Un micro-trottoir de première nécessité
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Commentaires préférés des abonnés
Micro-président , Micro-gouvernement, micro-journalistes...
Tout est petit dans les macro- événements, dans les macro-crises....
( et même , d'une façon générale).
Micro-macron !
Ajoutons à cela le "Coronathon" d'hier soir, sur France 2
Alors que FTV est quasi à l'arrêt (un seul cadreur planifié par jour, un autre de secours en "SSA- Service Sans Affectation : présence à domicile mais si besoin nous pourrions vous appeler(...)
La TV est un bon indicateur de notre vacuité.
Déjà pourquoi le journaliste qui veut nous parler du gouvernement se croit il obligé de s’installer devant Matignon ? Et s'il s’agit d’une crue, les deux pieds dans l’eau, si possible jusqu’aux cuisses ? D(...)
Derniers commentaires
Et là , les caméras du popu seulement : Sale raton !
Bonjour, Lucien Sève ça vous dit quelque chose ?
Un débat de fond (de culotte) au gouvernement :
(dans le palmipède du jour)
Un micro-trottoir qui va manquer à F2 mais qui a été diffusé par Liberation, en direct de Mulhouse : la rage d'un médecin psychiatre de l'hopital de Mulhouse :
Un psychologue de l'hôpital de Mulhouse crie sa révolte contre ceux qui ont détruit le système de santé au nom des restrictions budgétaires. Une fois la pandémie passée, ceux-là mêmes rendront des comptes.
- J'ai la rage
Tribune. Je suis en colère et j’ai la rage, quand ils défilent dans les médias, montrent leur trogne à la télévision, font entendre leur voix parfaitement maîtrisée à la radio, livrent leur discours dans les journaux. Toujours pour nous parler d’une situation dont ils sont un facteur aggravant, toujours pour pérorer sur la citoyenneté, sur le risque de récession, sur les responsabilités des habitants, des adversaires politiques, des étrangers… Jamais pour nous présenter leurs excuses, implorer notre pardon, alors même qu’ils sont en partie responsables de ce que nous vivons.
Je suis en colère et j’ai la rage, car en tant que psychologue dans l’hôpital le plus touché, celui de Mulhouse, je vois toute la journée des dizaines de personnes arriver en urgence dans nos locaux, et je sais que pour une bonne partie d’entre elles, elles n’en ressortiront pas vivantes, souriantes, insouciantes, comme ce pouvait être le cas il y a encore deux semaines.
Je suis en colère et j’ai la rage, car je sais que ces personnes, ces êtres vivants, ces frères et sœurs, pères et mères, fils et filles, grands-pères et grands-mères, mourront seules dans un service dépassé, malgré les courageux efforts des soignants ; seules, sans le regard ou la main de ceux et celles qui les aiment, et qu’ils aiment.
Je suis en colère et j’ai la rage, devant cette situation folle qui veut que nous laissions nos aînés, nos anciens, ceux et celles qui ont permis que notre présent ne soit pas un enfer, ceux et celles qui détiennent un savoir et une sagesse que nul autre n’a ; que nous les laissions donc mourir par grappes dans des maisons qui n’ont de retraite que le nom, faute de pouvoir sauver tout le monde, disent-ils.
Le deuil impossible des familles
Je suis en colère et j’ai la rage, en pensant à toutes ces familles qui vivront avec la terrible douleur d’un deuil impossible, d’un adieu impossible, d’une justice impossible. Ces familles auxquelles on ne donne pas accès à leur proche, ces familles qui appellent sans cesse les services pour avoir des nouvelles, et auxquelles aucun soignant ne peut répondre, trop occupé à tenter une intervention de la dernière chance. Ces familles qui sont ou pourraient être la nôtre…
Je suis en colère et j’ai la rage, quand je vois mes collègues soignants se battre, tous les jours, toutes les minutes, pour tenter d’apporter de l’aide à toutes les personnes qui se retrouvent en détresse respiratoire, y perdre une énergie folle, mais y retourner, tous les jours, toutes les minutes. Je suis en colère et j’ai la rage, devant les conditions de travail de mes collègues brancardiers, ASH, secrétaires, aides-soignants, infirmiers, médecins, psychologues, assistants sociaux, kinés, ergothérapeutes, cadres, psychomotriciens, éducateurs, logisticiens, professionnels de la sécurité… car nous manquons de tout, et pourtant, il faut aller au charbon.
Je suis en colère et j’ai la rage, car, lorsque je me rends à mon travail, et lorsque j’en pars, je croise en quelques minutes trois ou quatre véhicules d’urgence, transportant une personne pleine de l’espoir d’être sauvée… Comment ne pas avoir confiance dans nos hôpitaux ? Ils sont à la pointe, ils sont parfaitement en état de fonctionner, de protéger, de guérir… et pourtant, combien de ces ambulances mènent leur passager vers leur dernier lieu ? Combien de ces patients refranchiront la porte sains et saufs ?
Je suis en colère et j’ai la rage, car cela fait des années que nous crions notre inquiétude, notre incompréhension, notre dégoût, notre mécontentement, devant les politiques de santé menées par les différents gouvernements, qui ont pensé que l’hôpital était une entreprise comme une autre, que la santé pouvait être un bien spéculatif, que l’économie devait l’emporter sur le soin, que nos vies avaient une valeur marchande.
Je suis en colère et j’ai la rage quand je constate que nos services d’urgences demandent de l’aide depuis si longtemps, quand je pense que les personnes qui arrivent avec le Samu posent leur regard (souvent le dernier sur l’extérieur) sur ces banderoles disant «URGENCES EN GRÈVE», qu’elles se trouvent face à des médecins traitants à la retraite du fait du départ des urgentistes, ces spécialistes de l’urgence qui seraient tant nécessaires en ces jours sombres…
De l’exploitation des étudiants infirmiers
Je suis en colère et j’ai la rage devant la manière dont on exploite nos étudiants en soins infirmiers ou aides-soignants, qui se retrouvent à faire des travaux d’une dureté que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi, qui, a à peine 20 ans, doivent mettre les corps de nos morts dans des sacs mortuaires, sans préparation, sans soutien, sans qu’ils et elles aient pu se dire volontaires. Pourquoi demander ? Cela fait partie de leur formation, voyons ! Et ils devraient s’estimer heureux, ils reçoivent une gratification de quelques centaines d’euros, vu qu’ils interviennent en tant que stagiaires.
Je suis en colère et j’ai la rage, car la situation actuelle est le fruit de ces politiques, de ces fermetures de lits comme ils aiment le dire, oubliant que sur ces lits, il y avait des humains qui en avaient besoin, de ces putains de lits ! De ces suppressions de postes, parce qu’un infirmier, c’est cher, ça prend de la place sur le budget prévisionnel ; de ces externalisations de tous les métiers du soin, puisqu’un ASH en moins dans les chiffres du nombre de fonctionnaires, c’est toujours un fonctionnaire en moins dont ils peuvent s’enorgueillir.
Je suis en colère et j’ai la rage, car celles et ceux qui sont au boulot tous les jours, malgré la peur ancrée au ventre, peur d’être infecté, peur de transmettre le virus aux proches, peur de le refiler aux autres patients, peur de voir un collègue sur le lit de la chambre 10 ; celles-ci et ceux-là se sont fait cracher dessus pendant des années dans les discours politiques, se sont retrouvés privés de leur dignité lorsqu’on leur demandait d’enchaîner à deux professionnels tous les soins d’un service en quelques minutes, bousculés dans leur éthique et leur déontologie professionnelle par les demandes contradictoires et folles de l’administration. Et aujourd’hui, ce sont ces personnes qui prennent leur voiture, leur vélo, leurs pieds, tous les jours pour travailler malgré le risque continu d’être frappées par le virus, alors que ceux qui les ont malmenés sont tranquillement installés chez eux ou dans leur appartement de fonction.
Je suis en colère et j’ai la rage, parce qu’aujourd’hui, mon hôpital fait face à une crise sans précédent, tandis que celles et ceux qui l’ont vidé de ses forces sont loin. Parce que mon hôpital a été pris pour un putain de tremplin pour des directeurs aussi éphémères qu’incompétents qui ne visaient que la direction d’un CHU et qui sont passés par Mulhouse histoire de prouver qu’ils savaient mener une politique d’austérité bête et méchante… Parce que mon hôpital a été la cible d’injonctions insensées au nom d’une obscure certification, pour laquelle il semblait bien plus important de montrer une traçabilité sans faille plutôt qu’une qualité de soin humain.
Parce qu’en gros, mon hôpital ne fut rien de plus qu’un cobaye pour des administrateurs dont seule l’autovalorisation égoïste avait de l’importance. Parce qu’au-delà de mon hôpital, ce sont les personnes qui y sont accueillies qui ont été considérées comme des valeurs négligeables, des chiffres parmi d’autres, des variables sur la ligne recettes/dépenses. Parce que dans l’esprit bêtement comptable de la direction générale de l’organisation des soins, patients et soignants sont tous dans le même panier d’un lean management des plus écœurants…
Les premiers de cordée et leur respirateur
Je suis en colère et j’ai la rage, quand je me souviens des premiers de cordée censés tenir notre pays, censés être le fer de lance de notre pays, censés nous amener, nous, petites gens, vers des sommets ; et que ce sont ces petites gens, ces caissières de supermarché, ces éboueurs dans nos rues, ces ASH dans nos hôpitaux, ces agriculteurs dans les champs, ces manutentionnaires amazone, ces routiers dans leurs camions, ces secrétaires à l’accueil des institutions, et bien d’autres, qui permettent aux habitants de continuer de vivre, de se nourrir, de s’informer, d’éviter d’autres épidémies… Pendant que les premiers de cordée lorgnent leur respirateur artificiel personnel, le prospectus de la clinique hi-tech dernier cri qui les sauvera au cas où, regardent les fluctuations de la Bourse comme d’autres comptent les cadavres dans leur service.
Je suis en colère et j’ai la rage envers ces hommes et ces femmes politiques qui n’ont eu de cesse de détruire notre système social et de santé, qui n’ont eu de cesse de nous expliquer qu’il fallait faire un effort collectif pour atteindre le sacro-saint équilibre budgétaire (à quel prix ?) ; que «les métiers du soin, c’est du sacrifice, de la vocation»… Ces politiques qui aujourd’hui osent nous dire que ce n’est pas le temps des récriminations et des accusations, mais celui de l’union sacrée et de l’apaisement… Sérieux ? Vous croyez vraiment que nous allons oublier qui nous a mis dans cette situation ? Que nous allons oublier qui a vidé les stocks de masques, de tests, de lunettes de sécurité, de solutions hydroalcooliques, de surchaussures, de blouses, de gants, de charlottes, de respirateurs (de putain de respirateurs tellement primordiaux aujourd’hui) ? Que nous allons oublier qui nous a dit de ne pas nous inquiéter, que ce n’était qu’une grippe, que ça ne passerait jamais en France, qu’il ne servait à rien de se protéger, que même pour les professionnels, les masques, c’était too much ?
Que nous allons oublier l’indifférence et le mépris pour ce qui se passait chez nos sœurs et nos frères chinois, chez nos sœurs et nos frères iraniens, chez nos sœurs et nos frères italiens, et ce qui se passera sous peu chez nos sœurs et nos frères du continent africain et chez nos sœurs et nos frères latino-américains ? Nous n’oublierons pas ! Tenez-le-vous pour dit…
Je suis en colère et j’ai la rage, car je vis depuis une semaine avec cette satanée boule dans la gorge, cette envie de me prostrer, de pleurer toutes les larmes de mon corps, quand j’écoute la détresse et la souffrance de mes collègues, quand ils et elles me parlent du fait de ne pas pouvoir embrasser leurs enfants parce que personne ne peut être sûr de ne pas ramener le virus, lorsque s’expriment les moments de craquage dans la voiture avant et après la journée de travail, quand je pense aux ravages à venir, psychiquement parlant, lorsque tout ça sera derrière nous, et qu’il y aura le temps de penser…
Je suis en colère et j’ai la rage, mais surtout un désespoir profond, une tristesse infinie…
Je suis en colère et j’ai la rage, et je ne peux pas les laisser sortir pour le moment. Elles se tapissent au fond de mon âme, me consumant à petit feu. Mais sous peu, une fois que ce sera calme, je les laisserai jaillir, cette colère et cette rage, comme tous ceux et toutes celles qui les ont enfouies. Et croyez-moi, ce moment viendra. Elles flamberont, et nous exigerons justice, nous demanderons des comptes à tous ceux qui nous ont conduits dans ce mur terrible. Sans violence. A quoi bon ? Non, avec une humanité et une sagesse dont ils sont dépourvus. Entendez-vous cette petite musique ? Celle qui se murmure tout bas mais qui monte en puissance ? Ce refrain des Fugees : «Ready or not, here I come ! You can hide ! Gonna find you and take it slowly !» Nous arrivons…
Depuis le début ça m'horripile ces bataillons de journalistes inutiles se déversant dans les rues vides pour ramener une information tout aussi vide !!!
État d'urgence sanitaire :
Il est urgent de retourner au XIXè siècle ...
En attendant le STO ?
Comme il n'est plus possible de défiler le poing levé, je pose un point Godwin, désolé.
Il est pas futé l'envoyé spécial posté devant l'Elysée, moi j'ai récupéré des images de Macron avec son staff...
https://www.facebook.com/yves.lebaccon.7/videos/10219507861560447/
"Déjà toxiques pour le téléspectateur en temps ordinaire, les micro-trottoirs -outre qu'ils volent du temps d'antenne aux enquêtes qui seraient nécessaires, sur la pénurie de masques ou l'hécatombe des EHPAD- mettent aujourd'hui en danger les journalistes qui y sont assignés."
Très drôle et très juste
Micro-trottoirs à Buckingham et Maison Blanche :
Le Prince Charles contaminé. Mais il n'aurait pas contaminé la Reine car il n'aurait pu être contagieux qu'à partir du 13 mars et il n'a rencontré sa royale mère que le 12.
Et vous savez les dangers que représente cette manie des embrassades et accolades de la famille royale
Aux USA aussi, les relations familiales sont pleines de risques : Trump hésite quand on lui demande si sa femme a subi un test
Ajoutons à cela le "Coronathon" d'hier soir, sur France 2
Alors que FTV est quasi à l'arrêt (un seul cadreur planifié par jour, un autre de secours en "SSA- Service Sans Affectation : présence à domicile mais si besoin nous pourrions vous appeler pour l’activité"), et que sa direction se pare de toutes les vertus en interne, le grand show bonne conscience d'hier soir a été délocalisé sur le plateau de Michel Drucker (bien confiné, lui, dans l'une de ses trois villas illégales des Alpilles). Grâce, là encore, aux intermittents soumis au chantage à l'emploi de par leur précarité. Et dans des conditions innacceptables :
- La majorité du personnel ne connaît ni les lieux ni le matérie
- Amplitude horaire énorme pour certains techniciens : 9 heures / minui
- Masque obligatoire, mais un seul par personne pour toute la "journée".
- Ergonomie du masque le rendant inopérant dans certaines situations (passages de câbles...
- Une seule paire de gant
- Aucune lingette désinfectante.
- Casques, oreillettes, micros... rien n'est désinfecté.
- Personnel réduit à son maximum : de moitié pour la plupart des fonctions, au mépris des règles de sécurité (port de charges lourdes...).
- Coupure repas : plateaux-repas distribués, consommés "chacun pour soi", chacun dans son coin... du plateau.
- Un car régie extérieur a été aménagé à l'usage unique du producteur.
- "Distanciation sociale" quasiment impossible à respectée compte tenu du dispositif...
Michel Cymès devait animer cette émission. Il s'est décommander.
Pour ne pas avoir à répondre à la question de la pertinence de fabriquer cette émission ?
Bien à vous.
La TV est un bon indicateur de notre vacuité.
Déjà pourquoi le journaliste qui veut nous parler du gouvernement se croit il obligé de s’installer devant Matignon ? Et s'il s’agit d’une crue, les deux pieds dans l’eau, si possible jusqu’aux cuisses ? De peur qu’on ne le croie pas ?
Vacuité illustrée par les pubs entrecoupant les reportages au retour du front : Cf. l’incontournable « Comme j’aime ». Sûr que par les temps qui courent, il est essentiel qu’on sache qu’Henri Leconte a perdu 2 kg
Vacuité enfin des interminables débats, d’un creux abyssal, sur la crise sanitaire, spécialité, entre autres, de LCI. Si, comme on nous le promet, ça risque de durer 2 ou 3 mois, comment vont-ils tenir à ce rythme ? Comme dans une guerre « pour de vrai », en suivant les avancées et résistances de « l’ennemi » : l’Ehpad de Quingey est en recul avcs 5 nouveaux cas ou « Mulhouse ! On ne passe pas » ?
Les optimistes croient qu’il va y avoir une prise de conscience de nos impasses collectives, et annoncent un monde nouveau, plus juste, plus égalitaire, plus écolo. Je regardais hier soir une émission sur la guerre de 14, « La Grande ! ». Ils disaient exactement la même chose. Création de la SDN, une ère de paix, « La der des der ». On connait la suite. Pourtant « leur guerre » valait bien la nôtre ?
Peut on rire quand même ? La différence entre pessimisme et optimisme: Les optimistes disent que dans 10 ans on mangera de la merde. Les pessimistes, de leur côté, disent qu’il n’y en aura pas pour tout le monde. J’ai bien peur d’être pessimiste…
Un de mes voisins, un jeune chômeur de 20 ans sans aucun revenu, a écopé d'une amende de 135 euros. Il a été contrôlé par les gendarmes alors qu'il s'en revenait (à pied, évidemment, il n'a pas de voiture) du supermarché. Les flics ont décidé que les marchandises contenues dans son sac n'étaient pas "de première nécessité". Authentique !
Voici un micro - phone de cave niveaux:
En suppositoire, il peut servir contre la gastro Rance deux.
NB Le Coke était surtout employé contre la déshydratation faute de noix de coco.
Salut les @signés à résidence !
C’est encore moi... Sibeth !
Oui, je vous le confie, c’est pas de moi. C’est encore une blague de Casta…
J’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour votre deuxième semaine.
Hou la la… Je ne sais pas pour vous, mais j’ai pas vu passé la première. Faut dire que tout va si vite… je traverse Paris en même pas cinq minutes, j’ai plus le temps de relire mes fiches, d’autant que Vladi, mon chauffeur c’est un grand bavard…
Mais bon, c’est pas le sujet. Voici quelque petites nouvelles du Boss, telles que vient de me les faxer Bribri :
Température corporelle 32.27 ; la pression systolique est de 12 ; la diastolique de 7 ; les urines son claires et les selles ont un fumet de cannelle avec une petite, toute petite, odeur de maroilles (sic).
Quant à son humeur… Pour aujourd’hui, je ne sais pas encore, mais hier il était pas vraiment… comment vous dire… Non, joker ! Devoir de réserve oblige.
Faut dire que sa nuit n’avait pas été folichonne. Il s’était couché bien décidé à lire un bouquin sur la théorie du chaos de René Thom… C’est Bribri qui m’a raconté.
« J’arrêtais pas de lui dire de dormir. C’est un excellent philosophe, un parfait orateur… mais il a toujours été nul en maths… ».
Je confirme. Il confond Thalès avec Pythagore et la ligne droite avec une sinusoïde… Quand j’ai dit ça un jour à Castaner il m’a répondu « et il croit que les nombre entiers ont été inventés par un martiniquais ». J’ai pas compris sur le coup, mais le lendemain en prenant mon petit dej, j’ai failli m’étouffer avec mon bol de boulgour aux fruits rouges. Ha ce Casta ! Je l’adore…
« Il arrêtait pas de répéter, a poursuivi Bribri, je ne lâcherai rien, je ne lâcherai rien… Il a quand même appelé Cédric à 2 heures du matin. Et Heureusement d’ailleurs… Cédric, c’est un zéro en politique, mais pour les maths, y a pas meilleur pédagogue !… Je l’ai vu un jour expliquer les équations bicarrées à un enfant de dix ans ! Et le gamin suivait tout… On devrait créer la médaille Chantal Goya rien que pour Cédric ! Bref, à six heures Manu avait tout compris du chaos et il s’est enfin laissé couler dans les bras de Morphée ».
Manu, il est vraiment très fort. Même pour les maths il sait faire illusion !
Tenez, pas plus tard qu’hier soir, quand, je ne sais plus à quel propos, il s’est mis à disserter sur les nombres complexes.
« C’est très simple ! Nous a-t-il expliqué, comme le jour où il a fait la leçon à soixante universitaires, un nombre complexe… c’est un nombre qui a une partie réelle… et en même temps… une partie imaginaire ».
Houa ! Les bras m'en sont tombés... Casta s’est penché à mon oreille ; et il m’a chuchoté : « c‘est comme les stats de Véran ! »… J’ai éclaté dans mon coude…
Bon, c’est pas tout. Je ne suis pas Pénélope Fifi… faut que je retourne au charbon.
Je dois répondre aux questions des journalistes dans une heure. Y en a un qui m’a faxé une question très très très complexe… Alors vous comprenez, il faut que je potasse... la partie imaginaire de ma réponse.
Télébisous à toutes et à tous.
@+
Afin de libérer de la bande passante et ne pas surcharger le réseau, je ne regarde pas la télé depuis la fin de la décennie précédente sauf très rares exceptions
et donc les micro-trottoirs ne parviennent pas jusqu'à moi
Je vois que désormais ce sont les gendarmes qui sont chargés de faire de la pédagogie
Décidément, de quoi je me mêle
Mon énervement du matin : je rempli la nouvelle autorisation de sortie pour une personne dans l'incapacité de le faire et voilà que je découvre qu'on veut désormais savoir dans quel lieu est né le demandeur (en plus des renseignements que l'on demandait dans la version précédente).
C'est vraiment prendre les gens d'avance pour des tricheurs, des resquilleurs, des forgeurs de fausse déclaration
En quoi le lieu de naissance peut-il intéresser la maréchaussée pour les contrôles !!!!
Un micro-trottoir de première nécessité me fait penser aux chalets de nécessité....
( la même consistance , la même profondeur )
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
France 2, sans intérêts. Quels commentaires sur les déclamations de M.Lepen sur RT...?
intérêt
Qu'est-ce qu'elle est encore allée raconter la blonde??? Suis pas au courant, perso. Je me méfie de plus en plus d'RT.... (et de beaucoup d'autres d'ailleurs!).
https://francais.rt.com/en-ce-moment/436-marine-pen
Trop la flemme... Qu'est-ce qu'elle bave la blondasse au juste ?
Merci pour le lien Ohlala!, mais, comme Prométhée, manque de réelle motivation pour aller polluer mon écran... ;)
Dans la médiocrité ambiante de France2, merci de noter qu'il y en a un au moins qui fait son taff et, depuis le début de cette crise, alerte, avertit et surtout informe, c'est François Bedonnet, un des premiers à avoir tiré la sonnette d'alarme concernant la situation des EHPAD (sur twitter) , mais qui malheureusement est de moins en moins présent à l'antenne.
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Ben oui faudrait un décret listant les produits de première nécéssité ça serait vraiment rigolo. lors de mon passage au super marché il a une semaine (une longue queue d'une demi-heure avec un cadi d'espace entre les pékins, cette demi heure on peut la décompter de son temps d'abscence sans se prendre le pv ?) j'ai acheté un bouquin (un polar, épidémie, glaçant) c'était de première nécessité ? Et dus jus d'orange ? C'est mieux que des coca ?
C'est quoi un JRI?
Micro-président , Micro-gouvernement, micro-journalistes...
Tout est petit dans les macro- événements, dans les macro-crises....
( et même , d'une façon générale).
Micro-macron !