Commentaires
Une image peut en cacher une autre
Cette photo, parue le 11 mars dernier à la une du Chicago Tribune, a été prise à l'extérieur de l'UIC Pavilion (à Chicago) où Donald Trump devait donner un meeting finalement annulé, parce que perturbé par des opposants :
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Derniers commentaires
Point de vue
Des petits horizons…
SAINTE-BEUVE.
Voici ce que je vis. —
LABRUNIE (G. DE NERVAL).
Au premier plan, — un orme au tronc couvert de mousse,
Dans la brume hochant sa tête chauve et rousse ;
— Une mare d’eau sale, où plongent les canards
Assourdissant l’écho de leurs cris nasillards ;
— Quelques rares buissons où pendent des fruits aigres,
Comme un pauvre la main, tendant leurs branches maigres ;
— Une vieille maison, dont les murs mal fardés
Bâillent de toutes parts, largement lézardés.
Au second, — des moulins dressant leurs longues ailes,
Et découpant en noir leurs linéaments frêles
Comme un fil d’araignée à l’horizon brumeux ;
Puis, — tout au fond, Paris, Paris sombre et fumeux,
Où déjà, points brillants au front des maisons ternes,
Luisent comme des yeux des milliers de lanternes,
Paris avec ses toits déchiquetés, ses tours
Qui ressemblent de loin à des cous de vautours,
Et ses clochers aigus à flèche dentelée
Comme un peigne mordant la nue échevelée.
Théophile GAUTIER
Recueil : "Premières poésies"
Des petits horizons…
SAINTE-BEUVE.
Voici ce que je vis. —
LABRUNIE (G. DE NERVAL).
Au premier plan, — un orme au tronc couvert de mousse,
Dans la brume hochant sa tête chauve et rousse ;
— Une mare d’eau sale, où plongent les canards
Assourdissant l’écho de leurs cris nasillards ;
— Quelques rares buissons où pendent des fruits aigres,
Comme un pauvre la main, tendant leurs branches maigres ;
— Une vieille maison, dont les murs mal fardés
Bâillent de toutes parts, largement lézardés.
Au second, — des moulins dressant leurs longues ailes,
Et découpant en noir leurs linéaments frêles
Comme un fil d’araignée à l’horizon brumeux ;
Puis, — tout au fond, Paris, Paris sombre et fumeux,
Où déjà, points brillants au front des maisons ternes,
Luisent comme des yeux des milliers de lanternes,
Paris avec ses toits déchiquetés, ses tours
Qui ressemblent de loin à des cous de vautours,
Et ses clochers aigus à flèche dentelée
Comme un peigne mordant la nue échevelée.
Théophile GAUTIER
Recueil : "Premières poésies"
Je dois avoir l'esprit morose: pour la photo du gosse qui pleure, j'avais parlé sur "un enfant qui a une plaie saignant abondamment au front et un adulte qui effectue une compression manuelle". À force d'associer les visages méditerranéens avec la guerre...
Merci pour m'avoir fait découvrir Zalmaï.
Je ne vous remercie pas pour l'absence de sous-titrage en franco-gallique...
Je ne vous remercie pas pour l'absence de sous-titrage en franco-gallique...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Et un arrêt sur image... presque sans image mais avec pas mal de texte, ça vous dit ?
C'est par là : http://www.franceinter.fr/
C'est par là : http://www.franceinter.fr/
Oups ! c'est pas le bon lien :
http://www.dailymotion.com/embed/video/x3z30pa?html
http://www.dailymotion.com/embed/video/x3z30pa?html
Merci Alain pour cette chronique.
Bravo !
Bravo !
si je comprend bien , korkos fait un cours d'arrêt sur image aux abonnés d'arrêt sur image.....Uns espèce de "total recall" de nôtre logiciel de lecture du site.....Soyons modestes , on apprend jamais assez !
Ou comment démonter en un article 99% des sites antifas.
Dans le style une image peut en cacher une autre "La bobine grimaçante de Chirac" n'arrive pas à cacher l'image style Blackadder de Bismuth "en 2007 lors de la cérémonie à la mémoire de Lucie Aubrac"
Or il se trouve que Birgitt Peterson est née à Berlin Ouest en 1946 [...] Si vous voulez le faire, faites-le bien.
Que ça soit à l'Ouest ou à l'Est, je ne suis pas sûr que ce soit en 46 qu'elle est apprit à bien le faire... d'un, ce n'était pas vraiment de son âge et de l'autre, on peut présumer que pas grand monde ne se serait risqué à le lui apprendre d'un côté ou de l'autre de la ligne de démarcation.
--
Que ça soit à l'Ouest ou à l'Est, je ne suis pas sûr que ce soit en 46 qu'elle est apprit à bien le faire... d'un, ce n'était pas vraiment de son âge et de l'autre, on peut présumer que pas grand monde ne se serait risqué à le lui apprendre d'un côté ou de l'autre de la ligne de démarcation.
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Maître Korkos, je suis à court de louanges après tout ce que d'autres ont écrit.
Mais quel est donc l'ubuesque crétin qui a écrit qu'un petit dessin (sans légende) valait mieux qu'un long discours (sans images) ?
Mais quel est donc l'ubuesque crétin qui a écrit qu'un petit dessin (sans légende) valait mieux qu'un long discours (sans images) ?
Chronique d'un très haut niveau, très instructive !
Et ce ton vous rend toujours aussi agréable à lire
Et ce ton vous rend toujours aussi agréable à lire
Une nouvelle fois merci Alain Korkos pour cette brillante chronique et ces rappels si émouvants du "penultimate supper" et de ces 28 disciples avec "Judas the most Jewish".
Simplement sur le salut nazi des fans de "Drumpf", je voudrais simplement dire qu'il ne s'agit pas de cela mais du bras tendu "sur une bible virtuelle" comme dans les tribunaux états-uniens. Reste que Trump reprend des techniques nazies, Hitler demandait à ses adorateurs de foules de faire des serments d'allégeance à toutes les occasions et les foules bêtifiées adorent s'allégeaient ainsi.
Ce qui me rappelle un concert de Frank Zappa où il avait trouvé que la foule devenait un petit peu débile à suivre la moindre de ses invites et à répéter ce qu'il faisait/disait. A la fin fatigué, il fit le signe nazi, la foule le fit aussi. Il quitta la scène aussitôt laissant ses auditeurs hébêtés.
Non en vérité, cette image peut en cacher d'autres et la première, c'est qu'une femme qui soutient Trump est une femme comme les autres, sauf que pour Trump "les femmes vous devez les traiter comme de la merde", ce sont des “Bimbos”, “chiennes”, “grosses truies”. Voilà la vraie image d'une femme qui soutient Trump, aux yeux de Trump. Il n'a pas besoin de salut nazi, une grosse truie ne peut pas lever sa patte à 150 degrés.
Simplement sur le salut nazi des fans de "Drumpf", je voudrais simplement dire qu'il ne s'agit pas de cela mais du bras tendu "sur une bible virtuelle" comme dans les tribunaux états-uniens. Reste que Trump reprend des techniques nazies, Hitler demandait à ses adorateurs de foules de faire des serments d'allégeance à toutes les occasions et les foules bêtifiées adorent s'allégeaient ainsi.
Ce qui me rappelle un concert de Frank Zappa où il avait trouvé que la foule devenait un petit peu débile à suivre la moindre de ses invites et à répéter ce qu'il faisait/disait. A la fin fatigué, il fit le signe nazi, la foule le fit aussi. Il quitta la scène aussitôt laissant ses auditeurs hébêtés.
Non en vérité, cette image peut en cacher d'autres et la première, c'est qu'une femme qui soutient Trump est une femme comme les autres, sauf que pour Trump "les femmes vous devez les traiter comme de la merde", ce sont des “Bimbos”, “chiennes”, “grosses truies”. Voilà la vraie image d'une femme qui soutient Trump, aux yeux de Trump. Il n'a pas besoin de salut nazi, une grosse truie ne peut pas lever sa patte à 150 degrés.