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Vous aussi, devenez un petit Pascal Nègre
Comment financer la création ? Alors qu' Hadopi 2 a été adoptée à l'Assemblée Nationale, @rrêt sur images continue d'explorer les moyens alternatifs de financement. Après le don, autre idée : les labels participatifs, qui permettent aux internautes d'investir dans un artiste. @si s'est penché sur le plus connu, MyMajorCompany.
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Derniers commentaires
J'utilise le site http://www.fairtrade-music.com qui permet d'acheter de la musique indépendante et de faire des dons à des projets musicaux isolés.
Pas d'investissement et un lien direct entre l'interprête et l'auditeur.
Mais est-ce viable à long terme?
Pas d'investissement et un lien direct entre l'interprête et l'auditeur.
Mais est-ce viable à long terme?
petit débat hier soir chez Taddéi et bonne idée : puisque Hadopi est créée exclusivement comme organisme pour surveiller le net, et à ce jour comme objet de répression, pourquoi, plutôt que faire payer l'internaute pour "téléchargement illégal" (arggg si c'est sur le net c'est qu'on le lui met à disposition ou alors.... c'est comme si on mettait des bonbons sous le nez d'un enfant et qu'on lui disait "tu peux les regarder mais pas y toucher" à la limite du sadisme !!), pourquoi ne pas "noter" chaque musique, film, photos récupérer sur internet puisque c'est possible, et : kling (le bruit de la caisse) reverser à la SACEM...... qui reverse (enfin on l'espère) à l'artiste ????!!
un artiste qui passe chez Drûcker touche des droits par la Sacem, idem pour la radio, sans que les téléspectateurs ou les auditeurs ne paient à chaque écoute !
alors pourquoi ça ne se passerait pas ainsi pour chaque artiste téléchargé sur le net ??!!
Hadopi est là pour nous surveiller ?? qu'elle fasse plutôt un vrai boulot : surveiller les artistes téléchargés et leur reverser leur argent !!
(je ne sais pas d'où sort l'argent pour la télé et la radio mais le circuit devrait pouvoir être le même ; et pour le moment les seuls à se frotter les mains sont les opérateurs internet toujours exclus du système qui ont le beurre, l'argent du beurre et peuvent se taper la crémière ou le crémier en plus !!)
un artiste qui passe chez Drûcker touche des droits par la Sacem, idem pour la radio, sans que les téléspectateurs ou les auditeurs ne paient à chaque écoute !
alors pourquoi ça ne se passerait pas ainsi pour chaque artiste téléchargé sur le net ??!!
Hadopi est là pour nous surveiller ?? qu'elle fasse plutôt un vrai boulot : surveiller les artistes téléchargés et leur reverser leur argent !!
(je ne sais pas d'où sort l'argent pour la télé et la radio mais le circuit devrait pouvoir être le même ; et pour le moment les seuls à se frotter les mains sont les opérateurs internet toujours exclus du système qui ont le beurre, l'argent du beurre et peuvent se taper la crémière ou le crémier en plus !!)
Aucun saltimbanque ne devrait pouvoir espérer gagner sa croûte avec sa musique. Un musicien n'a pas besoin de bouffer, ni de se vêtir, et encore moins de se chauffer. Un humain, par contre, oui.
Les vrais baltringues se sortent les doigts du cul pour manger. C'est d'ailleurs une source d'inspiration plus conséquente que les larmoyantes pleurnicheries sur le business.
La volonté de partager sa divine concentration musicale est gratuite, offerte, et quelque-part, un cadeau même pour lui. Cela suffit déjà amplement pour ce privilégié qu'est l'artiste qui embrasse l'une des plus belles expériences qui soit, ou l'une des plus salvatrices selon l'humeur. Et comme le disait un autre enfoiré, ce serait même une erreur de faire sans: que l'on soit empli de félicité ou rongé par une dépression.
La musique n'est pas un métier. Ni l'art, ni la philosophie, ni le journalisme et encore moins la recherche scientifique. Ceux qui monnaient leurs périgrinations dans ses domaines ne valent rien: ils négocient. C'est rédhibitoire puisqu'il s'agit, au départ, de partager quelque-chose.
J'ajouterais que j'adore Sophie G. Même si je suis conscient de payer ses services de professionnelle.
Les vrais baltringues se sortent les doigts du cul pour manger. C'est d'ailleurs une source d'inspiration plus conséquente que les larmoyantes pleurnicheries sur le business.
La volonté de partager sa divine concentration musicale est gratuite, offerte, et quelque-part, un cadeau même pour lui. Cela suffit déjà amplement pour ce privilégié qu'est l'artiste qui embrasse l'une des plus belles expériences qui soit, ou l'une des plus salvatrices selon l'humeur. Et comme le disait un autre enfoiré, ce serait même une erreur de faire sans: que l'on soit empli de félicité ou rongé par une dépression.
La musique n'est pas un métier. Ni l'art, ni la philosophie, ni le journalisme et encore moins la recherche scientifique. Ceux qui monnaient leurs périgrinations dans ses domaines ne valent rien: ils négocient. C'est rédhibitoire puisqu'il s'agit, au départ, de partager quelque-chose.
J'ajouterais que j'adore Sophie G. Même si je suis conscient de payer ses services de professionnelle.
Il y a tout de meme eu quelques exceptions avec les avances aux artistes, nottament l'exemple du compositeur allemand Alec Empire et de son groupe Atari Teenage Riot au debut des annees 90.
Le groupe est signe par une grosse major, qui, surtout, donne une avance enorme aux musiciens.
Les musiciens ont alors utilise tout cet argent ... pour creer leur propre label DHR.
Puis, ils ont livre leurs albums contractuels au label qui les avaient signes, mais livre des albums consciement impossibles a commercialiser ...
( apres cette experience, pas mal de clauses dans les contrats ont ete ajoutees )
Pour ceux qui ne connaissent pas :
>< Atari Teenage Riot : Rage ><
Le groupe est signe par une grosse major, qui, surtout, donne une avance enorme aux musiciens.
Les musiciens ont alors utilise tout cet argent ... pour creer leur propre label DHR.
Puis, ils ont livre leurs albums contractuels au label qui les avaient signes, mais livre des albums consciement impossibles a commercialiser ...
( apres cette experience, pas mal de clauses dans les contrats ont ete ajoutees )
Pour ceux qui ne connaissent pas :
>< Atari Teenage Riot : Rage ><
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[quote=Sophie Gindensperger]Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le plus gros des ventes est réalisé en magasins, avec les bons vieux CD, et non en téléchargement, le digital ne représentant que 12 à 13%. des ventes.
Cette formulation n'est pas très heureuse. Aujourd'hui, toute la musique est publiée en "digital" (on devrait d'ailleurs dire "numérique", le terme "digital" étant un anglicisme synonyme de "numérique")..
Ce n'est donc pas le "digital" qui représente 12 à 13% du marché, mais la vente par téléchargement.
Le "digital", comme vous dite, représente 100% du marché, à un fifrelin près, la publication en analogique (disques vinyl et cassette audio) étant devenue très marginale.
Cela dit, cet article est très intéressant et apporte beaucoup d'informations.
Cette formulation n'est pas très heureuse. Aujourd'hui, toute la musique est publiée en "digital" (on devrait d'ailleurs dire "numérique", le terme "digital" étant un anglicisme synonyme de "numérique")..
Ce n'est donc pas le "digital" qui représente 12 à 13% du marché, mais la vente par téléchargement.
Le "digital", comme vous dite, représente 100% du marché, à un fifrelin près, la publication en analogique (disques vinyl et cassette audio) étant devenue très marginale.
Cela dit, cet article est très intéressant et apporte beaucoup d'informations.
Il manque une information capitale dans cet article : que devient l'argent investit sur les autres artistes, ceux qui ne remplissent jamais leur jauge ? Il va dans la poche des artistes ? Du label ? Il est rendu aux investisseurs ?
Euh... un article intéressant, certes, mais je peine à trouver le lien avec Hadopi. La loi parle de droits d'auteurs et de consommation de la musique (sujet bien adressé par l'alternative du don). Alors qu'ici on se place du côté de la production. Bref, l'idée du label participatif a beau être séduisante, elle ne répond pas au problème soulevé par Hadopi. A moins que je n'aie mal compris?
Non, un CD ne coûte pas 0,50 Euro.
Un CD (le support) coute 1 euro en sortant de l'usine.
Ensuite vous avez des studios et des musiciens à payer pour que la musique soit fixée dessus : 30 à 50 000 Euros au minimum si vous n'exploitez pas les gens (et exploiter les gens, même les musiciens, c'est mal, on est d'accord?).
Ensuite il faut payer les droits d'auteurs à la SACEM.
Pour que ce CD arrive aux oreilles de plus que votre famille, il faut payer encore d'autres gens.
Donc les 15 euros en questions servent à rémunérer le magasin qui vend les CD, la TVA, les artistes, les techniciens, les attachés de presse, les avocats, les comptables... Tous ces gens qui font un métier aussi honorable qu'un autre, non, même si ils bossent dans une major du disque?
Plus bien sûr l'horrible marketing et l'infâme capital.
Comme quand vous achetez vous yaourts, vos pâtes, votre ordinateur, il faut payer les personnes qui produisent le bien et les capitaux correspondants.
Donc soit vous quittez cette société de consommation une fois pour toutes (et c'est de plus en plus tentant), soit vous êtes d'accord pour dire que la musique, ça s'achète parceque les gens qui la font ont besoin de manger comme vous et sont rarement des millionnaires (1 million par mois!) qui se planquent dans des paradis fiscaux.
Un CD (le support) coute 1 euro en sortant de l'usine.
Ensuite vous avez des studios et des musiciens à payer pour que la musique soit fixée dessus : 30 à 50 000 Euros au minimum si vous n'exploitez pas les gens (et exploiter les gens, même les musiciens, c'est mal, on est d'accord?).
Ensuite il faut payer les droits d'auteurs à la SACEM.
Pour que ce CD arrive aux oreilles de plus que votre famille, il faut payer encore d'autres gens.
Donc les 15 euros en questions servent à rémunérer le magasin qui vend les CD, la TVA, les artistes, les techniciens, les attachés de presse, les avocats, les comptables... Tous ces gens qui font un métier aussi honorable qu'un autre, non, même si ils bossent dans une major du disque?
Plus bien sûr l'horrible marketing et l'infâme capital.
Comme quand vous achetez vous yaourts, vos pâtes, votre ordinateur, il faut payer les personnes qui produisent le bien et les capitaux correspondants.
Donc soit vous quittez cette société de consommation une fois pour toutes (et c'est de plus en plus tentant), soit vous êtes d'accord pour dire que la musique, ça s'achète parceque les gens qui la font ont besoin de manger comme vous et sont rarement des millionnaires (1 million par mois!) qui se planquent dans des paradis fiscaux.
Message 1/5max du 21/09/09.
En tant que spécialiste de l'économie de major, vous ne faites que dérouler les poncifs de ce mode de production, alors que justement, nous vous parlons d'autres modes possibles de production.
Possibles, car, déjà appliqués.
Modes alternatifs de production qui ne nécessitent aucunement la lourde structure que vous tentez de justifier, alors qu'elle n'a d'autre justification que d'être celle en place depuis des lustres. Or, elle n'a rien d'une fatalité. Par exemple, le cd n'a rien d'une obligation, ni par conséquent le distributeur, ni le transporteur, sans parler de votre comptable, de votre attaché de presse ou des avocats, nous sommes à l'ère d'internet, la plupart de ces adjuvants à l'artiste ne sont plus nécessaires, sauf à vouloir nous refourguer de la merde, hélas, le marketing sera toujours le marketing.
Qu'il faille payer les artistes, oui, mais cela ne dit rien de la manière de se procurer légalement l'argent pour le faire.
L'essentiel des artistes dont j'achète les disques n'en vivaient pas, hier comme aujourd'hui, et pour cause, ils n'appartiennent pas au mainstream, ils vendent au niveau mondial moins de 50 000 cd. Alors pour vivre, ils tournent sans cesse, parfois très loin de chez eux, Tucson (US)-Reims (Fr), pour jouer devant moins de 200 personnes dans une MJC (le modeste caché de l'artiste étant lui garanti indirectement par l'investissement municipal dans la culture), longtemps, épuisant, usant, mais au moins, eux sont des artistes, ils vivent de leur art et par leur art, ce ne sont pas de simples ayants-droits.
yG
En tant que spécialiste de l'économie de major, vous ne faites que dérouler les poncifs de ce mode de production, alors que justement, nous vous parlons d'autres modes possibles de production.
Possibles, car, déjà appliqués.
Modes alternatifs de production qui ne nécessitent aucunement la lourde structure que vous tentez de justifier, alors qu'elle n'a d'autre justification que d'être celle en place depuis des lustres. Or, elle n'a rien d'une fatalité. Par exemple, le cd n'a rien d'une obligation, ni par conséquent le distributeur, ni le transporteur, sans parler de votre comptable, de votre attaché de presse ou des avocats, nous sommes à l'ère d'internet, la plupart de ces adjuvants à l'artiste ne sont plus nécessaires, sauf à vouloir nous refourguer de la merde, hélas, le marketing sera toujours le marketing.
Qu'il faille payer les artistes, oui, mais cela ne dit rien de la manière de se procurer légalement l'argent pour le faire.
L'essentiel des artistes dont j'achète les disques n'en vivaient pas, hier comme aujourd'hui, et pour cause, ils n'appartiennent pas au mainstream, ils vendent au niveau mondial moins de 50 000 cd. Alors pour vivre, ils tournent sans cesse, parfois très loin de chez eux, Tucson (US)-Reims (Fr), pour jouer devant moins de 200 personnes dans une MJC (le modeste caché de l'artiste étant lui garanti indirectement par l'investissement municipal dans la culture), longtemps, épuisant, usant, mais au moins, eux sont des artistes, ils vivent de leur art et par leur art, ce ne sont pas de simples ayants-droits.
yG
Yannick G : "L'essentiel des artistes dont j'achète les disques n'en vivaient pas, hier comme aujourd'hui, [...]"
Exactement.
Au Royaume- Unis par exemple, une etude faite l'annee derniere indiquait que moins de 5 % des musiciens actifs ( donnant des concerts et/ou enregistrant des albums ) etaient capable de vivre seulement grace a la musique.
Or, depuis quelques annees, de plus en plus en plus de musiciens ont la possibilite de laisser tomber les petits boulots et de consacrer plus de temps a leur art.
Etonnament (?) tous ces artistes mentionnent internet comme etant l'element essentiel leur permettant de creer plus ilbrement
Exactement.
Au Royaume- Unis par exemple, une etude faite l'annee derniere indiquait que moins de 5 % des musiciens actifs ( donnant des concerts et/ou enregistrant des albums ) etaient capable de vivre seulement grace a la musique.
Or, depuis quelques annees, de plus en plus en plus de musiciens ont la possibilite de laisser tomber les petits boulots et de consacrer plus de temps a leur art.
Etonnament (?) tous ces artistes mentionnent internet comme etant l'element essentiel leur permettant de creer plus ilbrement
C'est absurde de considérer qu'un CD vaut 50 centimes. C'est considérer que seul le bout de plastique est important. Que l'usine de fabrication paye ses employés, son loyer, ses charges et fasse son bénéfice c'est normal, mais que l'artiste, les auteurs/compositeurs, les musiciens, les techniciens, les graphistes, les maisons de disque etc... soient rémunérés c'est un scandale ?
heu ....
Quel est le rapport avec ce que j'ai dit au sujet des musiciens qui ont aujourd'hui ,grace a internet, finalement la possibilite de gagner de l'argent avec le travail qu'ils font ? ?!?
Edit : et quand donc ai-je dis que je considerais qu'un CD vaut 50 centimes ?!?
Quel est le rapport avec ce que j'ai dit au sujet des musiciens qui ont aujourd'hui ,grace a internet, finalement la possibilite de gagner de l'argent avec le travail qu'ils font ? ?!?
Edit : et quand donc ai-je dis que je considerais qu'un CD vaut 50 centimes ?!?
Aucun, effectivement. Je ne sais pas pourquoi mon message à atteri là ! Je répondais à Patrice Guyot.
Avec plaisir, passons nous des grosses structures.
Sauf qu'il faut un comptable pour faire la comptabilité d'une petite structure aussi.
Pour faire parler de votre produit culturel, il faut un medium. Pour parler à ce medium, il faut un attaché de presse.
Pour que l'artiste ne se fasse pas voler, il a besoin d'un avocat.
Et si on enlève avocat/attaché de presse/comptable, comment on paye les ingénieurs du sons et les techniciens?
Les artistes dont vous parlez sont subventionnés, vous faites bien de le noter. Seulement, dans ce pays, l'état ne subventionne pas tous les genres musicaux. Vous avez la chance de vous intéresser et d'écouter des artistes qui rentrent dans les critères des décideurs publics locaux. Sinon, impossible de rentabiliser votre Reims-Tucson sur un public de 200 personnes (à moins de faire payer 100 Euros le billet).
Je ne comprend pas qu'on accepte que la nourriture, par exemple, reste dans le marché avec des gens qui se font payer pour leur travail, mais pas la musique. Vraiment, ce n'est pas une bravade : je ne comprends pas.
Sauf qu'il faut un comptable pour faire la comptabilité d'une petite structure aussi.
Pour faire parler de votre produit culturel, il faut un medium. Pour parler à ce medium, il faut un attaché de presse.
Pour que l'artiste ne se fasse pas voler, il a besoin d'un avocat.
Et si on enlève avocat/attaché de presse/comptable, comment on paye les ingénieurs du sons et les techniciens?
Les artistes dont vous parlez sont subventionnés, vous faites bien de le noter. Seulement, dans ce pays, l'état ne subventionne pas tous les genres musicaux. Vous avez la chance de vous intéresser et d'écouter des artistes qui rentrent dans les critères des décideurs publics locaux. Sinon, impossible de rentabiliser votre Reims-Tucson sur un public de 200 personnes (à moins de faire payer 100 Euros le billet).
Je ne comprend pas qu'on accepte que la nourriture, par exemple, reste dans le marché avec des gens qui se font payer pour leur travail, mais pas la musique. Vraiment, ce n'est pas une bravade : je ne comprends pas.
Message 4/5max du 21/09/09
"Pour faire parler de votre produit culturel, il faut un medium. Pour parler à ce medium, il faut un attaché de presse.Pour que l'artiste ne se fasse pas voler, il a besoin d'un avocat.Et si on enlève avocat/attaché de presse/comptable, comment on paye les ingénieurs du sons et les techniciens?"
Ce ne sont pas les artistes qui sont subventionnés, c'est la salle de concert, nuance.
Sinon, pour se faire connaitre, ils n'ont pas besoin d'attaché de presse, quoi qu'ils peuvent en avoir pour certains j'imagine, mais un réseau de critiques sur la toile valent tous les attachés de presse, l'info est là, il suffit de se baisser pour l'obtenir.
Pour les techniciens, ben, à les voir installer et désinstaller eux-mêmes leur matos dans les concerts, pas difficile d'imaginer que c'est eux (par exemple, Bike For three!, le dernier opus de Buck 65 avec l'artiste belge Joëlle Phuong Minh Lê, ils ne se sont pas rencontrés pour le faire, et pourtant, c'est l'un des albums les mieux critiqués de l'année, ce que je confirme de mon côté comme étant amplement mérité)
Bref, la musique peut-être un truc lourd, industriel à produire ou non, c'est un choix artistique à la base. C'est sûr que si on a des goûts de luxe, orchestre symphonique, remplir un stade (quelle connerie que les concerts en stade) et autres, il faut avoir un bon portefeuille pour assumer l'addition, mais la plupart du temps, avec une gratte, un pc portable, beaucoup arrivent à faire le show avec un peu de débrouille et beaucoup d'enthousiasme, soit le minimum syndical à attendre d'un artiste.
yG
"Pour faire parler de votre produit culturel, il faut un medium. Pour parler à ce medium, il faut un attaché de presse.Pour que l'artiste ne se fasse pas voler, il a besoin d'un avocat.Et si on enlève avocat/attaché de presse/comptable, comment on paye les ingénieurs du sons et les techniciens?"
Ce ne sont pas les artistes qui sont subventionnés, c'est la salle de concert, nuance.
Sinon, pour se faire connaitre, ils n'ont pas besoin d'attaché de presse, quoi qu'ils peuvent en avoir pour certains j'imagine, mais un réseau de critiques sur la toile valent tous les attachés de presse, l'info est là, il suffit de se baisser pour l'obtenir.
Pour les techniciens, ben, à les voir installer et désinstaller eux-mêmes leur matos dans les concerts, pas difficile d'imaginer que c'est eux (par exemple, Bike For three!, le dernier opus de Buck 65 avec l'artiste belge Joëlle Phuong Minh Lê, ils ne se sont pas rencontrés pour le faire, et pourtant, c'est l'un des albums les mieux critiqués de l'année, ce que je confirme de mon côté comme étant amplement mérité)
Bref, la musique peut-être un truc lourd, industriel à produire ou non, c'est un choix artistique à la base. C'est sûr que si on a des goûts de luxe, orchestre symphonique, remplir un stade (quelle connerie que les concerts en stade) et autres, il faut avoir un bon portefeuille pour assumer l'addition, mais la plupart du temps, avec une gratte, un pc portable, beaucoup arrivent à faire le show avec un peu de débrouille et beaucoup d'enthousiasme, soit le minimum syndical à attendre d'un artiste.
yG
Message 4/5max du
mais la plupart du temps, avec une gratte, un pc portable, beaucoup arrivent à faire le show avec un peu de débrouille et beaucoup d'enthousiasme, soit le minimum syndical à attendre d'un artiste.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 18:34 le 21/09/2009 par yannick G.
Bien sûr, certains y arrivent. Et les autres, est ce qu'ils méritent de disparaître pour autant?
Message 5/5max du 21/09/09.
"Bien sûr, certains y arrivent. Et les autres, est ce qu'ils méritent de disparaître pour autant?"
Non, pas nécessairement, quoi que je m'en foutrai radicalement, mais qu'ils se démerdent alors et surtout qu'ils ne considèrent pas que leur mode de fonctionnement est la norme ou pire encore, doivent l'être.
Le problème ici, c'est que vous traitez les majors comme une donnée incontournable, ce qu'ils ne sont aucunement. Ce n'est qu'une donnée factuelle, et puisque comme vous l'admettez, ils fonctionnent grosso modo comme toute entreprise capitaliste, un autre type de structure moins gourmande, plus réduite, plus légère, soit donc plus rentable pour l'artiste, le seul élément nécessaire et suffisant pour faire art (et pas industrie) est donc possible et doit être recherché et privilégié.
Peu m'importe ce qu'ont permit jadis les majors, l'impression est notable qu'au travers de la défense des artistes via leur soutient à hadopi, c'est avant tout leur peau qu'elles cherchent à sauver, et leur peau, je n'en ai strictement rien à foutre.
yG
Dernièrement Morrissey, ex-leader des Smiths, a demandé à ses fans de ne pas acheter la réédition de son catalogue, puisqu'il ne toucherait rien dessus. Pas la peine qu'il me le répète deux fois.
"Bien sûr, certains y arrivent. Et les autres, est ce qu'ils méritent de disparaître pour autant?"
Non, pas nécessairement, quoi que je m'en foutrai radicalement, mais qu'ils se démerdent alors et surtout qu'ils ne considèrent pas que leur mode de fonctionnement est la norme ou pire encore, doivent l'être.
Le problème ici, c'est que vous traitez les majors comme une donnée incontournable, ce qu'ils ne sont aucunement. Ce n'est qu'une donnée factuelle, et puisque comme vous l'admettez, ils fonctionnent grosso modo comme toute entreprise capitaliste, un autre type de structure moins gourmande, plus réduite, plus légère, soit donc plus rentable pour l'artiste, le seul élément nécessaire et suffisant pour faire art (et pas industrie) est donc possible et doit être recherché et privilégié.
Peu m'importe ce qu'ont permit jadis les majors, l'impression est notable qu'au travers de la défense des artistes via leur soutient à hadopi, c'est avant tout leur peau qu'elles cherchent à sauver, et leur peau, je n'en ai strictement rien à foutre.
yG
Dernièrement Morrissey, ex-leader des Smiths, a demandé à ses fans de ne pas acheter la réédition de son catalogue, puisqu'il ne toucherait rien dessus. Pas la peine qu'il me le répète deux fois.
JérémieC : "Sauf qu'il faut un comptable pour faire la comptabilité d'une petite structure aussi.
Pour faire parler de votre produit culturel, il faut un medium. Pour parler à ce medium, il faut un attaché de presse.
Pour que l'artiste ne se fasse pas voler, il a besoin d'un avocat.
Et si on enlève avocat/attaché de presse/comptable, comment on paye les ingénieurs du sons et les techniciens?"
Alors ....
ce qu'il faut quand meme savoir, c'est que les majors ont leur propres avocats, leurs propres PR, leurs propres comptables, et surtout leurs propres studios d'enregistrement.
Tous ces gens sont salaries par la Major a des salaires normaux. Par contre, le cout de tous ces services est factures bien au dela de ce que l'on peut trouver en dehors : Le prix horaire dans un studio independant peut etre jusqu'a 100 fois moins cher que celui des studios qui appartiennent deja aux majors, alors que les techniciens eux n'ont pas vraiment la meme difference au niveau du salaire, et qu'au niveau des competences et de l'experience, il n;y a pas forcement beaucoup de difference. Meme chose pour les PRs ou les comptables.
Oui, il y a des couts pour des artistes, lorsqu'ils veulent se lancer, mais s'ils sont independants, il y a de plus en plus de possibilites de le faire, parce que l'investissement dont ils ont besoin est extremement inferieur aux couts que les majors pratiquent.
Pour faire parler de votre produit culturel, il faut un medium. Pour parler à ce medium, il faut un attaché de presse.
Pour que l'artiste ne se fasse pas voler, il a besoin d'un avocat.
Et si on enlève avocat/attaché de presse/comptable, comment on paye les ingénieurs du sons et les techniciens?"
Alors ....
ce qu'il faut quand meme savoir, c'est que les majors ont leur propres avocats, leurs propres PR, leurs propres comptables, et surtout leurs propres studios d'enregistrement.
Tous ces gens sont salaries par la Major a des salaires normaux. Par contre, le cout de tous ces services est factures bien au dela de ce que l'on peut trouver en dehors : Le prix horaire dans un studio independant peut etre jusqu'a 100 fois moins cher que celui des studios qui appartiennent deja aux majors, alors que les techniciens eux n'ont pas vraiment la meme difference au niveau du salaire, et qu'au niveau des competences et de l'experience, il n;y a pas forcement beaucoup de difference. Meme chose pour les PRs ou les comptables.
Oui, il y a des couts pour des artistes, lorsqu'ils veulent se lancer, mais s'ils sont independants, il y a de plus en plus de possibilites de le faire, parce que l'investissement dont ils ont besoin est extremement inferieur aux couts que les majors pratiquent.
Je ne me lancerait pas dans un grand débat sur l'exactitude de votre post, parcequ'à l'origine, je parlais d'un système global où il y a des gens comme vous et moi, qui exercent une profession. Sous prétexte qu'ils sont employés par des majors, on suppose que ces professions sont inutiles parcque "lémajorneservarien".
Tout ce que je dis, c'est qu'il faut de PR, des comptables et des techniciens qui travaillent dans des studios.
Comment est-ce qu'on les paye?
Tout ce que je dis, c'est qu'il faut de PR, des comptables et des techniciens qui travaillent dans des studios.
Comment est-ce qu'on les paye?
JeremieC "Je ne me lancerait pas dans un grand débat sur l'exactitude de votre post, parcequ'à l'origine, je parlais d'un système global[..] "
Mais, ma reponse concerne tout a fait le systeme global dont [s]vous parliez[/s] tu parlais.
Et [s]vous[/s] tu es totalement de mauvaise foi : Ai-je dis un seul instant que les salaries de Majors ne servent a rien ? > La tres grande partie des salaries des majors, sont tout autant exploites que les artistes, puisque les PR, par exemple, ou les comptables etc. Sont payes au salaire minimum, mais que la Major fait passer les couts des services "offerts" par ces salaries particuliers dans leur comptabilite de maniere beaucoup plus elevee que si ces services etaient offerts par des independants, ou compagnies exterieures.
Mais, ma reponse concerne tout a fait le systeme global dont [s]vous parliez[/s] tu parlais.
Et [s]vous[/s] tu es totalement de mauvaise foi : Ai-je dis un seul instant que les salaries de Majors ne servent a rien ? > La tres grande partie des salaries des majors, sont tout autant exploites que les artistes, puisque les PR, par exemple, ou les comptables etc. Sont payes au salaire minimum, mais que la Major fait passer les couts des services "offerts" par ces salaries particuliers dans leur comptabilite de maniere beaucoup plus elevee que si ces services etaient offerts par des independants, ou compagnies exterieures.
C'est le système capitaliste qui est en cause, Une société fait des profits sur tous les salaires qu'elle paye.
Est ce que c'est justifié, je ne pense pas, mais c'est généralisé.
Et un label indépendant fait les mêmes profits sur les mêmes salaires et un patron de société de promo indépendante aussi.
Je ne comprends pas trop le concept de la major qui fait passer les frais dans sa comptabilité de manière plus élevé...
L'histoire des majors qui ne servent à rien ne t'était pas personnellement destiné, je l'ai bcp entendu, y compris ici.
Est ce que c'est justifié, je ne pense pas, mais c'est généralisé.
Et un label indépendant fait les mêmes profits sur les mêmes salaires et un patron de société de promo indépendante aussi.
Je ne comprends pas trop le concept de la major qui fait passer les frais dans sa comptabilité de manière plus élevé...
L'histoire des majors qui ne servent à rien ne t'était pas personnellement destiné, je l'ai bcp entendu, y compris ici.
"Je ne comprends pas trop le concept de la major qui fait passer les frais dans sa comptabilité de manière plus élevé... "
ok : par exemple, a Londres, ou je suis, on peut trouver des studios d'enregistrements professionels que l'on peut louer a partir de £ 20.00 par heure, ingenieurs du son compris.
Les majors ayant leurs propores studios, les artistes, la plupart du temps sont obliges d'utiliser ces studios. Or ils peuvent aller jusqu'a plusieurs centaines de pounds/heure : la seule difference technologique ou l'experiences des techniciens n'expliquent pas une telle difference.
Les techniciens, eux sont payes a peu pres la meme chose dans les deux sortes de studios.
La seule difference, est que pour les majors, ce prix de location du studio est retenu sur les avances faites aux artistes.
Comme le studio appartient a la Major, ou donc va l'argent de location du studio ?!?
ok : par exemple, a Londres, ou je suis, on peut trouver des studios d'enregistrements professionels que l'on peut louer a partir de £ 20.00 par heure, ingenieurs du son compris.
Les majors ayant leurs propores studios, les artistes, la plupart du temps sont obliges d'utiliser ces studios. Or ils peuvent aller jusqu'a plusieurs centaines de pounds/heure : la seule difference technologique ou l'experiences des techniciens n'expliquent pas une telle difference.
Les techniciens, eux sont payes a peu pres la meme chose dans les deux sortes de studios.
La seule difference, est que pour les majors, ce prix de location du studio est retenu sur les avances faites aux artistes.
Comme le studio appartient a la Major, ou donc va l'argent de location du studio ?!?
En Angleterre, je ne savais pas que cela se passait comme ça (des majors qui surévaluent leur studios pour les recouper plus cher aux artistes, j'ai donc bien fait de ne pas me lancer là-dedans).
En France, je sais que ça ne se passe pas comme ça. Encore une fois, il y a de grosses différences entre le système anglo-saxon et le système français.
Imposer un studio à un artiste? Quels genre d'artiste ce doit être...
En France, je sais que ça ne se passe pas comme ça. Encore une fois, il y a de grosses différences entre le système anglo-saxon et le système français.
Imposer un studio à un artiste? Quels genre d'artiste ce doit être...
ah, ben ca doit etre ca l'Exception culturelle française ;-)
En Angleterre, je ne savais pas que cela se passait comme ça (des majors qui surévaluent leur studios pour les recouper plus cher aux artistes, j'ai donc bien fait de ne pas me lancer là-dedans).
En France, je sais que ça ne se passe pas comme ça. Encore une fois, il y a de grosses différences entre le système anglo-saxon et le système français.
Ah bon, par exemple, EMI Music France n'a pas de studios en France ?
Donc tous les ingénieurs du son qui y travaillent n'existent pas non plus ? Pas plus que les artistes qui y enregistrent ?
Imposer un studio à un artiste? Quels genre d'artiste ce doit être...
Quelle genre de maison de disques ça doit être...
En France, je sais que ça ne se passe pas comme ça. Encore une fois, il y a de grosses différences entre le système anglo-saxon et le système français.
Ah bon, par exemple, EMI Music France n'a pas de studios en France ?
Donc tous les ingénieurs du son qui y travaillent n'existent pas non plus ? Pas plus que les artistes qui y enregistrent ?
Imposer un studio à un artiste? Quels genre d'artiste ce doit être...
Quelle genre de maison de disques ça doit être...
EMI France a (avait?) un studio. Mais ma phrase parlait du fait de surévaluer le studio pour mieux recouper les frais d'enregistrements. Or, en France, les frais d'enregistrement, encore une fois, ne sont pas recoupable.
heu EMI Records Limited puisque c'est votre exemple a un studio a Londres, qui s'appelle ... Abbey Road Studio et qui s'appelait EMI studio jusque dans les annees 60.
Lorsqu'un artiste francais vient enregistrer dans ce studio, et il y en a quelques uns, ca reste dans le groupe EMI, non ?
Et je serais extremement surpris qu'EMI France n'ait aucune part dans un studio d'enregistrement en France.
Lorsqu'un artiste francais vient enregistrer dans ce studio, et il y en a quelques uns, ca reste dans le groupe EMI, non ?
Et je serais extremement surpris qu'EMI France n'ait aucune part dans un studio d'enregistrement en France.
Quand EMI France paye un studio, il ne le recoupe pas à l'artiste, c'est tout ce que je dis, en fait.
Après, qu'ils aient des studios pour garder l'argent dans le groupe, c'est autre chose.
Je crois qu'EMI Publishing France a revendu le sien il y a quelques années.
Je viens de me rendre compte que peut être que votre message ne répondait pas vraiment au mien après tout.
Après, qu'ils aient des studios pour garder l'argent dans le groupe, c'est autre chose.
Je crois qu'EMI Publishing France a revendu le sien il y a quelques années.
Je viens de me rendre compte que peut être que votre message ne répondait pas vraiment au mien après tout.
EMI a 6 studios dans le monde.
Dont un à Paris, mais il faut rester extrêmement discret, sur la toile vous ne trouverez que très peu d'infos. Mais les groupes y enregistrent bien.
Edit : EMI Music France
Dont un à Paris, mais il faut rester extrêmement discret, sur la toile vous ne trouverez que très peu d'infos. Mais les groupes y enregistrent bien.
Edit : EMI Music France
Je reviendrai sur l'histoire de recouper (quel terme...), le temps de mettre tout ça bien à plat.
Imposer la gestion de son site à un artiste ? Quel genre d'artiste ce doit être...
Imposer la gestion de son site à un artiste ? Quel genre d'artiste ce doit être...
Un artiste qui n'a pas internet... ou qui s'en fout... ou qui s'entend bien avec sa maison de disque et lui fait confiance (Nooooooon!).
Le contrat de production d'Universal Music prévoit que les artistes cèdent à leur maison de disques le droit exclusif de gérer leur site Internet, et même l'ensemble des informations relatives à leur communauté en ligne. Il prévoirait également que les artistes ne touchent généralement que 8 % des revenus publicitaires générés par leur activité en ligne.
Universal n'est pas la seule a avoir ce genre de deal ( et d'autres vont meme encore plus loin concernant, non seulement les revenus publicitaire, mais ce qui concerne les boutiques en ligne des groupes )
Avocat du diable : Une entreprise investit pour développer une marque (le nom de l'artiste). Elle veut contrôler tous les aspects de son retour sur investissement, donc bien entendu le site internet.
La planete se rechauffe, mais le diable lui a de plus en plus froid depuis quelques annees.
Tu as raison : C'est l'optique et la philosophie des majors.
Mais c'est juste une raison de plus qui fait hesiter les artistes a signer ou rester chez une major
Tu as raison : C'est l'optique et la philosophie des majors.
Mais c'est juste une raison de plus qui fait hesiter les artistes a signer ou rester chez une major
Enfin, le retour du vocabulaire approprié...
Artiste = yaourt.
Artiste = yaourt.
les yaourts ? Ceux qui font la revolution en Chine ?
Ach, gours, Forrest, oui, gours !
Totalement. Mais à partir du moment où vous acceptez que la culture soit vendue par une entreprise commerciale, en plus cotée en bourse, je ne vois pas à quoi vous pouvez vous attendre.
D'ailleurs, que ce soit consciemment ou non, la plupart des artistes à succès, même ceux que vous adorez, on une logique proche de celle-ci à un moment ou un autre.
D'ailleurs, que ce soit consciemment ou non, la plupart des artistes à succès, même ceux que vous adorez, on une logique proche de celle-ci à un moment ou un autre.
Totalement. Mais à partir du moment où vous acceptez que la culture soit vendue par une entreprise commerciale, en plus cotée en bourse, je ne vois pas à quoi vous pouvez vous attendre.
Ben à une saloperie de loi scélérate et liberticide conçue uniquement pour sauver lesdites entreprises ?
Ben à une saloperie de loi scélérate et liberticide conçue uniquement pour sauver lesdites entreprises ?
Et qui ne sauvera personne, mais qui réunira toujours toute l'industrie derrière elle pour la simple raison que pour l'instant, c'est la seule alternative proposée au "crevez tous, bohémiens inutiles".
On oublie quand même quelque chose de très très important :
[large]Les fournisseurs d'accès à Internet ont vampirisée l'industrie du disque pour leur développement national.[/large]
J'aimerais mettre cette phrase en gros en haut de tout article qui parle du sujet, partout, parceque c'est quand même le remise en contexte de base que tout le monde oublie.
Aujourd'hui on licencie des gens chez Sony, Warner et EMI pour créer des emplois chez Free et chez Orange.
On oublie quand même quelque chose de très très important :
[large]Les fournisseurs d'accès à Internet ont vampirisée l'industrie du disque pour leur développement national.[/large]
J'aimerais mettre cette phrase en gros en haut de tout article qui parle du sujet, partout, parceque c'est quand même le remise en contexte de base que tout le monde oublie.
Aujourd'hui on licencie des gens chez Sony, Warner et EMI pour créer des emplois chez Free et chez Orange.
heu, mais c'est l'histoire des poules et des cochons la ....
Quel est le rapport ?!?
La societe change, les besoins changent, les technologies changent, donc les secteurs d'emplois changent ?
De dire que le secteur des nouvelles technologies "vole" les emplois des maisons de disques, c'est comme de dire que les etrangers qui travaillent dans un pays "volent" les emplois des nationaux : ca n'a aucun sens.
Quel est le rapport ?!?
La societe change, les besoins changent, les technologies changent, donc les secteurs d'emplois changent ?
De dire que le secteur des nouvelles technologies "vole" les emplois des maisons de disques, c'est comme de dire que les etrangers qui travaillent dans un pays "volent" les emplois des nationaux : ca n'a aucun sens.
Est ce que vous vous souvenez de ces premières pub wanadoo pour l'ADSL : "Téléchargez toute la musique que vous aimez"?
Je ne pense pas que la couverture haut débit française serait ce qu'elle est aujourd'hui sans le calcul "30 Euros par mois pour télécharger tous les albums que je veux, c'est super pas cher!".
Maintenant, qu'est ce que quelques centaines d'emplois au regard d'un intérêt national?
Et croyez moi, les artistes sans contrat sont beaucoup plus nombreux aujourd'hui, et pas par choix.
Parcequ'à la fin de l'histoire, c'est l'assistante compta qui se fait virer et jamais le patron surpayé ou l'artiste millionnaire.
Je ne pense pas que la couverture haut débit française serait ce qu'elle est aujourd'hui sans le calcul "30 Euros par mois pour télécharger tous les albums que je veux, c'est super pas cher!".
Maintenant, qu'est ce que quelques centaines d'emplois au regard d'un intérêt national?
Et croyez moi, les artistes sans contrat sont beaucoup plus nombreux aujourd'hui, et pas par choix.
Parcequ'à la fin de l'histoire, c'est l'assistante compta qui se fait virer et jamais le patron surpayé ou l'artiste millionnaire.
Maintenant, qu'est ce que quelques centaines d'emplois au regard d'un intérêt national?
Ah non, svp, pas ça... Un peu de tenue, quand même.
Parlez-nous plutôt des centaines d'artistes foutus dehors par les majors, sans un radis, sans le droit d'utiliser leurs chansons, ni de republier leurs anciens albums, etc.
Ah non, svp, pas ça... Un peu de tenue, quand même.
Parlez-nous plutôt des centaines d'artistes foutus dehors par les majors, sans un radis, sans le droit d'utiliser leurs chansons, ni de republier leurs anciens albums, etc.
Vous ne répondez pas sur le fond. Il y a de l'argent qui est passé d'une industrie à une autre.
Après, les victimes sont autant les petits employés que les petits artistes.
Plus tout le reste de la filière qui ne trouve plus de boulot (vous n'avez pas un neveu ou une vague connaissance qui essaye désespérément de gagner sa vie en tant qu'ingénieur du son?).
Après, les victimes sont autant les petits employés que les petits artistes.
Plus tout le reste de la filière qui ne trouve plus de boulot (vous n'avez pas un neveu ou une vague connaissance qui essaye désespérément de gagner sa vie en tant qu'ingénieur du son?).
Vous ne répondez pas sur le fond.
Ah pourtant, j'essaye, hein...
Peut-être est-ce à force de vous lire.
Plus tout le reste de la filière qui ne trouve plus de boulot
Comme vous y allez...
Il n'y a plus de concerts ?
Plus personne n'enregistre ?
Il n'y a plus de production de disques, de musiques de film, de jeux vidéo, d'émissions de radio, de télé ?
Dans quel monde vivez-vous ?
(vous n'avez pas un neveu ou une vague connaissance qui essaye désespérément de gagner sa vie en tant qu'ingénieur du son?).
Pfouu, vague...
Bon, la filière musique et son ne se porte pas du mieux possible, mais les causes ne sont absolument pas celles que vous mettez en avant. Il n'y a jamais eu autant de musiciens en herbe, d'artistes en devenir (ou pas), bref de gens qui peuvent produire chez eux, certainement pas avec la qualité des grands studios pro (quoique), mais cela est dû à la démocratisation de l'outil, pas du piratage, il ne faut pas délirer, non plus.
Les grands studios ont compris le principe, se reconvertissant en studios dédiés au surround, au son à l'image. Certains ferment, certes. Mais pour cause de folie des grandeurs, où les millions étaient brassés sur le dos des artistes (là, l'argent passait réellement d'une industrie à une autre, mais ça vous gêne moins, on dirait), dans une espèce d'exubérance qui ne peut plus avoir cours. Un bien, un mal, je n'en sais rien.
Internet est devenu le vaste juke-box dans lequel la bouse côtoie le génie, et il est long de trouver l'artiste qui vous accroche, qui vous enchante.
Avant, dans les maisons de disques, il y avait des talent scouts et des DA qui s'en chargeaient pour vous, et qui défendaient des artistes. Maintenant...
Ah pourtant, j'essaye, hein...
Peut-être est-ce à force de vous lire.
Plus tout le reste de la filière qui ne trouve plus de boulot
Comme vous y allez...
Il n'y a plus de concerts ?
Plus personne n'enregistre ?
Il n'y a plus de production de disques, de musiques de film, de jeux vidéo, d'émissions de radio, de télé ?
Dans quel monde vivez-vous ?
(vous n'avez pas un neveu ou une vague connaissance qui essaye désespérément de gagner sa vie en tant qu'ingénieur du son?).
Pfouu, vague...
Bon, la filière musique et son ne se porte pas du mieux possible, mais les causes ne sont absolument pas celles que vous mettez en avant. Il n'y a jamais eu autant de musiciens en herbe, d'artistes en devenir (ou pas), bref de gens qui peuvent produire chez eux, certainement pas avec la qualité des grands studios pro (quoique), mais cela est dû à la démocratisation de l'outil, pas du piratage, il ne faut pas délirer, non plus.
Les grands studios ont compris le principe, se reconvertissant en studios dédiés au surround, au son à l'image. Certains ferment, certes. Mais pour cause de folie des grandeurs, où les millions étaient brassés sur le dos des artistes (là, l'argent passait réellement d'une industrie à une autre, mais ça vous gêne moins, on dirait), dans une espèce d'exubérance qui ne peut plus avoir cours. Un bien, un mal, je n'en sais rien.
Internet est devenu le vaste juke-box dans lequel la bouse côtoie le génie, et il est long de trouver l'artiste qui vous accroche, qui vous enchante.
Avant, dans les maisons de disques, il y avait des talent scouts et des DA qui s'en chargeaient pour vous, et qui défendaient des artistes. Maintenant...
Faudrait qu'on se donne rendez-vous tout en bas, parce que sinon, on va finir par devenir illisible...
Voilà l'expression typique d'un renifleur de ses propres pets qui dit qu'il y a des artistes de talent, mais que seule l'élite est capable de les dénicher.
Il n'y a pas de mauvais artistes, il n'y a que de mauvais publics. Comme il n'y a pas de questions bêtes, mais juste des abrutis pour les poser.
La soupe n'existe pas. Le succès commercial fallacieux, par contre, lui, oui.
Il n'y a pas de mauvais artistes, il n'y a que de mauvais publics. Comme il n'y a pas de questions bêtes, mais juste des abrutis pour les poser.
La soupe n'existe pas. Le succès commercial fallacieux, par contre, lui, oui.
tu t'adresses à moi, djinneo ?
you're talkin' tou mi ?
Salut sleepless, essaie en Japonais. :-))
Bonne idee ca Bysonfutee !
Et en musique, c'est encore beaucoup mieux sur ce forum :
>< Petit solo de guitare improvise par Otomo Yoshihide ><
Et en musique, c'est encore beaucoup mieux sur ce forum :
>< Petit solo de guitare improvise par Otomo Yoshihide ><
Ben comme c'est le week end, on continue
Toujours au Japon, mais on remonter dans les annees 70 :
>< Les Rallizes Denudes ><
Toujours au Japon, mais on remonter dans les annees 70 :
>< Les Rallizes Denudes ><
Japon toujours, maintenant, avec de l'ancien.
Faut voir le traitement qu'ils font subir aux standards...
leur nom de groupe, c'est fazjaz.jp
Faut voir le traitement qu'ils font subir aux standards...
leur nom de groupe, c'est fazjaz.jp