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"Un gamin qui meurt au fond d'un silo, personne n'en parle"

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@SI les site de critique des média qui n'est jamais aussi bon que lorsqu'il parle de ce qui ne passe pas (ou peu et mal) dans les médias.

Merci donc pour cette émission. Faudrait trouver un moyen d'installer une certaine régularité pour parler justeme(...)

Emission d'utilité publique.


A voté !

Pas encore vu, mais ce peu d'intérêt pour les victimes du travail me fait penser à une scène fascinante dans C à Vous (ou était ce C dans l'air je confond les deux ?) hier qu'il vaudrait le coup pour ASI d'aller chercher.

Après je ne sais combien de d(...)

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Ce qui était dit dans l’émission était intéressant et sur un sujet dont on n’en entend jamais parler. Donc merci de faire une émission là-dessu mais j’ai été déçue de ne pas entendre parler des CHS, Comité Hygiène Sécurité, remplacés par les  CSE, Comtité Social et Économique, qui ont moins de pouvoir. Ça aurait pu être l’occasion de faire un peu d’informations sur le sujet.

Et puis rien sur les représentants du personnel, les syndicats, encore plus invisibles que les accidents du travail.


Quant aux inspecteurs du travail, même si je suis d’accord sur le fond avec Philippe Poutou sur la casse de la médecine et de l’inspection du travail, il sont toujours là et font leur boulot malgré tout et sur lequel il faut s’appuyer.

L’assassinat des deux inspecteurs du travail en 2015 par un agriculteur aurait pu être rappelé.


Tout ce travail de fourmi fait par toutes ces personnes qui se démènent dans les entreprises pour faire avancer le droit des travailleurs me fait penser à un proverbe africain (affiché dans notre local syndical) : Même dans le désert il faut semer car le jour où il pleut, ça pousse.

Voilà une émission intéressante car elle traite d'un sujet peu médiatisé et absent... au hasard du traitement de la campagne présidentielle...

Merci beaucoup pour cette émission et aux 3 intervenant.es (même si j'ai trouvé que la 2e partie était un peu trop longue sur le cas des cordistes).

Un article précédent l'avait déjà abordé, mais cette émission permet bien de comprendre à quel point il s'agit d'un fait social (et politique) et non de simples faits divers, comme pourrait le laisser penser la médiatisation, en effet purement descriptive et surtout très réduite. 


Cela revient finalement presque à un autre sujet, mais j'aurais été intéressée que le cas des policiers.ères soit abordé, comme mentionné dans un autre commentaire. La médiatisation est alors très différente, même si elle ne permet pas plus de comprendre les vrais problèmes qui se posent (le manque de moyens, de considération, etc.).

Dans le même ordre d'idée, on pourrait aussi évoquer la quasi-absence dans le discours officiel et dans les médias de la transmission du virus du COVID sur les lieux de travail.

Juste sur un plan très pratique : est-ce que l'animatrice de la discussion se rend compte à quel point c'est pénible quand elle parle constamment en même temps que les invités ?

Excellente émission, intervenants concis et concrets, impeccable présentation et animation, merci pour votre taf.

Défaut, elle parait trop courte tellement le sujet est énorme et invisibilisé par tous les autres médias, accaparés par la peur de l'étranger.

J'espère qu'elle passera en gratuit, c'est un produit d'ASI que j'aimerais partager en masse.

C'est vraiment pour ce type d'émission que je suis abonnée. Passionnant échange de bout en bout sur 1 lutte pour visibiliser, ici l'accident du travail. Rémi Lenoir avait écrit sur le sujet au début des années 80. Le rapport des forces aujourd'hui n'est clairement pas favorable à de notables avancées. D'où l'importance de la mise à l'agenda par les médias mais vu les extraits proposés dans l'émission, ce n'est pas tellement des réalités du travail que la plupart d'entre eux se soucient. Heureuses et Heureux qui suit ASI ! 

Émission très pertinente qui élucide cet angle mort (sans jeu de mot) de la société.

Au sujet des pressions sur la non (ou la mauvaise ...) déclaration, j'ai lu que certains employé.e.s accidenté.e.s étaient basculé.e.s en maladie et que ça augmentait significativement le "déficit" de la branche maladie de la sécu.

Bonjour : à propos de la couverture des accidents par la presse quotidienne régionale, il y a les articles sur les faits quand ils se produisent, mais également les comptes rendus des audiences de tribunal quand les affaires y passent (je ne dis pas que c'est suffisant comme traitement, mais ça existe). Un exemple :
https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/l-ouvrier-avait-chute-de-l-echelle-a-carnac-l-employeur-totalement-responsable-07-06-2021-12764161.php


Intéressant.

dommage qu'on n'ait pas invité un inspecteur du travail pour parler des accidents du travail. Ils sont pourtant les premiers sur les lieux d'un accident et ceux qui connaissent le mieux la législation !

Merci pour votre émission réussie.

J’y ai retrouvé tout ce que des personnes de mon entourage m’ont dit de leur accident du travail.


On pourrait aussi la prolonger en parlant de ce qu’est la vie des personnes accidentées ou de la famille d’une personne morte au travail.

Par exemple, la pression du patron fautif pour « amadouer » le ou les plaignants. Dans le cas d’un proche, le patron lui a proposé de prendre en charge financièrement une partie des dépenses non prises en charge par la sécurité sociale. « Voyez comme nous sommes gentils et attentionnés. 🥰 ».


Mais aussi, justement, les dépenses coûteuses non prises en charge par la sécu. Les frais de transport pour se rendre aux soins, par exemple.


Il se trouve que tout le monde s’en fout car ils ne sont pas des premiers de cordée, si chers à des Mac-Rond.

Personne n'en parle , et ça n'intéresse pas grand monde chez les socialos ....

Éric Z:Le travail c'est la santé .Emmanuelle M:Il n'y a pas de travail pénible.

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A Voté !


Les agences d’intérim complices.


Le travail intérimaire est hélas rentré dans les moeurs.


Dès 1970, lors de manifestations, les agences Randstad était dénoncées.


L'intérim manne de pourvoyeurs de travailleurs corvéables. 


 

Les interventions d'Éric Louis, ancien cordiste, cofondateur de l'association Cordistes en colère, cordistes solidaires sont remarquables. Il parle avec justesse. Non sans humour. 

J'en suis à 22 mn de cet entretien. J'ai failli tomber de ma chaise à voir les titres de la presse parlant des accidents du travail durant la période du covid.

 j'ai été interpellé par le titre des echos:

"Le covid a fait chuter fortement les accidents du travail" et plus loin dans le chapôt: "la situation est en train de revenir à la normale cette année"

 quelle conception patronale de la fatalité sous-tend cet article?

à noter aussi le terme utilisé par le figaro: "les accidents du travail dégringolent sous l'action du covid". humour involontaire ?

A propos de l'intérim et la fragilisation du contrat de travail :


Les précaires du nucléaire ont leur dose

                

par Jean-Philippe Desbordes  / juillet 2011

                  

Ils sont robinetiers, calorifugeurs, décontamineurs et assurent en tant que sous-traitants 80 % des travaux de maintenance dans les centrales nucléaires d'EDF. Enquête sur ces " nomades de l'atome ", premiers exposés aux doses de rayonnements ionisants.


Accidents du travail. 733 victimes par an, "ce n'est pas un fait divers" : il refuse que les ouvriers meurent en silence

         

Depuis 2019, Matthieu Lépine, professeur d'histoire-géographie à Montreuil (93) recense quotidiennement les morts causées par les accidents du travail, plus de 700 par an. Un phénomène invisible du grand public, dont l'ampleur interdit, selon lui, qu'on le traite comme un simple fait divers.   


Carte des suicides au travail


Si vous avez connaissance d’un suicide lié au travail, envoyez-nous via ce formulaire les informations sur le lieu, la date avec un lien l’ayant rendu public (communiqué ou tract syndical, articles de presse, etc.)


La raison des plus forts Chroniques du procès France Télécom



Pas encore vu, mais ce peu d'intérêt pour les victimes du travail me fait penser à une scène fascinante dans C à Vous (ou était ce C dans l'air je confond les deux ?) hier qu'il vaudrait le coup pour ASI d'aller chercher.

Après je ne sais combien de dizaines de minutes consacrées à disserter du pseudo coup d'état de Remy Daillet (avec notamment un spécialiste des complots particulièrement porté sur l'évidente nécessité de censurer internet), l'émission passe à un sujet sur l'ouvrier de H&M ayant tenté de s'immoler par le feu après une discussion avec la direction de son entrepôt en voie de fermeture. Le journaliste qui présente le reportage a droit à environ 20 secondes pour mentionner que le groupe a battu un record de bénéfices cette année, puis la parole est donnée à Patrick Cohen.

Et là un enterrage d'anthologie, je ne saurais le citer exactement mais du style "ce serait indécent après une telle histoire de rappeler qu'après le covid la reprise est là, qu'un million d'emplois ont été créés ces derniers mois, ça n'enlève rien à la détresse de ces ouvriers, pas plus d'évoquer les changements de fond dans l'industrie textile qui ne peut que se réorganiser pour privilégier le e-commerce, blabla, oui peut être cette entreprise abuse, je ne sais pas je ne connais pas le dossier, mais les mouvements de fond de l'économie (...)".

Et hop passée sa minute de monologue l'émission embraye sur autre chose.

comme ça fait du bien d'entendre parler du travail (et de ses dangers)

La presse syndicale parle des accidents du travail. Pourquoi si peu de syndiqué-ées !

Emission d'utilité publique.


A voté !

Pas besoin d'être un grand stratège pour déchiffrer les jeux du pouvoir et du patronat : effacer la réalité du quotidien du plus grand nombre d'entre nous ( et des cordistes)pour espérer rester en haut de la pile. 

Merci à Philippe POUTOU de parler de la grève en cours dans l'entreprise LABEYRIE dans les Landes à  Saint-Geours-de-Maremne. 

@SI les site de critique des média qui n'est jamais aussi bon que lorsqu'il parle de ce qui ne passe pas (ou peu et mal) dans les médias.

Merci donc pour cette émission. Faudrait trouver un moyen d'installer une certaine régularité pour parler justement de ce dont on ne parle pas.

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