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un atlas, quatre parties du monde, une victoire et un ballon
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Derniers commentaires
vous connaissez bien la nature humaine m'sieur Korkos car en effet en faisant mes courses dans la grande surface du coin, dès l'entrée ils vous mettent en situation de gagner le match !!
attention, point de bouquins sur une quelconque victoire de Samothrace, encore moins d'encyclopédies complètes décrivant ce cher Atlas ou autre gros bras, qui pourraient aider Patrick à se mettre dans l'ambiance de la victoire ; même pas un mag'zine sur l'équipe du monde !!!
non non rien de tout cela
mais un hall rempli de téléviseurs, de packs de bière, de cola ou autres boissons gazeuses, et des tonnes de bretzels (couleur locale !)
et voilà Patrick près pour la coupe du monde de foutcheball !
pi grâce à cette chronique, au moins on a l'explication du peu d'enthousiasme de l'équipe de france : la coupe à gagner est si moche que pour rien au monde ils ne voudraient avoir à se la trimballer dans leurs bagages bling-bling : ça jurerait trop pour sûr !!
toutes ces courbes, ces spirales dans vos liens, m'ont fait penser aux sculptures de Camille Claudel et en particluier à La Vague..........
......mais je ne voudrais pas être oiseau de mauvais augure et sous entendre que nos footeux vont se noyer hein
attention, point de bouquins sur une quelconque victoire de Samothrace, encore moins d'encyclopédies complètes décrivant ce cher Atlas ou autre gros bras, qui pourraient aider Patrick à se mettre dans l'ambiance de la victoire ; même pas un mag'zine sur l'équipe du monde !!!
non non rien de tout cela
mais un hall rempli de téléviseurs, de packs de bière, de cola ou autres boissons gazeuses, et des tonnes de bretzels (couleur locale !)
et voilà Patrick près pour la coupe du monde de foutcheball !
pi grâce à cette chronique, au moins on a l'explication du peu d'enthousiasme de l'équipe de france : la coupe à gagner est si moche que pour rien au monde ils ne voudraient avoir à se la trimballer dans leurs bagages bling-bling : ça jurerait trop pour sûr !!
toutes ces courbes, ces spirales dans vos liens, m'ont fait penser aux sculptures de Camille Claudel et en particluier à La Vague..........
......mais je ne voudrais pas être oiseau de mauvais augure et sous entendre que nos footeux vont se noyer hein
En attendant, on peut regarder des équipes sans sponsors aucun : notamment l'équipe sud-africaine de la Coupe du Monde des Sans-Abri.
http://www.tsr.ch/video/emissions/mise-au-point/2080527-hors-jeu-l-autre-coupe-du-monde-en-afrique-du-sud-celle-des-sans-abri.html
http://www.tsr.ch/video/emissions/mise-au-point/2080527-hors-jeu-l-autre-coupe-du-monde-en-afrique-du-sud-celle-des-sans-abri.html
On comprend aussi pourquoi un gang de rap lui a taxé son blaze, à la déesse : NTM…
Moi ce que j’aime bien c’est les Hespérides, on dit qu’elles ont un jardin assez sympa dans lequel on peut se livrer à toutes sortes d’activités lubriques sans se faire taper sur les doigts ! Et surtout où on peut embarquer les pommes d’or ce qui ne manque pas d’intérêt quand on voit le prix atteint en ce moment par ce métal qui, contrairement aux biftons de 500 Zeuros, ne se reproduit pas aisément avec une imprimante de chez Monsieur Canon, le spécialiste nippon de l’image dupliquée…
Vous vous Foute ! Hé ! de nous M’sieur Alain parce que la balle au pied on s’en tape.
Heureusement ça va être bref :
- Hi ! On va jouer tout à l’heure… Arggghhh ! On joue… Hiiiiii ! On a perdu !
Vingt quatre heures, ça va durer vingt quatre heures… Mais on peut préférer “Vingt Quatre Heures de le Vie d’une Femme”, du grand Zweig, non ?
Je vois que ces trophées pour pingouins et autres manchots se volent assez couramment. Je volerais bien celui-ci (j’ai une passion pour la malachite) mais je crains de devoir aller le chercher loin : il a peu de chance d’atterrir à Issy les Moulineaux, chez Papy Mougeot !
***
Moi ce que j’aime bien c’est les Hespérides, on dit qu’elles ont un jardin assez sympa dans lequel on peut se livrer à toutes sortes d’activités lubriques sans se faire taper sur les doigts ! Et surtout où on peut embarquer les pommes d’or ce qui ne manque pas d’intérêt quand on voit le prix atteint en ce moment par ce métal qui, contrairement aux biftons de 500 Zeuros, ne se reproduit pas aisément avec une imprimante de chez Monsieur Canon, le spécialiste nippon de l’image dupliquée…
Vous vous Foute ! Hé ! de nous M’sieur Alain parce que la balle au pied on s’en tape.
Heureusement ça va être bref :
- Hi ! On va jouer tout à l’heure… Arggghhh ! On joue… Hiiiiii ! On a perdu !
Vingt quatre heures, ça va durer vingt quatre heures… Mais on peut préférer “Vingt Quatre Heures de le Vie d’une Femme”, du grand Zweig, non ?
Je vois que ces trophées pour pingouins et autres manchots se volent assez couramment. Je volerais bien celui-ci (j’ai une passion pour la malachite) mais je crains de devoir aller le chercher loin : il a peu de chance d’atterrir à Issy les Moulineaux, chez Papy Mougeot !
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La connerie humaine n'a aucune limite.
Un magasin brésilien propose « de sacrées promotions sur les téléviseurs, à l'occasion de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud ».
50 blessés.
Un magasin brésilien propose « de sacrées promotions sur les téléviseurs, à l'occasion de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud ».
50 blessés.
"We Are The World
We are the children
We are the ones who make a brighter day" tout cet or nous éclaire d'une lumière nouvelle, en ce qu'il est inaltérable, éternel
ainsi donc,"We are the champions, my friends"
We are the children
We are the ones who make a brighter day" tout cet or nous éclaire d'une lumière nouvelle, en ce qu'il est inaltérable, éternel
ainsi donc,"We are the champions, my friends"
LUMA : Vous dites ça parce que vous ne connaissez pas mes voisins, dont je me suis contenté de changer les prénoms.
Et puis un peu d'humour et de distance peuvent, parfois, être bénéfiques.
EMILIE B. : « Je ne dois pas être la seule à souffrir d'indigestion chronique en ce moment », dites-vous. Mais ce n'est qu'un début, Émilie, ce n'est qu'un début !
Pour ma part, j'espère ne pas avoir à rédiger une autre chronique foutbôlistique. Mais c'est bien connu, le pire n'est jamais sûr.
Je pense qu'il est impossible de se foutre du foot plus que moi....Je ne dois pas être la seule à souffrir d'indigestion chronique en ce moment......... Mais le président n'a-t-il pas dit que le sport était la solution.....Pour ne pas se laisser gaver par les médias ,éteignons les moulins à paroles pendant quelques jours....
Bonjour,
Comme vous le verrez avec mon pseudo, je n'interviens pas souvent dans le forum.
Chronique intéressante (pour uns fois qu'on nous parle du foot pour autre chose que l'entrainement des bleus) !
Mais pourquoi une accroche aussi facile !?
IL boit de la bière et s'installe confortablement et ELLE va faire les courses. Mais ça se passe encore comme ça chez vous ??? on est plus dans les années 50 !!! Merci les clichés !
Je suis encore perplexe de cette entrée en matière lorsque j'arrive à la fin de l'article et là deuxième coup de massue avec :
le type qui réfléchit (avec plus ou moins de hauteur mais c'est lui qui réfléchit) et la femme, toujours cantonnée au monde stricto pratique (qui ne réfléchit surtout pas, non une femme ne refléchit pas, ça pourrait lui donner des idées !), et qui vient nous prendre la tête avec son histoire de quiche.
Pour la fin, pareil, je vous ai connu des chuttes meilleures !!!
J'attends avec impatience votre prochaine chronique !
Comme vous le verrez avec mon pseudo, je n'interviens pas souvent dans le forum.
Chronique intéressante (pour uns fois qu'on nous parle du foot pour autre chose que l'entrainement des bleus) !
Mais pourquoi une accroche aussi facile !?
IL boit de la bière et s'installe confortablement et ELLE va faire les courses. Mais ça se passe encore comme ça chez vous ??? on est plus dans les années 50 !!! Merci les clichés !
Je suis encore perplexe de cette entrée en matière lorsque j'arrive à la fin de l'article et là deuxième coup de massue avec :
le type qui réfléchit (avec plus ou moins de hauteur mais c'est lui qui réfléchit) et la femme, toujours cantonnée au monde stricto pratique (qui ne réfléchit surtout pas, non une femme ne refléchit pas, ça pourrait lui donner des idées !), et qui vient nous prendre la tête avec son histoire de quiche.
Pour la fin, pareil, je vous ai connu des chuttes meilleures !!!
J'attends avec impatience votre prochaine chronique !
700.000 Zeuros, la dernière Garden Party de l'Elysée ?
Petit bras, ils feront mieux cette année : le contribuable peut payer (et à défaut son descendant)
Cré Vains Dieux, vous parlez de meules ici ?
Je le crois pas, je reviens demain matin...
***
Petit bras, ils feront mieux cette année : le contribuable peut payer (et à défaut son descendant)
Cré Vains Dieux, vous parlez de meules ici ?
Je le crois pas, je reviens demain matin...
***
J'avais évoqué Easy Rider dans la chronique d'il y a deux semaines, à propos du Staff Benda Bilili. Et puis voilà que Dennis Hopper a eu la mauvaise idée de caner samedi dernier.
France 3 rediffuse Easy Rider ce soir, à 23h45.
France 3 rediffuse Easy Rider ce soir, à 23h45.
Cette coupe Jules Rimet, avec sa déesse dorée toute en angles droits, m'a fait penser immédiatement au metropolis de Fritz Lang.
Et au passage une affiche que je ne connaissais pas : atlas
Pour ceux qui ne la connaitraient pas, on ne saurait trop conseiller la version japonaise de metropolis (par Rintarô, d'après l'oeuvre de Tezuka - le manga d'origine est disponible en version française ici par exemple).
Sinon, à propos du trophée actuel, avec ses deux personnages qui soulèvent un globe, avez vous remarqué que c'est le premier geste que fait le Zidane moyen quand on lui remet la coupe ? Un homme qui soulève un trophée où deux hommes soulèvent le monde. Pourquoi est-ce qu'ils ne se mettent pas à deux pour soulever ce trophée ? Métaphore de la vanité et de l'égoïsme de l'homme ? Le capitaine qui envoie à ses partenaires un message subliminal, genre "ouais c'est un sport d'équipe, mais c'est moi le chef, OK" ? Ou alors ça veut tout simplement dire qu'il est content... (en tout cas ça doit bien vouloir dire quelque chose :-p )
Ou à la limite, c'est parce que la coupe est assez légère pour être soulevée par un seul homme (si elle était plus lourde, il faudrait s'y mettre à deux pour ne pas la faire tomber).
Merci pour cette chronique.
Et au passage une affiche que je ne connaissais pas : atlas
Pour ceux qui ne la connaitraient pas, on ne saurait trop conseiller la version japonaise de metropolis (par Rintarô, d'après l'oeuvre de Tezuka - le manga d'origine est disponible en version française ici par exemple).
Sinon, à propos du trophée actuel, avec ses deux personnages qui soulèvent un globe, avez vous remarqué que c'est le premier geste que fait le Zidane moyen quand on lui remet la coupe ? Un homme qui soulève un trophée où deux hommes soulèvent le monde. Pourquoi est-ce qu'ils ne se mettent pas à deux pour soulever ce trophée ? Métaphore de la vanité et de l'égoïsme de l'homme ? Le capitaine qui envoie à ses partenaires un message subliminal, genre "ouais c'est un sport d'équipe, mais c'est moi le chef, OK" ? Ou alors ça veut tout simplement dire qu'il est content... (en tout cas ça doit bien vouloir dire quelque chose :-p )
Ou à la limite, c'est parce que la coupe est assez légère pour être soulevée par un seul homme (si elle était plus lourde, il faudrait s'y mettre à deux pour ne pas la faire tomber).
Merci pour cette chronique.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Bravo Alain pour cette belle chronique.
A propos du cadeau Bonux : nous avons tous remarqué que les photographies de personnalités illustrant les articles sont souvent très "parlantes" (ici, Hortefeux tire la gueule). Peu importe que la photo ait été prise "en situation". Elle a pu être prise plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant l'événement qu'elle est sensée illustrer. Peu importe, il faut qu'elle corresponde à la situation.
Voici [large]un petit exemple[/large]...
(J'en ai des dizaines d'autres en magasin. C'est une de mes marottes, je collectionne.)
A propos du cadeau Bonux : nous avons tous remarqué que les photographies de personnalités illustrant les articles sont souvent très "parlantes" (ici, Hortefeux tire la gueule). Peu importe que la photo ait été prise "en situation". Elle a pu être prise plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant l'événement qu'elle est sensée illustrer. Peu importe, il faut qu'elle corresponde à la situation.
Voici [large]un petit exemple[/large]...
(J'en ai des dizaines d'autres en magasin. C'est une de mes marottes, je collectionne.)
Jefferson Airplane, Butterfield Blues Band et Muddy Waters. Belle affiche!
Si on n'aime pas le foute, on pourra passer de bons moments en écoutant ces musiciens.
Si on n'aime pas le foute, on pourra passer de bons moments en écoutant ces musiciens.
Encore une DS niquée
Ça faisait un bail qu'on avait pas eu un cadeau bonus,
c'était une belle occasion.
nb : ça marche plus ce sport, faut donner ce machin à des enfants
nb2 : on a retrouvé la maitresse de Ribéry, parait que c’était pas un cadeau
c'était une belle occasion.
nb : ça marche plus ce sport, faut donner ce machin à des enfants
nb2 : on a retrouvé la maitresse de Ribéry, parait que c’était pas un cadeau
la propos de Hortefeux en Le Pen, une galerie plus complete:
http://culturevisuelle.org/parergon/archives/544
http://culturevisuelle.org/parergon/archives/544
Merci pour cette chronique d'actualité ! Raymond saura ainsi l'histoire de ce qu'il ne touchera jamais.
Ah !.... J'ai cru que les chroniques étaient parties en vacances cette semaine !
Mais j'ai ma jolie chronique du samedi matin.
Sympa ce Patrick ; son mode de pensée me fait penser à quelqu'un que j'aime bien....
Ce ballon rond, symbole du monde, d'universalité, de naissance et de régénération (l'une des premières affiches est éloquente à ce sujet).
Souvenir ému de la séquence hallucinée de Hynkel (Chaplin dans le Dictateur) jouant avec la sphère terrestre.
J'ai chez moi un dessin paru dans Télérama en 2007 si je me trompe, représentant Chaplin en dictateur, jouant avec ce ballon rond, nouveau symbole de notre monde, de notre société qui s'ajoute entre optimisme et désespérance.
Mais j'ai ma jolie chronique du samedi matin.
Sympa ce Patrick ; son mode de pensée me fait penser à quelqu'un que j'aime bien....
Ce ballon rond, symbole du monde, d'universalité, de naissance et de régénération (l'une des premières affiches est éloquente à ce sujet).
Souvenir ému de la séquence hallucinée de Hynkel (Chaplin dans le Dictateur) jouant avec la sphère terrestre.
J'ai chez moi un dessin paru dans Télérama en 2007 si je me trompe, représentant Chaplin en dictateur, jouant avec ce ballon rond, nouveau symbole de notre monde, de notre société qui s'ajoute entre optimisme et désespérance.
"achetée neuve pour l'occasion."
Alors là, profil bas, maître. Je m'incline devant la beauté du jeu de mot.
Alors là, profil bas, maître. Je m'incline devant la beauté du jeu de mot.
Ma version (à paraitre sur TCHD).
PatriceNoDRM
[tchd.fr - la WEB-TV dédiée à ceux à qui il reste du Temps de Cerveau Humain Disponible]
PatriceNoDRM
[tchd.fr - la WEB-TV dédiée à ceux à qui il reste du Temps de Cerveau Humain Disponible]
Cette coupe ressemble plutôt à une massue ;-)
mais bon, moi le foot, ce n'est pas ma tasse de thé, ni de café d'ailleurs ;-)
mais bon, moi le foot, ce n'est pas ma tasse de thé, ni de café d'ailleurs ;-)
Merci pour cette chronique Alain.
Par contre, il me semblait que le nouveau trophée était soumis à la même "règle" que l'ancien, c'est-à-dire qu'une équipe qui gagne le trophée 3 fois (pas forcément de suite) le gardait définitivement. C'est ce qui s'était passé pour la coupe Jules Rimet avec le Brésil, et c'est ce qui se passera avec celui-ci dès qu'une équipe le gagnera trois fois. Sont sur les rangs : le Brésil encore une fois, l'Italie, l'Allemagne si je ne m'abuse, etc. Et la France bien sûr lors de la coupe 2016 vu qu'on va gagner cette année (blague).
Aurais-je été eu par une fausse information ?
Par contre, il me semblait que le nouveau trophée était soumis à la même "règle" que l'ancien, c'est-à-dire qu'une équipe qui gagne le trophée 3 fois (pas forcément de suite) le gardait définitivement. C'est ce qui s'était passé pour la coupe Jules Rimet avec le Brésil, et c'est ce qui se passera avec celui-ci dès qu'une équipe le gagnera trois fois. Sont sur les rangs : le Brésil encore une fois, l'Italie, l'Allemagne si je ne m'abuse, etc. Et la France bien sûr lors de la coupe 2016 vu qu'on va gagner cette année (blague).
Aurais-je été eu par une fausse information ?
ben oui, mais pourquoi le Brésil a eu le droit de garder la coupe en 70 ? hein, hein, pourquoi ? j'en dormirai pas de ne pas le savoir.
Beaucoup aimé la fin A.K. ;o))
Moi, dans leur "globe-récompense-coupek'est pleine", j'y vois un globe/monde déliquescent... pour ne pas dire pourrave grave.
Et puis, bon, je suis peut-être négative ce matin, mais franchement, dans le genre "mondialisons nos statues et nos logos"... on collectionne le mauvais goût, plutôt le kitsch... comme si on avait du mal à unir ce qui est désuni ;o(.
Pis d'abord :
- no logo !
- no competition !
- fuck billions of dollars spent for this fucking competition !
Moi, dans leur "globe-récompense-coupek'est pleine", j'y vois un globe/monde déliquescent... pour ne pas dire pourrave grave.
Et puis, bon, je suis peut-être négative ce matin, mais franchement, dans le genre "mondialisons nos statues et nos logos"... on collectionne le mauvais goût, plutôt le kitsch... comme si on avait du mal à unir ce qui est désuni ;o(.
Pis d'abord :
- no logo !
- no competition !
- fuck billions of dollars spent for this fucking competition !
C'est un palais du dieu, tout rempli de sa gloire.
Cariatides soeurs, des figures d'ivoire
Portent le monument qui monte à l'éther bleu,
Fier comme le témoin d'une immortelle histoire.
Quoique l'archer Soleil avec ses traits de feu
Morde leurs seins polis et vise à leurs prunelles,
Elles ne baissent pas les regards pour si peu.
Même le lourd amas des pierres solennelles
Sous lesquelles Atlas plierait comme un roseau,
Ne courbera jamais leurs têtes fraternelles.
Car elles savent bien que le mâle ciseau
Qui fouilla sur leurs fronts l'architrave et les frises
N'en chassera jamais le zéphyr et l'oiseau.
Hirondelles du ciel, sans peur d'être surprises
Vous pouvez faire un nid dans notre acanthe en fleur :
Vous n'y casserez pas votre aile, tièdes brises.
O filles de Paros, le sage ciseleur
Qui sur ces médaillons a mis les traits d'Hélène
Fuit le guerrier sanglant et le lâche oiseleur.
Bravez même l'orage avec son âpre haleine
Sans craindre le fardeau qui pèse à votre front,
Car vous ne portez pas l'injustice et la haine.
Sous vos portiques fiers, dont jamais nul affront
Ne fera tressaillir les radieuses lignes,
Les héros et les Dieux de l'amour passeront.
Les voyez-vous, les uns avec des folles vignes
Dans les cheveux, ceux-là tenant contre leur sein
La lyre qui s'accorde au chant des hommes-cygnes ?
Voici l'aïeul Orphée, attirant un essaim
D'abeilles, Lyaeus qui nous donna l'ivresse,
Éros le bienfaiteur et le pâle assassin.
Et derrière Aphrodite, ange à la blonde tresse,
Voici les grands vaincus dont les coeurs sont brisés,
Tous les bannis dont l'âme est pleine de tendresse ;
Tous ceux qui sans repos se tordent embrasés
Par la cruelle soif de l'amante idéale,
Et qui s'en vont au ciel, meurtris par les baisers,
Depuis Phryné, pareille à l'aube orientale,
Depuis cette lionne en quête d'un chasseur
Qui but sa perle au fond de la coupe fatale,
Jusqu'à toi, Prométhée, auguste ravisseur !
Jusqu'à don Juan qui cherche un lys dans les tempêtes !
Jusqu'à toi, jusqu'à toi, grande Sappho, ma soeur !
J'ai voulu, pour le jour des éternelles fêtes
Réparer, fils pieux de leur gloire jaloux,
Le myrte et les lauriers qui couronnent leurs têtes.
J'ai lavé de mes mains leurs pieds poudreux. Et vous,
Plus belles que le choeur des jeunes Atlantides,
Alors qu'ils vous verront d'un oeil terrible et doux,
Saluez ces martyrs, ô mes Cariatides
Théodore de BANVILLE (1823-1891)
Cariatides soeurs, des figures d'ivoire
Portent le monument qui monte à l'éther bleu,
Fier comme le témoin d'une immortelle histoire.
Quoique l'archer Soleil avec ses traits de feu
Morde leurs seins polis et vise à leurs prunelles,
Elles ne baissent pas les regards pour si peu.
Même le lourd amas des pierres solennelles
Sous lesquelles Atlas plierait comme un roseau,
Ne courbera jamais leurs têtes fraternelles.
Car elles savent bien que le mâle ciseau
Qui fouilla sur leurs fronts l'architrave et les frises
N'en chassera jamais le zéphyr et l'oiseau.
Hirondelles du ciel, sans peur d'être surprises
Vous pouvez faire un nid dans notre acanthe en fleur :
Vous n'y casserez pas votre aile, tièdes brises.
O filles de Paros, le sage ciseleur
Qui sur ces médaillons a mis les traits d'Hélène
Fuit le guerrier sanglant et le lâche oiseleur.
Bravez même l'orage avec son âpre haleine
Sans craindre le fardeau qui pèse à votre front,
Car vous ne portez pas l'injustice et la haine.
Sous vos portiques fiers, dont jamais nul affront
Ne fera tressaillir les radieuses lignes,
Les héros et les Dieux de l'amour passeront.
Les voyez-vous, les uns avec des folles vignes
Dans les cheveux, ceux-là tenant contre leur sein
La lyre qui s'accorde au chant des hommes-cygnes ?
Voici l'aïeul Orphée, attirant un essaim
D'abeilles, Lyaeus qui nous donna l'ivresse,
Éros le bienfaiteur et le pâle assassin.
Et derrière Aphrodite, ange à la blonde tresse,
Voici les grands vaincus dont les coeurs sont brisés,
Tous les bannis dont l'âme est pleine de tendresse ;
Tous ceux qui sans repos se tordent embrasés
Par la cruelle soif de l'amante idéale,
Et qui s'en vont au ciel, meurtris par les baisers,
Depuis Phryné, pareille à l'aube orientale,
Depuis cette lionne en quête d'un chasseur
Qui but sa perle au fond de la coupe fatale,
Jusqu'à toi, Prométhée, auguste ravisseur !
Jusqu'à don Juan qui cherche un lys dans les tempêtes !
Jusqu'à toi, jusqu'à toi, grande Sappho, ma soeur !
J'ai voulu, pour le jour des éternelles fêtes
Réparer, fils pieux de leur gloire jaloux,
Le myrte et les lauriers qui couronnent leurs têtes.
J'ai lavé de mes mains leurs pieds poudreux. Et vous,
Plus belles que le choeur des jeunes Atlantides,
Alors qu'ils vous verront d'un oeil terrible et doux,
Saluez ces martyrs, ô mes Cariatides
Théodore de BANVILLE (1823-1891)
"oh toi tu vas avoir des problèmes!"