Un an avant Parcoursup, le "scandale" monté en épingle du tirage au sort
Il y a un an, de nombreux médias relayaient des images de jeunes en plein désarroi après un refus sur la plateforme admission post-bac (APB), faisant ainsi entrer la question de l'accès au supérieur dans le débat public. Et offrant un coup de pouce au gouvernement pour préparer la réforme de l'accès au supérieur et Parcoursup... qui pose pourtant aujourd'hui également des problèmes.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Autant le rappel historique de l'articles est très intéressant, autant sa chute passe à côté. Le process de parcoursup n'est pas terminé, parler de 400000 étudiants sans affectation, au premier tour de parcoursup et les comparer avec le résultat fina(...)
Et l'on nous accuse de "complotisme" ? Pourtant la démonstration qui vient d'être posée possède tous les mécanismes de l'art du complot. Non ?
Avec pour objectif 80% d'une classe d'age ayant le bac et 50% diplômé du supérieur, on est bien d'accord que c'est 30% qui reste sur le carreau... Ça c'est le premier point jamais abordé dans tous ces débats sur le supérieur.
Deuxième point : Es(...)
Derniers commentaires
Merci beaucoup pour ce petit rappel historique... Qui pousse à se rappeler que le tirage au sort a toujours été illégal... Jusqu'à une disposition prise entre les deux tours de la présidentielle.
En ce qui concerne le tirage au sort, il peut revêtir bien des formes... Et tout pousse à croire qu'on l'a plus généralisé qu'autre chose.
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/05/02/parcoursup-tirage-au-sort-fin-ou-generalisation/
C'est vrai que comparer parcoursup en début de procédure avec APB en fin juin n'a pas de sens. Si on comparait plutôt parcoursup en début de procédure avec APB au premier tour ? (sourire chafouin)
C'est vrai aussi qu'il était évident que le nouveau gouvernement voulait se débarrasser d'APB, vu comme ils l'ont vilipendé l'an dernier (il m'était alors revenu en mémoire le bon vieil adage : "qui veut noyer son chien...").
Il était de plus évident que parcoursup de ne pourrait pas marcher convenablement : à @si, ils ont finalement compris qu'une version bêta est toujours truffée d'erreurs et qu'il ne faut surtout pas la mettre directement sur le marché à moins d'accepter de perdre des clients. Il est vrai que les lycéens ne sont pas clients, ils sont otages (tiens, il y a eu une grève ?).
J'adore faire des commentaires quand plus personne ne lit le forum.
On a commencé à parler du tirage au sort en 2016 au moins. Ainsi cet article du Monde
https://www.lemonde.fr/campus/article/2016/05/10/le-tirage-au-sort-des-etudiants-a-l-universite-une-pratique-en-hausse_4916453_4401467.html
Ne voir là qu'une stratégie d'un gouvernement qui n'était pas encore créé, c'est très exagéré.
De même que la "situation inédite" des 400 000 sans voeu a priori accepté est aussi une exagération : Parcoursup donne à voir la domination écrasante des filières sélectives sur le reste du système. De ce point de vue, c'est un révélateur salutaire s'il pouvait faire réfléchir à la principale, et la plus injuste inégalité de notre système : CPGE / université.
Pour le résultat final (les affectations réalisées en fonction des voeux) attendons la fin du processus pour juger.
Avec pour objectif 80% d'une classe d'age ayant le bac et 50% diplômé du supérieur, on est bien d'accord que c'est 30% qui reste sur le carreau... Ça c'est le premier point jamais abordé dans tous ces débats sur le supérieur.
Deuxième point : Est-il vraiment nécessaire d'avoir autant de diplômés du supérieur. "A l'heure de la mondialisation", les emplois non délocalisables sont souvent des emplois peu qualifiés (en tout cas, pas d'un diplôme universitaire). Un centre de recherche vous pouvez le construire où vous voulez, remplir des distributeurs de canette c'est uniquement où il y a des acheteurs de canettes (j'ai pris un autre exemple que le plombier hein !)
Troisième point : Pourquoi les filières sélectives (classe prépa, IUT, BTS) n'augmentent pas autant leurs effectifs que l'université ? ... Ils ont peur de faire chuter leurs taux d'emploi à la sortie des études ? Confirmation du point 2.
Quatrième point : Sachant les points 2 et 3 .... Avoir autant d'étudiants à l'université, qui coutent pas cher comparé aux étudiants des filières sélectives (ou comparé aux coût d'un chomeur...!), c'est acheter la paix sociale et diminuer artificiellement le "chomage des jeunes".
Je pose ça là et le jour où vous voulez vraiment faire un débat sur l'enseignement supérieur, posez-vous des questions de fonds et pas des questions de formes (comme APB ou parcoursup).
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ceux qui ont le pouvoir d'augmenter ces effectifs : le gouvernement et le ministère en premier, la Conférence des Grandes Ecoles, la Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d'Ingénieurs...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
De mon temps, c'était le cas "par design". On commençait l'année en septembre à 45, et la mission des profs était de dégoûter les moins bons avant la rentrée de la fac, pour se retrouver à une grosse trentaine ensuite.
Oui, ces formations sont quasi pleines (en début d'année au moins cf réponse William Perrin). Quand elles ne le sont pas, ça représente un nombre très faible de places, ça ne change rien au niveau national pour ce que nous discutons. De toute façon, les prépas sont des formations élitistes qui par définition ne s’adresseront jamais au plus grand nombre. Et ça leur permet de ne pas s'occuper de l'augmentation du nombre d'étudiants.
l'Université n'ayant pas pour but d'être une fabrique à employés mais créatrice de citoyens informés tout votre argumentaire tombe à l'eau monsieur le petit chimiste "je suis pour la sélection"
Merci, j'allais écrire la même chose..
Pour ce qui est des citoyens informés, le secondaire est déjà censé le faire. Heureusement qu’il n’est pas besoin d’avoir un diplôme du supérieur pour être « un citoyens informés » et le lycée est (ou devrait être) suffisant. Mon argumentation n’est pas totalement noyée comme vous dites. Je ne pense pas que vous puissiez remonter le moral de jeunes étudiants avec un Master sans travail au niveau de leur capacité. Leur dire qu’ils ont de la "culture" ne sera qu’une bien maigre consolation quand ils feront des sandwichs.
Il faut cesser de faire croire que les études supérieures sont l’alpha et l’oméga de la " réussite".
La seule sélection que je soutiens c’est celle du Bac, mais un vrai Baccalauréat qui permet de suivre à l’université, pas un diplôme distribué à des élèves qui ne maitrisent pas des notions du collège. Et qu'ensuite, chacun choississe les études qu'il désire.
Enfin votre condescendance de « monsieur le petit », vous pouviez la garder, elle n’apporte rien au débat.
Tribune signée aujourd'hui par 900 universitaires : http://www.liberation.fr/debats/2018/05/25/parcoursup-l-imposture_1654089
Bravo!
La loi ORE (Orientation et succès des Etudiants)
aurait pour objectif d'améliorer le taux d réussite en Licence. La seule modification essentielle par rapport à l'état précédent concerne la procédure d'inscription: ParcoursSup remplace APB. Si, comme je l'entends, tout le monde doit finalement trouver une (sinon sa) place, comment peut-on espérer un tel résultat si le tri n'est pas sélectif ?
Autant le rappel historique de l'articles est très intéressant, autant sa chute passe à côté. Le process de parcoursup n'est pas terminé, parler de 400000 étudiants sans affectation, au premier tour de parcoursup et les comparer avec le résultat final de APB est un non-sens.
Et l'on nous accuse de "complotisme" ? Pourtant la démonstration qui vient d'être posée possède tous les mécanismes de l'art du complot. Non ?