"Valérian" : tapis rouge sur TF1 pour le dernier film de Luc Besson...
Valérian partout, à toutes les sauces. Alors que le dernier film de Luc Besson sort ce mercredi 26 juillet, TF1 a pesé de tout son poids dans la promo de cette adaptation d'une BD française des années 60. JT de 20h, coulisses de tournage et documentaire sur Luc Besson sponsorisé par Luc Besson, tout y est passé. Sans jamais que la chaîne ne précise qu'elle co-produisait le film le plus cher de l'histoire du cinéma français.
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Derniers commentaires
Enfin, pour ma fille surtout
Un jour, il a acheté un bout de côte varoise en croyant qu'il pourrait y faire ce qu'il voulait : un ascenceur qui descend dans la mer par exemple. Et là, il s'est fait taper sur les doigts.
Alors il a revendu son bout de côte varoise qui a atterri dans l'escarcelle d'un magnat russe.
Je n'ai pas beaucoup d'estime pour Luc Besson.
C' est que nous autres, les NRV* de la race supérieure, on est doté de superpouvoirs qui nous facilitent l' existence: on peut aimer Hugo, ET Baudelaire, Pim, Pam, Poum ET Max Stirner, Starwar(s) ET Une femme sous influence...Comme on peut lire la BD de Christin / Mézières et regarder le film de Besson, en y prenant plaisir.
Après, je trouve plutôt bien d' avoir, en France, le choix, non exclusif, entre Besson ET Garrel, ET Ruffin, ET Lautner...Vous prendrez bien un peu de Beaufort, avant vos profiteroles, oui?
Carpe diem...
NdA: *NRV...Nationaliste Radical Virtuel...Le fascisme à visage humain, et plaisirs bestiaux.
Des centaines de graphistes ont donc planché GRATUITEMENT pour ce grand cinéaste plein de pognon et ultra-subventionné. Il n'y avait qu'un gagnant.
Besson, ou comment achever de dévaloriser une profession déjà rudement maltraitée par ses clients très souvent mauvais payeurs.
Depuis et pour le restant de mes jours, Besson, riche fossoyeur des graphistes, c'est sans moi.
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En résumé : les américains ne connaissent pas la BD et ont la référence de leurs comics à base de super-héros, l'histoire est confuse et on ne sait pas vraiment de quoi parle le film avec les bandes annonces, des critiques bof-bof, des acteurs principaux de 2nd rang, la concurrence le week-end de sortie, et en conclusion que le "business plan" doit sans doute compter sur un succès à l'international (= hors USA...) d'autant plus que Besson aurait profité de crédits à la production et utilisé un système de prévente.
Pour les finances, une petite recherche m'a donné cet article du Point où Besson aurait dit que le budget était déjà amorti à 90% par les préventes et où on apprend que EuropaCorp a la société chinoise Fundamental Films comme actionnaire à 28%, la sortie en Chine devant normalement remplir les caisses.
Il ne serait en effet pas étonnant que le film marche en Chine et il ne devrait avoir aucun souci de censure vu le ton gamin (en matière de super-héros pas politiquement correct, Deadpool avait été interdit en Chine).
Luc Besson, ou le paradigme de la censure culturelle capitaliste
Un extrait : "Le prétexte de la diffamation sur ses frasques sexuelles, est bien évidemment creux. Ce qu’il ne supporte pas c’est tout simplement, qu’un magazine qui touche véritablement les passionnés de cinéma, et donc qui peut s’inscrire dans le temps et construire une réelle généalogie d’analyse (car en effet certains de ce magazine proviennent déjà de Starfix comme l’explique Christophe Goffette à Frédéric Vignale lors d’un e-terview reprenant cette affaire), puisse ainsi le brocarder, remette en cause son aura, et émette l’hypothèse que derrière son regard de chien battu, il y a l’étincelle d’un assassin du cinéma français d’auteur.
Or portant ainsi plainte, Besson, point dupe des rouages économiques propres à la survie des petits magazines, demande 50 000 EUROS de dommage et intérêt, de quoi assassiner toute trésorie de structure de faible ampleur. Pas la sienne pour sûr. Dès lors, nous le percevons, non content de dupliquer les techniques marketing et médiatiques au niveau de la commercialisation de son cinéma, il en vient à reproduire la même logique que celle mise en évidence par Chomsky aux Etats-Unis, et qui peu à peu tend à se généraliser en Europe (cf. le modèle Murdoch en Angleterre par exemple)."