Commentaires
Un film belge attire l'attention sur le harcèlement de rue
L'ampleur du phénomène avait visiblement été sous-estimée. Le "harcèlement de rue" dont sont victimes les femmes s'est fait brutalement sa place dans les médias, grâce au film d'une étudiante en cinéma belge, largement relayé par les internautes.
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Derniers commentaires
Bonjour, ce phénomène n'est rien en comparaison à ce que subissent les automobilistes alors qu'ils se font insulter / klaxonner continuellement et complètement gratuitement au point que prendre sa voiture pour aller au travail est devenu une vraie peur et un vrai calvaire. Ce harcèlement, qui en parle ?
La ville de Bruxelles va punir les insultes dans la rue. Trop bien. Prochaine étape, punir les regards concupiscents.
Je profite d'une - relative - accalmie sur ce sujet pour rappeler que la loi prohibe déjà insultes et gestes déplacés. La faire appliquer pourrait servir de "banc d'essai" en vue de son extension aux remarques "simplement" désobligeantes et à la drague lourde. Mais, à mon avis, c'est peine perdue pour des questions de preuve.
http://news.aufeminin.com/harcelement-de-rue-la-robe-un-harcelement-actu5875.html
Merci pour cet article. J'ai cliqué sur le lien vers la page des Inrocks (article sur Cécile Duflot). A côté de l'article, dans les contenus les plus partagés, sur cinq, quatre concernent le sexe en général et même le porno : les retraités du porno, les séries porno qui cartonnent, et l'addiction sexuelle (la capture d'écran est cocasse). En dessous, la pub pour le numéro spécial sexe, avec une bouche extatique. On peut s'effaroucher après cela sur les manifestations de sexisme à l'assemblée. En été dans la presse, on ne se tient plus.
L'affaire belge de la femme harcelée fait des vagues et la France revendique aussi le droit de dénoncer le machisme de rue sans focaliser sur "le garçon arabe" ...En Belgique les écolos veulent débattre du sujet autrement :
Des écolos Belges veulent débattre sur le harcèlement sans accuser une minorité de machisme
Harcelées de tous les pays unissez vous ?
Des écolos Belges veulent débattre sur le harcèlement sans accuser une minorité de machisme
Harcelées de tous les pays unissez vous ?
Il en reste un d'occase !
Pour faire avancer le schmilblick, peut-être : les inconnus
POur ceux et celles que ca interesse voir le blog et les réponses de femmes ou d'hommes sur le sujet plus une petite vidéo :
Blog sur le sujet du harcèlement et réponses de femmes et hommes !
Cordialement a vous !
Blog sur le sujet du harcèlement et réponses de femmes et hommes !
Cordialement a vous !
interessante video qui me rappelle mes copines un peu grosse qui aurait bien aimé etre harcelé dans la rue ( entendez dragué ou abordé ) ... je sens que bientot le simple fait de conter fleurette dans la rue sera interdit ... et cela me rappellera un vieux malgache qui me racontait qu'au temps de la colonisation , quand un indigène regardait une femme blanche , il allait en prison ...
Un joli clip avec deux acteurs que j'apprécie particulièrement qui s'inscrit parfaitement dans notre petite discussion.
Attention, éloignez les enfants. Merci.
yG
Attention, éloignez les enfants. Merci.
yG
Elle n'a plus qu'à surfer sur son buzz cette "réalisatrice", une carrière d'icone du "féminisme" l'attend les bras ouverts !
Le lefdelka était peut-être le parolier de Mouloudji ?
http://www.youtube.com/watch?v=ziR44_Ia8e8
Dire qu'il y a des filles, de vrais appels au viol,
Qu'ont l'derrière étonné dès qu'une main batifole
http://www.youtube.com/watch?v=ziR44_Ia8e8
Dire qu'il y a des filles, de vrais appels au viol,
Qu'ont l'derrière étonné dès qu'une main batifole
Et vous le trouvez pas débile, le lejfkdela, juste au dessus, qui justifie le comportement de cette bande de frustrés maniant l'insulte, sous prétexte que même lui, mâle comblé, a une petite érection ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Le banc de pierre, là, près de l'église, la première fois que j'ai embrassé une fille c'était là, sous les tilleuls.
Cet après-midi nous avions parlé de tout, de rien et de l'été qui finissait. Que sait-on de la vie à quinze ans ?
Mais déjà nous avions tout compris; que cet instant ne reviendrait jamais et qu'il resterait à jamais incomplet
si nous n'allions pas au-delà des paroles et du rire qui pourtant nous avaient comblés.
Cette fille là, tu vois, je sais tout d'elle mais ni où elle est ni ce qu'elle fait en ce moment.
Alors, tu vois, il ne faut pas m'en vouloir si parfois, j'ai envie de me retrouver sur ce banc avec toi,
à quinze ans, et puis de t'embrasser
Cet après-midi nous avions parlé de tout, de rien et de l'été qui finissait. Que sait-on de la vie à quinze ans ?
Mais déjà nous avions tout compris; que cet instant ne reviendrait jamais et qu'il resterait à jamais incomplet
si nous n'allions pas au-delà des paroles et du rire qui pourtant nous avaient comblés.
Cette fille là, tu vois, je sais tout d'elle mais ni où elle est ni ce qu'elle fait en ce moment.
Alors, tu vois, il ne faut pas m'en vouloir si parfois, j'ai envie de me retrouver sur ce banc avec toi,
à quinze ans, et puis de t'embrasser
Hier soir, en repensant à ce forum, je me suis souvenue d'une B.D. de Reiser : ça se place sur une plage en été, une fille seule (perdue au milieu de touristes se faisant bronzer) se fait draguer par un mec qui lui propose direk d'aller à l'hôtel... Elle l'envoie promener bien sûr... puis elle le voit refaire une tentative d'approche avec une autre fille seule, un peu plus loin sur la plage. Celle-ci accepte.
Du coup, la première se met à ruminer "zut, j'ai raté une occasion, peut-être que c'est un "bon coup", je n'aurais pas dû refuser, que je suis bête etc..."
Frustrée, elle se lève et, avisant un type tout seul sur sa serviette, lui propose carrément d'aller à l'hôtel... Le "harcelé" se met à hurler, à la traiter de p..te, de sal...pe (je me méfie des jardiniers) etc...
Ca m'avait beaucoup fait rire à l'époque et encore maintenant.
C'était une époque où on était drôlement plus "libérés"... enfin, où j'étais jeune, où je n'avais probablement pas conscience que j'évoluais dans un monde aux codes machistes... ni subi tout ce que nous sommes nombreuses à subir.
Avec l'humour et talent, ça passe toujours mieux...
Du coup, la première se met à ruminer "zut, j'ai raté une occasion, peut-être que c'est un "bon coup", je n'aurais pas dû refuser, que je suis bête etc..."
Frustrée, elle se lève et, avisant un type tout seul sur sa serviette, lui propose carrément d'aller à l'hôtel... Le "harcelé" se met à hurler, à la traiter de p..te, de sal...pe (je me méfie des jardiniers) etc...
Ca m'avait beaucoup fait rire à l'époque et encore maintenant.
C'était une époque où on était drôlement plus "libérés"... enfin, où j'étais jeune, où je n'avais probablement pas conscience que j'évoluais dans un monde aux codes machistes... ni subi tout ce que nous sommes nombreuses à subir.
Avec l'humour et talent, ça passe toujours mieux...
Et pendant ce temps, on diffuse du Michel Telo et autres sottises insupportables...
Quelles que puissent être les causes des comportement machistes, ce n'est certainement pas demain la veille qu'ils seront abolis.
s'agissant d'une loi pour les réprimer, elle serait, à mon humble avis, inapplicable pour des questions de preuve. D'autant que les autorités pourront estimer les moyens policiers plus utiles ailleurs.
Mais c'est vérifiable sans attendre une nouvelle loi. La répression de l'injure existe déjà (dans la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, si je ne m'abuse). Les femmes qui se font traiter de "chienne" ou de "salope" savent donc ce qu'il leur reste à faire.
s'agissant d'une loi pour les réprimer, elle serait, à mon humble avis, inapplicable pour des questions de preuve. D'autant que les autorités pourront estimer les moyens policiers plus utiles ailleurs.
Mais c'est vérifiable sans attendre une nouvelle loi. La répression de l'injure existe déjà (dans la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, si je ne m'abuse). Les femmes qui se font traiter de "chienne" ou de "salope" savent donc ce qu'il leur reste à faire.
depuis quelques jours en Belgique et ailleurs beaucoup de personnes s'expriment autour de ce documentaire. Pour ma part, Bruxellois connaissant très bien le lieu de tournage de ce film, j'avoue prendre un certain plaisir à lire, ici et là, les témoignages d'hommes (genre j'ai un avis sur tout) et de femmes (qui ont bien raison de d'écrire ce qu'elles vivent).
Ce quartier pour un homme de passage est tout à fait traversable, et je serai le dernier à prétendre donner mon avis sur ce que les femmes vivent en ces lieux. Mais, pour ma part, je n'y jamais rien vécu d'incroyable.
Néanmoins, j'attire l'attention de certains hommes qui ont le profil : je-sais-tout-et-j'ai-un-avis-sur-tout-parce-que-moi-je-sais-ce-que-les-femmes-ne-comprennent-pas.
Avant, j'étais un espèce de gars "sympa" qui prend plaisir à séduire pour passer le temps. Objectif se la raconter, faire son séducteur qui n'a rien d'autre à faire. Parfois ça marche, parfois ça marche pas. Et évidemment, a un moment on fait le pas de trop et la fille vous sort un : Mais ça va pas, pour quoi tu me touches l'épaule !
Mais, bête comme un garçon convaincu que j'étais dans mon bon droit, je passais à la suivante, sans insulter la précédente quand même. Quelques années plus tard, j'ai vécu une expérience assez intéressant. L'un de mes amis gay m'a emmené dans une fête où la plupart des invités étaient du milieu. Après quelques bières, la musique battant son plein, certains très audacieux ont commencé à me draguer à la pelleteuse ! Ils y allaient vraiment forts : j'avais le droit à des : viens au toilettes, tu vas voir c'est quoi un mec, ou alors : toi, je te donne trois minutes pour glisser sous la table et sucer.. hein ma salope ! Je vous épargne quand je suis aller aux toilettes, c'est mémorable ! Donc, j'ai essayé d'expliquer à certains messieurs que je ne le souhaitais pas, que je n'étais pas dans l'envie et surtout pas gay. Mais rien n'y a fait, ces super Gays étaient persuadés que je ne connaitrais pas meilleur coup de toute ma vie... Donc, vers 4h00 du matin, je suis rentrée chez moi avec un souvenir amer, dont je me souviens encore 15 ans plus tard et cela ne m'est arrivé qu'une fois.
Aujourd'hui, quand je lis la plupart des commentaires (ici et ailleurs) masculins, je lis des remarques qui respirent la mauvaise foi, qui respirent l'incompréhension et l'explication bancale.
Les femmes doivent être simplement écoutées un point c'est tout. Il y a rien a leur expliquer, à leurs faire comprendre ou quoi que ce soit.VOUS N'ÊTES PAS DES FEMMES. Parfois, nous les hommes sommes idiots et exagérons. Une femme en jupe ne souhaite pas un partenaire minute, ni heures, ni jours; une femme qui sourit ne souhaite pas donner son n° de téléphone et ne provoque rien.
Ce n'est peut-être pas comparable aux évènements du documentaire, mais un mec bourré en boite, reste une expérience a gérer pour les filles. D'ailleurs à titre d'exemple, vers 4 ou 5 heures du matin, la plupart des filles qui dansaient sont rentrées chez elles. Ce n'est pas un hasard.
Et si pour une fois on les écoutait sans leur donner nos éternelles réponses à tout ?
Au plaisir de vous lire,
Ce quartier pour un homme de passage est tout à fait traversable, et je serai le dernier à prétendre donner mon avis sur ce que les femmes vivent en ces lieux. Mais, pour ma part, je n'y jamais rien vécu d'incroyable.
Néanmoins, j'attire l'attention de certains hommes qui ont le profil : je-sais-tout-et-j'ai-un-avis-sur-tout-parce-que-moi-je-sais-ce-que-les-femmes-ne-comprennent-pas.
Avant, j'étais un espèce de gars "sympa" qui prend plaisir à séduire pour passer le temps. Objectif se la raconter, faire son séducteur qui n'a rien d'autre à faire. Parfois ça marche, parfois ça marche pas. Et évidemment, a un moment on fait le pas de trop et la fille vous sort un : Mais ça va pas, pour quoi tu me touches l'épaule !
Mais, bête comme un garçon convaincu que j'étais dans mon bon droit, je passais à la suivante, sans insulter la précédente quand même. Quelques années plus tard, j'ai vécu une expérience assez intéressant. L'un de mes amis gay m'a emmené dans une fête où la plupart des invités étaient du milieu. Après quelques bières, la musique battant son plein, certains très audacieux ont commencé à me draguer à la pelleteuse ! Ils y allaient vraiment forts : j'avais le droit à des : viens au toilettes, tu vas voir c'est quoi un mec, ou alors : toi, je te donne trois minutes pour glisser sous la table et sucer.. hein ma salope ! Je vous épargne quand je suis aller aux toilettes, c'est mémorable ! Donc, j'ai essayé d'expliquer à certains messieurs que je ne le souhaitais pas, que je n'étais pas dans l'envie et surtout pas gay. Mais rien n'y a fait, ces super Gays étaient persuadés que je ne connaitrais pas meilleur coup de toute ma vie... Donc, vers 4h00 du matin, je suis rentrée chez moi avec un souvenir amer, dont je me souviens encore 15 ans plus tard et cela ne m'est arrivé qu'une fois.
Aujourd'hui, quand je lis la plupart des commentaires (ici et ailleurs) masculins, je lis des remarques qui respirent la mauvaise foi, qui respirent l'incompréhension et l'explication bancale.
Les femmes doivent être simplement écoutées un point c'est tout. Il y a rien a leur expliquer, à leurs faire comprendre ou quoi que ce soit.VOUS N'ÊTES PAS DES FEMMES. Parfois, nous les hommes sommes idiots et exagérons. Une femme en jupe ne souhaite pas un partenaire minute, ni heures, ni jours; une femme qui sourit ne souhaite pas donner son n° de téléphone et ne provoque rien.
Ce n'est peut-être pas comparable aux évènements du documentaire, mais un mec bourré en boite, reste une expérience a gérer pour les filles. D'ailleurs à titre d'exemple, vers 4 ou 5 heures du matin, la plupart des filles qui dansaient sont rentrées chez elles. Ce n'est pas un hasard.
Et si pour une fois on les écoutait sans leur donner nos éternelles réponses à tout ?
Au plaisir de vous lire,
Et hop.... la propagande par la peur
allez, une petite chanson pour détendre l'atmosphère https://www.youtube.com/watch?v=tBNTqiLBkQo
Eh bien voilà de quoi secouer les bien pensants qui pullulent sur ASI, ou peut-être n'est-ce encore qu'un simplisme occidentalocentriste qu'il s'agirait de "déconstruire" avec acharnement et fureur? Lagrange en son temps avait déjà subi les foudres des hurluberlus idéologues comme l'autre pitre Tévanian et sa tribu folklorique dont une partie s'est expatriée sur ce forum. Je vis à Bruxelles et tout ça c'est connu depuis belle lurette, dans certains quartiers si une femme ne porte pas le voile c'est insultes qu'elle récolte au mieux et crachats au pire - je le sais d'autant plus que ma soeur, typée (origines indiennes), en a fait plusieurs fois les frais, crachats compris, avec des copines en particulier. Sur cela, des politiciens véreux et sans scrupules, comme sa majesté Moureaux, surfent allègrement afin de favoriser le repli identitaire et l'apport de voix qui en découlent (le bourgmestre de Molen allant jusqu'à faire campagne dans les mosquées). Le danger est là : par la promotion d'un multiculturalisme échevelé et une mondialisation libérale qui détruits Etats et Nations, l'on obtient des quartiers où se developpent à côté de la société des cultures en décalage avec l'environnement, poussées à se replier sur elles-mêmes et à se reislamiser par le bas (Kepel) sous la pression à la fois de la misère et d'une recherche de lien social, d'une identite (entre autre) (compréhensible quand la culture d'accueil subit elle-même une dégradation via UE et le multiculturalisme, et quand elle réagit avec du racisme). Comme lesdites cultures et ladite religion (tout comme ses soeurs en monothéisme) ont un rapport à la femme autoritaire et pudibond, on arrive à ces situations délirantes et insupportables. Et les voiles qui y éclosent comme des champs de lavandes ont bien moins rapport à la religion qu'a de causes simplement pratiques.
Sur ce, on attend avec impatience les déluges de statistiques des nazes illustres et autres sociologues d'Etat (Michéa) à la Fasin pour nous expliquer le réel et comment on ne voit pas la Vérité, un peu comme ces économistes toujours près à faire de la "pédagogie" sur la mondialisation heureuse, powerpoint et tableau excell en mains...
Sur ce, on attend avec impatience les déluges de statistiques des nazes illustres et autres sociologues d'Etat (Michéa) à la Fasin pour nous expliquer le réel et comment on ne voit pas la Vérité, un peu comme ces économistes toujours près à faire de la "pédagogie" sur la mondialisation heureuse, powerpoint et tableau excell en mains...
Quelqu'un aura t'il le courage de dire ce que l'on voit VRAIMENT sur cette vidéo et dans nos rues ? Bien sùr que non !
Ce qui va se passer ?
-Les bons bourgeois vont s'emparer du sujet (çà a déjà commencé), disserteront sur le «machisme ordinaire » et autres conneries verbeuses du genre, refusant de voir ce qui se passe vraiment.
-Les politiques, pour faire bonne mesure, s’empareront du sujet et voteront de nouvelles lois misandriquo-politiquement-correctes.
-Les médias redoubleront d'efforts de propag.... de « mise en garde », de « pédagogie ».
-Les mâles de base seront châtiés pour ne pas avoir vidé la poubelle ou ne pas avoir débarrassé la moitié de la table.
-Et nos femmes continueront à être harcelées, toujours par les mêmes, car dans l’échelle de la victimisation (celle qui détermine qui a le dernier mot dans ce genre de débat). Les harceleurs (suivez mon regard...), de par leur capacité de nuisance et de désordre, pèsent bien plus que les harcelées.
J'ajoute qu’évidemment les hommes qui auront recours à des manières plus viriles pour défendre leurs femmes, moins « eco-citoyenno-responsables » seront, eux, remis sur le droit chemin sans ménagement.
Quelle tristesse de voir nos femmes soumises à toute cette merde ! De voir nos modes de sociabilité et de rapport aux femmes si subtils et délicats (quoi qu'en disent les cons, toujours prêts à chier sur notre histoire) ainsi remis en cause.
Et surtout, quelle tristesse d’être totalement impuissant face à çà tant l’état et les bourgeois prennent toujours parti pour celui qui porte atteinte, pour le malfaiteur.
Ce qui va se passer ?
-Les bons bourgeois vont s'emparer du sujet (çà a déjà commencé), disserteront sur le «machisme ordinaire » et autres conneries verbeuses du genre, refusant de voir ce qui se passe vraiment.
-Les politiques, pour faire bonne mesure, s’empareront du sujet et voteront de nouvelles lois misandriquo-politiquement-correctes.
-Les médias redoubleront d'efforts de propag.... de « mise en garde », de « pédagogie ».
-Les mâles de base seront châtiés pour ne pas avoir vidé la poubelle ou ne pas avoir débarrassé la moitié de la table.
-Et nos femmes continueront à être harcelées, toujours par les mêmes, car dans l’échelle de la victimisation (celle qui détermine qui a le dernier mot dans ce genre de débat). Les harceleurs (suivez mon regard...), de par leur capacité de nuisance et de désordre, pèsent bien plus que les harcelées.
J'ajoute qu’évidemment les hommes qui auront recours à des manières plus viriles pour défendre leurs femmes, moins « eco-citoyenno-responsables » seront, eux, remis sur le droit chemin sans ménagement.
Quelle tristesse de voir nos femmes soumises à toute cette merde ! De voir nos modes de sociabilité et de rapport aux femmes si subtils et délicats (quoi qu'en disent les cons, toujours prêts à chier sur notre histoire) ainsi remis en cause.
Et surtout, quelle tristesse d’être totalement impuissant face à çà tant l’état et les bourgeois prennent toujours parti pour celui qui porte atteinte, pour le malfaiteur.
Je trouve ce reportage déprimant.
Il me fait cet effet là pour plusieurs raisons. D'abord parce que je compatis pour les femmes. C'est scandaleux et dégueulasse qu'on puisse se sentir autorisé à parler comme ça.
Mais aussi parce que ça me ramène à la position dans laquelle je me trouve moi-même, simplement pour avoir comme seul point commun avec ces connards d'avoir un pénis et des testicules...
Souvent, quand une femme se plaint du machisme ambiant en présence d'hommes, elle a affaire à une levée de boucliers. Et il me semble que c'est dû à l'amalgame qui peut avoir lieu, dans les réactions face à la grossièreté de certains : Est-ce un symptome qui touche les hommes ou certains hommes? Ce n'est pas toujours clair dans les discours féministes. Et je plaide coupable : je n'apprécie pas être comparé aux personnes qui ont ce genre de comportement.
Mais d'un autre côté, il ne faut pas non plus enterrer l'affaire. C'est quand même insupportable que certaines personnes ne parviennent pas à comprendre qu'ils font face à un être humain qui pense, qui a des sentiments, et qui mérite le respect....
De ce point de vue, la situation est compliquée et en même temps très simple. Tout le monde reconnaît que ce genre de comportement est inadmissible. Et en même temps, à marteler simplement que les femmes sont les victimes des hommes, on fait aussi offense aux hommes qui se comportent bien avec le sexe opposé, comme si on leur signifiait que leur nature est dangereuse, qu'ils sont mauvais au fond d'eux-mêmes. Si le désir sexuel ne justifie pas qu'on manque de respect à une femme, on ne peut pas non plus considérer que le désir sexuel est mauvais par essence : ce serait de la pure et simple hypocrisie.
Et face à la violence du phénomène, l'hésitation est également grande entre la démarche qui prône l'éducation, et celle qui prône la répression. Je ne parle même pas des difficultés à trouver les moyens pour mettre en place l'une ou l'autre, mais véritablement de la question morale que ça représente : est-ce qu'on peut raisonner un tel comportement, ou est-ce qu'on doit l'endiguer par la menace et la peur? Est-ce qu'on peut faire évoluer les moeurs, ou est-ce qu'on doit les réfreiner, purement et simplement, par la force, en désespoir de cause?
Ce qui me déprime dans ce reportage, c'est le fait qu'aucune de ces questions n'est traitée. On en reste au scandale. J'ai l'impression qu'au final personne ne sera satisfait : ni les femmes, dont la condition ne sera pas améliorée, ni les hommes qui se comportent bien, dont on ne reconnaît pas non plus la moralité.
Il me fait cet effet là pour plusieurs raisons. D'abord parce que je compatis pour les femmes. C'est scandaleux et dégueulasse qu'on puisse se sentir autorisé à parler comme ça.
Mais aussi parce que ça me ramène à la position dans laquelle je me trouve moi-même, simplement pour avoir comme seul point commun avec ces connards d'avoir un pénis et des testicules...
Souvent, quand une femme se plaint du machisme ambiant en présence d'hommes, elle a affaire à une levée de boucliers. Et il me semble que c'est dû à l'amalgame qui peut avoir lieu, dans les réactions face à la grossièreté de certains : Est-ce un symptome qui touche les hommes ou certains hommes? Ce n'est pas toujours clair dans les discours féministes. Et je plaide coupable : je n'apprécie pas être comparé aux personnes qui ont ce genre de comportement.
Mais d'un autre côté, il ne faut pas non plus enterrer l'affaire. C'est quand même insupportable que certaines personnes ne parviennent pas à comprendre qu'ils font face à un être humain qui pense, qui a des sentiments, et qui mérite le respect....
De ce point de vue, la situation est compliquée et en même temps très simple. Tout le monde reconnaît que ce genre de comportement est inadmissible. Et en même temps, à marteler simplement que les femmes sont les victimes des hommes, on fait aussi offense aux hommes qui se comportent bien avec le sexe opposé, comme si on leur signifiait que leur nature est dangereuse, qu'ils sont mauvais au fond d'eux-mêmes. Si le désir sexuel ne justifie pas qu'on manque de respect à une femme, on ne peut pas non plus considérer que le désir sexuel est mauvais par essence : ce serait de la pure et simple hypocrisie.
Et face à la violence du phénomène, l'hésitation est également grande entre la démarche qui prône l'éducation, et celle qui prône la répression. Je ne parle même pas des difficultés à trouver les moyens pour mettre en place l'une ou l'autre, mais véritablement de la question morale que ça représente : est-ce qu'on peut raisonner un tel comportement, ou est-ce qu'on doit l'endiguer par la menace et la peur? Est-ce qu'on peut faire évoluer les moeurs, ou est-ce qu'on doit les réfreiner, purement et simplement, par la force, en désespoir de cause?
Ce qui me déprime dans ce reportage, c'est le fait qu'aucune de ces questions n'est traitée. On en reste au scandale. J'ai l'impression qu'au final personne ne sera satisfait : ni les femmes, dont la condition ne sera pas améliorée, ni les hommes qui se comportent bien, dont on ne reconnaît pas non plus la moralité.
Ah, en Italie, on parle d"honneur" concernant les hommes et leurs attributs ;o))
http://www.francetvinfo.fr/live/message/501/bf9/b81/cc6/f03/0a0/000/e1a.html
ach, ces Sudistes !!! et là, c'est "entre hommes"... ;o)
http://www.francetvinfo.fr/live/message/501/bf9/b81/cc6/f03/0a0/000/e1a.html
ach, ces Sudistes !!! et là, c'est "entre hommes"... ;o)
Et puis té encore une interwiew pour Sofie Peeters la Belge elle le dit presque ...:
Non c'est réel mais ca touche pas l'ensemble des allochtones quand même ....
Comme quoi la politique c'est toujours la même chose une guerre permanente qui élude les vrais problèmes des gens : chômage de masse, problèmes de logements, discriminations, sitgmatisation, bref "la réacosphère" s'en pourlèchent les babines ! Et puis on a ressorti le groupe interdit genre le groupe des "cavaliers de la Fierté Forzane Alliza en France:
Sharia4belgium qui donne son avis. Hasard ? Non on fait mousser le plus possible mais ils sont pas en prison ceux-là ? J'ai pas tout compris là
Sharia4belgium donne son avis à sofie Peeters !
Allez un petit tour et on reprends les mêmes et on recommence ...Sans fin le truc !
Non c'est réel mais ca touche pas l'ensemble des allochtones quand même ....
Comme quoi la politique c'est toujours la même chose une guerre permanente qui élude les vrais problèmes des gens : chômage de masse, problèmes de logements, discriminations, sitgmatisation, bref "la réacosphère" s'en pourlèchent les babines ! Et puis on a ressorti le groupe interdit genre le groupe des "cavaliers de la Fierté Forzane Alliza en France:
Sharia4belgium qui donne son avis. Hasard ? Non on fait mousser le plus possible mais ils sont pas en prison ceux-là ? J'ai pas tout compris là
Sharia4belgium donne son avis à sofie Peeters !
Allez un petit tour et on reprends les mêmes et on recommence ...Sans fin le truc !
Dans les heures qui ont suivi, sur le gazouilleur, avec #harcelementderue, et dans des blogs, et apparemment ici aussi bien que je n'aie lu les comms qu'en travers pour le moment (ras le bol) on se retrouve avec un n-ième tentative d'égalisation des traitements envers f et envers h dans l'espace public.
Or, un homme qui entend 'guapo' se sentira sans doute moins troublé -si ce n'est agréablement uniquement, à condition que ce soient des jolies pépés qui le lui disent, s'il est hétéro, ou des jolis meks s'il est homo- qu'une femme qu'on interpelle, même 'gentiment'
Si elle envoie bouler le pénible, elle récoltera immanquablement les éternels: tu devrais être flattée ou t'as pas d'humour ou salope.
Parce que dans les rapports sociaux de sexe/genre le double standard est permanent.
Une femme dans l'espace public est d'abord une cible, et en plus coupable de l'être; c'est sa faute si:
- elle est jolie selon les canons du moment, hé ouais, parce que comprenez vous, les hommes, c'est pas de leur faute s'ils ne se contrôlent pas (pourtant on nous vend tout le temps l'idée que ce sont les femmes qui ne se contrôlent pas.. tiens tiens.. ha ben oui le double standard..)
- elle porte des fringues à la mode, courtes ou pas (mais si courtes alors là non seulement elle est coupable mais elle cherche)
- elle n'est pas accompagnée (d'un mâle en puissance musculaire et procréatrice) - car la femme de personne est la femme de tous
- elle devrait être occupée à autre chose que passer dans la rue (même si c'est pour aller au boulot).
Et enceinte aussi: en fait, les hommes qui harcèlent dans la rue pensent leur désir ou leur fantasme, et surtout son expression à la face de toustes, comme légitime.
De fait, la peur, une peur insidieuse, permanente, générale, est une composante habituelle des déplacements des femmes, bcp le nient parce que c'est devenu un tel conditionnement de calculer le trajet, la façon d'y passer, les choses à mettre ou à glisser ou non dans le sac... qu'on ne le 'pense' même plus.
Les hommes ont-ils cette peur là? excepté dans certains cas précis?
Par ailleurs, une femme peut *aussi* être interpellée parce qu'elle n'est pas dans les canons du jeunisme et du VPC sexy, hein, et c'est la même chose, en fait, c'est bien réduire une individue à son corps.
Ensuite, la femme-cible l'est dans tous les lieux surtout publics disons autre que la cuisine, la buanderie et la salle de bain, lieux d'exercices attitrés des 'vraies' femmes, il n'y a pas que la rue, et dans tous les milieux socio-culturels, si si, seul, le mode d'expression change,et il peut être non verbal (et allez prouver ça, justement...)
Une lecture tiens, Les mecs lourds ou le paternalisme lubrique, de N.Henry.
GIYF pour trouver de quoi ça cause.
Et pour les motivées, un truc à photocopier, ça tourne sur le net je l'ai repris, mais c'est open.
Or, un homme qui entend 'guapo' se sentira sans doute moins troublé -si ce n'est agréablement uniquement, à condition que ce soient des jolies pépés qui le lui disent, s'il est hétéro, ou des jolis meks s'il est homo- qu'une femme qu'on interpelle, même 'gentiment'
Si elle envoie bouler le pénible, elle récoltera immanquablement les éternels: tu devrais être flattée ou t'as pas d'humour ou salope.
Parce que dans les rapports sociaux de sexe/genre le double standard est permanent.
Une femme dans l'espace public est d'abord une cible, et en plus coupable de l'être; c'est sa faute si:
- elle est jolie selon les canons du moment, hé ouais, parce que comprenez vous, les hommes, c'est pas de leur faute s'ils ne se contrôlent pas (pourtant on nous vend tout le temps l'idée que ce sont les femmes qui ne se contrôlent pas.. tiens tiens.. ha ben oui le double standard..)
- elle porte des fringues à la mode, courtes ou pas (mais si courtes alors là non seulement elle est coupable mais elle cherche)
- elle n'est pas accompagnée (d'un mâle en puissance musculaire et procréatrice) - car la femme de personne est la femme de tous
- elle devrait être occupée à autre chose que passer dans la rue (même si c'est pour aller au boulot).
Et enceinte aussi: en fait, les hommes qui harcèlent dans la rue pensent leur désir ou leur fantasme, et surtout son expression à la face de toustes, comme légitime.
De fait, la peur, une peur insidieuse, permanente, générale, est une composante habituelle des déplacements des femmes, bcp le nient parce que c'est devenu un tel conditionnement de calculer le trajet, la façon d'y passer, les choses à mettre ou à glisser ou non dans le sac... qu'on ne le 'pense' même plus.
Les hommes ont-ils cette peur là? excepté dans certains cas précis?
Par ailleurs, une femme peut *aussi* être interpellée parce qu'elle n'est pas dans les canons du jeunisme et du VPC sexy, hein, et c'est la même chose, en fait, c'est bien réduire une individue à son corps.
Ensuite, la femme-cible l'est dans tous les lieux surtout publics disons autre que la cuisine, la buanderie et la salle de bain, lieux d'exercices attitrés des 'vraies' femmes, il n'y a pas que la rue, et dans tous les milieux socio-culturels, si si, seul, le mode d'expression change,et il peut être non verbal (et allez prouver ça, justement...)
Une lecture tiens, Les mecs lourds ou le paternalisme lubrique, de N.Henry.
GIYF pour trouver de quoi ça cause.
Et pour les motivées, un truc à photocopier, ça tourne sur le net je l'ai repris, mais c'est open.
Et pour pas changer bien sur celà se passe dans un quartier chargé en "musulmans belges d'apparence" ..Il y a des partis d'extrême-droite qui sans arrêt font le "buzz sur la toile" pour évoquer la gène ressentie par la population "gauloise belge de souche" face aux "belges de papiers".
On fait le lit du racisme ambiant, on crée les conditions de la communautarisation de la société et ensuite on crie "au loup" comme l'a fait Sarkozy et et cies quand il eut crée l'UOIF ! "ben c'est fait exprès mes chers" voyons. Donc hurlons avec les loups tous ensemble c'est possible.
Parlons en en France ou ailleurs car pourquoi en Belgique ? Il se passe rien en France ? Ha bon ! Si je vous disait que rien que dans une ville française à 11 ans en allant à l'école dans les années 70 en tablier rose obligatoire, des mecs en belles bagnoles s'arrêtait à ma hauteur, pour demander si je voulais monter une seconde ?
Ou en bus le mec qui se met derrière toi et qui n'a pas forcemment le type "bronzé" et mal éduqué du "bled". Non un type de bonne souche aryenne ! Mais on préfère parler des "autres " facile en ce moment. La bonne blague les "hormones mâles" n'existent pas chez les blancs ? Le désir non plus ?
Les pervers sont forcemement "arabo-musulmans" ? DSK est arabe je paries ! Du moins il ne le sait pas encore ......
Des mecs bien "de souches" et même des "cols blancs" ! Et celà toute l'année ! Plus tard au boulot combien de "chefs" ou "petits chefs" me proposent "la mise" avec mêmes quelques menaces ...
.Bref de celà peut-on en parler ? Quand on est une jeune femme du moins on est souvent "une proie" dès qu'on attends un bus, sur le bord du trottoir, si on attends un ami en voiture, aussi ..Mais pourquoi avoir choisi ce quartier là plus qu'un autre ?? A Neully-sur-Seine les hommes sont différends ?
Dans les quartiers dits chics il ne se passe rien non plus ? Je serais curieuse de faire le même test mais dans un quartier "dit chic" pour voir ! Ha oui dans le temps aussi ca craignait chez les "prolos" ces gros buveurs de rouges avec les mains baladeuses, bref "la populace" mal éduquée, frustrés eux aussi, bref des dizaines d'années après les "clichés sont toujours là" mais ils touchent une "autre population" à risque.
Lamentable !.
On se croirait en Italie té ..ben oui les "gens du sud" ont toujours été plus ou moins accusés d'être plus machos que ceux du nord même en France. [large]C'est bien connu les sudistes ont les mains qui bougent dès qu'ils parlent[/large] alors pour la queue je vous en parle même pas ......
Et même enceinte j'ai eu des propositions comme quoi rien ne dérange la libido des messieurs du moment que vous êtes "disponible" ....Sans compter les frotteurs dans les bus, magasins, des pervers de toutes sortes. On fait quoi à votre avis ? Je suis pas trop d'accord pour légiférer mais se défendre soi-même serait la bonne chose à condition de pouvoir le faire.
Adulte on peux à la rigueur mais enfant non ? Même pas à l'époque en parler à ces parents. Là sur ce coups là Sofie voudrai nous faire croire que "seuls" les musulmans d'apparence insistent, insultent, agressent alors que les "souchiens " eux sont "mieux éduqués" ...
Finalement voilà une affaire qui marche et tout le monde "marche dedans" il est vrai que la merde ca porte bonheur ....Voilà ce que j'en penses ! Quelle bassesse pour en arriver aux éternelles conclusions logiques qui finissent par mettre au pouvoir des Partis qui eux se frottent les mains, en recueillant les voix !
Merci pour eux !
Le sujet trop facile pour être honnête ??
On fait le lit du racisme ambiant, on crée les conditions de la communautarisation de la société et ensuite on crie "au loup" comme l'a fait Sarkozy et et cies quand il eut crée l'UOIF ! "ben c'est fait exprès mes chers" voyons. Donc hurlons avec les loups tous ensemble c'est possible.
Parlons en en France ou ailleurs car pourquoi en Belgique ? Il se passe rien en France ? Ha bon ! Si je vous disait que rien que dans une ville française à 11 ans en allant à l'école dans les années 70 en tablier rose obligatoire, des mecs en belles bagnoles s'arrêtait à ma hauteur, pour demander si je voulais monter une seconde ?
Ou en bus le mec qui se met derrière toi et qui n'a pas forcemment le type "bronzé" et mal éduqué du "bled". Non un type de bonne souche aryenne ! Mais on préfère parler des "autres " facile en ce moment. La bonne blague les "hormones mâles" n'existent pas chez les blancs ? Le désir non plus ?
Les pervers sont forcemement "arabo-musulmans" ? DSK est arabe je paries ! Du moins il ne le sait pas encore ......
Des mecs bien "de souches" et même des "cols blancs" ! Et celà toute l'année ! Plus tard au boulot combien de "chefs" ou "petits chefs" me proposent "la mise" avec mêmes quelques menaces ...
.Bref de celà peut-on en parler ? Quand on est une jeune femme du moins on est souvent "une proie" dès qu'on attends un bus, sur le bord du trottoir, si on attends un ami en voiture, aussi ..Mais pourquoi avoir choisi ce quartier là plus qu'un autre ?? A Neully-sur-Seine les hommes sont différends ?
Dans les quartiers dits chics il ne se passe rien non plus ? Je serais curieuse de faire le même test mais dans un quartier "dit chic" pour voir ! Ha oui dans le temps aussi ca craignait chez les "prolos" ces gros buveurs de rouges avec les mains baladeuses, bref "la populace" mal éduquée, frustrés eux aussi, bref des dizaines d'années après les "clichés sont toujours là" mais ils touchent une "autre population" à risque.
Lamentable !.
On se croirait en Italie té ..ben oui les "gens du sud" ont toujours été plus ou moins accusés d'être plus machos que ceux du nord même en France. [large]C'est bien connu les sudistes ont les mains qui bougent dès qu'ils parlent[/large] alors pour la queue je vous en parle même pas ......
Et même enceinte j'ai eu des propositions comme quoi rien ne dérange la libido des messieurs du moment que vous êtes "disponible" ....Sans compter les frotteurs dans les bus, magasins, des pervers de toutes sortes. On fait quoi à votre avis ? Je suis pas trop d'accord pour légiférer mais se défendre soi-même serait la bonne chose à condition de pouvoir le faire.
Adulte on peux à la rigueur mais enfant non ? Même pas à l'époque en parler à ces parents. Là sur ce coups là Sofie voudrai nous faire croire que "seuls" les musulmans d'apparence insistent, insultent, agressent alors que les "souchiens " eux sont "mieux éduqués" ...
Finalement voilà une affaire qui marche et tout le monde "marche dedans" il est vrai que la merde ca porte bonheur ....Voilà ce que j'en penses ! Quelle bassesse pour en arriver aux éternelles conclusions logiques qui finissent par mettre au pouvoir des Partis qui eux se frottent les mains, en recueillant les voix !
Merci pour eux !
Le sujet trop facile pour être honnête ??
Et même enceinte
aïe, j'étais plutôt d'accord avec votre commentaire jusqu'à cette précision là...;)
aïe, j'étais plutôt d'accord avec votre commentaire jusqu'à cette précision là...;)
ha ha ha ha ha bravo alain vous m'avez fait rire mais c'est vrai j'ai été dragué et poursuivie alors que j'étais enceinte "jusque là" dis donc .....
Et voilà le résultat en Belgique ou les harceleurs "bronzés" sont pire qu'ailleurs :
Dès le film sorti shocking donc vite une loi pour stopper ce harcelage des allochtones !
Même en Belgique tout est possible !
Et voilà le résultat en Belgique ou les harceleurs "bronzés" sont pire qu'ailleurs :
Dès le film sorti shocking donc vite une loi pour stopper ce harcelage des allochtones !
Même en Belgique tout est possible !
Mais Sarko est en vacances en Belgique ? ;o))
Pas la peine mais il a fait des émules ca c'est sur ..A sa suite il y en a eu des "outing" plus ou moins sincères et voilà le travail !
ya un gouvernement en Belgique ?
Je confirme : moi aussi, même enceinte jusqu'aux dents je me suis fait emmerder.
Oui, ça existe.
Oui, ça existe.
Ho boy ! Bien moi qui pensais être une exception voilà que vous confirmez que celà existe ailleurs ....Mais qu'on t'ils ces hommes là ?? Parfois je me demandes aussi et j'ai eu souvent peur pour ma fille !
On se croirait en Italie té ..ben oui les "gens du sud" ont toujours été plus ou moins accusés d'être plus machos que ceux du nord même en France. C'est bien connu les sudistes ont les mains qui bougent dès qu'ils parlent alors pour la queue je vous en parle même pas ......
Ca me rappelle une étude aux états-unis là dessus, ils expliquent que dans le sud (des US donc) les gens étaient plus souvent des agriculteurs ou des éleveurs, et du coup ne devaient pas paraitre faibles. Des terriens, pas des citadins. En l'occurrence ils devaient montrer qu'un type qui voulait leur voler une bête, risquait de prendre cher, fusil à la main et fâché tout rouge. Parce que s'ils ne réagissaient pas bien la première fois ils risquaient que tout le monde viennent en profiter, et qu'ils ne puissent survivre.
Alors que le type du Nord plus citadin s'en remettait aux autorités et ne rentrait pas plus que ça dans les conflits.
C'est leur hypothèse, et leur procédé expérimental c'est de convoquer des gens du nord et du sud et de les soumettre à une situation surprise (prévue par les scientifiques donc) de conflit, pour récolter des statistiques sur les comportements des nordistes et des sudistes.
Le résultat est que les sudistes allaient en général jusqu'à la bagarre, les nordistes l'évitaient à tout prix.
S'ensuit quelques semaines plus tard un debriefing ou ils expliquaient leur expériences et demandaient aux sujets d'expliquer pourquoi ils agissaient ainsi.
Ils concluaient donc qu'il y avait une différence d'appréciation sur la manière de réagir dans les conflits. Dans ce cas-ci les sudistes avaient tendance à dire que s'en référer aux autorités étaient une marque de faiblesse, les nordistes eux considéraient la réaction agressive comme une forme de faiblesse et un comportement d'arriéré.
Question que ça pose, quelle que soit la qualité de cette expérience : la remise de son sort et de la justice à l'état, très forte dans certains pays moins forte dans d'autres, ne conditionne-t-elle pas culturellement des façons de réagir aux conflits et à d'autres situations dramatiquement différentes? Je digresse là.
" le type du Nord plus citadin". Quelqu'un du Dakota du nord par exemple, ou du Wyoming?
C'est l'explication invoquée en tout cas, je vous la retranscrit telle quelle, avec probablement quelques oublis.
Heureusement qu'il existe des calamités du genre de Yeza pour jouer le jeu de la canaille raciste, vous savez celle qui est friande de ces débats à deux balles où les uns ont toujours tord et les autres toujours raison ? Type Marine Le Pen VS Tariq Ramadan, ou Bloc Identitaire contre Indigènes de la Rép. Bah ouai, et puis l'camarade il a toujours du bon sens et de l'ironie dans l'gosier pour enfumer le beauf raciste !
- Bah Maurice, t'es pas content ?
- Nan ma fille s'fait harceler quotidiennement par des gars cheloux
- Attention si c'est un Blanc bourgeois tu vas à la police, si c'est un rebeu paumé je vais au MRAP !
Ben ouai, c'est tellement facile de se retourner sur le bourge Blanc Beurre, quand on veut s'aveugler aux faits en question. C'est un peu comme ces fanfarons du sionisme (ou de l'antisionisme) qui à la moindre occasion sortiront Israel et Palestine du chapeau de leurs délires obsessionnels. Ah bah oui, c'est sûr, on a bien vu que dans ces quartiers ce sont des riches Aryens bien propres qui s'égosillèrent à s'efforcer de faire comprendre à la bonne dame que sa place c'est dans leur lit ou dans l'trottoir. Est-ce que vous connaissez Bruxelles ?
La Vérité dans toute cette sordide affaire, c'est que se voiler la face revient à donner un blanc-seing aux délires racistes de la nouvelle extrême-droite. Voilà, la pure et simple vérité. Et pas besoin d'ironie sur les "visages pâles" ou de tonitruants graphiques remplis de chiffres. On comprend cela assez vite avec une dose homéopathique de bon sens (que l'on trouve peu, il est vrai, chez nos potos les idéologues intellos). Mais p'têt' que Yéza va avoir l'amabilité d'expliquer à la beurette harcelée sans cesse pour cause de non-port de voile ou port de jupe qu'elle fait l'jeu du FN et des "fâchôs" ? P'têt' même qu'on va avoir droit à la déconstruction, tiens.
Plus sérieusement, les Français, qui subissent le communautarisme bien moins que les Bruxellois (d'autant moins d'ailleurs, qu'ils le foutent au ban de la société, afin de "cacher ce sein" qu'ils ne sauraient voir - nous n'avons pas de banlieues à BXL), ne peuvent comprendre le drame de notre ville. Les stéréotypes à la Tévanian et Mucchielli, ne tiennent donc pas vraiment la route ici, tant c'est flagrant. De là, partant du constat qu'il existe un repli culturel des plus malsains et une réislamisation par le bas des enfants de parents ou de grand-parents immigrés, il existe deux solutions possibles (en-dehors de la pratique karcher et charter, j'entends) : soit on prend la posture antiraciste commode du bien-pensant de gôche, et on sort de sa besace moult "études", "essais" et "graphiques" pour se la faire façon Minc de la sociologie; soit on prend cela avec attention, on refuse la caricature et on se dit : voilà ce qu'on peut faire. Par exemple désobéir à une Union Européenne ultralibérale, autoritaire et destructice des nations. Par exemple, remettre en place un Etat social digne de ce nom et un protectionnisme pour réindustrialiser tout ça. Par exemple, interdire les chaînes qui déversent leur propagande étrangère dans nos quartiers (type prêches télévangélistes où l'on apprend les vices du Juif et l'impudeur des femmes). Par exemple, refuser les accommodements raisonnables, les reconnaissances diverses des "communautés", et remettre à l'ordre du jour la laicité de l'Etat. Etc.
Alors, racis' ? Pas racis' ?
J'attends les jurons de l'ami Yéza avec fébrilité.
- Bah Maurice, t'es pas content ?
- Nan ma fille s'fait harceler quotidiennement par des gars cheloux
- Attention si c'est un Blanc bourgeois tu vas à la police, si c'est un rebeu paumé je vais au MRAP !
Ben ouai, c'est tellement facile de se retourner sur le bourge Blanc Beurre, quand on veut s'aveugler aux faits en question. C'est un peu comme ces fanfarons du sionisme (ou de l'antisionisme) qui à la moindre occasion sortiront Israel et Palestine du chapeau de leurs délires obsessionnels. Ah bah oui, c'est sûr, on a bien vu que dans ces quartiers ce sont des riches Aryens bien propres qui s'égosillèrent à s'efforcer de faire comprendre à la bonne dame que sa place c'est dans leur lit ou dans l'trottoir. Est-ce que vous connaissez Bruxelles ?
La Vérité dans toute cette sordide affaire, c'est que se voiler la face revient à donner un blanc-seing aux délires racistes de la nouvelle extrême-droite. Voilà, la pure et simple vérité. Et pas besoin d'ironie sur les "visages pâles" ou de tonitruants graphiques remplis de chiffres. On comprend cela assez vite avec une dose homéopathique de bon sens (que l'on trouve peu, il est vrai, chez nos potos les idéologues intellos). Mais p'têt' que Yéza va avoir l'amabilité d'expliquer à la beurette harcelée sans cesse pour cause de non-port de voile ou port de jupe qu'elle fait l'jeu du FN et des "fâchôs" ? P'têt' même qu'on va avoir droit à la déconstruction, tiens.
Plus sérieusement, les Français, qui subissent le communautarisme bien moins que les Bruxellois (d'autant moins d'ailleurs, qu'ils le foutent au ban de la société, afin de "cacher ce sein" qu'ils ne sauraient voir - nous n'avons pas de banlieues à BXL), ne peuvent comprendre le drame de notre ville. Les stéréotypes à la Tévanian et Mucchielli, ne tiennent donc pas vraiment la route ici, tant c'est flagrant. De là, partant du constat qu'il existe un repli culturel des plus malsains et une réislamisation par le bas des enfants de parents ou de grand-parents immigrés, il existe deux solutions possibles (en-dehors de la pratique karcher et charter, j'entends) : soit on prend la posture antiraciste commode du bien-pensant de gôche, et on sort de sa besace moult "études", "essais" et "graphiques" pour se la faire façon Minc de la sociologie; soit on prend cela avec attention, on refuse la caricature et on se dit : voilà ce qu'on peut faire. Par exemple désobéir à une Union Européenne ultralibérale, autoritaire et destructice des nations. Par exemple, remettre en place un Etat social digne de ce nom et un protectionnisme pour réindustrialiser tout ça. Par exemple, interdire les chaînes qui déversent leur propagande étrangère dans nos quartiers (type prêches télévangélistes où l'on apprend les vices du Juif et l'impudeur des femmes). Par exemple, refuser les accommodements raisonnables, les reconnaissances diverses des "communautés", et remettre à l'ordre du jour la laicité de l'Etat. Etc.
Alors, racis' ? Pas racis' ?
J'attends les jurons de l'ami Yéza avec fébrilité.
Voici la vidéo avec sous-titres anglais si cela n'a pas déjà été posté.
J'apprécie par ailleurs, dans ce documentaire, la nuance introduite par la documentariste : c'est généralement d'un groupe en particulier, mais cela n'est que la partie moisie du lot. C'est un peu comme les flics ripoux quoi. De plus, la critique de l'étalage incessant de femmes-objets partout et surtout dans la pub est important. A BXL, il y a une tolérance absurde, par exemple, des bordels vitrés. Ces maisons pas si closes que ça, y en a en particulier dans les quartiers défavorisés (du genre de celui où vivait ma soeur et son copain), avec des femmes nues qui se trémoussent et tentent d'aguicher le passant (m'est déjà arrivé). L'impact que cela a sur la jeunesse masculine des environs ne peut qu'être négatif dans l'image de la femme qu'elle se fait. Et après ça, on a des hurluberlus libéraux (de gauche bien souvent) qui vont vous justifier cela à l'aide de sophismes sur la liberté individuelle et les "femmes consentantes" ! Par ailleurs, c'est là que l'on voit qu'on ne peut être féministe de manière cohérente sans être anti-capitaliste, car c'est bien aussi ce capitalisme postmoderne qui par son paradigme de la consommation fout partout ces pubs que critique l'auteure du film.
Un peu de cohérence dans le féminisme ça ferait du bien, quand on voit Badinter (Publicis) critiquer le communautarisme multiculti et l'islamisme pour à côté vanter les mérites de la prostitution et de la pub, ou quand on voit l'inverse avec des Christine Delphy qui font l'éloge du port du voile, défendent l'islamisme et prennent à côté des postures féministes sur la prostitution, la pub et le capitalisme, on se dit que tout cela mérite un sacré ménage.
Un peu de cohérence dans le féminisme ça ferait du bien, quand on voit Badinter (Publicis) critiquer le communautarisme multiculti et l'islamisme pour à côté vanter les mérites de la prostitution et de la pub, ou quand on voit l'inverse avec des Christine Delphy qui font l'éloge du port du voile, défendent l'islamisme et prennent à côté des postures féministes sur la prostitution, la pub et le capitalisme, on se dit que tout cela mérite un sacré ménage.
Ô merci mon Galaad ! Je m'en vais m'écorcher les oreilles bien que je ne comprenne pas bien l'anglais et le belge flamand de surcroit et que je suis sourde mais pour "expier " ma faute de vous avoir déplut je vais quand même m'y coller de suite comme une mouche à merde sur .un é......n .
Bruxelles est Grande disons le !
Bruxelles est Grande disons le !
Voici la vidéo avec aucun sous-titres pour rester zen en 2012 a Bruxelles pour ceux qui ont du mal a rester zen !
Cordialement votre ......
Cordialement votre ......
"De plus, la critique de l'étalage incessant de femmes-objets partout et surtout dans la pub est important. A BXL, il y a une tolérance absurde, par exemple, des bordels vitrés. Ces maisons pas si closes que ça, y en a en particulier dans les quartiers défavorisés (du genre de celui où vivait ma soeur et son copain), avec des femmes nues qui se trémoussent et tentent d'aguicher le passant (m'est déjà arrivé). L'impact que cela a sur la jeunesse masculine des environs ne peut qu'être négatif dans l'image de la femme qu'elle se fait. Et après ça, on a des hurluberlus libéraux (de gauche bien souvent) qui vont vous justifier cela à l'aide de sophismes sur la liberté individuelle et les "femmes consentantes" ! Par ailleurs, c'est là que l'on voit qu'on ne peut être féministe de manière cohérente sans être anti-capitaliste, car c'est bien aussi ce capitalisme postmoderne qui par son paradigme de la consommation fout partout ces pubs que critique l'auteure du film.
Un peu de cohérence dans le féminisme ça ferait du bien, quand on voit Badinter (Publicis) critiquer le communautarisme multiculti et l'islamisme pour à côté vanter les mérites de la prostitution et de la pub, ou quand on voit l'inverse avec des Christine Delphy qui font l'éloge du port du voile, défendent l'islamisme et prennent à côté des postures féministes sur la prostitution, la pub et le capitalisme, on se dit que tout cela mérite un sacré ménage."
Un peu de cohérence, dites-vous, Galaad...
Et bien, je ne suis pas d'accord avec vous, sur ce point, car, à mes yeux vous en manquez passablement en reprenant l'argument standard selon lequel le sexe féminin est en soi un vecteur d'irrespect. Non, loué, étalé, exhibé, le sexe féminin n'est coupable de rien et certainement pas de la façon dont certains traitent nos consœurs. Car, à aborder ainsi le problème, vous ne faites que cautionner implicitement le comportement des susmentionnés connards, un comble. Voire, pire encore, apporter de l'eau au moulin des religieux qui accusent la sexualité, surtout féminine, de tous les maux.
La critique de la publicité par cette jeune belge est le point à mes yeux le plus faible de son reportage, elle ne fait que reprendre un argumentaire admis, mais, hélas, bien peu solide comme je viens de le rappeler, puisqu'il partage les mêmes valeurs, vise la même cible que ceux qu'elle décrie par ailleurs. La publicité est critiquable pour elle-même, pas pour l'exploitation du sexe qu'elle fait. Cela serait des peintures, des sculptures, à la place, les mêmes connards useraient de cet état de fait pour justifier leur comportement. Ce n'est donc pas la dimension capitaliste de la pub qui est ici le problème, quoi qu'elle le soit, mais pour d'autres raisons (endoctrinement), mais bel et bien la représentation de la dimension sexuelle de la femme, qui incitent ces mêmes connards à vouloir que les femmes se cachent ou se donnent, mais pas qu'elles puissent s'afficher, ne serait-ce que leur chevelure.
Ce n'est pas aux femmes de se cacher, pas plus en vraie que sur les abris bus, c'est aux hommes à se retenir, de se contenir. C'est une question de principe. On sait où le "pragmatisme" nous entraîne si nous le suivons, au voile, à l'enferment, à la violence pour contenir ce qui ne doit pas sortir, la féminité.
Enfin, pour votre gouverne, on peut être féministe, anticapitaliste sans être contre la marchandisation et l'exposition du sexe. Cela n'a rien d'incompatible et d'incohérent. Libérale en matière de mœurs n'a rien à voir avec libéral en matière économique.
yG
Un peu de cohérence dans le féminisme ça ferait du bien, quand on voit Badinter (Publicis) critiquer le communautarisme multiculti et l'islamisme pour à côté vanter les mérites de la prostitution et de la pub, ou quand on voit l'inverse avec des Christine Delphy qui font l'éloge du port du voile, défendent l'islamisme et prennent à côté des postures féministes sur la prostitution, la pub et le capitalisme, on se dit que tout cela mérite un sacré ménage."
Un peu de cohérence, dites-vous, Galaad...
Et bien, je ne suis pas d'accord avec vous, sur ce point, car, à mes yeux vous en manquez passablement en reprenant l'argument standard selon lequel le sexe féminin est en soi un vecteur d'irrespect. Non, loué, étalé, exhibé, le sexe féminin n'est coupable de rien et certainement pas de la façon dont certains traitent nos consœurs. Car, à aborder ainsi le problème, vous ne faites que cautionner implicitement le comportement des susmentionnés connards, un comble. Voire, pire encore, apporter de l'eau au moulin des religieux qui accusent la sexualité, surtout féminine, de tous les maux.
La critique de la publicité par cette jeune belge est le point à mes yeux le plus faible de son reportage, elle ne fait que reprendre un argumentaire admis, mais, hélas, bien peu solide comme je viens de le rappeler, puisqu'il partage les mêmes valeurs, vise la même cible que ceux qu'elle décrie par ailleurs. La publicité est critiquable pour elle-même, pas pour l'exploitation du sexe qu'elle fait. Cela serait des peintures, des sculptures, à la place, les mêmes connards useraient de cet état de fait pour justifier leur comportement. Ce n'est donc pas la dimension capitaliste de la pub qui est ici le problème, quoi qu'elle le soit, mais pour d'autres raisons (endoctrinement), mais bel et bien la représentation de la dimension sexuelle de la femme, qui incitent ces mêmes connards à vouloir que les femmes se cachent ou se donnent, mais pas qu'elles puissent s'afficher, ne serait-ce que leur chevelure.
Ce n'est pas aux femmes de se cacher, pas plus en vraie que sur les abris bus, c'est aux hommes à se retenir, de se contenir. C'est une question de principe. On sait où le "pragmatisme" nous entraîne si nous le suivons, au voile, à l'enferment, à la violence pour contenir ce qui ne doit pas sortir, la féminité.
Enfin, pour votre gouverne, on peut être féministe, anticapitaliste sans être contre la marchandisation et l'exposition du sexe. Cela n'a rien d'incompatible et d'incohérent. Libérale en matière de mœurs n'a rien à voir avec libéral en matière économique.
yG
Non, c'est vous ici, qui n'êtes pas cohérent du tout, et qui ne comprenez rien du tout à la mutation spectaculaire du capitalisme de séduction. Le libéralisme des moeurs est lié au libéralisme économique, des auteurs l'ont très bien démontré (Michéa, Baudrillard, Clouscard,...) : liberté n'est pas libéralisme, ce dernier n'en est que la grossière caricature poussée par un désir proprement infantile (et moderne) d'illimitation. Le libéralisme des moeurs, tant vanté par les potes libéraux-libertaires (façon Cohn-Bendit), a d'ailleurs été, il fut un temps, jusqu'à prôner la pédophilie (accompagnée des ineffables "défenses des minorités oppprimées" gauchistes) : http://www.causeur.fr/pedophilie-du-crime-au-tabou,6168. Il y a autant de liberté dans le libéralisme des moeurs que d'érotisme dans un porno gonzo. Par contre, le libéralisme des moeurs s'accommode fort bien d'un capitalisme qui tourne autour du désir et des pulsions.
Vous adoptez par ailleurs une posture misérabiliste pour ne pas répondre aux arguments qui vous sont opposés. Personne n'a parlé de culpabilité, pour moi une pute n'est pas "coupable", un mannequin non plus. Le problème c'est que, englué dans votre idéologie libérale, vous ne voyez pas que les frictions provoquées par un étalage incessant de la nudité des femmes et de leur réification par la pub, associés à des poses proprement sexuelles et aguicheuses (si vous ne le voyez pas, c'est que vous êtes aveugle, ou idéologue, les deux allant bien souvent de pair), ne peuvent que créer des étincelles dans l'esprit de l'homme hétérosexuel, en particulier quand il est sévèrement touché par une misère sexuelle évidente, tout en prolongeant la vision de la femme-objet véhiculée à la fois par les hommes et les femmes. C'est un phénomène de société, et non des cas individuels. Et je répète encore une fois : cela participe du capitalisme postmoderne où l'illimitation règne en maître absolu, où l'individu se maîtrise de moins en moins, où il veut "tout tout de suite" (Sportès).
Et affirmer que toutes ces saletés de pubs avilissantes pour l'image de la femme, obscènes, vulgaires et indécentes, créent un environnement propice au sexisme, n'est en aucun cas justifier le viol ou le harcèlement de rue. Refuser le manichéisme libéral où d'un côté l'on a la fille voilée comme la Vierge Marie "qui se respecte" et qui est "pudique", et de l'autre la fille peinturlurée comme une voiture volée, string bien dehors et stilettos dernière tendance, c'est adopter une position proprement émancipatrice et antilibérale : car en effet la vulgarité de l'époque libérale a pour corollaire la pudibonderie religieuse. Les deux femmes en question sont aussi aliénées l'une que l'autre, la femme consumériste qui se ballade presque à poil, comme la femme qui se voile de la tête aux pieds "volontairement".
Voir : http://www.youtube.com/watch?v=koLacS5_EtA&feature=player_embedded
"Enfin, pour votre gouverne, on peut être féministe, anticapitaliste sans être contre la marchandisation et l'exposition du sexe. Cela n'a rien d'incompatible et d'incohérent. Libérale en matière de mœurs n'a rien à voir avec libéral en matière économique. "
Le libéralisme des moeurs EST capitaliste, il partage avec le capitalisme le fantasme d'illimitation, cette incapacité intrinsèque à se poser des limites, ainsi que la réification de tout (en particulier l'Homme). Le libéralisme des moeurs est libéral. Vouloir la liberté, c'est s'y opposer. Et c'est bien pour cette raison qu'il y a une incohérence profonde dans vos positions, comme dans celles de Badinter, où l'on voit d'une part une opposition sans bornes à la burqa, dénoncée comme une "aliénation volontaire" et une "atteinte à la dignité de la femme", et d'autre part un soutien sans faille à la prostitution. Ce qui est comique, ici, c'est que la rhétorique est généralement l'inverse de celle des relativistes de gauche type Mona Chollet ou Delphy : ces dernières vont défendre le voile ou la burqa avec les mêmes arguments basés sur liberté individuelle ou je sais pas quoi, que vous autres employez pour la prostitution.
Vous adoptez par ailleurs une posture misérabiliste pour ne pas répondre aux arguments qui vous sont opposés. Personne n'a parlé de culpabilité, pour moi une pute n'est pas "coupable", un mannequin non plus. Le problème c'est que, englué dans votre idéologie libérale, vous ne voyez pas que les frictions provoquées par un étalage incessant de la nudité des femmes et de leur réification par la pub, associés à des poses proprement sexuelles et aguicheuses (si vous ne le voyez pas, c'est que vous êtes aveugle, ou idéologue, les deux allant bien souvent de pair), ne peuvent que créer des étincelles dans l'esprit de l'homme hétérosexuel, en particulier quand il est sévèrement touché par une misère sexuelle évidente, tout en prolongeant la vision de la femme-objet véhiculée à la fois par les hommes et les femmes. C'est un phénomène de société, et non des cas individuels. Et je répète encore une fois : cela participe du capitalisme postmoderne où l'illimitation règne en maître absolu, où l'individu se maîtrise de moins en moins, où il veut "tout tout de suite" (Sportès).
Et affirmer que toutes ces saletés de pubs avilissantes pour l'image de la femme, obscènes, vulgaires et indécentes, créent un environnement propice au sexisme, n'est en aucun cas justifier le viol ou le harcèlement de rue. Refuser le manichéisme libéral où d'un côté l'on a la fille voilée comme la Vierge Marie "qui se respecte" et qui est "pudique", et de l'autre la fille peinturlurée comme une voiture volée, string bien dehors et stilettos dernière tendance, c'est adopter une position proprement émancipatrice et antilibérale : car en effet la vulgarité de l'époque libérale a pour corollaire la pudibonderie religieuse. Les deux femmes en question sont aussi aliénées l'une que l'autre, la femme consumériste qui se ballade presque à poil, comme la femme qui se voile de la tête aux pieds "volontairement".
Voir : http://www.youtube.com/watch?v=koLacS5_EtA&feature=player_embedded
"Enfin, pour votre gouverne, on peut être féministe, anticapitaliste sans être contre la marchandisation et l'exposition du sexe. Cela n'a rien d'incompatible et d'incohérent. Libérale en matière de mœurs n'a rien à voir avec libéral en matière économique. "
Le libéralisme des moeurs EST capitaliste, il partage avec le capitalisme le fantasme d'illimitation, cette incapacité intrinsèque à se poser des limites, ainsi que la réification de tout (en particulier l'Homme). Le libéralisme des moeurs est libéral. Vouloir la liberté, c'est s'y opposer. Et c'est bien pour cette raison qu'il y a une incohérence profonde dans vos positions, comme dans celles de Badinter, où l'on voit d'une part une opposition sans bornes à la burqa, dénoncée comme une "aliénation volontaire" et une "atteinte à la dignité de la femme", et d'autre part un soutien sans faille à la prostitution. Ce qui est comique, ici, c'est que la rhétorique est généralement l'inverse de celle des relativistes de gauche type Mona Chollet ou Delphy : ces dernières vont défendre le voile ou la burqa avec les mêmes arguments basés sur liberté individuelle ou je sais pas quoi, que vous autres employez pour la prostitution.
"Non, c'est vous ici, qui n'êtes pas cohérent du tout, et qui ne comprenez rien du tout à la mutation spectaculaire du capitalisme de séduction. Le libéralisme des moeurs est lié au libéralisme économique, des auteurs l'ont très bien démontré (Michéa, Baudrillard, Clouscard,...)": galaad
Désolé, rien que le nom de Michéa me fait éclater de rire, une réelle imposture intellectuelle à mes yeux, mais bon, poursuivons.
"Le libéralisme des moeurs, tant vanté par les potes libéraux-libertaires (façon Cohn-Bendit), a d'ailleurs été, il fut un temps, jusqu'à prôner la pédophilie (accompagnée des ineffables "défenses des minorités oppprimées" gauchistes) : [www.causeur.fr]."
C'est bien pour ce cela qu'aujourd'hui, tout libéral en matière éthique prend bien soin de préciser le cadre, le monde des adultes consentants.
"le libéralisme des moeurs s'accommode fort bien d'un capitalisme qui tourne autour du désir et des pulsions."
Non, pas d'un capitalisme, mais d'une économie, nuance. La différence, c'est que le capitalisme n'a aucune éthique, aucune autre finalité que le profit, alors que le libéralisme en matière morale lui est par définition/objet circonscris par celle-ci. Il peut exister une économie éthique, pas un capitalisme.
"Le problème c'est que, englué dans votre idéologie libérale, vous ne voyez pas que les frictions provoquées par un étalage incessant de la nudité des femmes et de leur réification par la pub, associés à des poses proprement sexuelles et aguicheuses (si vous ne le voyez pas, c'est que vous êtes aveugle, ou idéologue, les deux allant bien souvent de pair), ne peuvent que créer des étincelles dans l'esprit de l'homme hétérosexuel, en particulier quand il est sévèrement touché par une misère sexuelle évidente, tout en prolongeant la vision de la femme-objet véhiculée à la fois par les hommes et les femmes. C'est un phénomène de société, et non des cas individuels."
Outre que vous êtes mal placé pour critiquer une posture idéologique de ma part, vous l'êtes au moins autant que moi, cette posture, je la revendique pour ma part. J'ajouterai que vous ne notez même pas que la misère sexuelle n'est pas une donnée contextuelle, liée au capitalisme, elle est systémique, c'est la condition même de l'être sexué que nous sommes, ce qui nous incite à aller vers l'autre, de plus, vous ne percevez pas davantage que la femme-objet-sexuel est un concept redondant et donc vide, comme celui d'homme-objet-sexuel, puisque les concepts de femme et d'homme ne définissent à la base que cela, la dimension sexué de notre espèce. Femme et homme ne signifient rien en dehors de cela.
"Et affirmer que toutes ces saletés de pubs avilissantes pour l'image de la femme, obscènes, vulgaires et indécentes, créent un environnement propice au sexisme, n'est en aucun cas justifier le viol ou le harcèlement de rue."
Non, c'est juste un poncif qui exploite la même fibre que celle usée par tous les sexistes, à savoir, le sexe (notamment féminin) n'est pas seulement désirable, mais il est sale, avilissant, obscène, vulgaire et indécent, toute considération digne d'un prêche du premier religieux venu. Non merci. Gardez ce vocable paternaliste pour ceux qui le goûte.
Cela étant dit, vous devez être bien emmerder dans votre vie sexuelle (vous éteigniez la lumière et vous limitez au missionnaire pendant les périodes propice à la fécondation, si vous êtes aussi cohérent que vous le prétendez) si vous êtes amené à considérer que la représentation de la dimension sexuelle de la femme est à ce point infamant.
Pour ma part, aucun acte sexuel et donc aucune pose réalisée par une personne consentante avec un partenaire tout aussi consentant ne mérite le moindre des qualificatifs que vous lui associez, comme le font tous les sexistes, qui veulent à la fois en jouir (de ces positions, de ces comportements), mais qui ne sont pas prêt d'admettre qu'il n'y a là rien de répréhensible, tout simplement pour conserver le pouvoir de disqualification d'autrui (ici les femmes) sur lequel ils ont ainsi la main mise.
"la vulgarité de l'époque libérale a pour corollaire la pudibonderie religieuse. Les deux femmes en question sont aussi aliénées l'une que l'autre, la femme consumériste qui se ballade presque à poil, comme la femme qui se voile de la tête aux pieds "volontairement".
En voilà encore un joli relativisme à la mord moi le nœud, qui met tout en regard, sur le même plan. Un relativisme qui enferme, encadre bien les femmes entre la sainte et la pute, pour ne pas changer.
Non, la femme qui a tout simplement son corps et sa sexualité n'est pas le revers de celle qui subit l'ostracisme d'une morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire. La première a simplement un corps sexué, comme vous et moi, la seconde n'y a pas le droit en dehors du cadre marital où elle est enchaînée.
Le libéralisme des moeurs EST capitaliste, il partage avec le capitalisme le fantasme d'illimitation, cette incapacité intrinsèque à se poser des limites
Au cas où cela vous aurez échappé, je ne prône pas un libéralisme des mœurs absolutiste, et pourquoi pas le cannibalisme consenti entre adulte consentant en dehors d'un glacier reculé des Andes ? Le meurtre gratuit, etc.
Non, je prends toujours soin d'évoquer le dimension éthique du libéral que je suis en matière de mœurs.
Il y a donc toujours une limite, celle de l'éthique, ne vous en déplaise. Mais vous pouvez négliger ce point, si vous voulez continuer à caricaturer ce que je prône.
"c'est bien pour cette raison qu'il y a une incohérence profonde dans vos positions, comme dans celles de Badinter, où l'on voit d'une part une opposition sans bornes à la burqa, dénoncée comme une "aliénation volontaire" et une "atteinte à la dignité de la femme", et d'autre part un soutien sans faille à la prostitution."
Aucune incohérence là-dedans, il n'y a aucun problème éthique lié à la prostitution en tant que telle. L'argent n'est pas "sale", le sexe non plus, l'association des deux n'a aucune raison de l'être ipso facto.
Ce qui relève de la traite des blanches ne relève pas de la prostitution, mais de l'esclavage. Que cela soit pour travailler dans un atelier de confection ou sur un trottoir relève de la même condamnation.
Quant à la notion de dignité de la femme, je la laisse volontiers à Badinter et à d'autres, on peut s'opposer au voile sans avoir recours à ce genre de baliverne conceptuelle (dignité) tout juste bonne pour ceux que la formulation d'un traité international impressionne encore...
"Ce qui est comique, ici, c'est que la rhétorique est généralement l'inverse de celle des relativistes de gauche type Mona Chollet ou Delphy : ces dernières vont défendre le voile ou la burqa avec les mêmes arguments basés sur liberté individuelle ou je sais pas quoi, que vous autres employez pour la prostitution."
Le peu que j'ai lu de Mona Chollet me la fait considérer comme Michéa... Je vous passe les détails. C'est le genre d'étendard qu'il ne faut pas agiter devant moi, on se discrédite alors immédiatement.
yG
Désolé, rien que le nom de Michéa me fait éclater de rire, une réelle imposture intellectuelle à mes yeux, mais bon, poursuivons.
"Le libéralisme des moeurs, tant vanté par les potes libéraux-libertaires (façon Cohn-Bendit), a d'ailleurs été, il fut un temps, jusqu'à prôner la pédophilie (accompagnée des ineffables "défenses des minorités oppprimées" gauchistes) : [www.causeur.fr]."
C'est bien pour ce cela qu'aujourd'hui, tout libéral en matière éthique prend bien soin de préciser le cadre, le monde des adultes consentants.
"le libéralisme des moeurs s'accommode fort bien d'un capitalisme qui tourne autour du désir et des pulsions."
Non, pas d'un capitalisme, mais d'une économie, nuance. La différence, c'est que le capitalisme n'a aucune éthique, aucune autre finalité que le profit, alors que le libéralisme en matière morale lui est par définition/objet circonscris par celle-ci. Il peut exister une économie éthique, pas un capitalisme.
"Le problème c'est que, englué dans votre idéologie libérale, vous ne voyez pas que les frictions provoquées par un étalage incessant de la nudité des femmes et de leur réification par la pub, associés à des poses proprement sexuelles et aguicheuses (si vous ne le voyez pas, c'est que vous êtes aveugle, ou idéologue, les deux allant bien souvent de pair), ne peuvent que créer des étincelles dans l'esprit de l'homme hétérosexuel, en particulier quand il est sévèrement touché par une misère sexuelle évidente, tout en prolongeant la vision de la femme-objet véhiculée à la fois par les hommes et les femmes. C'est un phénomène de société, et non des cas individuels."
Outre que vous êtes mal placé pour critiquer une posture idéologique de ma part, vous l'êtes au moins autant que moi, cette posture, je la revendique pour ma part. J'ajouterai que vous ne notez même pas que la misère sexuelle n'est pas une donnée contextuelle, liée au capitalisme, elle est systémique, c'est la condition même de l'être sexué que nous sommes, ce qui nous incite à aller vers l'autre, de plus, vous ne percevez pas davantage que la femme-objet-sexuel est un concept redondant et donc vide, comme celui d'homme-objet-sexuel, puisque les concepts de femme et d'homme ne définissent à la base que cela, la dimension sexué de notre espèce. Femme et homme ne signifient rien en dehors de cela.
"Et affirmer que toutes ces saletés de pubs avilissantes pour l'image de la femme, obscènes, vulgaires et indécentes, créent un environnement propice au sexisme, n'est en aucun cas justifier le viol ou le harcèlement de rue."
Non, c'est juste un poncif qui exploite la même fibre que celle usée par tous les sexistes, à savoir, le sexe (notamment féminin) n'est pas seulement désirable, mais il est sale, avilissant, obscène, vulgaire et indécent, toute considération digne d'un prêche du premier religieux venu. Non merci. Gardez ce vocable paternaliste pour ceux qui le goûte.
Cela étant dit, vous devez être bien emmerder dans votre vie sexuelle (vous éteigniez la lumière et vous limitez au missionnaire pendant les périodes propice à la fécondation, si vous êtes aussi cohérent que vous le prétendez) si vous êtes amené à considérer que la représentation de la dimension sexuelle de la femme est à ce point infamant.
Pour ma part, aucun acte sexuel et donc aucune pose réalisée par une personne consentante avec un partenaire tout aussi consentant ne mérite le moindre des qualificatifs que vous lui associez, comme le font tous les sexistes, qui veulent à la fois en jouir (de ces positions, de ces comportements), mais qui ne sont pas prêt d'admettre qu'il n'y a là rien de répréhensible, tout simplement pour conserver le pouvoir de disqualification d'autrui (ici les femmes) sur lequel ils ont ainsi la main mise.
"la vulgarité de l'époque libérale a pour corollaire la pudibonderie religieuse. Les deux femmes en question sont aussi aliénées l'une que l'autre, la femme consumériste qui se ballade presque à poil, comme la femme qui se voile de la tête aux pieds "volontairement".
En voilà encore un joli relativisme à la mord moi le nœud, qui met tout en regard, sur le même plan. Un relativisme qui enferme, encadre bien les femmes entre la sainte et la pute, pour ne pas changer.
Non, la femme qui a tout simplement son corps et sa sexualité n'est pas le revers de celle qui subit l'ostracisme d'une morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire. La première a simplement un corps sexué, comme vous et moi, la seconde n'y a pas le droit en dehors du cadre marital où elle est enchaînée.
Le libéralisme des moeurs EST capitaliste, il partage avec le capitalisme le fantasme d'illimitation, cette incapacité intrinsèque à se poser des limites
Au cas où cela vous aurez échappé, je ne prône pas un libéralisme des mœurs absolutiste, et pourquoi pas le cannibalisme consenti entre adulte consentant en dehors d'un glacier reculé des Andes ? Le meurtre gratuit, etc.
Non, je prends toujours soin d'évoquer le dimension éthique du libéral que je suis en matière de mœurs.
Il y a donc toujours une limite, celle de l'éthique, ne vous en déplaise. Mais vous pouvez négliger ce point, si vous voulez continuer à caricaturer ce que je prône.
"c'est bien pour cette raison qu'il y a une incohérence profonde dans vos positions, comme dans celles de Badinter, où l'on voit d'une part une opposition sans bornes à la burqa, dénoncée comme une "aliénation volontaire" et une "atteinte à la dignité de la femme", et d'autre part un soutien sans faille à la prostitution."
Aucune incohérence là-dedans, il n'y a aucun problème éthique lié à la prostitution en tant que telle. L'argent n'est pas "sale", le sexe non plus, l'association des deux n'a aucune raison de l'être ipso facto.
Ce qui relève de la traite des blanches ne relève pas de la prostitution, mais de l'esclavage. Que cela soit pour travailler dans un atelier de confection ou sur un trottoir relève de la même condamnation.
Quant à la notion de dignité de la femme, je la laisse volontiers à Badinter et à d'autres, on peut s'opposer au voile sans avoir recours à ce genre de baliverne conceptuelle (dignité) tout juste bonne pour ceux que la formulation d'un traité international impressionne encore...
"Ce qui est comique, ici, c'est que la rhétorique est généralement l'inverse de celle des relativistes de gauche type Mona Chollet ou Delphy : ces dernières vont défendre le voile ou la burqa avec les mêmes arguments basés sur liberté individuelle ou je sais pas quoi, que vous autres employez pour la prostitution."
Le peu que j'ai lu de Mona Chollet me la fait considérer comme Michéa... Je vous passe les détails. C'est le genre d'étendard qu'il ne faut pas agiter devant moi, on se discrédite alors immédiatement.
yG
Vous ne savez pas répondre sans morceler mon message en milles morceaux ? Soyez un peu plus jacobin dans vos réponses S.V.P.
Non, pas d'un capitalisme, mais d'une économie, nuance. La différence, c'est que le capitalisme n'a aucune éthique, aucune autre finalité que le profit, alors que le libéralisme en matière morale lui est par définition/objet circonscris par celle-ci. Il peut exister une économie éthique, pas un capitalisme.
Je ne comprends pas votre phrase sur le libéralisme.
Outre que vous êtes mal placé pour critiquer une posture idéologique de ma part, vous l'êtes au moins autant que moi, cette posture, je la revendique pour ma part. J'ajouterai que vous ne notez même pas que la misère sexuelle n'est pas une donnée contextuelle, liée au capitalisme, elle est systémique, c'est la condition même de l'être sexué que nous sommes, ce qui nous incite à aller vers l'autre, de plus, vous ne percevez pas davantage que la femme-objet-sexuel est un concept redondant et donc vide, comme celui d'homme-objet-sexuel, puisque les concepts de femme et d'homme ne définissent à la base que cela, la dimension sexué de notre espèce. Femme et homme ne signifient rien en dehors de cela.
Vous rigolez ? Femme et homme ne signifient rien en dehors de cela, à qui allez-vous le faire croire, vous vivez dans un laboratoire ? Femme et homme renvoient aussi à des genres, à des symboles, des images, des représentations sociétales. Lorsque la société, sous l'effet destructeur d'un capitalisme libéral de consommation, étend à tout, de manière totalitaire, cette idéologie du désir permanent et frustrant, la femme est la première visée pour attirer le consommateur. On réifie ainsi la femme pour en faire un objet sexuel susceptible de provoquer le désir chez le consommateur, car le regard de l'homme sur la femme n'est pas du tout le même que celui de la femme sur l'homme (pour des raisons à l'évidence culturelle). Quant à la misère sexuelle, elle n'est pas "systémique", si ce n'est dans le "système libéral" qui provoque misère partout : économique, sociale, sexuelle, psychologique, ...
Je vous invite à aller consulter Dany Robert-Dufour, qui explique bien mieux que moi l'inversion des valeurs orchestrée par le libéralisme, et le passage d'une maîtrise des pulsions à une libération des pulsions par ce fameux "libéralisme des moeurs" que vous vantez à tord et à travers. Un bon petit résumé. "Le libéralisme, fondé comme tel sur la libération des passions et des pulsions, ne peut s'épanouir qu'en sadisme."
Non, c'est juste un poncif qui exploite la même fibre que celle usée par tous les sexistes, à savoir, le sexe (notamment féminin) n'est pas seulement désirable, mais il est sale, avilissant, obscène, vulgaire et indécent, toute considération digne d'un prêche du premier religieux venu. Non merci. Gardez ce vocable paternaliste pour ceux qui le goûte.
Cela étant dit, vous devez être bien emmerder dans votre vie sexuelle (vous éteigniez la lumière et vous limitez au missionnaire pendant les périodes propice à la fécondation, si vous êtes aussi cohérent que vous le prétendez) si vous êtes amené à considérer que la représentation de la dimension sexuelle de la femme est à ce point infamant.
Pour ma part, aucun acte sexuel et donc aucune pose réalisée par une personne consentante avec un partenaire tout aussi consentant ne mérite le moindre des qualificatifs que vous lui associez, comme le font tous les sexistes, qui veulent à la fois en jouir (de ces positions, de ces comportements), mais qui ne sont pas prêt d'admettre qu'il n'y a là rien de répréhensible, tout simplement pour conserver le pouvoir de disqualification d'autrui (ici les femmes) sur lequel ils ont ainsi la main mise.
Non, la vérité, et vous venez de me le prouver, c'est que vous êtes un petit cynique, nihiliste et fièrement libéral. Pour vous, ne serait-ce que parler de décence, de bon goût ou de pudeur c'est rentrer dans la logique religieuse ou puritaine. En cela, vous êtes en fait le meilleur ami, que dis-je, le meilleur allié de ceux que vous prétendez dénoncer : les puritains. Vous êtes un peu l'autre face d'une même pièce libérale, avec d'un côté le petit cynique jouisseur et égo-narcissique, et de l'autre le fondamentaliste religieux arcboutés sur une vision austère de la société. C'est Sade et De Maistre en somme.
Castoriadis - un autre bigot sans nul doute - disait en son temps : "La pudeur est, évidemment, vertu sociale et politique : sans pudeur, pas de démocratie. (...) En ces matières, l’absence de pudeur est ipso facto mépris d’autrui et du public." (Il parlait de BHL) Et l'on voit bien en effet qu'un mépris assez formidable de l'Autre et du public s'affiche ostensiblement dans notre société libérale actuelle, promues par cette double pensée où l'on voit des "libertaires" assumer un ultralibéralisme des moeurs façon yG, et des fanatiques de la main invisible en profiter pour asseoir la domination du "divin marché" dessus.
Le farouche libertin yG semble en effet, en bon libéral, incapable de différencier ces 3 sphères de base de la société démocratique, à savoir la sphère privée, l'agora (sphère privé-public, le marché, etc.) et l'ekklesia (sphère publique, parlement,...). De ce fait, il ne se rend pas compte que dénoncer l'obscénité et l'impudeur ne revient pas à vouloir règlementer la sphère privée. Il ne semble pas voir que gober le foutre de son partenaire dans la rue ou sur des affiches, c'est pas vraiment la même chose que l'faire sur son lit dans sa chambre. Bref, il y a ce grand écart entre la liberté des moeurs (que je défends : enfoncez-vous dans votre chambre 3 godes dans le fion ou dans celui de votre partenaire consentant(e) peu me chaut) et le libéralisme des moeurs (je ne veux pas vous voir en tenue SM dans la rue, je n'ai pas envie de voir non plus partout la femme représentée en bidoche humaine à la faveur des grandes entreprises) qu'yG est inapte à remarquer.
Moi je m'en fous que vous ayez envie de faire un gangbang dans votre chambre, c'est bien votre droit tant que tout le monde est adulte et libre (càd libre à la fois de toute contrainte physique ET économique : pas de fric dans la relation svp), mais pas dans ma TV svp, pas sur les affiches que je croise dans la rue svp, et pas dans des vitrines SVP.
En voilà encore un joli relativisme à la mord moi le nœud, qui met tout en regard, sur le même plan. Un relativisme qui enferme, encadre bien les femmes entre la sainte et la pute, pour ne pas changer.
Non, la femme qui a tout simplement son corps et sa sexualité n'est pas le revers de celle qui subit l'ostracisme d'une morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire. La première a simplement un corps sexué, comme vous et moi, la seconde n'y a pas le droit en dehors du cadre marital où elle est enchaînée.
Non, le véritable relativiste ici, c'est vous : vous n'avez pas de valeurs, vous relativisez les notions de décence, de pudeur, de dignité (voir ci-dessous) à tel point que tout se vaut tant que ce tout est individuel et dénué de toute référence religieuse. La femme peut faire ce qu'elle veut, puisqu'elle est femme. Je dirais même plus : vous êtes essentialiste. Car vous justifiez des choses en employant des arguments basés sur le sexe. Moi je parle de femme ici, mais par femme j'entends aussi Homme. L'impudeur et l'obscénité ou la vulgarité, ça ne s'applique pas qu'à la femme, mais aussi à l'homme. Et l'homme par ailleurs devient lui aussi de plus en plus aliéné à la tyrannie de la mode et de l'apparence, du "jouis ou meurs" de notre époque. Il suffit de voir ces mecs qui se font des chirurgies à tire-larigot, genre "donne moi qq centimètres de plus comme ça je ressemblerai à mon acteur porno préféré".
"Morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire", hé camarade ! Z'avez pas pris conscience que 68 a eu lieu, et que depuis ce n'est plus vraiment la "morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire" qui fait la loi dans nos sociétés, mais plutôt la "morale immorale maternaliste et sexiste libérale centenaire" du capitalisme de séduction ? Voilà vot' problème l'ami : comme vous êtes libéral, vous n'arrivez pas à prendre conscience des nouvelles formes d'aliénation d'un monde libéré des oppressions traditionnelles et religieuses. Bah.
Aucune incohérence là-dedans, il n'y a aucun problème éthique lié à la prostitution en tant que telle. L'argent n'est pas "sale", le sexe non plus, l'association des deux n'a aucune raison de l'être ipso facto.
Ce qui relève de la traite des blanches ne relève pas de la prostitution, mais de l'esclavage. Que cela soit pour travailler dans un atelier de confection ou sur un trottoir relève de la même condamnation.
Quant à la notion de dignité de la femme, je la laisse volontiers à Badinter et à d'autres, on peut s'opposer au voile sans avoir recours à ce genre de baliverne conceptuelle (dignité) tout juste bonne pour ceux que la formulation d'un traité international impressionne encore...
"Baliverne conceptuelle", hahaha. Vous vous caricaturez mieux que n'importe qui. On croirait entendre Gary Becker le néolibéral, concepteur du principe de "capital humain" (ah non padon! c'était Staline.) vitupérer contre cette "baliverne irrationnelle" et "bigote" de "dignité humaine". Ah là là, mes impressions se confirment (comme bien souvent, je suis un être génial et parfait après tout) : vous êtes un fieffé ultralibéral ! Alain Supiot avait déjà démonté en son temps la rhétorique des gens de votre genre, d'une façon bien plus brillante que je ne le saurais faire. Je constate juste qu'encore une fois, le "libéral des moeurs" rejoint le "libéral de l'économie" dans la même détestation de concepts antilibéraux, dans ce cas-ci, cette "baliverne de dignité humaine".
Alain Supiot : "
"Le principe de dignité en effet n’est pas un droit fondamental parmi d’autres, mais le principe fondateur d’un ordre juridique civilisé, et de lui découlent autant de devoirs que de droits pour tout être humain [21]. Il a accédé à la vie juridique dans deux grandes déclarations internationales contemporaines du programme du CNR : la Déclaration de Philadelphie en 1944 (annexée à la constitution de l’OIT) et la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948. C’est à la même époque (1949) que pour des raisons évidentes, la nouvelle République Fédérale d’Allemagne lui a consacré l’article 1er de sa constitution en 1949, que tout jeune juriste allemand connaît aujourd’hui par cœur [22]. La dignité ne désigne pas un droit parmi d’autres, mais un principe métajuridique qui est à la base de tout ordre civilisé. Malgré sa longue histoire juridique et philosophique et en dépit des controverses auxquelles il donne lieu aujourd’hui, ce principe signifie quelque chose de très simple, que tout le monde peut comprendre : les êtres humains ne se sont pas des animaux comme les autres et ne doivent donc jamais être traités comme des bêtes.
(...)
Et qu’on ne nous dise pas que la dignité ainsi entendue nous ramène à une « bigoterie » contraire aux Lumières [25]. C’est le père des Lumières, le grand Kant lui-même, qui en a donné la définition la plus célèbre : « Dans le règne des fins tout a un PRIX ou une DIGNITE. Ce qui a un prix peut tout aussi bien être remplacé par quelque chose d’autre à titre d’équivalent. Au contraire, ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n’admet pas d’équivalent, c’est ce qui a une dignité » [26]. L’idée d’une valeur qui échapperait à la quantification et transcenderait l’évaluation monétaire, est tout bonnement irrecevable dans un système d’économie communiste de marché. Un tel système repose sur le calcul d’utilité et l’équivalence générale des hommes et des choses."
Sur la prostitution, je ne m'étendrai pas, j'en ai un peu marre (les conversations sur la prostitution sont interminables). Je ne ferai donc que vous renvoyer à l'excellent article sur la question de Mona Chollet : "Les pièges du pragmatisme"
Sur ce, à bientôt, je ne crois pas revenir ici cette discussion me prend bien trop de temps !
Non, pas d'un capitalisme, mais d'une économie, nuance. La différence, c'est que le capitalisme n'a aucune éthique, aucune autre finalité que le profit, alors que le libéralisme en matière morale lui est par définition/objet circonscris par celle-ci. Il peut exister une économie éthique, pas un capitalisme.
Je ne comprends pas votre phrase sur le libéralisme.
Outre que vous êtes mal placé pour critiquer une posture idéologique de ma part, vous l'êtes au moins autant que moi, cette posture, je la revendique pour ma part. J'ajouterai que vous ne notez même pas que la misère sexuelle n'est pas une donnée contextuelle, liée au capitalisme, elle est systémique, c'est la condition même de l'être sexué que nous sommes, ce qui nous incite à aller vers l'autre, de plus, vous ne percevez pas davantage que la femme-objet-sexuel est un concept redondant et donc vide, comme celui d'homme-objet-sexuel, puisque les concepts de femme et d'homme ne définissent à la base que cela, la dimension sexué de notre espèce. Femme et homme ne signifient rien en dehors de cela.
Vous rigolez ? Femme et homme ne signifient rien en dehors de cela, à qui allez-vous le faire croire, vous vivez dans un laboratoire ? Femme et homme renvoient aussi à des genres, à des symboles, des images, des représentations sociétales. Lorsque la société, sous l'effet destructeur d'un capitalisme libéral de consommation, étend à tout, de manière totalitaire, cette idéologie du désir permanent et frustrant, la femme est la première visée pour attirer le consommateur. On réifie ainsi la femme pour en faire un objet sexuel susceptible de provoquer le désir chez le consommateur, car le regard de l'homme sur la femme n'est pas du tout le même que celui de la femme sur l'homme (pour des raisons à l'évidence culturelle). Quant à la misère sexuelle, elle n'est pas "systémique", si ce n'est dans le "système libéral" qui provoque misère partout : économique, sociale, sexuelle, psychologique, ...
Je vous invite à aller consulter Dany Robert-Dufour, qui explique bien mieux que moi l'inversion des valeurs orchestrée par le libéralisme, et le passage d'une maîtrise des pulsions à une libération des pulsions par ce fameux "libéralisme des moeurs" que vous vantez à tord et à travers. Un bon petit résumé. "Le libéralisme, fondé comme tel sur la libération des passions et des pulsions, ne peut s'épanouir qu'en sadisme."
Non, c'est juste un poncif qui exploite la même fibre que celle usée par tous les sexistes, à savoir, le sexe (notamment féminin) n'est pas seulement désirable, mais il est sale, avilissant, obscène, vulgaire et indécent, toute considération digne d'un prêche du premier religieux venu. Non merci. Gardez ce vocable paternaliste pour ceux qui le goûte.
Cela étant dit, vous devez être bien emmerder dans votre vie sexuelle (vous éteigniez la lumière et vous limitez au missionnaire pendant les périodes propice à la fécondation, si vous êtes aussi cohérent que vous le prétendez) si vous êtes amené à considérer que la représentation de la dimension sexuelle de la femme est à ce point infamant.
Pour ma part, aucun acte sexuel et donc aucune pose réalisée par une personne consentante avec un partenaire tout aussi consentant ne mérite le moindre des qualificatifs que vous lui associez, comme le font tous les sexistes, qui veulent à la fois en jouir (de ces positions, de ces comportements), mais qui ne sont pas prêt d'admettre qu'il n'y a là rien de répréhensible, tout simplement pour conserver le pouvoir de disqualification d'autrui (ici les femmes) sur lequel ils ont ainsi la main mise.
Non, la vérité, et vous venez de me le prouver, c'est que vous êtes un petit cynique, nihiliste et fièrement libéral. Pour vous, ne serait-ce que parler de décence, de bon goût ou de pudeur c'est rentrer dans la logique religieuse ou puritaine. En cela, vous êtes en fait le meilleur ami, que dis-je, le meilleur allié de ceux que vous prétendez dénoncer : les puritains. Vous êtes un peu l'autre face d'une même pièce libérale, avec d'un côté le petit cynique jouisseur et égo-narcissique, et de l'autre le fondamentaliste religieux arcboutés sur une vision austère de la société. C'est Sade et De Maistre en somme.
Castoriadis - un autre bigot sans nul doute - disait en son temps : "La pudeur est, évidemment, vertu sociale et politique : sans pudeur, pas de démocratie. (...) En ces matières, l’absence de pudeur est ipso facto mépris d’autrui et du public." (Il parlait de BHL) Et l'on voit bien en effet qu'un mépris assez formidable de l'Autre et du public s'affiche ostensiblement dans notre société libérale actuelle, promues par cette double pensée où l'on voit des "libertaires" assumer un ultralibéralisme des moeurs façon yG, et des fanatiques de la main invisible en profiter pour asseoir la domination du "divin marché" dessus.
Le farouche libertin yG semble en effet, en bon libéral, incapable de différencier ces 3 sphères de base de la société démocratique, à savoir la sphère privée, l'agora (sphère privé-public, le marché, etc.) et l'ekklesia (sphère publique, parlement,...). De ce fait, il ne se rend pas compte que dénoncer l'obscénité et l'impudeur ne revient pas à vouloir règlementer la sphère privée. Il ne semble pas voir que gober le foutre de son partenaire dans la rue ou sur des affiches, c'est pas vraiment la même chose que l'faire sur son lit dans sa chambre. Bref, il y a ce grand écart entre la liberté des moeurs (que je défends : enfoncez-vous dans votre chambre 3 godes dans le fion ou dans celui de votre partenaire consentant(e) peu me chaut) et le libéralisme des moeurs (je ne veux pas vous voir en tenue SM dans la rue, je n'ai pas envie de voir non plus partout la femme représentée en bidoche humaine à la faveur des grandes entreprises) qu'yG est inapte à remarquer.
Moi je m'en fous que vous ayez envie de faire un gangbang dans votre chambre, c'est bien votre droit tant que tout le monde est adulte et libre (càd libre à la fois de toute contrainte physique ET économique : pas de fric dans la relation svp), mais pas dans ma TV svp, pas sur les affiches que je croise dans la rue svp, et pas dans des vitrines SVP.
En voilà encore un joli relativisme à la mord moi le nœud, qui met tout en regard, sur le même plan. Un relativisme qui enferme, encadre bien les femmes entre la sainte et la pute, pour ne pas changer.
Non, la femme qui a tout simplement son corps et sa sexualité n'est pas le revers de celle qui subit l'ostracisme d'une morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire. La première a simplement un corps sexué, comme vous et moi, la seconde n'y a pas le droit en dehors du cadre marital où elle est enchaînée.
Non, le véritable relativiste ici, c'est vous : vous n'avez pas de valeurs, vous relativisez les notions de décence, de pudeur, de dignité (voir ci-dessous) à tel point que tout se vaut tant que ce tout est individuel et dénué de toute référence religieuse. La femme peut faire ce qu'elle veut, puisqu'elle est femme. Je dirais même plus : vous êtes essentialiste. Car vous justifiez des choses en employant des arguments basés sur le sexe. Moi je parle de femme ici, mais par femme j'entends aussi Homme. L'impudeur et l'obscénité ou la vulgarité, ça ne s'applique pas qu'à la femme, mais aussi à l'homme. Et l'homme par ailleurs devient lui aussi de plus en plus aliéné à la tyrannie de la mode et de l'apparence, du "jouis ou meurs" de notre époque. Il suffit de voir ces mecs qui se font des chirurgies à tire-larigot, genre "donne moi qq centimètres de plus comme ça je ressemblerai à mon acteur porno préféré".
"Morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire", hé camarade ! Z'avez pas pris conscience que 68 a eu lieu, et que depuis ce n'est plus vraiment la "morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire" qui fait la loi dans nos sociétés, mais plutôt la "morale immorale maternaliste et sexiste libérale centenaire" du capitalisme de séduction ? Voilà vot' problème l'ami : comme vous êtes libéral, vous n'arrivez pas à prendre conscience des nouvelles formes d'aliénation d'un monde libéré des oppressions traditionnelles et religieuses. Bah.
Aucune incohérence là-dedans, il n'y a aucun problème éthique lié à la prostitution en tant que telle. L'argent n'est pas "sale", le sexe non plus, l'association des deux n'a aucune raison de l'être ipso facto.
Ce qui relève de la traite des blanches ne relève pas de la prostitution, mais de l'esclavage. Que cela soit pour travailler dans un atelier de confection ou sur un trottoir relève de la même condamnation.
Quant à la notion de dignité de la femme, je la laisse volontiers à Badinter et à d'autres, on peut s'opposer au voile sans avoir recours à ce genre de baliverne conceptuelle (dignité) tout juste bonne pour ceux que la formulation d'un traité international impressionne encore...
"Baliverne conceptuelle", hahaha. Vous vous caricaturez mieux que n'importe qui. On croirait entendre Gary Becker le néolibéral, concepteur du principe de "capital humain" (ah non padon! c'était Staline.) vitupérer contre cette "baliverne irrationnelle" et "bigote" de "dignité humaine". Ah là là, mes impressions se confirment (comme bien souvent, je suis un être génial et parfait après tout) : vous êtes un fieffé ultralibéral ! Alain Supiot avait déjà démonté en son temps la rhétorique des gens de votre genre, d'une façon bien plus brillante que je ne le saurais faire. Je constate juste qu'encore une fois, le "libéral des moeurs" rejoint le "libéral de l'économie" dans la même détestation de concepts antilibéraux, dans ce cas-ci, cette "baliverne de dignité humaine".
Alain Supiot : "
"Le principe de dignité en effet n’est pas un droit fondamental parmi d’autres, mais le principe fondateur d’un ordre juridique civilisé, et de lui découlent autant de devoirs que de droits pour tout être humain [21]. Il a accédé à la vie juridique dans deux grandes déclarations internationales contemporaines du programme du CNR : la Déclaration de Philadelphie en 1944 (annexée à la constitution de l’OIT) et la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948. C’est à la même époque (1949) que pour des raisons évidentes, la nouvelle République Fédérale d’Allemagne lui a consacré l’article 1er de sa constitution en 1949, que tout jeune juriste allemand connaît aujourd’hui par cœur [22]. La dignité ne désigne pas un droit parmi d’autres, mais un principe métajuridique qui est à la base de tout ordre civilisé. Malgré sa longue histoire juridique et philosophique et en dépit des controverses auxquelles il donne lieu aujourd’hui, ce principe signifie quelque chose de très simple, que tout le monde peut comprendre : les êtres humains ne se sont pas des animaux comme les autres et ne doivent donc jamais être traités comme des bêtes.
(...)
Et qu’on ne nous dise pas que la dignité ainsi entendue nous ramène à une « bigoterie » contraire aux Lumières [25]. C’est le père des Lumières, le grand Kant lui-même, qui en a donné la définition la plus célèbre : « Dans le règne des fins tout a un PRIX ou une DIGNITE. Ce qui a un prix peut tout aussi bien être remplacé par quelque chose d’autre à titre d’équivalent. Au contraire, ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n’admet pas d’équivalent, c’est ce qui a une dignité » [26]. L’idée d’une valeur qui échapperait à la quantification et transcenderait l’évaluation monétaire, est tout bonnement irrecevable dans un système d’économie communiste de marché. Un tel système repose sur le calcul d’utilité et l’équivalence générale des hommes et des choses."
Sur la prostitution, je ne m'étendrai pas, j'en ai un peu marre (les conversations sur la prostitution sont interminables). Je ne ferai donc que vous renvoyer à l'excellent article sur la question de Mona Chollet : "Les pièges du pragmatisme"
Sur ce, à bientôt, je ne crois pas revenir ici cette discussion me prend bien trop de temps !
"Vous ne savez pas répondre sans morceler mon message en milles morceaux ? Soyez un peu plus jacobin dans vos réponses S.V.P.": Galaad
Si, je le peux, mais je n'en vois guère l'intérêt. Désolé, rien ne vous oblige à adopter mon style.
"Je ne comprends pas votre phrase sur le libéralisme."
Être libéral en terme moral ne consiste pas à tout permettre, cela n'a aucune parenté avec le libéralisme économique, qui lui, peut et veut tout vendre, quelques soient les répercussions éthiques de la chose.
"Vous rigolez ? Femme et homme ne signifient rien en dehors de cela, à qui allez-vous le faire croire, vous vivez dans un laboratoire ? Femme et homme renvoient aussi à des genres, à des symboles, des images, des représentations sociétales."
Dès que vous sortez de la tautologie, les femmes sont de sexe féminin et les hommes de sexe masculin, vous n'exprimez que des a priori qui ne tiennent pas longtemps la route. Tout le reste se déconstruit et un tas d'individu des deux sexes s'en sont fait depuis des lustres un plaisir. Ce n'est pas parce que des symboles ou des représentations existent que la chose sur laquelle elle repose, elle, à une base tangible.
"On réifie ainsi la femme pour en faire un objet sexuel susceptible de provoquer le désir chez le consommateur, car le regard de l'homme sur la femme n'est pas du tout le même que celui de la femme sur l'homme (pour des raisons à l'évidence culturelle)."
Peu importe que le regard d'un sexe sur l'autre soit équivalent, le dimorphisme sexuel n'implique pas un comportement équivalent, simplement complémentaire. La dimension sexuelle est partagé par les deux sexes, que cela soit en tant que pôle émetteur d'un signal ou en tant que pôle récepteur de ce signal. La publicité n'a rien inventé de ce côté-là, elle ne fait qu'exploiter ce que nous pratiquons ordinairement.
"Quant à la misère sexuelle, elle n'est pas "systémique", si ce n'est dans le "système libéral" qui provoque misère partout : économique, sociale, sexuelle, psychologique, ..."
Belle utopie que vous avez là, mais à laquelle rien ne me permet d’adhérer. Comme si en dehors du système libéral économique, il n'y avait pas de misère sexuelle, psychologique, sociale...
" la vérité, et vous venez de me le prouver, c'est que vous êtes un petit cynique, nihiliste et fièrement libéral."
Je ne suis ni cynique, ni nihiliste et encore moins libéral en terme économique.
"Pour vous, ne serait-ce que parler de décence, de bon goût ou de pudeur c'est rentrer dans la logique religieuse ou puritaine."
Oui. Mais voyez-vous, on peut ne pas croire à ces fadaises, sans être pour autant nihiliste ou cynique, c'est encore les traces d'une réaction induite par une éducation religieuse que vous manifestez-là.
"De ce fait, il ne se rend pas compte que dénoncer l'obscénité et l'impudeur ne revient pas à vouloir règlementer la sphère privée. Il ne semble pas voir que gober le foutre de son partenaire dans la rue ou sur des affiches, c'est pas vraiment la même chose que l'faire sur son lit dans sa chambre."
Mais adoptez les catégories qui siéent à votre discours, je n'ai pas à les cautionner. Cela ne leurs donne pas davantage de poids.
"Bref, il y a ce grand écart entre la liberté des moeurs (que je défends : enfoncez-vous dans votre chambre 3 godes dans le fion ou dans celui de votre partenaire consentant(e) peu me chaut) et le libéralisme des moeurs (je ne veux pas vous voir en tenue SM dans la rue, je n'ai pas envie de voir non plus partout la femme représentée en bidoche humaine à la faveur des grandes entreprises) qu'yG est inapte à remarquer."
Allez jusqu'au bout de votre pensée, qui est la même que celles des religieux, "Enfermons-les femmes, ce sont des êtres manifestement hypersexués qu'il faut cacher". Car, contrairement à ce que vous faites mines de répondre, nous ne parlons pas d'affichage pornographique, rien n'est introduit dans des sexes que je sache sur nos abris bus, tout au plus, des corps plus ou moins nues féminins y sont représentés, comme dans nos musées, sur nos places publiques, nos plages ou nos rues, selon les modes et les années.
"Moi je m'en fous que vous ayez envie de faire un gangbang dans votre chambre, c'est bien votre droit tant que tout le monde est adulte et libre (càd libre à la fois de toute contrainte physique ET économique : pas de fric dans la relation svp), mais pas dans ma TV svp, pas sur les affiches que je croise dans la rue svp, et pas dans des vitrines SVP."
Même les magazines porno en devanture de librairie ne montrent pas d'actes sexuels, vous savez, il existe des lois, et il faut un abonnement pour regarder des porno à la télévision. D'où sortez-vous votre vision infernale et concupiscente ? D'un délire à partir d'une pub Guerlain ou Aubade ? Une femme avec du lait qui coule évoque évidemment un acte sexuel que vous connaissez aussi bien que moi, la publicité joue de cela et alors ? Faut-il interdire aux femmes de boire du lait dans l'espace public pour satisfaire votre pudibonderie, refaire l'affiche du film de Stanley Kubrick, Lolita en retirant la sucette ?, alors que les hommes à moustache ont le droit de laisser traîner de la mousse sur leurs bacchantes sans que cela ne soit considéré comme une publicité faisant l'apologie d'un rapport homosexuel...
Oui, une bouche de femme, une mèche de cheveux de femme, un mollet de femmes, que dis-je un doigt féminin, un ongle peut susciter l'émotion sexuelle, oui, c'est indubitable et alors ? Je préfère vivre avec ces vision de débauches, diantre, que de voir se couvrir ces dames pour satisfaire votre moralisme.
"Non, le véritable relativiste ici, c'est vous : vous n'avez pas de valeurs, vous relativisez les notions de décence, de pudeur, de dignité (voir ci-dessous) à tel point que tout se vaut tant que ce tout est individuel et dénué de toute référence religieuse."
Oh que si, j'ai des valeurs, la première, ne pas me laissez imposer des valeurs sans fondement, comme le sont toutes les valeurs religieuses. Donc, tout ne se vaut pas à mes yeux, loin de là et si je m'oppose à vous sur cette question, c'est que j'estime bel et bien que votre position ne vaut rien, si ce n'est d'être combattu. Je m'y emploie.
"l'homme par ailleurs devient lui aussi de plus en plus aliéné à la tyrannie de la mode et de l'apparence, du "jouis ou meurs" de notre époque."
De notre époque ? Relisez-donc la Célestine de Fernando De Rojas (1499), vous comprendrez peut-être que cette injonction est celle-là même que porte la vie depuis des siècles, que dis-je des millénaires, non, des millions d'années, depuis son origine.
"Il suffit de voir ces mecs qui se font des chirurgies à tire-larigot, genre "donne moi qq centimètres de plus comme ça je ressemblerai à mon acteur porno préféré"."
Wouai, c'est plus difficile aujourd'hui que de se laisser pousser la moustache à la Errol Flynn, mais le principe reste le même, le paon adapte son plumage à la demande de l'époque, mais au fond, rien ne change.
"hé camarade ! Z'avez pas pris conscience que 68 a eu lieu, et que depuis ce n'est plus vraiment la "morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire" qui fait la loi dans nos sociétés"
A vous lire, non, je n'en suis pas persuadé. A voir ce reportage à Bruxelles, pas davantage.
"comme vous êtes libéral, vous n'arrivez pas à prendre conscience des nouvelles formes d'aliénation d'un monde libéré des oppressions traditionnelles et religieuses. Bah."
Si seulement on était libéré des oppressions traditionnelles et religieuses... si seulement.
"Ah là là, mes impressions se confirment (comme bien souvent, je suis un être génial et parfait après tout) : vous êtes un fieffé ultralibéral ! Alain Supiot avait déjà démonté en son temps la rhétorique des gens de votre genre, d'une façon bien plus brillante que je ne le saurais faire. Je constate juste qu'encore une fois, le "libéral des moeurs" rejoint le "libéral de l'économie" dans la même détestation de concepts antilibéraux, dans ce cas-ci, cette "baliverne de dignité humaine".
Si cela vous fait plaisir, mais si vous n'avez que cela dans votre besace...
"ce principe signifie quelque chose de très simple, que tout le monde peut comprendre : les êtres humains ne se sont pas des animaux comme les autres et ne doivent donc jamais être traités comme des bêtes."
Putain, fermons vite les coiffeurs, ce ne sont que des tondeurs spécialisés dans la tonte des humains. Ils touchent à la dignité de l'homme en le traitant comme un animal. Désolé, cette définition ne manifeste que son archaïsme. Et Kant n'arrange rien. Ce qui ne peut s'acheter... et bien Kant, apprenez mon vieux, que le cul peut s'acheter, enfin, se louer, depuis des millénaires, il n'entre donc pas dans les entités concernés par la dignité. Damned.
"Sur la prostitution, je ne m'étendrai pas, j'en ai un peu marre (les conversations sur la prostitution sont interminables). Je ne ferai donc que vous renvoyer à l'excellent article sur la question de Mona Chollet : "Les pièges du pragmatisme""
Non merci, je n'ai pas de temps à perdre. Par contre, si vous reprenez ses arguments, je me ferai un devoir de les déconstruire, pas à votre bénéfice, mais à celui de ceux qui pourraient éventuellement nous lire.
"Sur ce, à bientôt, je ne crois pas revenir ici cette discussion me prend bien trop de temps !"
C'est à vous de voir, ce sont vos positions que vous défendez, pas les miennes. Moi, je prendrai le temps de vous répondre.
yG
Si, je le peux, mais je n'en vois guère l'intérêt. Désolé, rien ne vous oblige à adopter mon style.
"Je ne comprends pas votre phrase sur le libéralisme."
Être libéral en terme moral ne consiste pas à tout permettre, cela n'a aucune parenté avec le libéralisme économique, qui lui, peut et veut tout vendre, quelques soient les répercussions éthiques de la chose.
"Vous rigolez ? Femme et homme ne signifient rien en dehors de cela, à qui allez-vous le faire croire, vous vivez dans un laboratoire ? Femme et homme renvoient aussi à des genres, à des symboles, des images, des représentations sociétales."
Dès que vous sortez de la tautologie, les femmes sont de sexe féminin et les hommes de sexe masculin, vous n'exprimez que des a priori qui ne tiennent pas longtemps la route. Tout le reste se déconstruit et un tas d'individu des deux sexes s'en sont fait depuis des lustres un plaisir. Ce n'est pas parce que des symboles ou des représentations existent que la chose sur laquelle elle repose, elle, à une base tangible.
"On réifie ainsi la femme pour en faire un objet sexuel susceptible de provoquer le désir chez le consommateur, car le regard de l'homme sur la femme n'est pas du tout le même que celui de la femme sur l'homme (pour des raisons à l'évidence culturelle)."
Peu importe que le regard d'un sexe sur l'autre soit équivalent, le dimorphisme sexuel n'implique pas un comportement équivalent, simplement complémentaire. La dimension sexuelle est partagé par les deux sexes, que cela soit en tant que pôle émetteur d'un signal ou en tant que pôle récepteur de ce signal. La publicité n'a rien inventé de ce côté-là, elle ne fait qu'exploiter ce que nous pratiquons ordinairement.
"Quant à la misère sexuelle, elle n'est pas "systémique", si ce n'est dans le "système libéral" qui provoque misère partout : économique, sociale, sexuelle, psychologique, ..."
Belle utopie que vous avez là, mais à laquelle rien ne me permet d’adhérer. Comme si en dehors du système libéral économique, il n'y avait pas de misère sexuelle, psychologique, sociale...
" la vérité, et vous venez de me le prouver, c'est que vous êtes un petit cynique, nihiliste et fièrement libéral."
Je ne suis ni cynique, ni nihiliste et encore moins libéral en terme économique.
"Pour vous, ne serait-ce que parler de décence, de bon goût ou de pudeur c'est rentrer dans la logique religieuse ou puritaine."
Oui. Mais voyez-vous, on peut ne pas croire à ces fadaises, sans être pour autant nihiliste ou cynique, c'est encore les traces d'une réaction induite par une éducation religieuse que vous manifestez-là.
"De ce fait, il ne se rend pas compte que dénoncer l'obscénité et l'impudeur ne revient pas à vouloir règlementer la sphère privée. Il ne semble pas voir que gober le foutre de son partenaire dans la rue ou sur des affiches, c'est pas vraiment la même chose que l'faire sur son lit dans sa chambre."
Mais adoptez les catégories qui siéent à votre discours, je n'ai pas à les cautionner. Cela ne leurs donne pas davantage de poids.
"Bref, il y a ce grand écart entre la liberté des moeurs (que je défends : enfoncez-vous dans votre chambre 3 godes dans le fion ou dans celui de votre partenaire consentant(e) peu me chaut) et le libéralisme des moeurs (je ne veux pas vous voir en tenue SM dans la rue, je n'ai pas envie de voir non plus partout la femme représentée en bidoche humaine à la faveur des grandes entreprises) qu'yG est inapte à remarquer."
Allez jusqu'au bout de votre pensée, qui est la même que celles des religieux, "Enfermons-les femmes, ce sont des êtres manifestement hypersexués qu'il faut cacher". Car, contrairement à ce que vous faites mines de répondre, nous ne parlons pas d'affichage pornographique, rien n'est introduit dans des sexes que je sache sur nos abris bus, tout au plus, des corps plus ou moins nues féminins y sont représentés, comme dans nos musées, sur nos places publiques, nos plages ou nos rues, selon les modes et les années.
"Moi je m'en fous que vous ayez envie de faire un gangbang dans votre chambre, c'est bien votre droit tant que tout le monde est adulte et libre (càd libre à la fois de toute contrainte physique ET économique : pas de fric dans la relation svp), mais pas dans ma TV svp, pas sur les affiches que je croise dans la rue svp, et pas dans des vitrines SVP."
Même les magazines porno en devanture de librairie ne montrent pas d'actes sexuels, vous savez, il existe des lois, et il faut un abonnement pour regarder des porno à la télévision. D'où sortez-vous votre vision infernale et concupiscente ? D'un délire à partir d'une pub Guerlain ou Aubade ? Une femme avec du lait qui coule évoque évidemment un acte sexuel que vous connaissez aussi bien que moi, la publicité joue de cela et alors ? Faut-il interdire aux femmes de boire du lait dans l'espace public pour satisfaire votre pudibonderie, refaire l'affiche du film de Stanley Kubrick, Lolita en retirant la sucette ?, alors que les hommes à moustache ont le droit de laisser traîner de la mousse sur leurs bacchantes sans que cela ne soit considéré comme une publicité faisant l'apologie d'un rapport homosexuel...
Oui, une bouche de femme, une mèche de cheveux de femme, un mollet de femmes, que dis-je un doigt féminin, un ongle peut susciter l'émotion sexuelle, oui, c'est indubitable et alors ? Je préfère vivre avec ces vision de débauches, diantre, que de voir se couvrir ces dames pour satisfaire votre moralisme.
"Non, le véritable relativiste ici, c'est vous : vous n'avez pas de valeurs, vous relativisez les notions de décence, de pudeur, de dignité (voir ci-dessous) à tel point que tout se vaut tant que ce tout est individuel et dénué de toute référence religieuse."
Oh que si, j'ai des valeurs, la première, ne pas me laissez imposer des valeurs sans fondement, comme le sont toutes les valeurs religieuses. Donc, tout ne se vaut pas à mes yeux, loin de là et si je m'oppose à vous sur cette question, c'est que j'estime bel et bien que votre position ne vaut rien, si ce n'est d'être combattu. Je m'y emploie.
"l'homme par ailleurs devient lui aussi de plus en plus aliéné à la tyrannie de la mode et de l'apparence, du "jouis ou meurs" de notre époque."
De notre époque ? Relisez-donc la Célestine de Fernando De Rojas (1499), vous comprendrez peut-être que cette injonction est celle-là même que porte la vie depuis des siècles, que dis-je des millénaires, non, des millions d'années, depuis son origine.
"Il suffit de voir ces mecs qui se font des chirurgies à tire-larigot, genre "donne moi qq centimètres de plus comme ça je ressemblerai à mon acteur porno préféré"."
Wouai, c'est plus difficile aujourd'hui que de se laisser pousser la moustache à la Errol Flynn, mais le principe reste le même, le paon adapte son plumage à la demande de l'époque, mais au fond, rien ne change.
"hé camarade ! Z'avez pas pris conscience que 68 a eu lieu, et que depuis ce n'est plus vraiment la "morale paternaliste et sexiste religieuse millénaire" qui fait la loi dans nos sociétés"
A vous lire, non, je n'en suis pas persuadé. A voir ce reportage à Bruxelles, pas davantage.
"comme vous êtes libéral, vous n'arrivez pas à prendre conscience des nouvelles formes d'aliénation d'un monde libéré des oppressions traditionnelles et religieuses. Bah."
Si seulement on était libéré des oppressions traditionnelles et religieuses... si seulement.
"Ah là là, mes impressions se confirment (comme bien souvent, je suis un être génial et parfait après tout) : vous êtes un fieffé ultralibéral ! Alain Supiot avait déjà démonté en son temps la rhétorique des gens de votre genre, d'une façon bien plus brillante que je ne le saurais faire. Je constate juste qu'encore une fois, le "libéral des moeurs" rejoint le "libéral de l'économie" dans la même détestation de concepts antilibéraux, dans ce cas-ci, cette "baliverne de dignité humaine".
Si cela vous fait plaisir, mais si vous n'avez que cela dans votre besace...
"ce principe signifie quelque chose de très simple, que tout le monde peut comprendre : les êtres humains ne se sont pas des animaux comme les autres et ne doivent donc jamais être traités comme des bêtes."
Putain, fermons vite les coiffeurs, ce ne sont que des tondeurs spécialisés dans la tonte des humains. Ils touchent à la dignité de l'homme en le traitant comme un animal. Désolé, cette définition ne manifeste que son archaïsme. Et Kant n'arrange rien. Ce qui ne peut s'acheter... et bien Kant, apprenez mon vieux, que le cul peut s'acheter, enfin, se louer, depuis des millénaires, il n'entre donc pas dans les entités concernés par la dignité. Damned.
"Sur la prostitution, je ne m'étendrai pas, j'en ai un peu marre (les conversations sur la prostitution sont interminables). Je ne ferai donc que vous renvoyer à l'excellent article sur la question de Mona Chollet : "Les pièges du pragmatisme""
Non merci, je n'ai pas de temps à perdre. Par contre, si vous reprenez ses arguments, je me ferai un devoir de les déconstruire, pas à votre bénéfice, mais à celui de ceux qui pourraient éventuellement nous lire.
"Sur ce, à bientôt, je ne crois pas revenir ici cette discussion me prend bien trop de temps !"
C'est à vous de voir, ce sont vos positions que vous défendez, pas les miennes. Moi, je prendrai le temps de vous répondre.
yG
Ho Notre Valeureux Chevalier de la Table Ronde me réponds donc à ma "galéjade "...j'en tremble d'avance devant tant de Haute Noblesse de Ce grand Croisé des nouveaux temps (période Gilles Kepel, Hutington, )
Vous êtes bruxellois et libre à ce titre de "porter le glaive" sur les "maudits et méchants sarrasins" qui osent cracher, toucher, en plus ils ont des sales mains, et voilà tout de suite vous "me traitez" ! le grand chevalier comme la dernière des "vilaines" ou des "ribaudes" et me parle d'un autre sarrasin "tévanian" ou mucchielli (ptin je comprends votre problème un "arménien"et "rital "....grâve !) ben faut pas vous énerver comme celà mon brave. Peace and Love ca vous dis ?
C'est moi qui suis du sudSud-Ouest en fait (pub : le Pays Cathare vous attends vous et vos écus merci ! ) pas vous mon Brave Chevalier Blanc croisé tout prèt à mordre le méchant étranger, basané, non assimilé. ....
Croiser le fer a travers le net c'est vrai ca risque fort de saigner rouge ! OU là j'ai peur comme une pauvre "femme blanche comme un lys" dans un quartier mal fâmé de Bruxelles ! Et pourtant ce bon Jacques Brel n'en a jamais parlé ! Franchement honte à lui de nous avoir "voilé ce problème" ....Et puis heureusement que vous êtes là pour batailler ferme contre les eskimos arabo-musulmans de ce si beau pays qui vous a vu naitre.
Voyons si les Sarrasins vous gavent de "leurs voiles et kebabs" à tous les coins de rue prenez la Kalach et karchérisez ! Ha non vous avez raison pas de "bien pensance " ici voyons? OUST ! Dehors les égalitaristes, les mixionnistes, et autres métissionistes. libérationistes, laicistes, universalistes rampants. (pffuuuit qu'est-ce qu'il faut pas dire pour pas vexer un vrai Belge !)
Ho Cher Galaad voyons je comprends que vous vouliez défendre votre Guenièvre et votre descendance européenne contre "ces hordes barbares" venues des barabaresques.! ...La Loi et l'Ordre ! Dehors ces "tribus" (poilus, velus, voilus !) venus en masses sur des bateaux passer de la méditerranée ou n'importe qui patauge surtout le grand Sud, à la pure mer du Nord Belge !
Bien oui faut bien que je ressemble moralement à ces personnes que vous honnissez......hein ? Avec "le style" moi je suis conne et [large]vous très intelligent[/large] ...hi ha ha ha ben alors mon [s]saigneur[/s] Seigneur je disais donc....
Vous avez raison de vous indigner de ma personne ici présente ! Non pour être a asi faut avoir un bon niveau pas celui de ma tribu sud-ouest en plus...Berk ! Les manières, l'odeur, le parler vulgaire ... Non là je déconnes grâve avec de si "gros problèmes" dans la Capitale Européenne, en plus, on ne peux laisser faire : ben mettez les voiles ?
Que dire de plus ? Je vais faire contrition avec deux pater et trois avé ! bien que je sois non croyant tant pis. Ca m'apprendra a salir le "saint nom de Bruxelles" avec des inepties pareilles. De grâce Chevalier Galaad mettez un peu d'eau pure de votre mer du nord dans votre vin de messe rouge vous serez un peu plus Zen non ?
A moins que vous n'aimiez pas les bouddhistes aussi ? Ha zut encore une couillonade de plus .....Allez mon brave les grandes Croisades sont partis je vous salues bien bas du haut de mon château en Espagne à la frontière en fait ....!
Salutz Saigneur du Nord !
Vous êtes bruxellois et libre à ce titre de "porter le glaive" sur les "maudits et méchants sarrasins" qui osent cracher, toucher, en plus ils ont des sales mains, et voilà tout de suite vous "me traitez" ! le grand chevalier comme la dernière des "vilaines" ou des "ribaudes" et me parle d'un autre sarrasin "tévanian" ou mucchielli (ptin je comprends votre problème un "arménien"et "rital "....grâve !) ben faut pas vous énerver comme celà mon brave. Peace and Love ca vous dis ?
C'est moi qui suis du sudSud-Ouest en fait (pub : le Pays Cathare vous attends vous et vos écus merci ! ) pas vous mon Brave Chevalier Blanc croisé tout prèt à mordre le méchant étranger, basané, non assimilé. ....
Croiser le fer a travers le net c'est vrai ca risque fort de saigner rouge ! OU là j'ai peur comme une pauvre "femme blanche comme un lys" dans un quartier mal fâmé de Bruxelles ! Et pourtant ce bon Jacques Brel n'en a jamais parlé ! Franchement honte à lui de nous avoir "voilé ce problème" ....Et puis heureusement que vous êtes là pour batailler ferme contre les eskimos arabo-musulmans de ce si beau pays qui vous a vu naitre.
Voyons si les Sarrasins vous gavent de "leurs voiles et kebabs" à tous les coins de rue prenez la Kalach et karchérisez ! Ha non vous avez raison pas de "bien pensance " ici voyons? OUST ! Dehors les égalitaristes, les mixionnistes, et autres métissionistes. libérationistes, laicistes, universalistes rampants. (pffuuuit qu'est-ce qu'il faut pas dire pour pas vexer un vrai Belge !)
Ho Cher Galaad voyons je comprends que vous vouliez défendre votre Guenièvre et votre descendance européenne contre "ces hordes barbares" venues des barabaresques.! ...La Loi et l'Ordre ! Dehors ces "tribus" (poilus, velus, voilus !) venus en masses sur des bateaux passer de la méditerranée ou n'importe qui patauge surtout le grand Sud, à la pure mer du Nord Belge !
Bien oui faut bien que je ressemble moralement à ces personnes que vous honnissez......hein ? Avec "le style" moi je suis conne et [large]vous très intelligent[/large] ...hi ha ha ha ben alors mon [s]saigneur[/s] Seigneur je disais donc....
Vous avez raison de vous indigner de ma personne ici présente ! Non pour être a asi faut avoir un bon niveau pas celui de ma tribu sud-ouest en plus...Berk ! Les manières, l'odeur, le parler vulgaire ... Non là je déconnes grâve avec de si "gros problèmes" dans la Capitale Européenne, en plus, on ne peux laisser faire : ben mettez les voiles ?
Que dire de plus ? Je vais faire contrition avec deux pater et trois avé ! bien que je sois non croyant tant pis. Ca m'apprendra a salir le "saint nom de Bruxelles" avec des inepties pareilles. De grâce Chevalier Galaad mettez un peu d'eau pure de votre mer du nord dans votre vin de messe rouge vous serez un peu plus Zen non ?
A moins que vous n'aimiez pas les bouddhistes aussi ? Ha zut encore une couillonade de plus .....Allez mon brave les grandes Croisades sont partis je vous salues bien bas du haut de mon château en Espagne à la frontière en fait ....!
Salutz Saigneur du Nord !
Oh là, l'âme pure ! Vla qu'elle monte sur ses grands chevaux et empoignent avec force vigueur le fidèle destrier de l'antiracisme ! Chaud devant, point de place pour la nuance ! Ici, c'est "avec ou contre moi" !...
Moi j'le comprends moyen l'camarade Yeza, on dirait qu'il veut combattre des seigneurs quand il n'affronte que des moulins à vent. Ca du vent, il en faut beaucoup pour sortir ces monuments aériens. Du vent, tiens ça définit assez bien ce que je viens de lire..
Ce qui a d'assez drôle, c'est que le preux guerrier défenseur de l'opprimé (certes pas la femme) avance des gaudrioles sans fondements sur le caractère de son opposant. Tiens, par exemple, qu'il serait chrétien. Ou Blanc.
D'ailleurs, quand j'ai parlé de "soeur typée", c'était au sens de "typée blanche", comme le démontrait par ailleurs la parenthèse sur ses origines indiennes - oui, je n'en ai parlé que parce qu'elle a des origines chez les colons britaniques d'Inde.
Il y a de sérieuses questions à se poser néanmoins sur la faculté atavique d'une frange de la population à se bousculer les méninges pour arriver à mettre un voile (hihi!) sur la réalité, de telle sorte qu'elle corresponde à l'image qu'elle s'en fait. Ainsi des multiples théorèmes économistes pour justifier la mondialisation heureuse et le divin marché pour le Bourgeois de base. Ainsi, ici, des idéologues de l'antiracisme incapables d'aborder ce "déni de culture" pourtant évident, a fortiori pour ceux qui le vivent de plein fouet (ie: les femmes).
Donc en résumé, je viens de m'faire insulter de Blancs chrétiens occidentalistes, alors que je suis métissé, athée et peu partisan de l'Occident. Fameux. Quoi d'autre camarade ? Y a pas un p'tit "sous-chien" qui s'agite dans vot' bocal et qui vous démange ? Qu'on rigole un peu ?
Merde, mais peut-être que tout ça, c'est pas assez pour prendre la parole ? Faut-il que je m'agenouille devant la Sainte Icone de père Yéza, afin d'avouer mes pêchés sur le champ ? Un peu de repentance, non ?
- Pardonnez mon offense, père, mais j'ai pêché. Il m'est arrivé dans un accès de colère diabolique, d'affirmer sans honte que la Terre tourne autour du soleil !
- Bûcher pour ta pénitence, impie !
Pendant ce temps-là, un mince filet de bave coule de la bouche de l'ami Yéza, heureux d'avoir pu remettre à sa place un autre "dupont lajoie", un "sale Blanc" (pas vraiment Blanc d'ailleurs). Puisqu'apparemment quiconque parle de communautarisme, de repli identitaire ou que sais-je encore, se voit mis dans les les mêmes latrines que les "fâchô". Ah, la roublardise stalinienne des multiculturalistes ! Elle avait manqué au débat.
P.S.: Brel n'a rien dit dessus car cela n'existait pas en son temps.
P.P.S.: Je suis un laicard universaliste et républicain, ardent partisan de la mixité. C'est con non ? Où que j'me situe dans vos bien belles et étroites cases l'ami ?
P.P.P.S.: Je n'ai jamais généralisé sur l'ensemble des gens issus de la communauté visée. Je ne pense pas qu'il y ait d'ailleurs de "communautés".
Moi j'le comprends moyen l'camarade Yeza, on dirait qu'il veut combattre des seigneurs quand il n'affronte que des moulins à vent. Ca du vent, il en faut beaucoup pour sortir ces monuments aériens. Du vent, tiens ça définit assez bien ce que je viens de lire..
Ce qui a d'assez drôle, c'est que le preux guerrier défenseur de l'opprimé (certes pas la femme) avance des gaudrioles sans fondements sur le caractère de son opposant. Tiens, par exemple, qu'il serait chrétien. Ou Blanc.
D'ailleurs, quand j'ai parlé de "soeur typée", c'était au sens de "typée blanche", comme le démontrait par ailleurs la parenthèse sur ses origines indiennes - oui, je n'en ai parlé que parce qu'elle a des origines chez les colons britaniques d'Inde.
Il y a de sérieuses questions à se poser néanmoins sur la faculté atavique d'une frange de la population à se bousculer les méninges pour arriver à mettre un voile (hihi!) sur la réalité, de telle sorte qu'elle corresponde à l'image qu'elle s'en fait. Ainsi des multiples théorèmes économistes pour justifier la mondialisation heureuse et le divin marché pour le Bourgeois de base. Ainsi, ici, des idéologues de l'antiracisme incapables d'aborder ce "déni de culture" pourtant évident, a fortiori pour ceux qui le vivent de plein fouet (ie: les femmes).
Donc en résumé, je viens de m'faire insulter de Blancs chrétiens occidentalistes, alors que je suis métissé, athée et peu partisan de l'Occident. Fameux. Quoi d'autre camarade ? Y a pas un p'tit "sous-chien" qui s'agite dans vot' bocal et qui vous démange ? Qu'on rigole un peu ?
Merde, mais peut-être que tout ça, c'est pas assez pour prendre la parole ? Faut-il que je m'agenouille devant la Sainte Icone de père Yéza, afin d'avouer mes pêchés sur le champ ? Un peu de repentance, non ?
- Pardonnez mon offense, père, mais j'ai pêché. Il m'est arrivé dans un accès de colère diabolique, d'affirmer sans honte que la Terre tourne autour du soleil !
- Bûcher pour ta pénitence, impie !
Pendant ce temps-là, un mince filet de bave coule de la bouche de l'ami Yéza, heureux d'avoir pu remettre à sa place un autre "dupont lajoie", un "sale Blanc" (pas vraiment Blanc d'ailleurs). Puisqu'apparemment quiconque parle de communautarisme, de repli identitaire ou que sais-je encore, se voit mis dans les les mêmes latrines que les "fâchô". Ah, la roublardise stalinienne des multiculturalistes ! Elle avait manqué au débat.
P.S.: Brel n'a rien dit dessus car cela n'existait pas en son temps.
P.P.S.: Je suis un laicard universaliste et républicain, ardent partisan de la mixité. C'est con non ? Où que j'me situe dans vos bien belles et étroites cases l'ami ?
P.P.P.S.: Je n'ai jamais généralisé sur l'ensemble des gens issus de la communauté visée. Je ne pense pas qu'il y ait d'ailleurs de "communautés".
A voir les nombreuses réactions de ce forum, ce reportage a réveillé certaines tensions apparemment.
J'aimerais apporter certaines précisions, après avoir vécu six mois à Bruxelles :
- Le "quartier Anneessens" est composé de maximum quatre rues autour de la place Anneessens, à 100 mètres du centre historique... Sûrement pas un quartier à forte densité maghrébine comme vous l'indiquez.
Sofie Peeters a eu l'intelligence de faire ce reportage dans son quartier, et pas les communes stigmatisées pour leur "islamisation", comme Saint-Josse ou Molenbeek (que Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères et ancien chef du Mouvement réformateur, a comparé à l'Afghanistan en mai).
- Enfin, et oui, ce type de comportement est beaucoup plus présent à Bruxelles qu'à Paris (ou à Lille, pour citer l'autre grande ville dans laquelle j'ai vécu). Ma petite amie en était "victime" quasi quotidiennement dans les transports en commun belges (et pas seulement pas des personnes d'apparence maghrébine), beaucoup plus rarement dans le métro parisien. Pas un hasard donc, si ce reportage est réalisé et diffusé en Belgique.
Voilà pour mes ajouts. Merci Antoine d'avoir fait la synthèse du phénomène !
J'aimerais apporter certaines précisions, après avoir vécu six mois à Bruxelles :
- Le "quartier Anneessens" est composé de maximum quatre rues autour de la place Anneessens, à 100 mètres du centre historique... Sûrement pas un quartier à forte densité maghrébine comme vous l'indiquez.
Sofie Peeters a eu l'intelligence de faire ce reportage dans son quartier, et pas les communes stigmatisées pour leur "islamisation", comme Saint-Josse ou Molenbeek (que Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères et ancien chef du Mouvement réformateur, a comparé à l'Afghanistan en mai).
- Enfin, et oui, ce type de comportement est beaucoup plus présent à Bruxelles qu'à Paris (ou à Lille, pour citer l'autre grande ville dans laquelle j'ai vécu). Ma petite amie en était "victime" quasi quotidiennement dans les transports en commun belges (et pas seulement pas des personnes d'apparence maghrébine), beaucoup plus rarement dans le métro parisien. Pas un hasard donc, si ce reportage est réalisé et diffusé en Belgique.
Voilà pour mes ajouts. Merci Antoine d'avoir fait la synthèse du phénomène !
Les femmes ne font que récolter ce qu'elles méritent ! Si elles acceptaient de mieux dissimuler leurs appâts, les accessoires ne manquent pas, les mâles ne seraient pas obligés de les harceler pour les remettre à leur place, celle de femme et mère au foyer. Il faut bien accepter la modernité, que diable, nous ne sommes plus dans les années 70.
En tant qu'homme, je trouve ce comportement méprisable (même si je j'en vois bien les origines sociales et culturelles). Je suis intervenu sur ce genre d'harcèlement 2 ou 3 fois dans les transports en commun: les harceleurs en question sont généralement des lâches qui se calment dés qu'ils sont confrontés à un homme (ce qui est pour moi une régression vis à vis de l'égalité des sexes). Je me souviens même d'une fois où un freluquet entouré de sa bande de pote avait tenu des propos inconvenants à ma chère et tendre alors que nous passions devant sa fenêtre. nous sommes retournés sur nos pas et je l'ai forcé à présenter ses excuses en espérant que cela lui servira de leçon.
J'ai quand même l'impression que l'on a beaucoup plus de facilité à dénoncer le machisme quand c'est celui des pauvres et/ou des "arabes/noirs" -au passage le termes allochtones est immonde- Pareil, il semble plus facile de sous entrendre le dopage pour la nageuse chinoise Ye Shiwenque que pour le nageur americain Phelps. Les sifflets dont à été victime Duflot ont largement été associés à la gauloiserie (sic) des députés. Gauloiseries contre machisme des allochtones ???
Par ailleurs, je conseille d'écouter le reportage de FranceCulture sur le harcellement sexuel -combattre le harcellement de rue plutôt que le harcellement sexuel ?- On y apprends d'ailleurs plusieurs choses:
Que la loi sur le harcellement sexuel à été largement utilisé pour décalifier des agressions sexuelles: un inconnu -caricaturons, pauvre et noir- tripote de force un femme, c'est une agréssion sexuelle, un patron -caricaturons, riche et blanc- tripote de force sa secrétaire tous les jours, c'est du harcellement sexuel, moins pénalisé. D'ailleurs le harcellement est moins pénalisé qu'un vol de portable.
Ensuite, un sociologue précise au début du reportage le sens du harcellement sexuel -qu'il préfère nommer sexiste- Il explique qu'il s'agit d'utiliser la violence symbolique -le féminin est symboliquement inférieur au masculin- pour humilier une personne. Les hommes sont aussi touché: "fait pas ta tapette", "laisse, c'est un travail d'homme", "pédé", etc. Il est évident que quand l'on est un homme hétéro riche et blanc, il y a bien plus de façon d'humilier les gens que quand on est un pauvre arabe. D'ailleurs, l'humilation sera sociallement mieux accepter comme passer avec sa luxueuse voiture devant le RSAiste en R5. Voilà, le pauvre arabe essaye d'aborder une femme, se fait rembarer et pour se venger l'humilie en lui rapellant sa position -symboliquement- inférieure de femme.
Donc au lieu de discourir sur les bledars et autre hitistes, il serai plus judicieux de se battre contre le patriarcat qui fait qu'un secrétaire est un meuble noble et qu'une secrétaire est une blonde conne.
Par ailleurs, je conseille d'écouter le reportage de FranceCulture sur le harcellement sexuel -combattre le harcellement de rue plutôt que le harcellement sexuel ?- On y apprends d'ailleurs plusieurs choses:
Que la loi sur le harcellement sexuel à été largement utilisé pour décalifier des agressions sexuelles: un inconnu -caricaturons, pauvre et noir- tripote de force un femme, c'est une agréssion sexuelle, un patron -caricaturons, riche et blanc- tripote de force sa secrétaire tous les jours, c'est du harcellement sexuel, moins pénalisé. D'ailleurs le harcellement est moins pénalisé qu'un vol de portable.
Ensuite, un sociologue précise au début du reportage le sens du harcellement sexuel -qu'il préfère nommer sexiste- Il explique qu'il s'agit d'utiliser la violence symbolique -le féminin est symboliquement inférieur au masculin- pour humilier une personne. Les hommes sont aussi touché: "fait pas ta tapette", "laisse, c'est un travail d'homme", "pédé", etc. Il est évident que quand l'on est un homme hétéro riche et blanc, il y a bien plus de façon d'humilier les gens que quand on est un pauvre arabe. D'ailleurs, l'humilation sera sociallement mieux accepter comme passer avec sa luxueuse voiture devant le RSAiste en R5. Voilà, le pauvre arabe essaye d'aborder une femme, se fait rembarer et pour se venger l'humilie en lui rapellant sa position -symboliquement- inférieure de femme.
Donc au lieu de discourir sur les bledars et autre hitistes, il serai plus judicieux de se battre contre le patriarcat qui fait qu'un secrétaire est un meuble noble et qu'une secrétaire est une blonde conne.
Cela a à voir avec la frustration, ou l'impression de l'être, de ces hommes harcelant dans la rue.
À une époque, c'était parce que la vie en couple, (quand la séparation et l'adultère n'étaient réservé qu'à des gens intellectuellement capables de l'envisager, c'était quand même moins simple, comme actuellement pour certains encore), impliquait une certaine frustration des hommes. Frustration produite par l'image qu'ils ont d'eux, la non-frustration des femmes naissant également de l'image qu'elles ont d'elles, peu de biologique et de survie de l'espèce et de survie nos gènes dans tout ça. Animalité mon cul.
On montre d'un doigt accusateur l'image des femmes dans la publicité ou à la télé, mais quand se penchera-t-on sur l'image des hommes? Le côté scout de la sexualité, toujours prêt, mon style de femme c'est celles qui veulent bien. Une femme voilée, a-sexuée ne renvoie-t-elle pas plus à une image de l'homme dominé par sa sexualité avec une fatalité implacable, c'est pas de sa faute c'est comme l'envie de faire pipi le besoin sexuel, que plein de filles en maillot de bain qui enlève le bas un jour peut-être?
Les féministes se mélangent les pinceaux, exhibons-nous avec naturel!, voilons-nous avec parcimonie! Tout dénoncer d'un bout à l'autre devient un peu normalisant, autoritaire, démotivant.
Avec ce petit film comme d'habitude en même temps qu'on soulève le débat, on brouille les idées. Ce n'est pas un reproche. C'est le film d'une débutante et elle choisit un sujet qui la concerne au quotidien et dont elle ne s'est pas dépêtré in situ , difficile d'exiger un regard qui voit de l'extérieur et analyse avec du recul et en profondeur.
Les journalistes semblent tellement démunis face à ces questions qui sortent du chapeau au hasard qu'ils me font de la peine. C'est à eux qu'il faut faire des reproches.
À une époque, c'était parce que la vie en couple, (quand la séparation et l'adultère n'étaient réservé qu'à des gens intellectuellement capables de l'envisager, c'était quand même moins simple, comme actuellement pour certains encore), impliquait une certaine frustration des hommes. Frustration produite par l'image qu'ils ont d'eux, la non-frustration des femmes naissant également de l'image qu'elles ont d'elles, peu de biologique et de survie de l'espèce et de survie nos gènes dans tout ça. Animalité mon cul.
On montre d'un doigt accusateur l'image des femmes dans la publicité ou à la télé, mais quand se penchera-t-on sur l'image des hommes? Le côté scout de la sexualité, toujours prêt, mon style de femme c'est celles qui veulent bien. Une femme voilée, a-sexuée ne renvoie-t-elle pas plus à une image de l'homme dominé par sa sexualité avec une fatalité implacable, c'est pas de sa faute c'est comme l'envie de faire pipi le besoin sexuel, que plein de filles en maillot de bain qui enlève le bas un jour peut-être?
Les féministes se mélangent les pinceaux, exhibons-nous avec naturel!, voilons-nous avec parcimonie! Tout dénoncer d'un bout à l'autre devient un peu normalisant, autoritaire, démotivant.
Avec ce petit film comme d'habitude en même temps qu'on soulève le débat, on brouille les idées. Ce n'est pas un reproche. C'est le film d'une débutante et elle choisit un sujet qui la concerne au quotidien et dont elle ne s'est pas dépêtré in situ , difficile d'exiger un regard qui voit de l'extérieur et analyse avec du recul et en profondeur.
Les journalistes semblent tellement démunis face à ces questions qui sortent du chapeau au hasard qu'ils me font de la peine. C'est à eux qu'il faut faire des reproches.
Ça me rappelle quand j'étais allé en vacances au bled (DZ) avec ma femme (brune, yeux bleus, typée italienne), les jeunes bledards c'est tellement des crève-la-faim, que même quand on se baladait main dans la main dans la rue, elle se faisait aborder au passage ("bien bronzée", "jolis yeux") voire y'a même un blaireau qui lui a touché l'épaule. Genre tu dois te promener avec une batte de base-ball dans la rue et être prêt à tabasser un gars tous les trois mètres pour être tranquille.
Ça m'avait étonné, parce que je pensais, dans ma grande naïveté, qu'il suffisait qu'on se tienne par la main pour avoir la paix. Que nenni ! Il aurait fallu qu'elle mette un voile au lieu de s'habiller à l'européenne (jean, t-shirt, et même pas décolleté). Là je pense qu'on aurait eu la paix.
Mais il faut dire qu'au bled y'a une frustration monstrueuse des jeunes mâles, ça fait peur. Les contacts avec le sexe opposé sont ultra réglementés, la seule façon d'avoir des rapports sexuels, c'est le mariage, et pour se marier il faut un travail, un logement et de l'argent (ce que 80% des jeunes n'ont pas). Du coup, quand tu causes avec tes cousins dans la trentaine et pas mariés, ils ont pour la plupart jamais ne serait-ce qu'embrassé une femme ! Seuls quelques rares audacieux ont réussi à fricoter en cachette. Ça n'excuse rien, mais tu m'étonnes que la plupart ait la finesse de bestiaux en rut. Les normes des sociétés musulmanes construisent une cocotte-minute dans laquelle les pulsions sexuelles sont enfermées, et quand elles y restent confinées anormalement longtemps (ce qui devient la norme en Algérie, les mariages sont de plus en plus tardifs), ça pète chez les moins éduqués et respectueux.
Ce qui m'a surpris dans la vidéo belge, c'est que cela se passe de la même façon en Europe, avec des allochtones qui semblent du cru (vu leur accent, pour la plupart ils ont grandi en Belgique). A priori ici ils peuvent développer une sexualité dès l'adolescence, il n'y a pas l'explication par la frustration (ou bien si ? Ils vivent en communauté et reproduisent les mécanismes du bled ?).
Bref y'a du boulot, parce que quand t'en parles avec tes amies, elles te confirment toutes le truc comme courant, je cite une copine "c'est pour ça que nous les femmes on est plus paisible et posée que vous : si on devait se battre à chaque horreur qu'on entend dans la rue, on y passerait la journée !".
Ça m'avait étonné, parce que je pensais, dans ma grande naïveté, qu'il suffisait qu'on se tienne par la main pour avoir la paix. Que nenni ! Il aurait fallu qu'elle mette un voile au lieu de s'habiller à l'européenne (jean, t-shirt, et même pas décolleté). Là je pense qu'on aurait eu la paix.
Mais il faut dire qu'au bled y'a une frustration monstrueuse des jeunes mâles, ça fait peur. Les contacts avec le sexe opposé sont ultra réglementés, la seule façon d'avoir des rapports sexuels, c'est le mariage, et pour se marier il faut un travail, un logement et de l'argent (ce que 80% des jeunes n'ont pas). Du coup, quand tu causes avec tes cousins dans la trentaine et pas mariés, ils ont pour la plupart jamais ne serait-ce qu'embrassé une femme ! Seuls quelques rares audacieux ont réussi à fricoter en cachette. Ça n'excuse rien, mais tu m'étonnes que la plupart ait la finesse de bestiaux en rut. Les normes des sociétés musulmanes construisent une cocotte-minute dans laquelle les pulsions sexuelles sont enfermées, et quand elles y restent confinées anormalement longtemps (ce qui devient la norme en Algérie, les mariages sont de plus en plus tardifs), ça pète chez les moins éduqués et respectueux.
Ce qui m'a surpris dans la vidéo belge, c'est que cela se passe de la même façon en Europe, avec des allochtones qui semblent du cru (vu leur accent, pour la plupart ils ont grandi en Belgique). A priori ici ils peuvent développer une sexualité dès l'adolescence, il n'y a pas l'explication par la frustration (ou bien si ? Ils vivent en communauté et reproduisent les mécanismes du bled ?).
Bref y'a du boulot, parce que quand t'en parles avec tes amies, elles te confirment toutes le truc comme courant, je cite une copine "c'est pour ça que nous les femmes on est plus paisible et posée que vous : si on devait se battre à chaque horreur qu'on entend dans la rue, on y passerait la journée !".
150 ans après Darwin, les thèses évolutionnistes semblent se confirmer. De multiples témoignages tendent à montrer que les mâles sont "programmés" pour être attirés par les femelles présentant certaines caractéristiques biologiques. Disposant d'un stock quasi inépuisable de gamètes, ils ont intérêt à chercher à multiplier les partenaires pour pouvoir en faire quelque chose. Les femelles n'en ayant qu'une quantité limitée doivent se montrer très sélectives. Elles n'acceptent donc pas les avances de n'importe qui.
Une loi sur le harcèlement de rue!!! Il va y avoir un problème de preuve. Un marché colossal s'ouvre probablement pour les vendeurs de stylos-caméras. Les femmes pourront aussi se faire suivre quelque pas après elles par leur mari, un parent, ou un garde du corps dûment rémunéré. On pourra aussi faire déambuler dans les rues de jeunes policières en civil. Mais les avocats plaideront probablement la provocation. Les policiers pourront aussi "planquer" dans les rues, ils repéreront les jeunes femmes un peu sexy pour les suivre avec une caméra et alpaguer les dragueurs. Franchement, ils n'ont pas mieux à faire ? Et puis, nous pensions sortir d'une période "un fait divers - une loi", mais elle bouge encore. Encore un truc qui va être défini de façon calamiteuse et se faire carboniser par le Conseil Constitutionnel.
Une loi sur le harcèlement de rue!!! Il va y avoir un problème de preuve. Un marché colossal s'ouvre probablement pour les vendeurs de stylos-caméras. Les femmes pourront aussi se faire suivre quelque pas après elles par leur mari, un parent, ou un garde du corps dûment rémunéré. On pourra aussi faire déambuler dans les rues de jeunes policières en civil. Mais les avocats plaideront probablement la provocation. Les policiers pourront aussi "planquer" dans les rues, ils repéreront les jeunes femmes un peu sexy pour les suivre avec une caméra et alpaguer les dragueurs. Franchement, ils n'ont pas mieux à faire ? Et puis, nous pensions sortir d'une période "un fait divers - une loi", mais elle bouge encore. Encore un truc qui va être défini de façon calamiteuse et se faire carboniser par le Conseil Constitutionnel.
Géniole, s'il n'est "pas sensibilisé", ce n'est pas parce qu'il "est un homme", c'est parce qu'il ne discute pas assez avec les femmes qu'il connaît, ou parce qu'il n'en connaît pas assez.
On peut mesurer l'évolution d'une société en mesurant le traitement global fait aux femmes.
Force est de constater que ça ne va pas très bien donc...
Qu'il y ait proportionnellement plus d'arabes et de noirs que de blancs n'a rien d'étonnant, faut pas jouer au naïf...
Par contre, ce sont les conclusions que l'on en tirent qui fondent une réflexion intelligente ou pas.
Le problème est global, à l'échelle de la société, et ce ne sont là que quelques stigmates consécutifs.
Tout se joue en amont, dans la construction de l'individu.
Mais... stop.
Ça devient trop compliqué.
Mieux vaut s'arrêter là.
Noirs = arabes = délinquants = Marine.
C'est plus confortable comme ça, pas de doute.
Force est de constater que ça ne va pas très bien donc...
Qu'il y ait proportionnellement plus d'arabes et de noirs que de blancs n'a rien d'étonnant, faut pas jouer au naïf...
Par contre, ce sont les conclusions que l'on en tirent qui fondent une réflexion intelligente ou pas.
Le problème est global, à l'échelle de la société, et ce ne sont là que quelques stigmates consécutifs.
Tout se joue en amont, dans la construction de l'individu.
Mais... stop.
Ça devient trop compliqué.
Mieux vaut s'arrêter là.
Noirs = arabes = délinquants = Marine.
C'est plus confortable comme ça, pas de doute.
j'ai des réserves sur l'utilisation du terme 'phénomène' pour le harcèlement de rue.
Je sais bien qu'il y a plusieurs sens, mais le plus courant faisant référence à quelque chose de rare et d'extraordinaire, ça ne me semble pas particulièrement bien adapté.
Je sais bien qu'il y a plusieurs sens, mais le plus courant faisant référence à quelque chose de rare et d'extraordinaire, ça ne me semble pas particulièrement bien adapté.
Je sens que ce sujet casse-gueule promet une volée de bois vert et des réactions indignées à quelques commentateurs à venir.
Je sors une bière, les chips, ça va être dantesque...
Je sors une bière, les chips, ça va être dantesque...
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