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Une affaire de famille
Tout le reste, comme d'habitude, en est estompé.
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Derniers commentaires
"Un parti n'est pas une mafia": l'affirmation de Fillon mérite explication et réflexion.
Qu'est-ce en effet qu'une mafia? - une association criminelle, répondra-t-on. Certes, oui mais comment constituée? C'est ici qu'apparaît la question. Car une mafia se considère elle-même comme une famille et démontre dans les faits donner à ce terme son sens à la fois le plus vrai, et le moins communément reçu. Le sens le moins reçu car nous entendons par famille une union fondée sur l'affection la plus intime et, par conséquent la plus légitime, entre personnes que leur communauté de sang assure de la naturalité de leur relation. Alors que le maître de Michelet, Giambattista Vico, nous apprend qu'il en est tout autrement: le terme de famuli désignait en effet originellement les étrangers ayant demandé asile et recueillis par les fondateurs de lieux patriarcalement puis patriciennement constitués. D'où le statut devenu de plébéienne infériorité de ces famuli, reproduisant, un degré plus bas, celui des cadets à l'égard des aînés au sein des clans unis, eux, par les liens religieux du sang. Le lien des membres de la famille est ainsi de servitude, et non d'affection. D'où le combat politique ordonné à l'égalité qui a historiquement tenté d'en libérer l'humanité.
Encore faut-il introduire une seconde distinction pour décrypter l'affirmation de Fillon. Il ne faut pas, en effet, comme Marx encore le fait à la suite des historiens français, paradigmatiquement réduire l'histoire en effet à la lutte entre patriciens et plébéiens (et leurs héritiers: barons et serfs, bourgeois et prolétaires). Car il a existé (passé perpétuel) un troisième type de "collectivités" constitué: non point donc sur le fondement de religieux liens du sang, ni sur celui du statut d'infériorité du "réfugié" (aujourd'hui l'immigré), mais sur la violence exercée sur les deux précédentes collectivités envisagées: ce à quoi donc la mafia correspond - par imitation.*
Il n'est de mafia ainsi qu'en contrefaçon de la politique relation entre un peuple et ses gouvernants. Relation toujours conflictuelle celle-ci, mais toujours aussi normée par l'égalité, alors que la mafia ne connaît d'autre "loi" que celle qui soumet le moins efficacement violent à celui qui l'est davantage que lui. De sorte que l'affirmation de Fillon ne saurait se trouver vérifiée qu'au cas par cas. En fonction de l'option: violence ou régulation, démontrée par un parti dans sa constitution et la conduite de ses opérations.
* La question du Lumpenproletariat (prolétariat en haillons) pourrait également être éclairée de cette façon: chez Marx, comme chez Hugo (les Thénardier), sans négliger Eugène Sue.
Qu'est-ce en effet qu'une mafia? - une association criminelle, répondra-t-on. Certes, oui mais comment constituée? C'est ici qu'apparaît la question. Car une mafia se considère elle-même comme une famille et démontre dans les faits donner à ce terme son sens à la fois le plus vrai, et le moins communément reçu. Le sens le moins reçu car nous entendons par famille une union fondée sur l'affection la plus intime et, par conséquent la plus légitime, entre personnes que leur communauté de sang assure de la naturalité de leur relation. Alors que le maître de Michelet, Giambattista Vico, nous apprend qu'il en est tout autrement: le terme de famuli désignait en effet originellement les étrangers ayant demandé asile et recueillis par les fondateurs de lieux patriarcalement puis patriciennement constitués. D'où le statut devenu de plébéienne infériorité de ces famuli, reproduisant, un degré plus bas, celui des cadets à l'égard des aînés au sein des clans unis, eux, par les liens religieux du sang. Le lien des membres de la famille est ainsi de servitude, et non d'affection. D'où le combat politique ordonné à l'égalité qui a historiquement tenté d'en libérer l'humanité.
Encore faut-il introduire une seconde distinction pour décrypter l'affirmation de Fillon. Il ne faut pas, en effet, comme Marx encore le fait à la suite des historiens français, paradigmatiquement réduire l'histoire en effet à la lutte entre patriciens et plébéiens (et leurs héritiers: barons et serfs, bourgeois et prolétaires). Car il a existé (passé perpétuel) un troisième type de "collectivités" constitué: non point donc sur le fondement de religieux liens du sang, ni sur celui du statut d'infériorité du "réfugié" (aujourd'hui l'immigré), mais sur la violence exercée sur les deux précédentes collectivités envisagées: ce à quoi donc la mafia correspond - par imitation.*
Il n'est de mafia ainsi qu'en contrefaçon de la politique relation entre un peuple et ses gouvernants. Relation toujours conflictuelle celle-ci, mais toujours aussi normée par l'égalité, alors que la mafia ne connaît d'autre "loi" que celle qui soumet le moins efficacement violent à celui qui l'est davantage que lui. De sorte que l'affirmation de Fillon ne saurait se trouver vérifiée qu'au cas par cas. En fonction de l'option: violence ou régulation, démontrée par un parti dans sa constitution et la conduite de ses opérations.
* La question du Lumpenproletariat (prolétariat en haillons) pourrait également être éclairée de cette façon: chez Marx, comme chez Hugo (les Thénardier), sans négliger Eugène Sue.
Copé : "Les propos de Fillon sont blessants et injurieux".
Dans l'impasse où ils se trouvent, la meilleure solution parait être l'élimination physique d'un des deux candidats.
Que Juppé mette sur pied un duel au pistolet : Cool Hand Franckie et Jesse Jeff dos à dos, dix pas chacun dans des directions opposées, volte-face et feu à volonté. Only the strong will survive. Pour l'avenir de la France forte.
Dans l'impasse où ils se trouvent, la meilleure solution parait être l'élimination physique d'un des deux candidats.
Que Juppé mette sur pied un duel au pistolet : Cool Hand Franckie et Jesse Jeff dos à dos, dix pas chacun dans des directions opposées, volte-face et feu à volonté. Only the strong will survive. Pour l'avenir de la France forte.
Tout le reste, comme d'habitude, en est estompé. Cessez-le-feu à Gaza, reculade de Hollande sur la "liberté de conscience" des maires devant le mariage homo, épreuve de force sur le budget européen: tout passe au second plan, quand la machine braque ses puissants projecteurs sur l'affrontement Copé-Fillon.
Allez, faisons un voeu : que l'émission de ce vendredi ne participe pas à l'estompe... quoi ? On peut rêver, non ? D'ailleurs, on n'a toujours pas eu cette émission sur L'Amour est dans le pré, je vous signale (mais Lagardère et sa poule, c'est fait). Ce qui est bien, maintenant, c'est qu'on peut voter blanc et que ça ne soit pas compté dans les nuls et les abstentions -- ce que je fais avec régularité sur certaines émissions.
Allez, faisons un voeu : que l'émission de ce vendredi ne participe pas à l'estompe... quoi ? On peut rêver, non ? D'ailleurs, on n'a toujours pas eu cette émission sur L'Amour est dans le pré, je vous signale (mais Lagardère et sa poule, c'est fait). Ce qui est bien, maintenant, c'est qu'on peut voter blanc et que ça ne soit pas compté dans les nuls et les abstentions -- ce que je fais avec régularité sur certaines émissions.
Franchement, parler de sarkozy un jour comme aujourd'hui sans mentionner qu'il se retrouve justement devant les juges - au moment même où sa "famille" politique le voit comme le seul recours... Y a quand même des perches évidentes à saisir, mince alors...
Si si, toute la journée, le même sondage qui "dit" que celui que les miltants voient comme le sauveur, c'est celui-là même qui est devant les juges. Eclat de rire assuré :D
Même si ce soir, au bout de plus de 12 heures d'entretien avec les juges, il n'est que "témoin assisté".
Sur BFMTV dans la soirée ils ont ressorti MAM de la naphtaline (ou bien l'ont-ils choppée entre 2 prospections immobilières en jet privé dans des pays à la démocratie plus que parfaite?), et quand ils lui parlent de sarkozy devant les juges depuis une dizaine d'heures, elle répond Aubry et l'amiante, comme si ça avait le moindre rapport. Décidément, vieille garde ou jeunes pousses, c'est vraiment des minables de chez minables, à l'ump.
Si si, toute la journée, le même sondage qui "dit" que celui que les miltants voient comme le sauveur, c'est celui-là même qui est devant les juges. Eclat de rire assuré :D
Même si ce soir, au bout de plus de 12 heures d'entretien avec les juges, il n'est que "témoin assisté".
Sur BFMTV dans la soirée ils ont ressorti MAM de la naphtaline (ou bien l'ont-ils choppée entre 2 prospections immobilières en jet privé dans des pays à la démocratie plus que parfaite?), et quand ils lui parlent de sarkozy devant les juges depuis une dizaine d'heures, elle répond Aubry et l'amiante, comme si ça avait le moindre rapport. Décidément, vieille garde ou jeunes pousses, c'est vraiment des minables de chez minables, à l'ump.
Nous venons de vivre une séquence politique tout à fait passionnante, très révélatrice de l'état de délitement de notre société politique.
Pour résumer le tout d'une formule on pourrait dire qu' à la tête de l'Etat des notables installés ont remplacé une bande d'escroc, mais qu'hélas les uns comme les autres faisant, sous des formes différentes peu ou proue la même politique (cf. le traité européen, cf. la hausse de la TVA, cf. la politique sécuritaire etc. etc.), la rage populaire et politique n'est pas en passe de se résorber.
Acte 1: la sortie d'Hollande au congrès des maires de France sur le mariage homosexuel. Que dit Hollande aux représentants de l'Etat que sont les maires en tant que gérant de l'état civil: "écoutez les gars, vous et moi, nous sommes du même monde, donc on se comprend. Si la loi vous gène, on l'adaptera pour vous faire plaisir, et vous ne serez pas obligés d'aller contre votre conscience". Or dans une république égalitaire comme la notre se proclame, tous ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Alors de deux choses l'une: ou bien chaque fonctionnaire a le droit de ne pas faire dans son travail ce qui le choque, ou bien tous les représentants de l'Etat doivent appliquer la loi, même s'ils la désapprouvent. La politique du chiffre? Peut-être gène-t-elle certains policiers! Certains profs sont de même peut-être génés d'enseigner certaines choses qui leur semble orienter politiquement, certains membres du secteur hospitaliers peuvent-ils être heurtés de voir le patient se transformer en client etc etc. Pour eux, on ne leur dit pas "tu as un droit de conscience". On leur dit: "vous êtes fonctionnaires, vous devez appliquer la loi". Alors que les maires, c'est autre chose, ce sont des notables, Hollande fair partie de leur monde, donc pour eux, on aménage, on comprend etc. Preuve que notre système vire à l'oligarchie (cf. le bouquin de Todd [après la démocratie] publié quand il réflechissait en profondeur, avant le Hollandisme révolutionnaire [!!!])
Acte 2: le délire de l'UMP. Ne boudons pas notre plaisir, mais après on peut prendre du champ et réfléchir un peu. Le spectacle est saisissant: revoyons un peu la séquence. Qu'est-ce qui différencie sur le fond ces deux hommes? Rien. Que des discours creux, des postures. Fillon le soi-disant social contre Copé le soi-disant décomplexé. Or rien ne les oppose sur le fond. Tous deux ont été des membres éminents du Sarkozistan, ont fait l'éloge du marché, ont accepté toute la déchéance morale des cinq dernières années etc. Leur gué-guerre de maternelle est révélatrice de ce que sont devenus les partis: non plus des centres de militantisme, de lieu de rencontre entre une base et des dirigeants, mais uniquement des lieux de partage des postes et de développement de carrière. C'est ce qui explique le soutien de tel cadre d'un parti à tel dirigeant: ce n'est plus du tout fait en fonction de critères idéologiques, mais en terme de perspective de carrières (qui ont toujours existés. LA nouveauté c'est que les partis ne sont plus que cela). Car enfin, si par exemple Ciotti ou Estrosi avaient réelement vus en Fillon une ligne sociale marquée, ces bébés Sarko auraient du soutenir le décomplexé Copé. Mais non: ils se sont dits: Fillon va gagner, donc soutenons-le. Les partis n'ont plus de militants réels. Ils ne sont plus composés que d'élus, c'est pourquoi, comme le dit Daniel ils " ont la vie dure. Ils maîtrisent les investitures, et recueillent les subventions publiques, deux puissantes raisons qui font hésiter le bras des parricides.". Et là encore, la logique est oligarchique: les partis politiques n'étant plus composés de dirigeants surveillés par des militants mais n'étant plus que des organismes aux mains des dirigeants, ils se maintiennent, et confisquent la démocratie, car ils continuent d'être dans le même temps indispensable au processus électoral mais ont chassé le peuple des militants du processus de désignation des candidatures. Car ne soyons pas dupes: même si le processus à l'UMP avaient été régulier, si COpé avait eu, ou Fillon, 60% des voix, le peuple des militants de l'UMP n'auraient pas eu de réelle voix au chapitre: le seuil des 14 000 signatures était fait pour ne permettre qu'aux dirigeants déjà en place de se présenter.
Et nous dans tout ça? Bah, on doit être réaliste, comprendre que la crise nous oblige à faire des efforts, qu'on est trop gâté bla bla bla bla. Nous sommes coincés entre les notables et les escrocs, et notre désespérance politique ne peut finir par faire de nous que des dépréssifs plus ou moins latents ou des révoltés
PS: revoir la chronique de Didier Porte après le débat Fillon Copé chez Pujadas avant le scrutin au sein de l'UMP a une saveur absolument sublime
Pour résumer le tout d'une formule on pourrait dire qu' à la tête de l'Etat des notables installés ont remplacé une bande d'escroc, mais qu'hélas les uns comme les autres faisant, sous des formes différentes peu ou proue la même politique (cf. le traité européen, cf. la hausse de la TVA, cf. la politique sécuritaire etc. etc.), la rage populaire et politique n'est pas en passe de se résorber.
Acte 1: la sortie d'Hollande au congrès des maires de France sur le mariage homosexuel. Que dit Hollande aux représentants de l'Etat que sont les maires en tant que gérant de l'état civil: "écoutez les gars, vous et moi, nous sommes du même monde, donc on se comprend. Si la loi vous gène, on l'adaptera pour vous faire plaisir, et vous ne serez pas obligés d'aller contre votre conscience". Or dans une république égalitaire comme la notre se proclame, tous ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Alors de deux choses l'une: ou bien chaque fonctionnaire a le droit de ne pas faire dans son travail ce qui le choque, ou bien tous les représentants de l'Etat doivent appliquer la loi, même s'ils la désapprouvent. La politique du chiffre? Peut-être gène-t-elle certains policiers! Certains profs sont de même peut-être génés d'enseigner certaines choses qui leur semble orienter politiquement, certains membres du secteur hospitaliers peuvent-ils être heurtés de voir le patient se transformer en client etc etc. Pour eux, on ne leur dit pas "tu as un droit de conscience". On leur dit: "vous êtes fonctionnaires, vous devez appliquer la loi". Alors que les maires, c'est autre chose, ce sont des notables, Hollande fair partie de leur monde, donc pour eux, on aménage, on comprend etc. Preuve que notre système vire à l'oligarchie (cf. le bouquin de Todd [après la démocratie] publié quand il réflechissait en profondeur, avant le Hollandisme révolutionnaire [!!!])
Acte 2: le délire de l'UMP. Ne boudons pas notre plaisir, mais après on peut prendre du champ et réfléchir un peu. Le spectacle est saisissant: revoyons un peu la séquence. Qu'est-ce qui différencie sur le fond ces deux hommes? Rien. Que des discours creux, des postures. Fillon le soi-disant social contre Copé le soi-disant décomplexé. Or rien ne les oppose sur le fond. Tous deux ont été des membres éminents du Sarkozistan, ont fait l'éloge du marché, ont accepté toute la déchéance morale des cinq dernières années etc. Leur gué-guerre de maternelle est révélatrice de ce que sont devenus les partis: non plus des centres de militantisme, de lieu de rencontre entre une base et des dirigeants, mais uniquement des lieux de partage des postes et de développement de carrière. C'est ce qui explique le soutien de tel cadre d'un parti à tel dirigeant: ce n'est plus du tout fait en fonction de critères idéologiques, mais en terme de perspective de carrières (qui ont toujours existés. LA nouveauté c'est que les partis ne sont plus que cela). Car enfin, si par exemple Ciotti ou Estrosi avaient réelement vus en Fillon une ligne sociale marquée, ces bébés Sarko auraient du soutenir le décomplexé Copé. Mais non: ils se sont dits: Fillon va gagner, donc soutenons-le. Les partis n'ont plus de militants réels. Ils ne sont plus composés que d'élus, c'est pourquoi, comme le dit Daniel ils " ont la vie dure. Ils maîtrisent les investitures, et recueillent les subventions publiques, deux puissantes raisons qui font hésiter le bras des parricides.". Et là encore, la logique est oligarchique: les partis politiques n'étant plus composés de dirigeants surveillés par des militants mais n'étant plus que des organismes aux mains des dirigeants, ils se maintiennent, et confisquent la démocratie, car ils continuent d'être dans le même temps indispensable au processus électoral mais ont chassé le peuple des militants du processus de désignation des candidatures. Car ne soyons pas dupes: même si le processus à l'UMP avaient été régulier, si COpé avait eu, ou Fillon, 60% des voix, le peuple des militants de l'UMP n'auraient pas eu de réelle voix au chapitre: le seuil des 14 000 signatures était fait pour ne permettre qu'aux dirigeants déjà en place de se présenter.
Et nous dans tout ça? Bah, on doit être réaliste, comprendre que la crise nous oblige à faire des efforts, qu'on est trop gâté bla bla bla bla. Nous sommes coincés entre les notables et les escrocs, et notre désespérance politique ne peut finir par faire de nous que des dépréssifs plus ou moins latents ou des révoltés
PS: revoir la chronique de Didier Porte après le débat Fillon Copé chez Pujadas avant le scrutin au sein de l'UMP a une saveur absolument sublime
La réaction de Mazerolle sur BFM est très révélatrice de sa couleur politique. Ou plutôt, elle la confirme, puisque chacun connait sa préférence droitière.
Le pauvre est rendu furieux par le pitoyable affrontement de ses amis de l'UMP. Le PS offrant le même spectacle, ce n'est pas la colère mais l'ironie qui aurait prévalu. D'ailleurs, il doit certainement exister des images de sa jubilation à l'époque du congrès de Reims.
70 balais, l'Olivier. Qu'il se retire vite avant de péter un cable !
Le pauvre est rendu furieux par le pitoyable affrontement de ses amis de l'UMP. Le PS offrant le même spectacle, ce n'est pas la colère mais l'ironie qui aurait prévalu. D'ailleurs, il doit certainement exister des images de sa jubilation à l'époque du congrès de Reims.
70 balais, l'Olivier. Qu'il se retire vite avant de péter un cable !
Olivier Mazerolle, si tu me lis :
Olivier, c’est pas bien de s’énerve sur ton plateau. Prends ton dictionnaire, et tu verras qu’« inepties » n’est pas le bon mot. Tout cela a un sens. Tout cela révèle que ces gens sont faux de A à Z :
- Ils disent s’aimer alors qu’ils se haïssent.
- Ils disent agir pour le bien public alors qu’ils ne pensent qu’à se partager le pouvoir, chacun persuadé de pourvoir partir avec la plus grosse part du gâteau.
- Ils se réclament de valeurs morales plus nombreuse que moules sur un bouchot et jouent à qui trichera et mentira le plus.
Comme eût dit mon défunt père : Copé, Fillon, j’en rendrais pas un pour taper sur l’autre.
Bon, je ris je ris alors qu’on s’enfonce de plus en plus dans la dépression et la division, et que le seul résultat concret de l’action d’Ayraullande est l’aéroport de Notre Dame de Vinci.
Olivier, c’est pas bien de s’énerve sur ton plateau. Prends ton dictionnaire, et tu verras qu’« inepties » n’est pas le bon mot. Tout cela a un sens. Tout cela révèle que ces gens sont faux de A à Z :
- Ils disent s’aimer alors qu’ils se haïssent.
- Ils disent agir pour le bien public alors qu’ils ne pensent qu’à se partager le pouvoir, chacun persuadé de pourvoir partir avec la plus grosse part du gâteau.
- Ils se réclament de valeurs morales plus nombreuse que moules sur un bouchot et jouent à qui trichera et mentira le plus.
Comme eût dit mon défunt père : Copé, Fillon, j’en rendrais pas un pour taper sur l’autre.
Bon, je ris je ris alors qu’on s’enfonce de plus en plus dans la dépression et la division, et que le seul résultat concret de l’action d’Ayraullande est l’aéroport de Notre Dame de Vinci.
Je pense qu'il est temps de rajouter du vocabulaire au vieux dictionnaire imaginé il y a quelques années, quelque part dans les profondeurs d'@si.
Des guignols, tous ! Comme Margerit, le patron de Total, invité de la matinale de France Inter, vantant les gaz de schiste et se plaignant de ne pas avoir reçu de lettre de remerciement de l'Etat français pour sa contribution fiscale, lui le riche qui paie beaucoup d'impôts il veut qu'on soit reconnaissant, surtout pour le réchauffement, je suppose. Moi, pauvre, je devrais réclamer une lettre de remerciement pour mon état de pauvreté, car enfin que seraient les riches sans la ribambelle de pauvres dont ils ont besoin pour faire tourner la machine infernale. Ils devraient nous remercier pour notre soumission.
Bon, l'UMP arrive maintenant à égaliser le parti républicain des USA en terme de bondieusards, de bêtise insondable et de vendus au pognon comme jamais auparavant.
L'évolution est parfois cruelle.
L'évolution est parfois cruelle.
LA DEUXIEME MORT DE NICOLAS SARKOZY
Contribution au débat acceptée par Agoravox. Ecrite avant l'affaire des votes d'outre-mer qui, sur le fond, ne change rien à cette analyse.
Quelle confusion dans les médias et chez les chroniqueurs qui essaient d’expliquer l’élection de Jean François Copé comme premier militant de son parti l’UMP.
Au point, que, n’arrivant pas à départager les deux candidats et leur mano a mano, ils finissent par conclure à la victoire de … Nicolas Sarkozy.
Funeste erreur.
Pourquoi cette confusion mentale dans les médias ?
Parce que les deux candidats se revendiquaient de Nicolas Sarkozy et que dans la liste des soutiens de chaque candidat figurait toute la palette de la droite, du centre droit à une quasi-extrême droite.
Pour Copé, on pouvait pointer Raffarin (ancien UDF), Daubresse (centriste), Gaino (gaulliste) et Buisson le maurrassien.
Pour Fillon, on notait la présence de beaucoup de ministres, dont tous ceux qui avaient une compétence en matière financière (Pécresse, Baroin et Woerth...Lagarde étant tenue à la réserve, FMI oblige), mais aussi celle d’élus extrémistes et sarkozystes historiques comme Ciotti et Estrosi.
Pourquoi alors les médias semblent-ils patauger dans leurs analyses ? Parce que sur le fond, ils sont désorientés et que la défaite de Fillon c’est la leur.
Ils n’ont pas donné à leurs lecteurs et auditeurs la bonne grille d’analyse.
Parce que, s’ils l’avaient utilisée, cette grille, ils auraient expliqué que l’UMP a vécu ce 18 novembre 2012, de l’intérieur, le combat héroïque que Chirac mena contre Balladur au premier tour des présidentielles de 1995.
Avec toutefois cette différence, que Chirac ne croyait pas vraiment au libéralisme financier, alors que Copé et Fillon l’acceptent tous les deux.
Le fil d’Ariane qui permet de ne pas se perdre dans cette bouillie médiatique, c’est justement Edouard Balladur lui-même.
Que ce soit en 1995, comme candidat, ou en 2007 comme parrain politique de Nicolas Sarkozy, E Balladur est l’homme politique français qui porte, depuis au moins 1986, les espoirs (déçus en 1995 et concrétisés en 2007), de l’oligarchie financière française.
Cette oligarchie qui, pendant cinq ans, a fait accélérer la dérèglementation de l’économie en France.
Rappelons pour mémoire, qu’au moins 80% des médias "classiques" et la totalité des instituts de sondage appartiennent à ces oligarques.
Et quand E Balladur a implicitement désigné François Fillon comme le candidat préféré de l’oligarchie, les médias n’avaient plus qu’à broder sur la victoire prévisible de celui-ci.
Mais si, à ce stade de l’analyse, on sait qui était derrière F Fillon, on a toujours pas expliqué comment JF Copé a gagné, alors que, de fait, quand il était le Président du groupe des députés UMP, il leur a fait voter toutes les lois de dérèglementations financières et économiques.
C’est maintenant qu’il faut reparler de Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy a été un « cas limite » en politique. Mais on peut également se référer au jargon psychiatrique qui utilise aussi ce terme.
Sa victoire de 2007, il la doit au soutien massif de l’oligarchie et de ses médias, à l’évanescence de son opposante, mais très certainement aussi à sa personnalité qui en a séduit plus d’un et plus d’une.
Son narcissisme manipulateur avéré, ce besoin vital de séduire et d’être aimé des plus humbles en a fait une icône pour beaucoup de militants qui ne voyait pas l’autre facette du personnage, à savoir sa totale adhésion voire sa soumission aux nouvelles règles économiques et financières souhaitées par ses parrains.
Ce grand écart, il n’a pu le maintenir pendant cinq années qu’au prix de mensonges et de déclarations contradictoires qui l’ont définitivement disqualifié pour l’avenir.
Le génie tactique de JF Copé, c’est d’avoir fait oublier aux militants qu’il a été en 2007 la première victime de N Sarkozy, qui ne lui a surtout pas confié le poste de ministre qu’il méritait.
En faisant voter les lois sarkozystes à l’Assemblée, il donnait en fait plus des gages de parfaite adhésion au projet libéral des financiers que de fidélité au Président.
Devant les militants, il a su revêtir les habits du sarko décomplexé et populaire pour l’emporter face à un Fillon clairement identifié comme le candidat de l’oligarchie (« les notables » avait traduit Copé, habilement, en langage militant).
JF Copé sera un adversaire redoutable pour le pouvoir.
Il incarnera une droite décomplexée à la Sarkozy, mais sans la psychiatrie.
Il est bien dans sa tête et saura revenir à des discours plus classiques propres à séduire et à rassurer l’électorat de droite dans toutes ses variétés.
Et les militants applaudiront, car ce qu’ils veulent avant tout c’est un vrai chef.
Il faut noter que Marine Le Pen a immédiatement dénoncé cette double démarche de Copé.
Quant à N Sarkozy, les oligarques n’en ont plus l’utilité, et JF Copé et F Fillon, si par miracle ce dernier se refait un santé, n’ont plus besoin de lui pour assouvir leur ambition.
Nb: Il est probable que le dernier rebondissement du scénario ne va pas aider JF Copé...
Contribution au débat acceptée par Agoravox. Ecrite avant l'affaire des votes d'outre-mer qui, sur le fond, ne change rien à cette analyse.
Quelle confusion dans les médias et chez les chroniqueurs qui essaient d’expliquer l’élection de Jean François Copé comme premier militant de son parti l’UMP.
Au point, que, n’arrivant pas à départager les deux candidats et leur mano a mano, ils finissent par conclure à la victoire de … Nicolas Sarkozy.
Funeste erreur.
Pourquoi cette confusion mentale dans les médias ?
Parce que les deux candidats se revendiquaient de Nicolas Sarkozy et que dans la liste des soutiens de chaque candidat figurait toute la palette de la droite, du centre droit à une quasi-extrême droite.
Pour Copé, on pouvait pointer Raffarin (ancien UDF), Daubresse (centriste), Gaino (gaulliste) et Buisson le maurrassien.
Pour Fillon, on notait la présence de beaucoup de ministres, dont tous ceux qui avaient une compétence en matière financière (Pécresse, Baroin et Woerth...Lagarde étant tenue à la réserve, FMI oblige), mais aussi celle d’élus extrémistes et sarkozystes historiques comme Ciotti et Estrosi.
Pourquoi alors les médias semblent-ils patauger dans leurs analyses ? Parce que sur le fond, ils sont désorientés et que la défaite de Fillon c’est la leur.
Ils n’ont pas donné à leurs lecteurs et auditeurs la bonne grille d’analyse.
Parce que, s’ils l’avaient utilisée, cette grille, ils auraient expliqué que l’UMP a vécu ce 18 novembre 2012, de l’intérieur, le combat héroïque que Chirac mena contre Balladur au premier tour des présidentielles de 1995.
Avec toutefois cette différence, que Chirac ne croyait pas vraiment au libéralisme financier, alors que Copé et Fillon l’acceptent tous les deux.
Le fil d’Ariane qui permet de ne pas se perdre dans cette bouillie médiatique, c’est justement Edouard Balladur lui-même.
Que ce soit en 1995, comme candidat, ou en 2007 comme parrain politique de Nicolas Sarkozy, E Balladur est l’homme politique français qui porte, depuis au moins 1986, les espoirs (déçus en 1995 et concrétisés en 2007), de l’oligarchie financière française.
Cette oligarchie qui, pendant cinq ans, a fait accélérer la dérèglementation de l’économie en France.
Rappelons pour mémoire, qu’au moins 80% des médias "classiques" et la totalité des instituts de sondage appartiennent à ces oligarques.
Et quand E Balladur a implicitement désigné François Fillon comme le candidat préféré de l’oligarchie, les médias n’avaient plus qu’à broder sur la victoire prévisible de celui-ci.
Mais si, à ce stade de l’analyse, on sait qui était derrière F Fillon, on a toujours pas expliqué comment JF Copé a gagné, alors que, de fait, quand il était le Président du groupe des députés UMP, il leur a fait voter toutes les lois de dérèglementations financières et économiques.
C’est maintenant qu’il faut reparler de Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy a été un « cas limite » en politique. Mais on peut également se référer au jargon psychiatrique qui utilise aussi ce terme.
Sa victoire de 2007, il la doit au soutien massif de l’oligarchie et de ses médias, à l’évanescence de son opposante, mais très certainement aussi à sa personnalité qui en a séduit plus d’un et plus d’une.
Son narcissisme manipulateur avéré, ce besoin vital de séduire et d’être aimé des plus humbles en a fait une icône pour beaucoup de militants qui ne voyait pas l’autre facette du personnage, à savoir sa totale adhésion voire sa soumission aux nouvelles règles économiques et financières souhaitées par ses parrains.
Ce grand écart, il n’a pu le maintenir pendant cinq années qu’au prix de mensonges et de déclarations contradictoires qui l’ont définitivement disqualifié pour l’avenir.
Le génie tactique de JF Copé, c’est d’avoir fait oublier aux militants qu’il a été en 2007 la première victime de N Sarkozy, qui ne lui a surtout pas confié le poste de ministre qu’il méritait.
En faisant voter les lois sarkozystes à l’Assemblée, il donnait en fait plus des gages de parfaite adhésion au projet libéral des financiers que de fidélité au Président.
Devant les militants, il a su revêtir les habits du sarko décomplexé et populaire pour l’emporter face à un Fillon clairement identifié comme le candidat de l’oligarchie (« les notables » avait traduit Copé, habilement, en langage militant).
JF Copé sera un adversaire redoutable pour le pouvoir.
Il incarnera une droite décomplexée à la Sarkozy, mais sans la psychiatrie.
Il est bien dans sa tête et saura revenir à des discours plus classiques propres à séduire et à rassurer l’électorat de droite dans toutes ses variétés.
Et les militants applaudiront, car ce qu’ils veulent avant tout c’est un vrai chef.
Il faut noter que Marine Le Pen a immédiatement dénoncé cette double démarche de Copé.
Quant à N Sarkozy, les oligarques n’en ont plus l’utilité, et JF Copé et F Fillon, si par miracle ce dernier se refait un santé, n’ont plus besoin de lui pour assouvir leur ambition.
Nb: Il est probable que le dernier rebondissement du scénario ne va pas aider JF Copé...
Écoeurant.. mais j'aime, j'ai le plaisir...
gamma
gamma
J’ai envie de leur chanter parce que la musique est belle, en une dédicace musicale :
« Parlez plus doucement… »
http://www.dailymotion.com/video/x7i4ak_parla-piu-piano-roberto-alagna_music
« Parlez plus doucement… »
http://www.dailymotion.com/video/x7i4ak_parla-piu-piano-roberto-alagna_music
Quand on voit la déconfiture économique mondiale conjuguée à l'impunité des banques et l'aggravation de la pauvreté, les partis de droite devraient être intellectuellement discrédités et légalement déclarés incompétents donc illégaux.
Ouaip, rien moins que ça ! La taule ou des heures de travaux d'intérêt général dans les assos pour les escrocs...
Ouaip, rien moins que ça ! La taule ou des heures de travaux d'intérêt général dans les assos pour les escrocs...
Les militants de droite ont préféré :
- la ligne "pain au chocolat", c'est-à-dire celle de "Morano la poissonnière" et compagnie plutôt que
- la ligne plus consensuelle d'une droite modérée qui est celle de Baroin ou Kosciusko Morizet.
C'est cool pour la gauche et François Hollande qui peut rester tranquille au pouvoir jusqu'en 2022 !
Merci Copé t'as fait du bon boulot !
Reste comme tu es, toujours aussi mesquin et méprisable.
- la ligne "pain au chocolat", c'est-à-dire celle de "Morano la poissonnière" et compagnie plutôt que
- la ligne plus consensuelle d'une droite modérée qui est celle de Baroin ou Kosciusko Morizet.
C'est cool pour la gauche et François Hollande qui peut rester tranquille au pouvoir jusqu'en 2022 !
Merci Copé t'as fait du bon boulot !
Reste comme tu es, toujours aussi mesquin et méprisable.
Fraudes quand vous nous tenez, adieu prudence ( valable pour tous les partis politiques sans exception )...
Du pain au chocolat pour tout le monde, ça calmera les esprits excités ! Veillons surtout qu'on ne se le fasse pas voler...
Du pain au chocolat pour tout le monde, ça calmera les esprits excités ! Veillons surtout qu'on ne se le fasse pas voler...
Pour soutenir Copé,nous avons vu défiler le plaisant Karouchi,le délicat Jacob,le petit nerveux Riester,la flêche Morano,la ravie Rosso Debord,(les deux dernières n'ayant plus aucun mandat) et bien d'autres tout aussi convaincants parlant de tout sauf de la dernière découverte qui faisait du féroce "gagnant" le perdant.Spectacle fascinant digne du festival du rire.Ce qui fait que,même si ce n'est pas notre tasse de thé,nous avons pu trouver une certaine dignité à l'austère Fillon.
La droite d'après Sarkozy est en déconfiture et Copé qui a voulu l'imiter est un "président" déchu,même et surtout s'il s'accroche honteusement à son jouet lequel devait lui assurer la victoire en 2017,du moins le croyait-il...
La droite d'après Sarkozy est en déconfiture et Copé qui a voulu l'imiter est un "président" déchu,même et surtout s'il s'accroche honteusement à son jouet lequel devait lui assurer la victoire en 2017,du moins le croyait-il...
[quote=Daniel Schneidermann]Mais ne boudons pas notre plaisir de spectateurs. Si le spectacle fonctionne, c'est pour toutes sortes de raisons que je ne rappellerai pas, ne souhaitant pas lasser les lecteurs, mais aussi parce que s'impose le sentiment qu'il se passe quelque chose, authentiquement.
C'est Giraudoux, je crois, qui affirma qu'au théâtre les spectateurs sont à la place de(s) dieu(x). Le théâtre étant désormais médiatiquement généralisé, il faut considérer que, sur cette scène qu'est devenue le monde, les plus agissants ne sont pas ceux que l'on croit: ceux qui s'y montrent - mais ceux qui les voient. Aussi bien, grâce à Duchamp ne le savions-nous pas, "ce sont les regardeurs qui font l'art", et comme le dieu moteur immobile d'Aristote, ils le font en ne faisant rien: rien d'autre qu'éprouver sans bouder leur plaisir de spectateurs. "La société du spectacle" s'avère être en effet le contraire de ce que Debord en a prétendu: non point mystifiante aliénation, mais décisive action.
Vous ne semblez pas loin, surtout adverbialement, de ratifier cette interprétation en écrivant: "s'impose le sentiment qu'il se passe quelque chose, authentiquement." Mais plus encore, déjà la vérifierait le titre de ce 9:15: que sont en effet les tragédies authentiques, celles de la Grèce antique, sinon des "affaires de famille": par les dieux tranchées?
C'est Giraudoux, je crois, qui affirma qu'au théâtre les spectateurs sont à la place de(s) dieu(x). Le théâtre étant désormais médiatiquement généralisé, il faut considérer que, sur cette scène qu'est devenue le monde, les plus agissants ne sont pas ceux que l'on croit: ceux qui s'y montrent - mais ceux qui les voient. Aussi bien, grâce à Duchamp ne le savions-nous pas, "ce sont les regardeurs qui font l'art", et comme le dieu moteur immobile d'Aristote, ils le font en ne faisant rien: rien d'autre qu'éprouver sans bouder leur plaisir de spectateurs. "La société du spectacle" s'avère être en effet le contraire de ce que Debord en a prétendu: non point mystifiante aliénation, mais décisive action.
Vous ne semblez pas loin, surtout adverbialement, de ratifier cette interprétation en écrivant: "s'impose le sentiment qu'il se passe quelque chose, authentiquement." Mais plus encore, déjà la vérifierait le titre de ce 9:15: que sont en effet les tragédies authentiques, celles de la Grèce antique, sinon des "affaires de famille": par les dieux tranchées?
jeunes rénovateurs vertueux
Il y a au moins deux mots de trop là-dedans !
Il y a au moins deux mots de trop là-dedans !
Ils font peur...
Et ils confondent leurs militants avec tous les Français !
Ils ont des tendances fascisantes, surtout les "jeunes loups"...
Qu'ils aillent se faire voir...
Mais les Socialos et leurs coalisés n'ont guère mieux à nous offrir.
On devrait sérieusement remettre en question l'ambiance empuantie du monde politique français.
Et ils confondent leurs militants avec tous les Français !
Ils ont des tendances fascisantes, surtout les "jeunes loups"...
Qu'ils aillent se faire voir...
Mais les Socialos et leurs coalisés n'ont guère mieux à nous offrir.
On devrait sérieusement remettre en question l'ambiance empuantie du monde politique français.
Bonjour
Comme on pouvait s'en douter, la piscine bleue n'était qu'un marigot où trône le crocodile Copé.
Comme on pouvait s'en douter, la piscine bleue n'était qu'un marigot où trône le crocodile Copé.
"Sommes-nous donc définitivement, irrémédiablement, incurablement, la doite la plus bête du monde ?" Charles PASQUA 1995(?)
Voici une formation qui a perdu les élections municipale, régionale, sénatoriale, présidentielle et législative et qui maintenant fait tout pour dissoudre dans un acide gastrique interne. Indigestion aux relents d'idée de droite-droite. Nausées internes tout autant que pour les observateurs que nous sommes.
Que la dissolution se poursuive et ailles à son terme, un ultime vomissement.
Que la dissolution se poursuive et ailles à son terme, un ultime vomissement.
Dans son édition d’hier, le Canard Enchaîné rappelle une info qu’il avait déjà publiée à deux reprises avant la fameuse élection : Copé a récemment viré le directeur des affaires juridiques de l’UMP, qui n’était pas un de ses affidés. Ce directeur avait aussi des fonctions dans la Cocoe et la commission de recours. Il a été remplacé par un pote de Copé.
Depuis dimanche, il me semble qu’aucun des innombrables journalistes qui travaillent sur la question n’ait évoqué ce point. Ça aurait pourtant constitué une bonne question à poser à la "famille".
Depuis dimanche, il me semble qu’aucun des innombrables journalistes qui travaillent sur la question n’ait évoqué ce point. Ça aurait pourtant constitué une bonne question à poser à la "famille".