Violence par temps électoral : une arme politique
En juin 2024, un cran a été franchi dans le traitement journalistique des faits divers en France. Entre les élections européennes et les législatives précipitées, on a vu l'irruption non pas du compte-rendu, mais de "l'annonce" de faits divers. Et des images de pré-événement - si l'on peut se permettre ce néologisme - avec des vitrines de commerçants barricadées de bois.
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Commentaires préférés des abonnés
dans cet article vous évoquez des médias de gauche, vous auriez des titres à proposer car mon kiosquier n'en connait aucun
Darmanin : "ceux qui n'aiment pas la police, l'extrême gauche, ceux qui vont débrider les personnes violentes, l'extrême-droite, et ça, plus les démagogies, plus la ruine économique de notre pays : la France va connaître une fin d'année - si c'(...)
La phrase qui termine l'article "De quoi avoir peur pour la suite" est un comble. Après nous avoir montré comment la peur est utilisée pour nous manipuler, on est donc amené à penser que cette peur préfigurée, comme dans un récit qui commence par la (...)
Derniers commentaires
les dirigeants dictateurs de pays en guerre qu'ils ont provoqués avec leur voisin sont quasiment plébiscités
en bon démagogue, il faut faire peur au bon peuple électeur pour le faire voter, c'est une constante!
je vous recommande la lecture de la bd de Pascal Boniface : "géostratègix", ou et Martha Nussbaum : "the monarchy of fear"
Il faut s'y prendre un peu à l'avance pour utiliser l'article 16 de la Constitution! En créant l'idée du chaos sans qu'il existe, il suffira d'une étincelle (immanquablement celle d'une provocation à la solde) pour permettre au dictateur de prendre tous les pouvoirs sans que personne ni aucun contre pouvoir ne puisse s'y opposer. La destitution me semble la seule solution qui nous reste, mais fort improbable vue la composition politique du Parlement et vue la présidence de la Haute Cour qui revient de droit à la Présidence de l'Assemblée nationale (eh oui ça sert aussi à ça Braun Pivet: protéger Macron!)
La phrase qui termine l'article "De quoi avoir peur pour la suite" est un comble. Après nous avoir montré comment la peur est utilisée pour nous manipuler, on est donc amené à penser que cette peur préfigurée, comme dans un récit qui commence par la fin, est l'annonce du scénario prévu, programmé. Ça va chauffer à la rentrée parce que c'est l'histoire qu'ils souhaitent!
Darmanin : "ceux qui n'aiment pas la police, l'extrême gauche, ceux qui vont débrider les personnes violentes, l'extrême-droite, et ça, plus les démagogies, plus la ruine économique de notre pays : la France va connaître une fin d'année - si c'est le cas, si nous devions perdre - extrêmement difficile".
Alors, en admettant que :
- n'aime pas la police => extrême gauche
- débride les personnes violentes => extrême droite
- les démagogies => on ne sait pas trop, un peu partout probablement y compris avec Darmanin
Reste "la ruine économique de notre pays".
Et là, considérant qui est à la tête du dit pays depuis 7 ans maintenant (et même plus dans ce domaine puisque Macron fut ministre de l'économie pendant 2 ans dans le gouvernement Valls sous Hollande, rappelons-le pour les étourdi-e-s), on ne peut qu'écrire :
- la ruine économique de notre pays => l'extrême centre macroniste.
Voilà... bientôt une décennie de politique économique (et sociale puisque celle-ci est clairement sous la coupe de celle-là) macroniste... soit une variante extrémiste d'un néolibéralisme qui l'est déjà bien comme il faut. Avec pour conséquence, même Darmanin en convient en fait, la ruine.
Mais ça va, rien ne presse, pas besoin de nommer un nouveau gouvernement avant la mi-août, les instances européennes n'ont pas lancé une procédure contre la France pour son excès de déficit budgétaire. Ah si...
dans cet article vous évoquez des médias de gauche, vous auriez des titres à proposer car mon kiosquier n'en connait aucun