Virer Bolsonaro, ou acheter des réserves naturelles ?
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On a voté le MERCOSUR. On n'a émis aucune analyse crtique sur de la série d'événements politico-judiciaires qui ont mené à l'élection de Bolsonaro. Par contre, chacune de ses phrases idiotes sont allègrement commentées. Nous aimons rire de celui qui (...)
«Que l'Amazonie soit un bien commun planétaire, qu'on ne puisse pas l'abandonner aux sinistres fantaisies d'un clown, c'est le bon sens.»
Je suis toujours un peu dubitatif avec cette idée de bien commun planétaire. On le considère ainsi parce qu(...)
100%. Mais dans ce cas, il faudrait peut-être commencer par interdire cet absurde projet d'Europacity, alors que non, il parait qu'en dépit des avis très négatifs des écolos, les touristes arrivant sur Paris via Roissy CDG vont pouvoir aller skier su(...)
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il existe des associations d'acheteurs de parcelles de forêt tropicale (ex:Cool Earth )... cherchez et trouvez.
à part ça, trêve de commentaires sur Machin ou Bidule : si on parlait des accords de libre-échange, qui polluent et pourissent la terre, l'eau, l'air, et condamnent des centaines de millions d'humains à la misère la plus crasse (les animaux ne faisant que subir disparition de leurs habitats naturels, une exploitation éhontée/vous vous souvenez des vaches cannibales?, etc.)
Tout d'abord, un grand étonnement de voir en illustration du Vercors (vie sauvage, sic) un plan d'eau.
Si il y a quelque chose qui devrait illustrer le Vercors (vie sauvage sic) ce n'est pas un plan d'eau.
Ensuite, dans le désordre et la confusion parce que je bous.
Avant d'aller chercher des moulins à vent au delà de nos frontières, peut-être devrait-on commencer par, comment dire, donner l'exemple.
C'est quoi, le domaine public ? C'est quoi, un bien commun ?
Quand on voit ce qui se passe dans les montagnes des Alpes (vie sauvage sic) où des entreprises qui gèrent les stations de ski entreprennent des travaux prométhéens et pharaoniques pour assurer un enneigement permanent pendant la saison d'hiver.
Ces travaux sont entrepris sans aucun respect de la faune de la flore et de la biodiversité. Ces travaux sont entrepris pour la satisfaction de quelques apifiou (privilégiés) . Ceux qui ont les moyens de partir aux "spordiver".
Quand on voit ce qui se passe sur la côte varoise, où entre Brégançon (vous avez dit Brégançon ? ) et le cap Blanc, il est impossible de passer malgré l'obligation de laisser ouvert un sentier du littoral. La raison officielle de cette interdiction est un éboulement qui s'est produit aux abords du cap Blanc. Cet éboulement s'est produit il y a cinq ans au moins et personne ne s'en est occupé.
Personne ? Si. Les quelques propriétaires avec un bras long comme un jour sans pain qui se sont débrouillés pour que leur voisin, le locataire du fort de Brégançon n'insiste pas trop pour la réouverture du sentier du littoral.
D'où mes questions : c'est quoi le domaine public ? C'est quoi un bien commun ?
Ni Trump ni Bolsonaro n'ont la réponse. Mais nous, l'avons nous ?
Lorsque Rafael Correa, alors président de l'Équateur, avait proposé de laisser le pétrole de la forêt amazonienne là où il était (initiative Yasuní-ITT) si la communauté internationale et la société civile acceptaient de s'impliquer financièrement pour la préservation de la forêt concernée, il s'est heurté à un manque de coopération, une indifférence polie, et des bourses s'ouvrant avec réticence. Il ne demandait pourtant qu'un dédommagement à hauteur de 50% de la valeur du pétrole en question à ceux qui lui demandaient instamment de renoncer au projet de développement de la zone du Parc National Yasuní. La communauté internationale s'était quand même engagée à payer 3,6 milliards de dollars, mais l'Équateur n'a reçu qu'environ 3 à 4% de cette somme.
En 2013, faute de voir arriver la compensation, Correa enterrait l'initiative Yasuní-ITT, lançait l'exploitation pétrolière dans la zone (la limitant toutefois à 1% du parc national — Je ne sais ce qu'a fait son successeur, plus porté sur l'extractivisme).
L'appropriation par des organisations privées (associations, fondations...) de territoires peut-elle être une réponse à l'appropriation par des organisations privées (entreprises) ?
Partant du principe que certaines appropriations ont des but louables (protection de l'environnement etc...) et d'autres néfastes ou même inacceptables (enrichir des actionnaires).
À défaut de l'existence d'une organisation "commune" (au sens de bien commun) à laquelle tous les être vivants pourraient à la fois participer et en être, pour leur part, décideurs (sous une forme démocratique directe), je préfère encore une appropriation publique (par les États et les collectivités territoriales, ou par des organisations qui en dépendent et sont tenues à une obligation de transparence dans les actions et l'utilisation des fonds, et à un contrôle public).
Concrètement, je préfère les actions du Conservatoire du littoral à celles l'Aspas (dont je n'ai pas réussi à trouver ni les dirigeants, ni les statuts, ni les principaux donateurs sur leur site Internet)...
...mais que je finance tout de même à hauteur de 66% par la déduction d'impôt sur le revenu aux généreux donateurs. Ce qui n'est pas un jugement sur l'action de cette association en particulier, mais juste une position de principe.
Redonnons à l'État le rôle qui est le sien de protection du territoire, des citoyens (ainsi que des non citoyens), des valeurs, des droits et des devoirs... et arrêtons de penser à des solutions privées à des question publiques et générales.
jhbf
Je comprends bien que ça puisse apparaître comme "la" solution, cette sorte de "privatisation associative" de territoire, mais je trouve ça ... déplacé. Au mieux superficiel, au pire fallacieux, au regard de l'enjeu essentiel des années à venir, qui est de faire émerger une conception, une pratique, et un droit du "bien commun", qu'on ne peut pas assimiler à la "propriété", fût-elle collective et "à but non lucratif".
Le bien commun, c'est ce qui ne peut être soumis à des intérêts partiels, parce que ses usages, et sa préservation, sont communs : à l'humanité tout entière dans certains cas, dans d'autres cas à des collectivités, territoriales ou pas. Mais dans tous les cas, la logique du "bien commun" est prioritaire devant celle de la propriété (dont ont peut espérer que très vite elle prenne sa juste place de simple "usufruit", droit d'usage, toujours limité et encadré par la priorité de préserver le bien commun).
Et ça, ça suppose qu'on se retrousse les manches pour se confronter aux conflits d'usages, et aux conflits de valeurs, et aux verrouillages des représentations, des habitus, des dogmes, des idéologies (la nation, la propriété privée, la démocratie majoritaire...) qui nous empêchent, aujourd'hui, d'inventer des façons de vivre et de décider à la hauteur des effondrements auxquels il va falloir faire face. Autrement dit : il est bien plus urgent, à mon sens, de se mobiliser pour préserver de la privatisation les communaux et leurs usages complexes (variés, variables, ouverts), de faire vivre le "commun" des mers et des océans et d'en étendre le principe à d'autres dimensions de la planète, y compris immatérielles (internet...).
Il y a des gens qui pensent que le ré-ensauvagement du monde est la bonne réponse... et qui se réservent quelques prés-carrés pour le mettre en œuvre : dont acte, mais pour ma part ça me laisse sceptique.
Machiavelloïde matinautie
Mieux valent des dirigeants habiles qui agissent, que des vertueux qui campent sur des postures.
Daniel Schneidermann a beau, à la moindre occasion, afficher une moderne politique et scientiste correction de pensée, il n'empêche: celle-ci ne parvient pas à dissimuler de quelle vertu cachée elle est l'effet contrarié. Ainsi, dans sa fausseté, la double contraposition citée révèle qu'il n'est politiquement d'habileté que faite de médiocrité et de vertu à l'opposé que constamment en activité: camper, en l'occurrence, ne se peut en effet qu'en position de combat contre l'état de (mé)fait, alors qu' habileté ne s'agite que dans le cadre de celui-ci.
À preuve l'impolitique écologique souci dont l'effet longtemps différé nous apparaît de la plus grande urgence aujourd'hui. Et, à l'opposé, les habiles politiciens accommodements et atermoiements opposés à son actualisation.
Machiavel eut beau railler les florentines habiletés des "sages de son temps" et leur opposer "l'antique vertu", la postérité transforma son combat en cette ignoble apologie de la ruse et de la cruauté que le machiavélisme signifie. Qu'il soit permis d'espérer qu'une semblable imposture ne se renouvelle pas aujourd'hui en faveur des tout récents habiles politiques de l'écologie.
Bonjour Daniel. Un journal, Charlie Hebdo, que vous avez qualifié, sur ce site, il y a quelques temps, de "Ridicule", parle dans ses pages de l'ASPAS depuis des années.
Amitiés.
Ce matin sur France Inter, j'ai entendu Mme Borne sous le feux des questions
J'avoue que le feux était nourri mais que les formules 100% dissolvables du blabla de cette ministre (?) étaient la preuve manifeste que c'est la ouate qu'ils préfèrent
Pourquoi ces "minutes de vérité" radiophoniques sont pareilles au confessionnal : les vrais confessions sont tellement anodines et banales, on est loin du divan
Beau projet de l'ASPAS
Ce qui m'amène à parler de mes vacances au bled : mon bled est en plein Brexit
Le long des côtes de mon bled il y a des chemins côtiers mais comme mon bled n'a pas de véritable Loi littoral les chemins côtiers doivent s'éloigner de la côte qui les qualifie. Il n'y a que dans les zones de parc national et réserves naturelles qu'après des transactions d'échange incroyables les propriétaires ont concédé des droits de passage sinon c'est gare au "Trespassers", intrus
Ailleurs les propriétés se partagent les vues sur les flôts bien protéger des regards indiscrets et interdisant avec des panneaux de toute sorte l'entrée
Alors je veux vanter ce pays de France, une fois n'est pas coutume, qui nous permet d'arpenter le littoral (sauf rares exceptions)
Certains ont parlé du droit d'ingérence en parlant de l'Amazonie. Il serait bon aussi de l'appliquer aux côtes Britanniques, le rachat des terres par une ASPAS parait difficilement faisable
Pour la 1ere de la Terre au carré sur France Inter hier midi, ils ont justement parlé de l'ASPAS
Comme le font certain.e.s philanthropes américain.e.s à grande échelle et bien entendu j'imagine déjà beaucoup de citoyens dans le monde à bourse plus restreinte, je pense que l'achat de terres dans l'intention de les préserver de l'artificialisation et de les enrichir en biodiversité est une des bonnes solutions. Il serait injuste de vouloir conserver uniquement l'Amazonie et en Europe de se gaver de lotissements, de hameaux, de routes et autres constructions isolées qui empiètent sur la "nature" ou vie sauvage.
Les politiques (et les medias) européens ont jusqu'ici été largement indifférents, aux soubresauts de la politique brésilienne, à l'incarcération de Lula, à la destitution de Dilma Rousseff, faussement accusée de corruption par les medias internationaux, ou à la nomination comme ministre de la Justice de Bolsonaro du juge d'instruction qui fait "tomber" Lula.
Oui, la La National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) dont parle votre invité dans la dernière émission d'@SI avait oublié de dire l'apect très séléctif de cette institution crée par Reagan ( excusez du peu ) et qu'on a pas du tout entendu sur ce coup là ( ils avaient piscine ? )
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Version littoral, il existe aussi le conservatoire du littoral qui a d'ores et déjà racheté plus de 200 000 ha de terrains côtiers pour les préserver .
Sinon on peut aussi arrêter de saloper le reste de la planète ...
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Dans le Vercors, il existe un parc naturel Régional dans lequel il y a une réserve naturelle de 17 000 ha .
Où se situe la réserve du Bary dont il est question ici ?
Peut-être, peut-être, peut-être, un terme qui a du mal à s"imposer : " écocide " devrait, enfin , être utilisé pour criminaliser certains politiciens ( américains du nord et du sud , par exemple, mais " pas que ' ... ).
Un doux rêveur.
«Que l'Amazonie soit un bien commun planétaire, qu'on ne puisse pas l'abandonner aux sinistres fantaisies d'un clown, c'est le bon sens.»
Je suis toujours un peu dubitatif avec cette idée de bien commun planétaire. On le considère ainsi parce que nous, ça fait longtemps qu'on a brulé nos forêts. Ce qui nous donne le droit de nous approprier les forêts là où il en reste?
Psss ? Qui va suggérer à Macron d'utiliser notre quota des 20 millions offerts par le G7 à Bolsonaro (qui n'en veut pas...pas folle la guêpe) pour acheter ces réserves naturelles en France?
On a voté le MERCOSUR. On n'a émis aucune analyse crtique sur de la série d'événements politico-judiciaires qui ont mené à l'élection de Bolsonaro. Par contre, chacune de ses phrases idiotes sont allègrement commentées. Nous aimons rire de celui qui nous semble plus bête que nous. On rit de cette bêtise, tandis que la corruption et la trahison n'ont pas de place dans nos conversations. Médias et politiciens, je vous tire mon chapeau.