Un rapport sur la pub auto dans les médias… peu médiatisé
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Je ne suis pas surpris du manque d'intérêt des journaux à propos des scandales liés à l'automobile. Dans les trois quotidiens régionaux pour lesquels j'ai bossé (un dans le Nord, un dans le Sud-Ouest et le dernier dans le pays des radicaux cassoulet)(...)
« Contactés par le journaliste, un grand média allemand lui aurait expliqué que "les lecteurs n'étaient plus intéressés par le Dieselgate" »
Oh ?
Une affaire de fraude massive impliquant plusieurs acteurs majeurs de l'industrie automobile, dans laquell(...)
Vous êtes encore bien gentil, Davesnes... On peut se tutoyer ?
Oui les destinations d'essai toujours paradisiaques, dans des endroits où il fait beau et chaud (contrepèterie ? ) et où tu vas depuis Roissy, en n'oubliant pas les lun(...)
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4,50 mn de pub par chaîne, par jour, ça ne me paraît pas beaucoup...
« Contactés par le journaliste, un grand média allemand lui aurait expliqué que "les lecteurs n'étaient plus intéressés par le Dieselgate" »
Oh ?
Une affaire de fraude massive impliquant plusieurs acteurs majeurs de l'industrie automobile, dans laquelle il est impossible de prétendre à la négligence ou de se reposer sur la dilution de responsabilités, vu qu'on est face à des truquages volontaires.
Le tout pour pouvoir continuer à rejeter des polluants dans l'atmosphère (et tant pis pour ceux d'après, hein, fallait arriver avant).
Mais bien sûr qu'on s'en fiche, pour quelle raison ça nous intéresserait ?
(C'est extrêmement agaçant quand les médias - ou d'autres - tentent de nous mettre sur le dos leurs dérobades.)
Merci, Arrêt sur Images, de parler de ce dont les médias ne parlent pas et qui participe à la (dés)information générale.
Sinon, petit point de détail mais qui pique un peu quand même :
« Lui-même ne donne pas de thon aux enfants »
Là ok.
« et préconise de ne pas donner de thon aux femmes avant 45 ans »
Euh... comment dire ?
Je ne suis pas surpris du manque d'intérêt des journaux à propos des scandales liés à l'automobile. Dans les trois quotidiens régionaux pour lesquels j'ai bossé (un dans le Nord, un dans le Sud-Ouest et le dernier dans le pays des radicaux cassoulet) les journalistes automobile étaient les rois du pétrole (demain ils seront les rois de l'électricité). Ils étaient bien traités par les constructeurs automobiles. Les essais des bagnoles avaient toujours lieu dans des endroits paradisiaques, tous frais payés, logés dans des hôtels de luxe. Les bagnoles essayées étaient naturellement sans défaut. Ils étaient également bien vus par la hiérarchie de leur journal. Dame, ça rapporte les pleines pages de pub pour les bagnoles. Et voilà pourquoi votre fille est muette, comme disait Sganarelle.
Vous êtes encore bien gentil, Davesnes... On peut se tutoyer ?
Oui les destinations d'essai toujours paradisiaques, dans des endroits où il fait beau et chaud (contrepèterie ? ) et où tu vas depuis Roissy, en n'oubliant pas les lunettes de soleil, alors que les collègues restent à bosser sous le ciel bas de fin novembre, ces losers..
Tu n'as pas raconté les voitures neuves d'importateur, prêtées à l'année, ou encore prêtées individuellement " pour les vacances " , ou pire encore, vendues en fin d'année aux journalistes. Des voitures non encore immatriculées, donc " première main " , avec le compteur truqué lors de la remise au bénéficiaire, systématiquement mis à 3000 km, histoire que ça soit crédible, dans le but de revente pour eux dans les mois à venir, à la " cote Argus " de l'année.... Avec une bascule sévère à la vente.
Un tabou. J'ai connu, de l'intérieur.
Et tu ne dis pas non plus, les remarques graveleuses lors des déplacements en essais en pays chauds, façon " les chambres sont garnies cette fois tu crois " ? en se poussant du coude. De la part de " confrêres " à qui on avait demandé avant, s'ils voulaient une compagnie jeune et féminine, dans leur chambre au Sheraton . Sinon, y'avait les tapins de luxe (mais à tarif local) au Lobby, à toi de voir.
Oui, t'as raison. Je dis pas tout. Faut pas désespérer Billancourt, comme disait le camarade Jean-Paul Sartre.
