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Un coup de gueule sur Twitter, et "Le Monde" rappelle le passé judiciaire de Polanski
Un coup de gueule sur Twitter, et ça repart ? Alors que le site internet du Monde n'avait pas jugé utile, dans un premier temps, de mentionner que Polanski, président de la prochaine cérémonie des Césars, avait été poursuivi dans les années 70 pour le viol d'une mineure de 13 ans, le quotidien a revu sa copie après le coup de gueule d'une journaliste de Slate sur Twitter. Ce n'est pas le seul.
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Bin, désolé, mais je trouve Polanski et cette histoire un rien sordide. Mais surtout, je trouve indécents ses défenseurs dont l’argument principal semble être le seul talent de l’homme, comme si cela excusait le crime. Car j’ai beau chercher les excuses, mais clairement, elle faisait son âge cette gamine, pas 25 ans comme je l’ai lu. Il a drogué et violé une jeune fille de 13 ans et, non : il n’y a pas de consentement à cette âge. Il y a une raison au concept juridique de majorité sexuelle. Il y a aussi une raison pour laquelle il y a un tribunal pénal, et un tribunal civil. l’arrêt des poursuite de la part de la victime n’arrête pas celui du ministère public, et c’est NORMAL.
Alors oui, on peut discuter de l’acharnement de la justice américaine, d’un juge qui veut se faire un nom, du pardon de la victime qui veut en finir avec cette affaire (essentiellement parce qu’elle l’a beaucoup trop marquée, pas parce qu’elle en minimise la gravité).
Mais il faut arrêter de faire de Polanski un innocent, un mec bien, ou encore, plus simplement : quelqu’un qui a purgé sa peine. Car il a juste sorti un chéquier, il n’a pas été en taule, non ?
Et si on veut arrêter de remettre encore cette histoire à la une des journaux, peut-être le plus simple serait d’éviter de le nommer président du jury des césars.
Alors oui, on peut discuter de l’acharnement de la justice américaine, d’un juge qui veut se faire un nom, du pardon de la victime qui veut en finir avec cette affaire (essentiellement parce qu’elle l’a beaucoup trop marquée, pas parce qu’elle en minimise la gravité).
Mais il faut arrêter de faire de Polanski un innocent, un mec bien, ou encore, plus simplement : quelqu’un qui a purgé sa peine. Car il a juste sorti un chéquier, il n’a pas été en taule, non ?
Et si on veut arrêter de remettre encore cette histoire à la une des journaux, peut-être le plus simple serait d’éviter de le nommer président du jury des césars.
Oui ! Défendons les vraies valeurs et les racines de la France ! :
http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20091009.OBS4087/finkielkraut-defend-polanski-a-treize-ans-ce-n-etait-pas-une-enfant.html?xtref=https%3A%2F%2Ft.co%2FnOYIrJsr83#https://t.co/nOYIrJsr83
http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20091009.OBS4087/finkielkraut-defend-polanski-a-treize-ans-ce-n-etait-pas-une-enfant.html?xtref=https%3A%2F%2Ft.co%2FnOYIrJsr83#https://t.co/nOYIrJsr83
IL n'est pas seulement ACCUSE de viole, il l'a commis , reconnu, et c'est ENFUI, ou est l'accusation ? Nul par , c'est une REALITE que lui même a reconnu, il faut quoi de plus au dirigeants, medias, artistes, pour mettre un violeur a l'index, entre DSK, Polanski et Morandi, et Hanouna , tout ces types (pas encore de viole déclaré, de femme politique, envers un enfant) sont des porc et celles et ceux qui les soutiennent ou 'oublient' leur méfaits, comme Khan (par exemple) ne devraient plus être cité dans les journaux, mais bon faire de la pub au viole, a l'inceste , aux actions dévalorisantes pour les femmes est putaclic et même ici le site en use, sans JAMAIS se mettre a la place des 20% (au minimum) de femmes qui ont été agressées, l'important c'est le fric et le clic, nos émotions comme au moment du viole sont annihilé par le faux de 'il faut bien en parler' ... Evidement qu'il faut en parler mais en ménageant les VICTIMES, les gros titres avec les mots viole, inceste, harcèlement , sont immondes , ils nous renvoie (les victimes) a notre vécue, aux images que nous espérons oublier. Mais les victimes restent des objets (puisque femmes) , et pour les médias encore plus. Quand c'est des mecs qui sont violenté eux ils crée une association , combien d'association créer par d'anciennES femmes violés, par rapport aux nombre de violence sexuels que les filles/femmes subissent ?
Boloré y est probablement pour quelque chose. Ca fait deux cette semaine ;)
Je sais que ce que je vais dire ne sera pas très populaire par ici, mais je trouve l'hystérie anti-"pédophiles" qui se développe ces dernières années bien plus inquiétante que le monde du cinéma décidant de continuer à honorer un bon réalisateur au lieu de faire dans le hors-sujet en l'excluan (et/ou se livrant à une petite provoc' pour montrer qu'il n'y souscrit pas).
Avec des guillemets pour pédophiles puisqu'à coté du harcèlement à vie d'un cas avéré comme Polanski ça aboutit à celui de victimes d'erreurs judiciaires ou à des trucs comme le pizzagate, toujours dans la même ambiance de "justice" populaire (aka lynchage). Et parce que derrière cette "juste colère" qui ne s’embarrasse même pas du respect du droit à l'oubli que demandent parfois les victimes se cachent pas mal de haines moins avouables (des "élites", des déviants sexuels en général, de certains milieux culturels trop hédonistes, de personnes dont c'est une bonne occasion de discréditer l’œuvre, etc...),
Dans la détestation absolue des malades attirés par de jeunes mineurs (et le refus de les considérer comme tels, et la volonté de les marquer publiquement à vie entrée dans la loi dans certains pays) il y a tous les ingrédients dont un mouvement fasciste puisse rêver pour détruire des adversaires politiques ou autres cibles symboliques, et je n'ai pas vraiment envie de soutenir l'ère qui s'annonce, où planter quelques photos sur un pc permettra de mettre qui on veut au banc de la société (après évidemment rien à voir avec le cas Polanski d'un viol avéré et reconnu des deux cotés ; mais l'acharnement à rappeler cet épisode plutôt que d'autres du passé du réalisateur du Pianiste ne me semble pas sans intérêt symbolico-politique, tout comme celle sur les mœurs de Charlie Chaplin en d'autres temps).
Pour en revenir au cas particulier de Polanski, par contre, on peut sans doute lui reprocher de ne pas avoir pris la mesure du symbole qu'il est devenu (ou d'avoir voulu devenir celui de l'acharnement démagogique de la justice américaine contre une célébrité) ce qui aurait sans doute dû le conduire à se faire plus discret en évitant ce genre d'honneurs de lui même (pour ne pas devenir celui de la tolérance des méchantes élites culturelles pour la pédophilie, ou pire du juif survivant du ghetto s'avérant criminel ayant réussi).
Le drame avec son affaire c'est qu'étant avérée, tout comme le non-rejet du fautif par les élites, elle est l'exemple parfait pour ceux qui nourrissent et instrumentalisent la paranoïa populaire pour s'en prendre à des ensembles plus larges et ne contenant pas nécessairement que des coupables.
Après à ce stade vaut il mieux pour les médias en parler systématiquement ou ne pas en parler ? Sachant que de toutes manières l'affaire est connue et sera instrumentalisée, je dirais que ne pas en parler ne ferait que nourrir le sentiment de collusion des "élites" pour protéger leurs membres criminels / de leur tolérance pour la pédophilie, comme en témoignent des réactions comme celles de Revolution et Neity sur ce forum, je dirais donc que le Monde et autres ont plutôt eu tort dans leur traitement initial.
Par contre la combo traitement initial édulcorant l'affaire + mise à jour insistant dessus me semble encore plus contre-productive puisque le "mauvais réflexe initial" sera immanquablement noté et souligné par ceux qui tiennent à y voir quelque chose de "révélateur", et qui verront dans les changements de titre le triomphe des chevaliers blancs de la défense (contre leur gré) des vraies victimes, dont la pression aura triomphé des médias menteurs.
Avec des guillemets pour pédophiles puisqu'à coté du harcèlement à vie d'un cas avéré comme Polanski ça aboutit à celui de victimes d'erreurs judiciaires ou à des trucs comme le pizzagate, toujours dans la même ambiance de "justice" populaire (aka lynchage). Et parce que derrière cette "juste colère" qui ne s’embarrasse même pas du respect du droit à l'oubli que demandent parfois les victimes se cachent pas mal de haines moins avouables (des "élites", des déviants sexuels en général, de certains milieux culturels trop hédonistes, de personnes dont c'est une bonne occasion de discréditer l’œuvre, etc...),
Dans la détestation absolue des malades attirés par de jeunes mineurs (et le refus de les considérer comme tels, et la volonté de les marquer publiquement à vie entrée dans la loi dans certains pays) il y a tous les ingrédients dont un mouvement fasciste puisse rêver pour détruire des adversaires politiques ou autres cibles symboliques, et je n'ai pas vraiment envie de soutenir l'ère qui s'annonce, où planter quelques photos sur un pc permettra de mettre qui on veut au banc de la société (après évidemment rien à voir avec le cas Polanski d'un viol avéré et reconnu des deux cotés ; mais l'acharnement à rappeler cet épisode plutôt que d'autres du passé du réalisateur du Pianiste ne me semble pas sans intérêt symbolico-politique, tout comme celle sur les mœurs de Charlie Chaplin en d'autres temps).
Pour en revenir au cas particulier de Polanski, par contre, on peut sans doute lui reprocher de ne pas avoir pris la mesure du symbole qu'il est devenu (ou d'avoir voulu devenir celui de l'acharnement démagogique de la justice américaine contre une célébrité) ce qui aurait sans doute dû le conduire à se faire plus discret en évitant ce genre d'honneurs de lui même (pour ne pas devenir celui de la tolérance des méchantes élites culturelles pour la pédophilie, ou pire du juif survivant du ghetto s'avérant criminel ayant réussi).
Le drame avec son affaire c'est qu'étant avérée, tout comme le non-rejet du fautif par les élites, elle est l'exemple parfait pour ceux qui nourrissent et instrumentalisent la paranoïa populaire pour s'en prendre à des ensembles plus larges et ne contenant pas nécessairement que des coupables.
Après à ce stade vaut il mieux pour les médias en parler systématiquement ou ne pas en parler ? Sachant que de toutes manières l'affaire est connue et sera instrumentalisée, je dirais que ne pas en parler ne ferait que nourrir le sentiment de collusion des "élites" pour protéger leurs membres criminels / de leur tolérance pour la pédophilie, comme en témoignent des réactions comme celles de Revolution et Neity sur ce forum, je dirais donc que le Monde et autres ont plutôt eu tort dans leur traitement initial.
Par contre la combo traitement initial édulcorant l'affaire + mise à jour insistant dessus me semble encore plus contre-productive puisque le "mauvais réflexe initial" sera immanquablement noté et souligné par ceux qui tiennent à y voir quelque chose de "révélateur", et qui verront dans les changements de titre le triomphe des chevaliers blancs de la défense (contre leur gré) des vraies victimes, dont la pression aura triomphé des médias menteurs.
Je n'ai guère de sympathie pour les violeurs, mais enfin ça date d'il y a 40 ans, et la victime elle-même veut tourner la page. Il faut combien d'années pour obtenir obtenir la redemption médiatique?
"un homme en proie aux poursuites assidues de la justice américaine", écrit Le Monde.
Euh... c'est qui exactement la proie ? Le prédateur ? Un truc a dû m'échapper.
Euh... c'est qui exactement la proie ? Le prédateur ? Un truc a dû m'échapper.
Quelle rage! Quel orgueuil! Chez ceux qui lui ont proposé et chez lui pour avoir accepté.
Encore une occasion pour Le Monde de montrer son vrai visage d'organe fétide aux ordres d'une poignée. Et ils vont encore venir pleurnicher et dire qu'ils ne comprennent pas pourquoi on ne peut pas les sacquer...
On se marre bien quand même!
Encore une occasion pour Le Monde de montrer son vrai visage d'organe fétide aux ordres d'une poignée. Et ils vont encore venir pleurnicher et dire qu'ils ne comprennent pas pourquoi on ne peut pas les sacquer...
On se marre bien quand même!
Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête des gens à qui vient l'idée de montrer que les institutions veulent honorer quelqu'un avec un tel passif. Mettre le moins euros de financement public derrière ce profil, ça ne devrait pas être concevable.
Ceci sans déjuger le réalisateur (dont j'adore certains films) ni même contester qu'il puisse encore voire ses projets produits tant qu'il n'a pas purgé sa peine. Mais il y a un peu de bon sens à avoir, non ? On est sur de redébaler l'histoire à chaque fois, personne n'en sort grandi, y compris Polanski lui même. Quel bien ça fait à qui ?
Ceci sans déjuger le réalisateur (dont j'adore certains films) ni même contester qu'il puisse encore voire ses projets produits tant qu'il n'a pas purgé sa peine. Mais il y a un peu de bon sens à avoir, non ? On est sur de redébaler l'histoire à chaque fois, personne n'en sort grandi, y compris Polanski lui même. Quel bien ça fait à qui ?