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Une priorité : reprendre le FMI !
Chacun ses impasses. L'autre jour, après ma chronique
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Beaucoup de commentaires sur le FMI et ses contradictions internes.
Mais ce que je retiens de l'article de DS c'est le problème de la sous-médiatisation de certaines infos dans les grands médias qui façonnent l'opinion.
Si en matière de politique intérieure on voit bien le parti pris qui consiste à sur-traiter les difficultés du couple Hollande Ayrault, comme à Florange et à faire le minimum sur le contrat des Chantiers navals de St Nazaire, néanmoins, sans faire trop d'effort, l'info nous parvient aux oreilles.
Au contraire, il semble exister une volonté tenace et sans doute un peu organisée, en matière internationale , de sous-médiatiser à l'extrême certaines infos.
Les grands médias semblent obéir à au moins deux préceptes:
1) - La mondialisation économique, avec l'ouverture totale des frontières, est un fait irréversible et moderne qui va dans le sens de l'histoire humaine et qu'il est inutile de remettre en question. Résultats: comptez le nombre d'articles importants sur un retour souhaitable d'une dose de protectionnisme !! (un petit coucou au journal Fakir de François Ruffin)
2) - Tous ceux qui font des misères à nos alliés les USA devront être maltraités, moqués ou ignorés ou les trois à la fois.
Nous avons un exemple tout à fait caricatural pour cette deuxième catégorie de sous-médiatisation, de non-médiatisation et même de dys-médiatisation, c'est le traitement des actualités vénézuéliennes.
Actuellement, pas un jour sans qu'on nous parle du cancer de Hugo Chavez et de son incapacité à assurer sa présidence.
Auparavant on avait eu droit au régime anti-démocratique du même Chavez, à la liberté bafouée des médias etc etc...
Au contraire seront passées sous silence toutes les infos montrant que la base électorale populaire du Parti de Chavez est solide et vote obstinément dans le même sens depuis 1999.
Exemple: Après la réélection de Chavez le 07/10/2012, il y a eu des élections régionales le 16/12/2012.
J'en ai personnellement lu trois lignes dans un gratuit (20 minutes), et rien dans le matinale de France Inter que j'écoute tous les jours.
Bien sûr, comme le dit fort justement DS, en googlélisant aujourd'hui, on trouve des articles sur ce sujet.
Pourquoi cette info avait du sens et a été escamotée?
Parce que le PSUV (Parti socialiste unifié vénézuélien) , qui contrôlait déjà 15 Etats, en a gagné encore 5 sur l'opposition de droite (soit 20 Etats sur 23). Une victoire écrasante du Parti de Chavez qui gagne d'ailleurs régulièrement ses élections sans que les résultats ne soient contestés par l'opposition.
Comme je ne suis inscrit ni au Parti de Gauche ni au Front de Gauche, donc sans parti pris, je vois cette mécanique idéologique qui fonctionne sans à-coup et sans obstacle , toucher tous les médias d'importance.
Cette pensée unique n'a pourtant pas toujours existé . Dans les années 70 dans Le Monde et dans Libé, l'actualité de l'Amérique latine était traitée de façon plus équilibrée.
Mais ce que je retiens de l'article de DS c'est le problème de la sous-médiatisation de certaines infos dans les grands médias qui façonnent l'opinion.
Si en matière de politique intérieure on voit bien le parti pris qui consiste à sur-traiter les difficultés du couple Hollande Ayrault, comme à Florange et à faire le minimum sur le contrat des Chantiers navals de St Nazaire, néanmoins, sans faire trop d'effort, l'info nous parvient aux oreilles.
Au contraire, il semble exister une volonté tenace et sans doute un peu organisée, en matière internationale , de sous-médiatiser à l'extrême certaines infos.
Les grands médias semblent obéir à au moins deux préceptes:
1) - La mondialisation économique, avec l'ouverture totale des frontières, est un fait irréversible et moderne qui va dans le sens de l'histoire humaine et qu'il est inutile de remettre en question. Résultats: comptez le nombre d'articles importants sur un retour souhaitable d'une dose de protectionnisme !! (un petit coucou au journal Fakir de François Ruffin)
2) - Tous ceux qui font des misères à nos alliés les USA devront être maltraités, moqués ou ignorés ou les trois à la fois.
Nous avons un exemple tout à fait caricatural pour cette deuxième catégorie de sous-médiatisation, de non-médiatisation et même de dys-médiatisation, c'est le traitement des actualités vénézuéliennes.
Actuellement, pas un jour sans qu'on nous parle du cancer de Hugo Chavez et de son incapacité à assurer sa présidence.
Auparavant on avait eu droit au régime anti-démocratique du même Chavez, à la liberté bafouée des médias etc etc...
Au contraire seront passées sous silence toutes les infos montrant que la base électorale populaire du Parti de Chavez est solide et vote obstinément dans le même sens depuis 1999.
Exemple: Après la réélection de Chavez le 07/10/2012, il y a eu des élections régionales le 16/12/2012.
J'en ai personnellement lu trois lignes dans un gratuit (20 minutes), et rien dans le matinale de France Inter que j'écoute tous les jours.
Bien sûr, comme le dit fort justement DS, en googlélisant aujourd'hui, on trouve des articles sur ce sujet.
Pourquoi cette info avait du sens et a été escamotée?
Parce que le PSUV (Parti socialiste unifié vénézuélien) , qui contrôlait déjà 15 Etats, en a gagné encore 5 sur l'opposition de droite (soit 20 Etats sur 23). Une victoire écrasante du Parti de Chavez qui gagne d'ailleurs régulièrement ses élections sans que les résultats ne soient contestés par l'opposition.
Comme je ne suis inscrit ni au Parti de Gauche ni au Front de Gauche, donc sans parti pris, je vois cette mécanique idéologique qui fonctionne sans à-coup et sans obstacle , toucher tous les médias d'importance.
Cette pensée unique n'a pourtant pas toujours existé . Dans les années 70 dans Le Monde et dans Libé, l'actualité de l'Amérique latine était traitée de façon plus équilibrée.
A propos de l'émission Mots Croisés, est-ce qu'@si pourrait faire un véritable arrêt sur images de leur générique ?
Je ne regarde jamais cette émission en temps normal, je l'ai vue pour la première fois de ma vie cette semaine et le générique m'a paru ... disons .... "bizarre" .
Je ne regarde jamais cette émission en temps normal, je l'ai vue pour la première fois de ma vie cette semaine et le générique m'a paru ... disons .... "bizarre" .
Présidence CSA : Hollande nomme un proche de Jospin
Slogan du présiment Hollande : Le changement c'est pas maintenant ! (in petto : c'est dans ton cul !)
Slogan du présiment Hollande : Le changement c'est pas maintenant ! (in petto : c'est dans ton cul !)
Je ne regarde plus ni Calvi,ni Pujada,ni Apathie au grand journal.Je suis donc sous-informée.Tant pis.Nul n'est tenu à l'impossible.
Il arrive parfois que la seule justification de continuer quelque chose, c'est de l'avoir commencé.
C'est absurde, mais ça marche. Il n'y a qu'à se programmer le cerveau une fois, et ça roule.
Pour l'éternité si nécessaire.
C'est absurde, mais ça marche. Il n'y a qu'à se programmer le cerveau une fois, et ça roule.
Pour l'éternité si nécessaire.
La réaction (légitime) de Riché est représentative de la réponse que font fréquemment nos confrères, quand il nous arrive, ici, de souligner la sous-médiatisation de tel ou tel événement qui nous semble important
En même temps je les comprends, tes confrères, chouchou. Il y a quelque chose de profondément agaçant, y compris pour certains de tes lecteurs, à te voir endosser les habits du typeskatoutvuavanttoutlemonde à coup de sentences vaniteuses ("Oui, je sais, rien de neuf, on n'arrête pas de le répéter ici, notamment dans les chroniques de l'éconaute. Mais cette fois, ce n'est pas seulement nous qui le disons") et définitives (Et c'est forcément pour cette raison, qu'à l'heure où j'écris, cette nouvelle a totalement échappé aux médias français) quand la vérité exigerait une formulation un poil plus nuancée, du genre:
-Oui, je sais, rien de neuf, on n'arrête pas de le répéter ici, notamment dans les chroniques de l'éconaute. Mais cette fois, ce n'est pas seulement nous (et le reste de la mediasphère critique) qui le disons....
-Et c'est forcément pour cette raison, qu'à l'heure où j'écris, la nouvelle n'est pas reprise en boucle par les médias français, et qu'elle ne constitue chez aucun journaliste mainstream un argument à opposer à la doxa libérale austéritaire récitée par les politiques de droite et du PS.
Je remarque cela dit que ta tendance à l'auto-congratulation et au dénigrement systématique de LES MEDIAS comme bloc homogène, est moins sensible aujourd'hui qu'ul y a quelques temps, ce qui me satisfait.
En même temps je les comprends, tes confrères, chouchou. Il y a quelque chose de profondément agaçant, y compris pour certains de tes lecteurs, à te voir endosser les habits du typeskatoutvuavanttoutlemonde à coup de sentences vaniteuses ("Oui, je sais, rien de neuf, on n'arrête pas de le répéter ici, notamment dans les chroniques de l'éconaute. Mais cette fois, ce n'est pas seulement nous qui le disons") et définitives (Et c'est forcément pour cette raison, qu'à l'heure où j'écris, cette nouvelle a totalement échappé aux médias français) quand la vérité exigerait une formulation un poil plus nuancée, du genre:
-Oui, je sais, rien de neuf, on n'arrête pas de le répéter ici, notamment dans les chroniques de l'éconaute. Mais cette fois, ce n'est pas seulement nous (et le reste de la mediasphère critique) qui le disons....
-Et c'est forcément pour cette raison, qu'à l'heure où j'écris, la nouvelle n'est pas reprise en boucle par les médias français, et qu'elle ne constitue chez aucun journaliste mainstream un argument à opposer à la doxa libérale austéritaire récitée par les politiques de droite et du PS.
Je remarque cela dit que ta tendance à l'auto-congratulation et au dénigrement systématique de LES MEDIAS comme bloc homogène, est moins sensible aujourd'hui qu'ul y a quelques temps, ce qui me satisfait.
Mélenchon a perdu son débat a la 1er minute quand il dit que Cahuzac est de gauche.
Il n'a rien maîtrisé dans ce débat, pas étonnant qu'il n'ait pas développé sur le fmi.
Il n'a rien maîtrisé dans ce débat, pas étonnant qu'il n'ait pas développé sur le fmi.
Je fais confiance à JM Apathie c'est un très grand professionnel et un journaliste d'investigation
Premier titre de la version en ligne de "La Libre Belgique" au moment où j'écris ces lignes : "Le FMI s’est trompé… et fait son mea culpa !" "Le FMI s’est trompé… et fait son mea culpa !""
2 remarques :
- Parler "d'erreur" du FMI, c'est prendre la question sous le mauvaise angle. Comme souligné par constant gardener plus haut, la démarche n'est pas d'employer un modèle aussi juste que possible pour en déduire la politique à mener. La politique à mener est déja connue, il s'agit juste d'en anticiper les résultats pour voir à peu près ou on va. La politique à mener est connue, c'est l'austérité, puisque c'est le meilleur moyen de conserver à court terme aux entreprises (en fait aux riches via les entreprises) la marge bénéficière d'avant la crise en compensant les effets de cette crise par un accroissement des flux d'argent des populations vers les entreprises (soit directement soit via l'Etat).
Le FMI reconnait juste que le modèle aurait pu être mieux définit, ce qui est une trivialité, puisqu'un modèle n'est qu'un modèle, censé faire une prévision (la moins mauvaise possible), et non une prédiction.
- Il y a dans "l'air du temps" (je ne sais pas trop comment le dire autrement) une tendance plus que marquée à l'optimisme prévisionnel. Citez-moi un projet, qu'il soit publique ou privé d'ailleurs, qui soit livré dans les délais et au coût prévus au départ. Observez la comparaison entre les objectifs ou prévision de croissance, de déficit, etc donnés par quelque organisme que ce soit, avec le résultat réel. La croissance est toujours surévalué, le déficit, le chomage, etc... sous évalué.
Les causes de cette tendance me semblent assez obscures, mais j'aurais tendance à relier ça avec la fonction autoréalisatrice des marchés. Il ne faut pas faire, mais faire "comme si".
- Parler "d'erreur" du FMI, c'est prendre la question sous le mauvaise angle. Comme souligné par constant gardener plus haut, la démarche n'est pas d'employer un modèle aussi juste que possible pour en déduire la politique à mener. La politique à mener est déja connue, il s'agit juste d'en anticiper les résultats pour voir à peu près ou on va. La politique à mener est connue, c'est l'austérité, puisque c'est le meilleur moyen de conserver à court terme aux entreprises (en fait aux riches via les entreprises) la marge bénéficière d'avant la crise en compensant les effets de cette crise par un accroissement des flux d'argent des populations vers les entreprises (soit directement soit via l'Etat).
Le FMI reconnait juste que le modèle aurait pu être mieux définit, ce qui est une trivialité, puisqu'un modèle n'est qu'un modèle, censé faire une prévision (la moins mauvaise possible), et non une prédiction.
- Il y a dans "l'air du temps" (je ne sais pas trop comment le dire autrement) une tendance plus que marquée à l'optimisme prévisionnel. Citez-moi un projet, qu'il soit publique ou privé d'ailleurs, qui soit livré dans les délais et au coût prévus au départ. Observez la comparaison entre les objectifs ou prévision de croissance, de déficit, etc donnés par quelque organisme que ce soit, avec le résultat réel. La croissance est toujours surévalué, le déficit, le chomage, etc... sous évalué.
Les causes de cette tendance me semblent assez obscures, mais j'aurais tendance à relier ça avec la fonction autoréalisatrice des marchés. Il ne faut pas faire, mais faire "comme si".
les mélenchoniens n'avaient pas attendu le mea culpa du FMI pour affirmer que l'austérité menait à la récession, et ce contre la doxa libérale acceptée par les médias dominants. Pour moi, c'est un détail. C'est affligeant qu'ils (les économistes du FMI) en soient rendus là, mais ça ne change pas grand chose.
une contradiction ici
http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2013/01/08/2077-le-fmi-n-a-pas-fait-une-erreur-de-calcul
http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2013/01/08/2077-le-fmi-n-a-pas-fait-une-erreur-de-calcul
Bonjour
Bon il ne faut pas jouer sur les mots.
Il y a erreur dans la formule mais qui a pondu la formule ? Le FMI
Si ce n'est pas le FMI, que celui-ci prenne une formule construite sans expérimentation comme exacte est aussi une erreur.
Il a fallu des démonstrations avant de reconnaître que E = mc2 était vérifiable dans tous les cas.
Il y a donc dans cet article plutôt aggravation de l'erreur que de la défense.
Bon il ne faut pas jouer sur les mots.
Il y a erreur dans la formule mais qui a pondu la formule ? Le FMI
Si ce n'est pas le FMI, que celui-ci prenne une formule construite sans expérimentation comme exacte est aussi une erreur.
Il a fallu des démonstrations avant de reconnaître que E = mc2 était vérifiable dans tous les cas.
Il y a donc dans cet article plutôt aggravation de l'erreur que de la défense.
En effet cet article n'est pas vraiment une contradiction, mais plutôt une critique sémantique. "Ce n'est pas une erreur de calcul, mais une estimation incorrecte d'un paramètre". C'est sûrement vrai, mais ça ne change pas grand chose au problème.
Sinon JIEM, votre comparaison avec E = mc² me fait bien rigoler. Les maths en économie ça ne devrait même pas s'appeler des maths, mais plutôt des "permutations de chiffres qui permettent d'arriver à un résultat pré-déterminé". Dans les démonstrations de formules macroéconomiques on fait des choses comme ajouter des travailleurs avec des machines, avant de multiplier par un taux d'intérêt pour obtenir des ipads. Du coup on peut arriver à des résultats marrants du genre "le chômage involontaire ne peut exister", ou bien "la politique budgétaire de l'Etat n'a aucune influence sur l'activité économique", etc.
Sinon JIEM, votre comparaison avec E = mc² me fait bien rigoler. Les maths en économie ça ne devrait même pas s'appeler des maths, mais plutôt des "permutations de chiffres qui permettent d'arriver à un résultat pré-déterminé". Dans les démonstrations de formules macroéconomiques on fait des choses comme ajouter des travailleurs avec des machines, avant de multiplier par un taux d'intérêt pour obtenir des ipads. Du coup on peut arriver à des résultats marrants du genre "le chômage involontaire ne peut exister", ou bien "la politique budgétaire de l'Etat n'a aucune influence sur l'activité économique", etc.
Bonjour
Loin de moi de vouloir défendre les math en économie (cf mon post précédant sur le livre de Jorion qui développe l'absurdité de la chose).
En citant le fameux E = mc2 , j'ai voulu au contraire mettre les économistes face à leur bétise quand ils défendent leur discipline, friande de modèles mathématiques magiques pour faire croire qu'elle est sérieuse, comme une science exacte.
Loin de moi de vouloir défendre les math en économie (cf mon post précédant sur le livre de Jorion qui développe l'absurdité de la chose).
En citant le fameux E = mc2 , j'ai voulu au contraire mettre les économistes face à leur bétise quand ils défendent leur discipline, friande de modèles mathématiques magiques pour faire croire qu'elle est sérieuse, comme une science exacte.
Je vais vous décevoir JIEM, mais E=mc² n'est pas valable dans tous les cas. Il est valable dans le cadre dans lequel la théorie de la relativité est définit. Ainsi vont les sciences : ont définit une structure mathématique (une collection d'objets, et les opérations possibles entre ces objets) qui correspond le mieux aux observations de la réalité qu'on veut décrire. Une fois ce cadre défini, on effectue des opérations entre les objects pour obtenir des prédictions. La fiabilité des prédictions donne la fiabilité du modèle. La structure mathématique définie par Einstein pour décrire l'univers n'est pas la structure réelle de l'univers, mais juste un modèle extrèmement pertinent dans certains cas, très mauvais dans d'autres (à l'échelle microscopique notamment).
En économie c'est pire. La réalité est bien trop complexe, les models sont très grossier et leur fiabilité déplorable.
En économie c'est pire. La réalité est bien trop complexe, les models sont très grossier et leur fiabilité déplorable.
Bonjour
En effet tout est relatif… mais ça fait plus moderne de parler de E = mc2 que la loi de la réfraction N sin(i) = N' sin(r)…
En effet tout est relatif… mais ça fait plus moderne de parler de E = mc2 que la loi de la réfraction N sin(i) = N' sin(r)…
Aller, je vous taquine, je pinaille, on pourrait même dire que je fais le malin.
Moise dit : Tout est loi
Jésus : Tout est amour
Marx : Tout est argent
Freud : Tout est sexe
Einstein : Tout est relatif
Jésus : Tout est amour
Marx : Tout est argent
Freud : Tout est sexe
Einstein : Tout est relatif
Trénet: Tout est au duc
Lapointe :tout à côté des catins décaties taquinaient un cocker coquin qui caquetaient et tricotaient et critiquaient un comte toqué qui comptait tout un tas de tickets de quai quand tout à coup...
mireille...
Effectivement, c'est bien le fond du problème. Il ne s'agit pas d'une erreur dans le modèle. C'est comme pour le déficit à 3% du PIB, tel que l'a raconté son "découvreur" Guy Abeille : on veut obtenir un résultat, alors on bidouille les chiffres pour y arriver. Ce qui est atterrant, c'est la grossièreté du bidouillage (le coeff à 0,5 pour tout le monde dans le cas du FMI), qui aurait dû être relevée depuis longtemps par les spécialistes. Mais je suppose que les publications du FMI sont suffisamment confuses pour que personne dans le milieu n'ose dire qu'il ne comprend pas tel ou tel paramètre.
Bonjour,
Vous qualifiez ce billet de "contradiction". Pour moi ce n'en est pas une, c'est simplement une précision nécessaire.
Et il dit même encore mieux les choses, en mettant le doigt sur le fait que d'un part, politiquement, le FMI a fait le choix de publier et d'imposer aux pays endettés des critères d'austérité forts en en minimisant les conséquences négatives sur leurs économies nationales ; et que, d'autre part, les réalités constatées aujourd'hui viennent montrer que ce choix politique est absurde et n'a pas l'effet souhaité.
Ce billet donne pour moi plus de force encore aux arguments anti-austérité budgétaire.
Vous qualifiez ce billet de "contradiction". Pour moi ce n'en est pas une, c'est simplement une précision nécessaire.
Et il dit même encore mieux les choses, en mettant le doigt sur le fait que d'un part, politiquement, le FMI a fait le choix de publier et d'imposer aux pays endettés des critères d'austérité forts en en minimisant les conséquences négatives sur leurs économies nationales ; et que, d'autre part, les réalités constatées aujourd'hui viennent montrer que ce choix politique est absurde et n'a pas l'effet souhaité.
Ce billet donne pour moi plus de force encore aux arguments anti-austérité budgétaire.
Je me permets de répondre à Daniel Schneidermann, car je suis en train de regarder en différé l'émission Most Croisés du débat entre Cahuzac et Mélenchon. Ici : http://www.dailymotion.com/video/xwkwqx_j-l-melenchon-mots-croises-france-2_news?start=1#.UO02VHfiUy4
Et qu'entends-je ? Autour de la minute 43 et 25 secondes ? Lorsque JL Mélenchon répond à la question de Calvi : "Est-ce qu'il est nécessaire, selon vous, de réduire la dette maintenant dans notre pays ?"
" Ce que nous sommes en train de faire est fou ! [...] Dans tous les pays ce sont des politiques d'austérité qui donnent invariablement le même résultat : la marche à la récession. [...] Comprenez bien ça : tous nous pensons que la situation va se dégrader terriblement cette année. Mais au début il n'y avait que nous, le Front de Gauche et les économistes atterrés, et ceux qui participent de cette mouvance. Mais maintenant ce sont mêmes ceux du FMI, ce sont des spécialistes de toutes sortes [..], des prix Nobel d'économie, qui disent 'mais vous voyez bien, vous êtes en train de tuer l'économie européenne' [...]. L'Europe est en train de s'asphixier sous ces absurdes traités. "
Il n'a certes pas insisté sur le fait que le FMI lui-même reconnaît ses "erreurs" (vraiment ?)... Il aurait pû faire une tirade un peu plus longue sur ce point particulier. Reconnaissons-lui la difficulté d'une telle intervention en direct à la télé, avec Calvi comme modérateur.
Et qu'entends-je ? Autour de la minute 43 et 25 secondes ? Lorsque JL Mélenchon répond à la question de Calvi : "Est-ce qu'il est nécessaire, selon vous, de réduire la dette maintenant dans notre pays ?"
" Ce que nous sommes en train de faire est fou ! [...] Dans tous les pays ce sont des politiques d'austérité qui donnent invariablement le même résultat : la marche à la récession. [...] Comprenez bien ça : tous nous pensons que la situation va se dégrader terriblement cette année. Mais au début il n'y avait que nous, le Front de Gauche et les économistes atterrés, et ceux qui participent de cette mouvance. Mais maintenant ce sont mêmes ceux du FMI, ce sont des spécialistes de toutes sortes [..], des prix Nobel d'économie, qui disent 'mais vous voyez bien, vous êtes en train de tuer l'économie européenne' [...]. L'Europe est en train de s'asphixier sous ces absurdes traités. "
Il n'a certes pas insisté sur le fait que le FMI lui-même reconnaît ses "erreurs" (vraiment ?)... Il aurait pû faire une tirade un peu plus longue sur ce point particulier. Reconnaissons-lui la difficulté d'une telle intervention en direct à la télé, avec Calvi comme modérateur.
Bonjour,
Pour nourrir le débat, je ressors trois petites choses de mes archives. Où l'on voit notamment que dès l'été dernier, les ajustements évoqués par @si et Rue89 commençaient à filtrer... Le coup de gueule (salutaire) de D. Schneidermann permet de mettre quelque chose de plus structurel qu'il n'y parait, je trouve...
D'où ma question à l'éconaute : est-on ici dans la "bourde"-avouée-donc-pardonnée-svp ? Ou dans une stratégie d'alternance good cop / bad cop : je frappe, je m'excuse, je frappe... ? Quels moyens le citoyen a-t-il pour trancher, sans tomber dans la parano ?
Cordialement
Thomas
1. Une dépêche AFP du 3 Juillet 2012
"Déficit budgétaire: Le FMI exhorte les Etats-Unis à ne pas faire trop de zèle
Publié le 3 juillet 2012.
ECONOMIE - Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté mardi les Etats-Unis à ne pas réduire trop vite leur déficit budgétaire étant donné la faiblesse de la croissance économique américaine et les risques élevés qui selon lui la guettent....
Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté mardi les Etats-Unis à ne pas réduire trop vite leur déficit budgétaire étant donné la faiblesse de la croissance économique américaine et les risques "élevés" qui selon lui la guettent.
"Il est essentiel [pour les Etats-Unis] de faire en sorte que le rythme d'assainissement des finances publiques à court terme soutienne la croissance, en faisant disparaître la menace d'un rééquilibrage budgétaire très important en 2013", écrit le FMI dans son rapport annuel sur l'économie américaine. (...)"
2. Une interview d'Olivier Blanchard à Challenge.fr
"Il ne faut pas ralentir encore plus la croissance"
INTERVIEW Olivier Blanchard, économiste en chef du Fonds Monétaire International.
Challenge.fr 30-08-2012
Olivier Blanchard est gêné. D’obédience keynésienne, le chef économiste du FMI est convaincu que les politiques d’austérité sont excessives, en Europe et en France, et qu’elles ne feront qu’aggraver la conjoncture. Mais politiquement, en tant qu’expert du FMI, il ne peut adresser ce message que de façon mesurée. En exclusivité, il a répondu aux questions de Challenges. Mais pour ne pas gêner François Hollande, il refuse de s’exprimer sur la France.
Dans la zone euro, de plus en plus d'experts dénoncent les politiques d'austérité budgétaire, qui risquent d'aggraver la probable récession. Partagez vous ces critiques?
Il est clair qu’un certain nombre de pays en Europe sont dans une zone budgétaire dangereuse, et il serait imprudent de laisser la dette publique continuer à augmenter au rythme actuel. Il est également clair qu’à court terme, la consolidation budgétaire diminue la croissance, qui est déjà trop faible. Trouver le bon équilibre est difficile. Il est certainement différent de pays à pays. Et le dogmatisme n’est pas de mise.
Faut-il revenir sur l'échéancier de réduction des déficits? La France doit elle coûte que coûte revenir à un déficit de 3% en 2013?
Le mot clé est crédibilité. L’ajustement peut être plus lent s’il reste crédible. C’est pour cela que nous avons recommandé de juger les gouvernements sur la qualité des mesures qu’ils prennent, plus que sur l’adhésion à des objectifs de déficit prédéterminés. Par exemple, si la croissance est plus faible, et les déficits plus élevés, il est préférable de ne pas prendre de mesures supplémentaires pour atteindre l’objectif initial, car cela ralentirait encore plus la croissance."
3. Un extrait d'article du Monde, sur les préconisations de la CNUCED, très anti-austérité (mais c'est moins étonnant)
Les Nations Unies prennent le parti de la relance
Le Monde.fr | 13.09.2012 - Par Alain Faujas
"On savait que la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) était partisane de méthodes "de gauche"pour piloter l'économie mondiale, avant même le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz. Son Rapport 2012 sur le commerce et le développement, publié mercredi 12 septembre, la montre plus que jamais hostile aux plans d'austérité qui se multiplient notamment dans les pays développés.
"Les lourdes menaces qui pèsent sur la reprise mondiale" pourraient produire des catastrophes, note son secrétaire général, Supachai Panitchpakdi. La croissance est retombée de 4,1 % en 2010, à 2,7 % en 2011 et s'annonce à 2,5 % cette année. Les pays développés ne feront pas mieux que 1 % de croissance à cause d'une Europe en récession. Le monde en développement, lui, devrait continuer à tirer la conjoncture avec une croissance de 4 %.
La première "lourde menace", selon l'économiste Detlef Kotte, c'est le diagnostic "erroné" qui a été posé sur la crise en cours. "Les déficits budgétaires ne sont pas la cause, mais le résultat de cette crise", souligne-t-il. "L'obstacle principal à une croissance plus dynamique dans les pays développés est la faiblesse de leur demande intérieure. Autrement dit, l'austérité budgétaire et la compression salariale aggravent le problème".
La solution ? Pratiquons une politique budgétaire "expansionniste", répond M. Kotte, qui critique l'attitude rigoriste des autorités allemandes négligeant le fait qu'une récession dans les pays de la zone méditerranéenne étoufferait irrémédiablement l'économie européenne. (....)
Pour nourrir le débat, je ressors trois petites choses de mes archives. Où l'on voit notamment que dès l'été dernier, les ajustements évoqués par @si et Rue89 commençaient à filtrer... Le coup de gueule (salutaire) de D. Schneidermann permet de mettre quelque chose de plus structurel qu'il n'y parait, je trouve...
D'où ma question à l'éconaute : est-on ici dans la "bourde"-avouée-donc-pardonnée-svp ? Ou dans une stratégie d'alternance good cop / bad cop : je frappe, je m'excuse, je frappe... ? Quels moyens le citoyen a-t-il pour trancher, sans tomber dans la parano ?
Cordialement
Thomas
1. Une dépêche AFP du 3 Juillet 2012
"Déficit budgétaire: Le FMI exhorte les Etats-Unis à ne pas faire trop de zèle
Publié le 3 juillet 2012.
ECONOMIE - Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté mardi les Etats-Unis à ne pas réduire trop vite leur déficit budgétaire étant donné la faiblesse de la croissance économique américaine et les risques élevés qui selon lui la guettent....
Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté mardi les Etats-Unis à ne pas réduire trop vite leur déficit budgétaire étant donné la faiblesse de la croissance économique américaine et les risques "élevés" qui selon lui la guettent.
"Il est essentiel [pour les Etats-Unis] de faire en sorte que le rythme d'assainissement des finances publiques à court terme soutienne la croissance, en faisant disparaître la menace d'un rééquilibrage budgétaire très important en 2013", écrit le FMI dans son rapport annuel sur l'économie américaine. (...)"
2. Une interview d'Olivier Blanchard à Challenge.fr
"Il ne faut pas ralentir encore plus la croissance"
INTERVIEW Olivier Blanchard, économiste en chef du Fonds Monétaire International.
Challenge.fr 30-08-2012
Olivier Blanchard est gêné. D’obédience keynésienne, le chef économiste du FMI est convaincu que les politiques d’austérité sont excessives, en Europe et en France, et qu’elles ne feront qu’aggraver la conjoncture. Mais politiquement, en tant qu’expert du FMI, il ne peut adresser ce message que de façon mesurée. En exclusivité, il a répondu aux questions de Challenges. Mais pour ne pas gêner François Hollande, il refuse de s’exprimer sur la France.
Dans la zone euro, de plus en plus d'experts dénoncent les politiques d'austérité budgétaire, qui risquent d'aggraver la probable récession. Partagez vous ces critiques?
Il est clair qu’un certain nombre de pays en Europe sont dans une zone budgétaire dangereuse, et il serait imprudent de laisser la dette publique continuer à augmenter au rythme actuel. Il est également clair qu’à court terme, la consolidation budgétaire diminue la croissance, qui est déjà trop faible. Trouver le bon équilibre est difficile. Il est certainement différent de pays à pays. Et le dogmatisme n’est pas de mise.
Faut-il revenir sur l'échéancier de réduction des déficits? La France doit elle coûte que coûte revenir à un déficit de 3% en 2013?
Le mot clé est crédibilité. L’ajustement peut être plus lent s’il reste crédible. C’est pour cela que nous avons recommandé de juger les gouvernements sur la qualité des mesures qu’ils prennent, plus que sur l’adhésion à des objectifs de déficit prédéterminés. Par exemple, si la croissance est plus faible, et les déficits plus élevés, il est préférable de ne pas prendre de mesures supplémentaires pour atteindre l’objectif initial, car cela ralentirait encore plus la croissance."
3. Un extrait d'article du Monde, sur les préconisations de la CNUCED, très anti-austérité (mais c'est moins étonnant)
Les Nations Unies prennent le parti de la relance
Le Monde.fr | 13.09.2012 - Par Alain Faujas
"On savait que la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) était partisane de méthodes "de gauche"pour piloter l'économie mondiale, avant même le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz. Son Rapport 2012 sur le commerce et le développement, publié mercredi 12 septembre, la montre plus que jamais hostile aux plans d'austérité qui se multiplient notamment dans les pays développés.
"Les lourdes menaces qui pèsent sur la reprise mondiale" pourraient produire des catastrophes, note son secrétaire général, Supachai Panitchpakdi. La croissance est retombée de 4,1 % en 2010, à 2,7 % en 2011 et s'annonce à 2,5 % cette année. Les pays développés ne feront pas mieux que 1 % de croissance à cause d'une Europe en récession. Le monde en développement, lui, devrait continuer à tirer la conjoncture avec une croissance de 4 %.
La première "lourde menace", selon l'économiste Detlef Kotte, c'est le diagnostic "erroné" qui a été posé sur la crise en cours. "Les déficits budgétaires ne sont pas la cause, mais le résultat de cette crise", souligne-t-il. "L'obstacle principal à une croissance plus dynamique dans les pays développés est la faiblesse de leur demande intérieure. Autrement dit, l'austérité budgétaire et la compression salariale aggravent le problème".
La solution ? Pratiquons une politique budgétaire "expansionniste", répond M. Kotte, qui critique l'attitude rigoriste des autorités allemandes négligeant le fait qu'une récession dans les pays de la zone méditerranéenne étoufferait irrémédiablement l'économie européenne. (....)
Monsieur schneidermann,
Le seul parti qui explique que les coupes budgétaires sont un non-sens c'est le Parti de Gauche et notamment Mélenchon qui le martèle à chaque fois qu'il passe dans les médias, alors je trouve étonnant que ce soit à lui que vous fassiez reproche de ne pas parler du FMI qu'il a d'ailleurs cité dans mots croisés.
Cordialement
Le seul parti qui explique que les coupes budgétaires sont un non-sens c'est le Parti de Gauche et notamment Mélenchon qui le martèle à chaque fois qu'il passe dans les médias, alors je trouve étonnant que ce soit à lui que vous fassiez reproche de ne pas parler du FMI qu'il a d'ailleurs cité dans mots croisés.
Cordialement
Bonjour,
Si j'ai bien compris :
1. L'austérité, ça ne marche pas. Au temps pour nous, on s'est trompé (et c'est la faute à pas de chance pour les grecs).
2. La relance, c'est problématique parce que cela crée encore plus de dette pour une croissance pas forcément au rendez-vous. Et ça, les marchés, ils aiment pas.
3. La monétisation de la dette... eh bien... euh... l'Allemagne n'en veut pas. Et pis ça crée de l'inflation. C'est mal.
Le truc marrant dans l'histoire, c'est que désormais, la solution du FMI pour en finir avec la crise, c'est de...
Si j'ai bien compris :
1. L'austérité, ça ne marche pas. Au temps pour nous, on s'est trompé (et c'est la faute à pas de chance pour les grecs).
2. La relance, c'est problématique parce que cela crée encore plus de dette pour une croissance pas forcément au rendez-vous. Et ça, les marchés, ils aiment pas.
3. La monétisation de la dette... eh bien... euh... l'Allemagne n'en veut pas. Et pis ça crée de l'inflation. C'est mal.
Le truc marrant dans l'histoire, c'est que désormais, la solution du FMI pour en finir avec la crise, c'est de...
Allons allons, DS, osez sauter le pas et dire tout haut ce que vous vous refusez d'écrire en toutes lettres; le couvercle médiatique sur la marmite FMI est voulu et n'est pas le fruit d'une conspiration mais un effet moutonnier. La classe médiatique est majoritairement pour l'austérité qu'elle renomme en "gestion raisonnée et responsable". C'est donc service minimum quand le modèle prôné est démonté avec une simple clé de 12...
Quant à Méluche je l'ai trouvé face à Cahuzac un peu moins bon que d'ordinaire, on a tous nos baisses de régime. Sur le fond il a été meilleur, mais sur la forme, le robot libéral-social a usé de sa morgue pour l'exaspérer et ça a fonctionné. Le passage d'anthologie concernant l'ancien chirurgien restera "je ne crois pas en la lutte des classes". A graver !
Quant à Méluche je l'ai trouvé face à Cahuzac un peu moins bon que d'ordinaire, on a tous nos baisses de régime. Sur le fond il a été meilleur, mais sur la forme, le robot libéral-social a usé de sa morgue pour l'exaspérer et ça a fonctionné. Le passage d'anthologie concernant l'ancien chirurgien restera "je ne crois pas en la lutte des classes". A graver !
Mais qu'est-ce qu'elle branle la mère Lagarde au FMI ? Jamais elle vérifie les calculs de ses sous-fifres, au lieu d'aller parader avec son béret sur les plateaux des shows US ?
DSK était plus attentionné avec son personnel. Le courant passait mieux. L'ambiance était plus chaleureuse, chaude-bouillante certains jours. Et lui au moins, payait de sa personne en donnant des cours particuliers à ses collaboratrices en dehors des heures de bureau.
Résultat : toujours des rapports impeccables, des coeffs à la virgule et au zéro près. C'était l'âge d'or de l'institution.
DSK était plus attentionné avec son personnel. Le courant passait mieux. L'ambiance était plus chaleureuse, chaude-bouillante certains jours. Et lui au moins, payait de sa personne en donnant des cours particuliers à ses collaboratrices en dehors des heures de bureau.
Résultat : toujours des rapports impeccables, des coeffs à la virgule et au zéro près. C'était l'âge d'or de l'institution.
Bonjour
Deux remarques qui me viennent quand on fouille ailleurs que dans les médias de masse.
La première pour mettre en évidence le bouquin de Paul Jorion "Misère de la pensé économique" qui démonte en pièce la soi-disante science économique et ses algorithmes soi-disant infaillibles (voir l'exemple du fameux coefficient 3 de la formule du FMI)
La seconde pour vous orienter sur le blog de Mélenchon qui explique pourquoi il n'est pas rentré dans la stratégie du chiffre à tout prix qui fut celle de son adversaire. En effet si Cahuzac en a donné beaucoup, ils étaient en grande partie faux et à quoi bon contester en direct car il n'y avait personne pour aider l'auditeur a faire la part du mensonge et celle de la vérité. Son but était de le laisser exposer ses idées pour prendre date de la tendance néo-libérale du PS. Le point d'orgue fut la fameuse phrase : je n'ai jamais cru à la lutte des classes.
Deux remarques qui me viennent quand on fouille ailleurs que dans les médias de masse.
La première pour mettre en évidence le bouquin de Paul Jorion "Misère de la pensé économique" qui démonte en pièce la soi-disante science économique et ses algorithmes soi-disant infaillibles (voir l'exemple du fameux coefficient 3 de la formule du FMI)
La seconde pour vous orienter sur le blog de Mélenchon qui explique pourquoi il n'est pas rentré dans la stratégie du chiffre à tout prix qui fut celle de son adversaire. En effet si Cahuzac en a donné beaucoup, ils étaient en grande partie faux et à quoi bon contester en direct car il n'y avait personne pour aider l'auditeur a faire la part du mensonge et celle de la vérité. Son but était de le laisser exposer ses idées pour prendre date de la tendance néo-libérale du PS. Le point d'orgue fut la fameuse phrase : je n'ai jamais cru à la lutte des classes.
À quand un article de l'éconaute pour approfondir ce revirement du FMI ?
"J'attendais. Je trépignais. Pas possible, il va bien finir par lui sortir le FMI."
Nous aussi on attendait....et donc il était très loin d'être "seul":
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/01/09/seul-je-ne-suis-pas-seul-puisque-je-suis-a-gauche/
Nous aussi on attendait....et donc il était très loin d'être "seul":
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/01/09/seul-je-ne-suis-pas-seul-puisque-je-suis-a-gauche/
Une précision: S'il est vrai qu'on change de musique au FMI, ce n'est pas le cas de la commission européenne, seule gardienne désormais de l'orthodoxie.
Bravo pour votre chronique.Hubert Huertas sur France-Culture partage votre point de vue. Sa chronique de ce matin à 7h35 était consacré aux erreurs du modèle mathématique du Fmi;
Hubert Huertas, dans son billet politique de 7h37 sur France Culture a présenté clairement ce fait . On peut lire cette chronique sur son blog : http://blogs.mediapart.fr/blog/hubert-huertas/090113/extraordinaire-lausterite-est-une-erreur-mathematique
Certes, France Culture n'a pas l'audience de RTL, mais l'information fait son chemin, et c'est bien.
Certes, France Culture n'a pas l'audience de RTL, mais l'information fait son chemin, et c'est bien.