début d'un esquisse sociologique de ses groupuscules, parce-que ça c'est intéressant.
Dans ce genre de cas, la question du respect de la défunte "netiquette" est vraiment une question oiseuse.
Le problème, c'est lorsqu'on incrimine publiquement quelqu'un qui n'y est pour rien, parce qu'on a bâclé le travail d'enquête.
Et là, -1 pour Denis Robert, malheureusement (jusqu'à preuve du contraire)
l'identité de ses personnes est information inutile sauf pour les gens voulant nuire sans passer par des recours légaux, CAD des justiciers en herbe
il aurait pu juste décrire le milieu sociologique de ses gens(une information utile au publique)
Puis donner leur identité à la police
question de fond: est-ce que les salauds ont le droit d'exiger qu'on soit des anges avec eux ?
pour le reste, j'attends la suite du travail de DR et son équipe pour porter un jugement.
Pour ma part, et eu égard au travail passé de Denis Robert, j'espère vraiment que son travail va être à la hauteur. Mais honnêtement, à l'heure qu'il est, j'ai de gros doutes. Wait and see.
Diantre!
Prenons un cas idéal.
Vous êtes journaliste au Canard Enchaîné. Votre journal a été malin: les bénéfices de chaque année sont mis en réserve "au cas où". Le Canard est autofinancé, et vénérable (100ans d'âge).
Vous balancez une info qui déplaît. Vous avez derrière vous un journal Vénérable (le politique qui le flinguera sera le salaud ultime) et Avec du fric ("La Liberté de la Presse commence et s'arrête au tiroir caisse (Un directeur du fig mag')).
Même si vous êtes condamné, vos fesses sont au chaud.
Prenons un cas typique:
Vous êtes un employé d'une banque qui a fricoté à la sauce paradis fiscaux. Vous avez deux trois infos que vous voulez publier parce que ça vous fout la rogne. Vous savez que si vous les balancez, vous serez ostracisé, mis au placard, viré. Vous choisissez l'anonymat ou pas?
Le bénéfice d'être journaliste, c'est qu'à moins d'appartenir à bobo-laur(i)er et ses potes, vous serez protégé si vous balancez une info. Alors que non-journaliste... vous perdrez votre job, vos chances d'être réemployé (vous serez le traître qui a flingué sa boite et qui flinguera les autres), et probablement votre compagn(e)(on)("avec tes conneries tu te retrouves encore au chômage. Je te quitte!") et vos gosses (pas de revenus...).
Bref, vous serez mort.
Pas loin !!!
Merci Hélène.
Mince alors ! Moi qui pensait qu'un costard cher c'était à plus de 200€! L'a du pognon, le macaron. Et pas vraiment indexé sur le travail produit !.
Dans les deux cas Daniel (*) somme Denis Robert d’être sur de son coup (pour les détails dans Clearstream - et de l'identite de Alex Perrin à 100% dans l'autre cas)... voilà @si érigé en tribunal.
L’émission pour être complète aurait peut être mérité d'attendre les "révélations" de l’enquête en cours car pour l'instant, c'est parole contre parole, foire d'empoigne, et Hélene (la prof.) qui fait de la figuration une bonne partie du temps.
De là à dire que l'émission n'a aucun intérêt...je ne pense pas ! D'autant plus que la HD est arrivé ^_^
(*) : Le Daniel ne marque aucune familiarité, mais écrire Schneidermann est fichtrement long et il faut vérifier l'orthographe en plus.
Par ailleurs et aussi par conséquent, il devient très difficile de leur appliquer les principes du droit de l'expression publique, sauf à les considérer comme des éditeurs, publiant des contenus, et donc responsables des contenus, selon les mêmes critères que la presse ou d'autres modes de publication en général. Cela étant, le méta-éditeur, le métamédia publiant, c'est quand même bien Twitter ou Facebook qui doivent faire la police eux-mêmes en s'appuyant sur les lois du pays concerné et non en les inventant à leur sauce (genre cachez ce sein sur Facebook).
C'est pour cela que cette émission était aussi compliquée à suivre, car il fallait reconstituer une enquête de police sur des individus qui se jouent des possibilités techniques et légales. Mais comme l'a dit l'enseignante, on se rend compte en effet, que les publications sur les réseaux sociaux sont aussi le fait d'une guerre de classe bien déclarée mais non assumée publiquement de groupes bien coordonnés.
Si quelqu'un a un point de vue particulier et l'exprime calmement, même des propos nazis, ou très extrêmes, je ne suis pas pour lui interdire de parler.
Mais si effectivement la personne traite quelqu'un de tout les noms, rien que lui enlever son anonymat, lui fera arrêter... Je pense que l'anonymat donne un sentiment d'impunité qui permet tout dont ce qui est normalement interdit par la loi!
Insulter des gens sous couvert de l'anonymat, cela ne parait pas normal. Sur un autre média qu'internet, est ce que cela paraitrait normal ? Sous couvert d'une fausse signature d'un journaliste ( un faux nom ), accepterions nous qu'un journaliste écrive que quelqu'un est un **** ? Alors pourquoi sous prétexte que c'est sur internet, c'est autorisé?
La loi ne punit pas vraiment - en partie à cause de cette anonymat - les personnes qui vous harcèlent ou vous insultent sur internet... Si c'était le cas, alors d'accord révéler cet anonymat ne serait pas normal car on a pas le droit de se faire justice soit même. Le problème c'est pour qu'on ne fasse justice soit même, c'est qu'il faudrait qu'il y ait une justice sur internet et donc en attendant...
Pour ce qui est de savoir si la personne est la bonne ou non, je ne sais pas...
Si ce n'est pas la bonne personne, je suis désolé pour elle que quelqu'un ait utilisé son nom...
Si c'est la bonne personne, ...
Je pense sincèrement que si la justice empêchait - punissait - ces comportements inacceptables alors le fait de montrer l'anonymat ne serait pas fait, tout simplement parce que ce comportement inacceptable ne pourrait pas avoir lieu... ou plus exactement ne resterait pas impunie...
Je pense aussi que l'argent que possède une partie de ces gens leur fait aussi penser qu'ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent (en plus de l'anonymat)
Franchement, savoir si "@machindu82" était réellement "@bidule45" je trouve ca moyennement intéressant (euphémisme de la taille d'un diplodocus)...
Et le fond ? Sur les mécanismes propres a twitter au sujet des mouvements sociaux, des manifestations etc, aurait été un peu plus constructif.
Cela fait plusieurs mois (depuis le début de la mobilisation contre la loi "travail") que les usages des réseaux sociaux changent, des gens se lâchent, des groupes se forment etc.
Bref, dommage.
Ni la première, ni les seconds ne sont réellement violents : ils ne peuvent en aucun cas causer un préjudice physique ou même moral à Macron. DS utilise là (à son insu, j'espère) les éléments de langage du gang de Hollande. Alors que ce dernier et ses sbires sont - eux - réellement violents. Ne serait-ce que par les consignes données aux forces de l'ordre lors des manifs. Ou pour "évacuer" des sans-papiers. Ou encore en refoulant les migrants. Et la liste serait longue.
Alors, SVP, utilisez le mot "violence" à bon escient. Merci.