USA : le "journalisme populaire" en voie de disparition ?
Aux Etats-Unis, une étude sur le nombre de journalistes passés par des facs dites "d'élite" vient raviver le débat sur la déconnexion entre médias et classes populaires, qui expliquerait entre autres la défiance vis-à-vis de Bernie Sanders.
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Un constat très utile, et sur lequel la profession devrait davantage se pencher. Il concerne la presse en général, bien sûr, et pas seulement celle des Etats-Unis. Quand on voit ce qu'est devenu un journal comme Libération... La déconnexion avec la m(...)
Très intéressant ! Je me permets de rajouter que si "New-York n'est pas le monde réel", Twitter non plus.
Le nombre d'articles traitant de vaines polémiques sur ce réseau me sidère toujours, au moins autant que certains journalistes qui s'épanchent en(...)
Ah oui et j'oubliais, qui lit le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington post, est-ce que c'est vraiment le "prolétaire" ? Chacun reste dans sa bulle internet ou pas.
Derniers commentaires
Sur Frce Cult... cette semaine il y a 4 émissions à 17 heures, de lundi à jeudi: LSD = La Série Documentaire , sur "les bacs pro" ou formations professionnelles après la 3ème: c'est voyage en terre inconnue pour les journalistes! C'est flagrant comme les questions reflètent la méconnaissance de l'interrogatrice pour ce qui n'est pas Fac Parisienne ou grand lycée de prestige!
Ah oui et j'oubliais, qui lit le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington post, est-ce que c'est vraiment le "prolétaire" ? Chacun reste dans sa bulle internet ou pas.
Je crois qu'il faut relativiser, nous vivons en 2019, de plus en plus de personnes sont diplômés des universités petites ou "grandes". C'est la recette du succès ! C'est ça de vouloir que tout le monde étudie !
Et quand on voit les stats on voit que bien trop de gens postulent à être journalistes... Forcément que les rédactions prennent les "meilleurs". On marche au diplôme en France, c'est pourtant moins le cas outre-atlantique se vantent-ils...
Et d'après votre article, on a l'impression de voir une corrélation entre hautes études et mépris des classes "ouvrières". Plus on a de connaissances universitaires plus on se fiche des pauvres ? Si c'est vrai, il faut en faire le constat et le bilan.
Combien de journalistes non diplômés de l'université à Arrêt sur images ?
Est-ce que vous êtes à contrecourant ?
Un constat très utile, et sur lequel la profession devrait davantage se pencher. Il concerne la presse en général, bien sûr, et pas seulement celle des Etats-Unis. Quand on voit ce qu'est devenu un journal comme Libération... La déconnexion avec la majorité du pays, celle des classes défavorisées et moyennes "inférieures", est presque totale, et ces classes ont pratiquement disparu du paysage médiatique, sauf pour en présenter une image digne du XIXème siècle : celle des "classes dangereuses". La presse est aujourd'hui presque entièrement tombée aux mains des grandes puissances financières : comment imaginer qu'elles puissent recruter un personnel qui ne leur soit pas dévoué ?
Très intéressant ! Je me permets de rajouter que si "New-York n'est pas le monde réel", Twitter non plus.
Le nombre d'articles traitant de vaines polémiques sur ce réseau me sidère toujours, au moins autant que certains journalistes qui s'épanchent en threads expliquant pompeusement tel ou tel phénomène sur la base des commentaires qu'ils se voient infliger (idiots bien souvent ; faut reconnaître). Mais il ne sont pas seuls ! Toutes les catégories professionnelles s'y adonnent : avocats, profs, universitaires, naturellement les femmes et hommes politiques, représentants d'associations, intellectuels de tout poil... Ah non ! Pas les ouvriers et employés (pourtant il y en a). Décidément... C'est peut-être un effet de mes propres biais.
Mais tout de même : faites un tour d'horizon des abonnements de vos journalistes préférés sur les réseaux sociaux.