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"Vous êtes un patient... Nous aussi"
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Superbe!
Merci Judith
Merci Judith
les premiers accords de la musique me font penser à un titre du groupe Placebo (dèjà utilisé pour une pub France telecom) "Pure Morning".
et le placebo c'est quoi? de la poudre aux yeux...
et le placebo c'est quoi? de la poudre aux yeux...
impatient que ce cirque se termine, oui
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Bonjour Judith,
Comme vous êtes passionnante lorsque vous quittez vos antiennes sur la merveilleuse fonction publique (en général) et l'extraordinaire Education Nationale (en particulier...)
Bravo et merci !
Patient, patiente, tout ça est excellent, pertinent, amusant, délicieusement érudit…
Cette campagne de pub à nos frais pour nous rouler dans la farine et nous faire “patienter” sur le mode “mois après mois” qui est une version vaguement rafraîchie du trop célèbre : “Demain on rase gratis !”, c'est une honte difficilement surpassable, digne des pires régimes communistes spécialistes de l'intoxication de masse (qui n'a entendu les milliers de haut-parleurs installés à Hanoi clamer les vertus du régime entre six et sept heures du matin, 365 jours par an ne connaît rien à la “communication d'état”)
Peut-être pensiez-vous, les uns et les autres qu'on était à fond, là, en matière de cafard dans la boîte à gâteaux (© Judith) ou de mouche dans le lait…
Que nenni, les lecteurs du Canard enchaîné ont découvert cette semaine que le budget de l'intox (le nom officiel est “Communication Gouvernementale”) qui était modestement de 5,7 millions d'€uros – par exemple pour nous gonfler avec les patients qui s'impatientent, ou l'inverse, on finit par s'y perdre dans ce pathétique et onéreux charabia… Passera à plus de 22 millions d'€uros l'année prochaine + 292% un exploit alors que les caisses sont vides (heureusement, sinon c'était + 5.000% ou + 953.244%, ou n'importe quoi d'autre)
Il y a d'autres “mines” dans votre billet : les conditions de vie décentes par exemple, voilà un vrai sujet : comment se maintenir à flot en effet quand tout augmente incroyablement plus vite que les salaires, faut-il passer de trois pièces à deux, puis à une, puis à un placard à balai et enfin à l'abri du pont du coin pour assurer l'augmentation des profits des émirs du pétrole, des patrons de la grande distribution et accessoirement d'organiser l'achat des nouveaux avions de l'Elysée (8 en commande), des montres présidentielles et des campagnes de pub ignobles, ridicules et inutiles…
Sans parler le la prolifération délirante des hommes en bleu équipés d'un carnet à souche dont l'unique vocation consiste à saisir le citoyen par les pieds pour le secouer afin de faire tomber les piécettes qui traînaient dans ses poches (Que va donc pouvoir racketter Bernadette si on ne nous laisse même pas nos pièces jaunes ?)
Et l'idée que la notion même de “pouvoir d'achat” a quelque chose d'un peu répugnant et même de vaguement dégueulasse est profondément juste, seulement pour des gens de “pouvoir” c'est un mot qui sonne délicieusement aux oreilles, faut croire !
C'est vrai que, dès lors que le nécessaire est assuré (on peut discuter le ce qui l'est vraiment et de ce qui l'est moins, la limite inférieure étant un toit non percé et un nombre de calories assurant la survie) on peut aussi s'intéresser à des choses plus immatérielles et parfois beaucoup plus passionnantes que la production de LVMH…
Et puis il y a des notions élémentaires qui sont très largement ignorées ! Prenons un exemple : lorsqu'un vannier fabrique beaucoup de très beaux paniers il est assez naturel qu'en cédant la plus grande part de sa production aux ménagères de moins de 85 ans, pourvue d'un minimum de temps de cerveau disponible, il acquière en échange le “pouvoir d'acheter” quelques morceaux de viande pour se nourrir et des fanfreluches pour que la caverne de sa femme soit plus pimpante…
Par contre quand Nicolas Princen (au hasard, si vous me lisez les Nicolas…) squatte un bureau de l'Elysée, quelques gros ordinateurs et une équipe de petites mains pour surveiller ce que nous écrivons sur la toile les uns et les autres afin de permettre à son chef (l'autre Nicolas, dit “Monmari”) de se maintenir quelques jours de plus au “pouvoir” (quel mot étrange finalement, pouvoir de quoi, de faire chier les autres par exemple ?) Est-il tellement naturel qu'il en tire un copieux “pouvoir d'achat”, compte tenu du service absolument nul qu'il rend à la nation ?
Et bien figurez-vous, aussi étrange que cela puisse paraître qu'il a des gens qui ne se posent pas la question, aussi bien chez les bénéficiaires de cette exorbitante anomalie que chez les andouilles de payants qui financent l'opération… C'est curieux non ?
D'autant plus que les lois de l'arithmétique ne sont toujours pas abolies malgré les cérémonies d'exorcismes régulièrement menées pour les éradiquer et que, par exemple l'argent qui est dans la poche de Monsieur Princen n'est plus dans celle de Monsieur Cenprin, vannier de son état dépouillé par une formidable accumulation d'impôts et taxes… Pas de chance pour lui, il n'avait qu'a travailler plus pour gagner payer plus (d'impôts)… Et toujours dans la même rubrique spéciale CM2, il s'avère difficile de dépenser chaque année 20% de plus que ce qu'on gagne car le cumul de la dette devient ingérable et interdit toute capacité d'intervention (sauf sur les gorges déployées des spectateurs ce qui reste une maigre consolation)
En conclusion on ne s'amuse plus du tout dans ce pays qui a dissimulé un mouchard (ou un radar, ou un policier ou une embuscade de toute nature) derrière chaque brin d'herbe, c'est pourquoi ma décision est prise d'aller voir beaucoup plus loin si l'herbe est moins piégeuse…
Je vous laisserai avec regret, mais sans hésitation, vous entre-dénoncer-déchirer-exterminer-racketter-licencier-mépriser (pardon mon Robert est en panne par écœurement !)
Finalement tout ceci est un peu hors sujet, mais j'avais envie de le dire car ma patience est à bout et je suis exaspéré !
***
Comme vous êtes passionnante lorsque vous quittez vos antiennes sur la merveilleuse fonction publique (en général) et l'extraordinaire Education Nationale (en particulier...)
Bravo et merci !
Patient, patiente, tout ça est excellent, pertinent, amusant, délicieusement érudit…
Cette campagne de pub à nos frais pour nous rouler dans la farine et nous faire “patienter” sur le mode “mois après mois” qui est une version vaguement rafraîchie du trop célèbre : “Demain on rase gratis !”, c'est une honte difficilement surpassable, digne des pires régimes communistes spécialistes de l'intoxication de masse (qui n'a entendu les milliers de haut-parleurs installés à Hanoi clamer les vertus du régime entre six et sept heures du matin, 365 jours par an ne connaît rien à la “communication d'état”)
Peut-être pensiez-vous, les uns et les autres qu'on était à fond, là, en matière de cafard dans la boîte à gâteaux (© Judith) ou de mouche dans le lait…
Que nenni, les lecteurs du Canard enchaîné ont découvert cette semaine que le budget de l'intox (le nom officiel est “Communication Gouvernementale”) qui était modestement de 5,7 millions d'€uros – par exemple pour nous gonfler avec les patients qui s'impatientent, ou l'inverse, on finit par s'y perdre dans ce pathétique et onéreux charabia… Passera à plus de 22 millions d'€uros l'année prochaine + 292% un exploit alors que les caisses sont vides (heureusement, sinon c'était + 5.000% ou + 953.244%, ou n'importe quoi d'autre)
Il y a d'autres “mines” dans votre billet : les conditions de vie décentes par exemple, voilà un vrai sujet : comment se maintenir à flot en effet quand tout augmente incroyablement plus vite que les salaires, faut-il passer de trois pièces à deux, puis à une, puis à un placard à balai et enfin à l'abri du pont du coin pour assurer l'augmentation des profits des émirs du pétrole, des patrons de la grande distribution et accessoirement d'organiser l'achat des nouveaux avions de l'Elysée (8 en commande), des montres présidentielles et des campagnes de pub ignobles, ridicules et inutiles…
Sans parler le la prolifération délirante des hommes en bleu équipés d'un carnet à souche dont l'unique vocation consiste à saisir le citoyen par les pieds pour le secouer afin de faire tomber les piécettes qui traînaient dans ses poches (Que va donc pouvoir racketter Bernadette si on ne nous laisse même pas nos pièces jaunes ?)
Et l'idée que la notion même de “pouvoir d'achat” a quelque chose d'un peu répugnant et même de vaguement dégueulasse est profondément juste, seulement pour des gens de “pouvoir” c'est un mot qui sonne délicieusement aux oreilles, faut croire !
C'est vrai que, dès lors que le nécessaire est assuré (on peut discuter le ce qui l'est vraiment et de ce qui l'est moins, la limite inférieure étant un toit non percé et un nombre de calories assurant la survie) on peut aussi s'intéresser à des choses plus immatérielles et parfois beaucoup plus passionnantes que la production de LVMH…
Et puis il y a des notions élémentaires qui sont très largement ignorées ! Prenons un exemple : lorsqu'un vannier fabrique beaucoup de très beaux paniers il est assez naturel qu'en cédant la plus grande part de sa production aux ménagères de moins de 85 ans, pourvue d'un minimum de temps de cerveau disponible, il acquière en échange le “pouvoir d'acheter” quelques morceaux de viande pour se nourrir et des fanfreluches pour que la caverne de sa femme soit plus pimpante…
Par contre quand Nicolas Princen (au hasard, si vous me lisez les Nicolas…) squatte un bureau de l'Elysée, quelques gros ordinateurs et une équipe de petites mains pour surveiller ce que nous écrivons sur la toile les uns et les autres afin de permettre à son chef (l'autre Nicolas, dit “Monmari”) de se maintenir quelques jours de plus au “pouvoir” (quel mot étrange finalement, pouvoir de quoi, de faire chier les autres par exemple ?) Est-il tellement naturel qu'il en tire un copieux “pouvoir d'achat”, compte tenu du service absolument nul qu'il rend à la nation ?
Et bien figurez-vous, aussi étrange que cela puisse paraître qu'il a des gens qui ne se posent pas la question, aussi bien chez les bénéficiaires de cette exorbitante anomalie que chez les andouilles de payants qui financent l'opération… C'est curieux non ?
D'autant plus que les lois de l'arithmétique ne sont toujours pas abolies malgré les cérémonies d'exorcismes régulièrement menées pour les éradiquer et que, par exemple l'argent qui est dans la poche de Monsieur Princen n'est plus dans celle de Monsieur Cenprin, vannier de son état dépouillé par une formidable accumulation d'impôts et taxes… Pas de chance pour lui, il n'avait qu'a travailler plus pour gagner payer plus (d'impôts)… Et toujours dans la même rubrique spéciale CM2, il s'avère difficile de dépenser chaque année 20% de plus que ce qu'on gagne car le cumul de la dette devient ingérable et interdit toute capacité d'intervention (sauf sur les gorges déployées des spectateurs ce qui reste une maigre consolation)
En conclusion on ne s'amuse plus du tout dans ce pays qui a dissimulé un mouchard (ou un radar, ou un policier ou une embuscade de toute nature) derrière chaque brin d'herbe, c'est pourquoi ma décision est prise d'aller voir beaucoup plus loin si l'herbe est moins piégeuse…
Je vous laisserai avec regret, mais sans hésitation, vous entre-dénoncer-déchirer-exterminer-racketter-licencier-mépriser (pardon mon Robert est en panne par écœurement !)
Finalement tout ceci est un peu hors sujet, mais j'avais envie de le dire car ma patience est à bout et je suis exaspéré !
***
Merci,Judith !
Rien à ajouter,donc je me la ferme !
Juste une suggestion :
Tout le monde parle @rret sur images ,
C'est parfait ,
Mais si on y ajoutait maintenant que tout se bouscule si vite au portillon
ARRET SUR PAROLES ...
Rien à ajouter,donc je me la ferme !
Juste une suggestion :
Tout le monde parle @rret sur images ,
C'est parfait ,
Mais si on y ajoutait maintenant que tout se bouscule si vite au portillon
ARRET SUR PAROLES ...
Très chère Judith,
Oui nous sommes nombreux à ne pas tourner bien rond depuis quelques temps. Et pourtant nous tournons et retournons le "problème" dans tous les sens... mais c'est justement ça qui nous rend malades. Malades de rage, malades de honte, malades de gauche, malades des vertiges provoqués par le vide sidéral d'un discours politique cocaïnomaniaque !
Mais de lire cette chronique et la plupart des commentaires qu'elle suscite, ça va tout de suite mieux, en effet. Avant que ça nous reprenne.
Alors une analyse comme celle-là ? ça devrait être remboursé par la Sécu !
Moij'dis.
Oui nous sommes nombreux à ne pas tourner bien rond depuis quelques temps. Et pourtant nous tournons et retournons le "problème" dans tous les sens... mais c'est justement ça qui nous rend malades. Malades de rage, malades de honte, malades de gauche, malades des vertiges provoqués par le vide sidéral d'un discours politique cocaïnomaniaque !
Mais de lire cette chronique et la plupart des commentaires qu'elle suscite, ça va tout de suite mieux, en effet. Avant que ça nous reprenne.
Alors une analyse comme celle-là ? ça devrait être remboursé par la Sécu !
Moij'dis.
Bonjour,
toujours impressionné par vos analyses!
.
pour détendre l'atmosphère le marketing pour les nuls:
"The buzzword in today's business world is MARKETING. However, people often ask for a simple explanation of "Marketing." Well, here it is:
1. You're a woman and you see a handsome guy at a party. You go up to him and say, "I'm fantastic in bed."
-- That's Direct Marketing.
2. You're at a party with a bunch of friends and see a handsome guy. One of your friends goes up to him and, pointing at you, says, "She's fantastic in bed."
-- That's Advertising.
3. You see a handsome guy at a party. You go up to him and get his telephone number. The next day you call and say, "Hi, I'm fantastic in bed."
-- That's Telemarketing.
4. You see a guy at a party; you straighten your dress. You walk up to him and pour him a drink. You say, "May I?" and reach up to straighten his tie, brushing your breast lightly against his arm, and then say, "By the way, I'm fantastic in bed."
-- That's Public Relations.
5 . You're at a party and see a handsome guy. He walks up to you and says, "I hear you're fantastic in bed."
-- That's Brand Recognition.
6. You're at a party and see a handsome guy. He fancies you, but you talk him into going home with your friend.
-- That's a Sales Rep.
7. Your friend can't satisfy him so he calls you.
-- That's Tech Support.
8. You're on your way to a party when you realise that there could be handsome men in all these houses you're passing., so you climb onto the roof of one situated towards the centre and shout at the top of your lungs, "I'm fantastic in bed!"
-- That's Junk Mail.
9. You are at a party, this well-built man walks up to you and grabs your ass.
-- That's the Governor of California.
10. You like it, but twenty years later your attorney decides you were offended.
-- That's America.”
http://patentpending.blogs.com/patent_pending_blog/marketing/index.html
ps: " aide toi et le ciel t'aidera" est typiquement la devise de la culture anglosaxonne protestante.
(chacun pour soi, dieu pour tous, mais il n'y en aura pas pour tout le monde...)
devise de Sarkosy
toujours impressionné par vos analyses!
.
pour détendre l'atmosphère le marketing pour les nuls:
"The buzzword in today's business world is MARKETING. However, people often ask for a simple explanation of "Marketing." Well, here it is:
1. You're a woman and you see a handsome guy at a party. You go up to him and say, "I'm fantastic in bed."
-- That's Direct Marketing.
2. You're at a party with a bunch of friends and see a handsome guy. One of your friends goes up to him and, pointing at you, says, "She's fantastic in bed."
-- That's Advertising.
3. You see a handsome guy at a party. You go up to him and get his telephone number. The next day you call and say, "Hi, I'm fantastic in bed."
-- That's Telemarketing.
4. You see a guy at a party; you straighten your dress. You walk up to him and pour him a drink. You say, "May I?" and reach up to straighten his tie, brushing your breast lightly against his arm, and then say, "By the way, I'm fantastic in bed."
-- That's Public Relations.
5 . You're at a party and see a handsome guy. He walks up to you and says, "I hear you're fantastic in bed."
-- That's Brand Recognition.
6. You're at a party and see a handsome guy. He fancies you, but you talk him into going home with your friend.
-- That's a Sales Rep.
7. Your friend can't satisfy him so he calls you.
-- That's Tech Support.
8. You're on your way to a party when you realise that there could be handsome men in all these houses you're passing., so you climb onto the roof of one situated towards the centre and shout at the top of your lungs, "I'm fantastic in bed!"
-- That's Junk Mail.
9. You are at a party, this well-built man walks up to you and grabs your ass.
-- That's the Governor of California.
10. You like it, but twenty years later your attorney decides you were offended.
-- That's America.”
http://patentpending.blogs.com/patent_pending_blog/marketing/index.html
ps: " aide toi et le ciel t'aidera" est typiquement la devise de la culture anglosaxonne protestante.
(chacun pour soi, dieu pour tous, mais il n'y en aura pas pour tout le monde...)
devise de Sarkosy
d'ailleurs je ne supporte pas la formule "pouvoir d’achat" qui laisse entendre qu’on veut "pouvoir acheter", comme si c’était la clef de tout, repliant les aspirations au bonheur dans l’impératif de la consommation, comme s’il n’était question que « d’acheter »,
A mon sens, il est un autre terme qui m'irrite au plus haut point (et plus encore, j'imagine, pour tous les amoureux de la langue française), c'est le terme: "la vie chère".
"Oui, nous allons lutter contre la vie chère"(ou autres, on l'a eu à toutes les sauces): cette simple phrase ne mériterait-elle pas non plus une explication de texte? Et surtout, outre le fait que les journalistes, tels des bénis oui-oui, ont repris ont coeur cette bien belle expression, que se cache-t-il derrière tout ça?....
J'imagine que c'est une volonté de nos gouvernants de se mettre "au niveau" de chaque citoyen français... bah oui, puisque, comme tout le monde le sait, les français sont complètement cons, ne parlent qu'approximativement leur langue (maternelle, pourtant), et sont manipulables à souhait (cf cette bien belle campagne de "communication").
Enfin, cela présuppose que la vie à un coût, et que donc, finalement, tout se monnaye, tout à un prix...même notre vie.
Bref, cette formule ("la vie chère"), en outre de n'être pas française , pue la condescendance, le dédain et le mépris de ceux qui la prononce (et la bêtise de ceux qui la reprennent en coeur)
Sinon, je m'abstiendrais de faire des éloges quelconque à Judith Bernard, étant amoureux d'elle depuis quelques années déjà.
P.S: Si tu reviens, j'annule tout.
A mon sens, il est un autre terme qui m'irrite au plus haut point (et plus encore, j'imagine, pour tous les amoureux de la langue française), c'est le terme: "la vie chère".
"Oui, nous allons lutter contre la vie chère"(ou autres, on l'a eu à toutes les sauces): cette simple phrase ne mériterait-elle pas non plus une explication de texte? Et surtout, outre le fait que les journalistes, tels des bénis oui-oui, ont repris ont coeur cette bien belle expression, que se cache-t-il derrière tout ça?....
J'imagine que c'est une volonté de nos gouvernants de se mettre "au niveau" de chaque citoyen français... bah oui, puisque, comme tout le monde le sait, les français sont complètement cons, ne parlent qu'approximativement leur langue (maternelle, pourtant), et sont manipulables à souhait (cf cette bien belle campagne de "communication").
Enfin, cela présuppose que la vie à un coût, et que donc, finalement, tout se monnaye, tout à un prix...même notre vie.
Bref, cette formule ("la vie chère"), en outre de n'être pas française , pue la condescendance, le dédain et le mépris de ceux qui la prononce (et la bêtise de ceux qui la reprennent en coeur)
Sinon, je m'abstiendrais de faire des éloges quelconque à Judith Bernard, étant amoureux d'elle depuis quelques années déjà.
P.S: Si tu reviens, j'annule tout.
Chère Judith , connaissez-vous EDVIGE version Sarcow-boy ? "Exploitation Documentaire et Valorisation de l'Information Générale" .Une des lois les plus restrictives et liberticides qu'on ait connu depuis... http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=6B130033A0B85D331167D7790284D8CE.tpdjo10v_1?cidTexte=JORFTEXT000019103207&dateTexte=
Auquel on peut rajouter que la présidence française de l'Union Européenne va tenter cela :http://www.ecrans.fr/Les-internautes-europeens-risquent,4276.html
Auquel on peut rajouter que la présidence française de l'Union Européenne va tenter cela :http://www.ecrans.fr/Les-internautes-europeens-risquent,4276.html
On découvre ce qui est caché derrière le discours "vous êtes impatient, nous aussi" dans cette chronique. Et derrière cette porte savez-vous ce qu'il y a? Il y a une autre porte...je vois encore autre chose qui est sous-sous-entendu. C'est que sont occultés ceux qui ont vraiment besoin de mesures de survie. Il y a la transparence, aux yeux de ce gouvernement, de ceux qui ne sont pas concernés par ces mesures, les non-imposables. On s'occupe exclusivement des gens à revenus imposables, effort louable pour des gens qui ont en priorité agi pour les grosses fortunes, à leur arrivée au pouvoir
Qui a des enfants étudiants travaillant pour plus de trois fois le smic mensuel (3800 euros environs) dans l'année, conditions pour que les revenus des jobs d'étudiant soient déclarables par les parents? Et les histoires de caution, c'est du même tonneau, cela concerne les personnes qui ont les moyens.
Les plus en difficulté n'existent pas. On note.
Qui a des enfants étudiants travaillant pour plus de trois fois le smic mensuel (3800 euros environs) dans l'année, conditions pour que les revenus des jobs d'étudiant soient déclarables par les parents? Et les histoires de caution, c'est du même tonneau, cela concerne les personnes qui ont les moyens.
Les plus en difficulté n'existent pas. On note.
Merci Judith pour ce parfait décryptage.
En terminologie publicitaire, on ne dit plus slogan mais base line. Slogan est sans doute trop français,
trop connoté propagande et guerre (ce mot vient du celte "cri de foule", "cri de guerre").
Leur slogan, je suis têtue, m'en rappelle d'autres usant du "vous et nous" :
SNCF, à nous de vous faire préférer le train.
Vous en avez rêvé, Sony l'a fait...
Lapeyre, Notre plus beau projet, c'est le vôtre.
Le nous-vous y est à l'honneur, mais les trois marques ci-dessus
assument leurs responsabilités. Ils s'engagent (enfin, autant que l'on puisse croire à un slogan…)
car étant dans une relation client-vendeur.
Le gouvernement me semble s'adresser à nous comme un patron s'adresserait à ses salariés lors d'un séminaire.
La situation de l'entreprise France est fragile, mais en nous relevant tous les manches, nous gagnerons !
Nous n'atteignons pas encore les objectifs, il manque juste un petit effort de plus de chacun, et vous serez peut-être augmentés.
(Qui n'a pas vécu cela ?)
Nous serions plutôt dans la communication interne d'une entreprise.
La Transcendance que vous évoquez, Judith, est sans doute le Libéralisme.
Celui-ci nous est de plus en plus décrit comme un phénomène naturel.
Le marché se régule naturellement, la croissance croit et décroît comme les plantes dans les prés,
des personnes meurent mais il faut bien mourir un jour. C'est fatal.
Derrière ce discours du gouvernement la porte de la fatalité reste ouverte.
Attendons-nous, si rien ne change ou si quelque chose s'aggrave à l'excuse "mais c'est la faute aux conjonctures internationales".
Vous voulez du pain ? Mangez des croissants.
En terminologie publicitaire, on ne dit plus slogan mais base line. Slogan est sans doute trop français,
trop connoté propagande et guerre (ce mot vient du celte "cri de foule", "cri de guerre").
Leur slogan, je suis têtue, m'en rappelle d'autres usant du "vous et nous" :
SNCF, à nous de vous faire préférer le train.
Vous en avez rêvé, Sony l'a fait...
Lapeyre, Notre plus beau projet, c'est le vôtre.
Le nous-vous y est à l'honneur, mais les trois marques ci-dessus
assument leurs responsabilités. Ils s'engagent (enfin, autant que l'on puisse croire à un slogan…)
car étant dans une relation client-vendeur.
Le gouvernement me semble s'adresser à nous comme un patron s'adresserait à ses salariés lors d'un séminaire.
La situation de l'entreprise France est fragile, mais en nous relevant tous les manches, nous gagnerons !
Nous n'atteignons pas encore les objectifs, il manque juste un petit effort de plus de chacun, et vous serez peut-être augmentés.
(Qui n'a pas vécu cela ?)
Nous serions plutôt dans la communication interne d'une entreprise.
La Transcendance que vous évoquez, Judith, est sans doute le Libéralisme.
Celui-ci nous est de plus en plus décrit comme un phénomène naturel.
Le marché se régule naturellement, la croissance croit et décroît comme les plantes dans les prés,
des personnes meurent mais il faut bien mourir un jour. C'est fatal.
Derrière ce discours du gouvernement la porte de la fatalité reste ouverte.
Attendons-nous, si rien ne change ou si quelque chose s'aggrave à l'excuse "mais c'est la faute aux conjonctures internationales".
Vous voulez du pain ? Mangez des croissants.
C'est pas un peu louche tout ce concert de louanges...
Très chouette texte. Merci.
"Analyse rhétorique de la campagne publicitaire gouvernementale". Une analyse ne peut pas être rhétorique ou alors, ce n'est pas une analyse.
Et puis, qu'est-ce que c'est que cette histoire de "campagne publicitaire du gouvernement" ? Sauf à prendre au sens large le mot de publicité, "action de rendre public", cela ne signifie rien. Il n'y a ici aucun fait de promouvoir un produit en exerçant sur le public une influence afin de créer en lui des désirs. Pour la simple raison qu'il n'y a pas de produit et que le gouvernement n'a rien à vendre. C'est donc de la propagande pure et simple, orwellienne même si elle paraît très soft. Son but est de mobiliser les masses autour d'une réalité fictive et prophétique. Sous l'apparence d'une publicité, il s'agit donc de tout autre chose, comme vous l'avez très bien montré.
Et puis, qu'est-ce que c'est que cette histoire de "campagne publicitaire du gouvernement" ? Sauf à prendre au sens large le mot de publicité, "action de rendre public", cela ne signifie rien. Il n'y a ici aucun fait de promouvoir un produit en exerçant sur le public une influence afin de créer en lui des désirs. Pour la simple raison qu'il n'y a pas de produit et que le gouvernement n'a rien à vendre. C'est donc de la propagande pure et simple, orwellienne même si elle paraît très soft. Son but est de mobiliser les masses autour d'une réalité fictive et prophétique. Sous l'apparence d'une publicité, il s'agit donc de tout autre chose, comme vous l'avez très bien montré.
Belle chronique, Judith.
Donc nous sommes impatients, eux aussi, et nous sommes invités à attendre impatiemment comme eux. Homothétie entre eux et nous, nous tous dans le même bateau.
Cette pub joue sur nos nerfs, elle nous traite en enfant : pas de bonbon avant midi, oui je sais, tu es impatient, ne t'inquiète pas, tu en auras au dessert.
Ce gouvernement a lu Goebbels et son ouvrage sur la propagande. Il en applique toutes les ficelles.
C'est peut-être cela le pire, cet absolu cynisme, dont il use et abuse.
Bertrand, qui ouvre une porte et la referme sur les mains des syndicats, fin des 35 heures, on joue sur les mots, on s'indigne faussement, on se gausse.
On fait jouer le patron de la Sécu pour amorcer la fin des remboursements, puis on revient dessus et on aura une décision soi-disant médiane.
A quand le courageux qui mettra un micro dans les cabinets ministériels, pour les entendre se gausser de nous.
http://anthropia.blogg.org
Donc nous sommes impatients, eux aussi, et nous sommes invités à attendre impatiemment comme eux. Homothétie entre eux et nous, nous tous dans le même bateau.
Cette pub joue sur nos nerfs, elle nous traite en enfant : pas de bonbon avant midi, oui je sais, tu es impatient, ne t'inquiète pas, tu en auras au dessert.
Ce gouvernement a lu Goebbels et son ouvrage sur la propagande. Il en applique toutes les ficelles.
C'est peut-être cela le pire, cet absolu cynisme, dont il use et abuse.
Bertrand, qui ouvre une porte et la referme sur les mains des syndicats, fin des 35 heures, on joue sur les mots, on s'indigne faussement, on se gausse.
On fait jouer le patron de la Sécu pour amorcer la fin des remboursements, puis on revient dessus et on aura une décision soi-disant médiane.
A quand le courageux qui mettra un micro dans les cabinets ministériels, pour les entendre se gausser de nous.
http://anthropia.blogg.org
Un régal comme d'habitude ! et qui m'aide bien à contenir ma rage !!!
Bravo Judith ! Et merci.
Bravo Judith ! Et merci.
merci beaucoup pour cette fine analyse, qui me permet d'identifier mon propre malaise face à cette campagne. quelle condescendance, quel irrespect, quel déni de l'autre!
bien à vous.
bien à vous.
Sublime.
Ce qui est rare est précieux.
Vous êtes rare.
Ce qui est rare est précieux.
Vous êtes rare.
C'était pas un slogan de Daniel S aux @sinautes à l'origine ? Il aurait dû déposer le nom de domaine...
J'aime bien vos chroniques... vous êtes prof de français ou quoi ?
Vincent (et pas Céline)
Vincent (et pas Céline)
Je me permets de répondre pour Judith... Oui. :D yG
Oui oui , et puis elle est aussi actrice de théâtre,et ça me plait beaucoup , cette idée ...
Tiens, dans les commentaires, quelqu'un a envoyé une blague. Je vois pas le rapport avec le sujet de la chronique, mais çà me fait penser à une blague que les gens racontaient à Madagascar (jusqu'à l'année dernière j'habitais à Madagascar). C'est au sujet du président malgache. C'est intéressant les blagues locales, çà en dit long sur les sous-entendus des opinions politiques des uns et des autres.
Alors la blague : le président malgache veut recruter un nouveau ministre.
Il demande au premier candidat : "conjugue le verbe manger"
Réponse du premier : "je mange, tu manges, il mange... etc"
Interruption du président : "tu conviens pas. Candidat suivant : conjugue le verbe manger"
Réponse du second: "je mange, tu manges, nous mangeons, on mange, tu manges, je mange..."
"Parfait, tu commences demain"
Voilà. Bon, en fait, rien à voir avec la chronique... sauf si des esprits malveillants pourraient faire un lien avec un président plus proche qui mangerait au grand banquet des ressources de l'Etat avec ses copains
Vincent (et pas Céline)
Alors la blague : le président malgache veut recruter un nouveau ministre.
Il demande au premier candidat : "conjugue le verbe manger"
Réponse du premier : "je mange, tu manges, il mange... etc"
Interruption du président : "tu conviens pas. Candidat suivant : conjugue le verbe manger"
Réponse du second: "je mange, tu manges, nous mangeons, on mange, tu manges, je mange..."
"Parfait, tu commences demain"
Voilà. Bon, en fait, rien à voir avec la chronique... sauf si des esprits malveillants pourraient faire un lien avec un président plus proche qui mangerait au grand banquet des ressources de l'Etat avec ses copains
Vincent (et pas Céline)
Judith vous avez seule l'art de détourner en analysant. Dorénavant, nous tous, lecteurs d'@si, en voyant ou en entendant cette publicité insupportable, on ne pensera plus à son message insidieux mais a votre article brillant. Merci de transformer le réel!
Ceci dit, je sais pas, quand un gouvernement fait de la pub pour justifier son action, c'est mauvais signe non?
Ceci dit, je sais pas, quand un gouvernement fait de la pub pour justifier son action, c'est mauvais signe non?
Chouette article, qui m'a rappelé certains des meilleurs commentaires littéraires auxquels j'ai eu droit cette année, en Lettres. Que de matière pour quelques petites lignes ! Ne manquaient que les termes "protase" et "apodose" (mais je concède volontiers qu'ils ont un air de gros mots ou de noms de maladies incurables).
Et puis vous maniez joliment l'hyperbole.
J'aimerais d'ailleurs bien lire sous votre plume une analyse du discours de Dakar, pièce prétendument plus élaborée, mais néanmoins du même niveau que cette publicité, creuse et agressive dans sa fausse complicité.
Et puis vous maniez joliment l'hyperbole.
J'aimerais d'ailleurs bien lire sous votre plume une analyse du discours de Dakar, pièce prétendument plus élaborée, mais néanmoins du même niveau que cette publicité, creuse et agressive dans sa fausse complicité.
rien à dire : ce texte est impeccablement écrit et d'une pertinence totale de bout en bout ! merci @si !
C'est vrai , l'amour ne peut pas se commander.
Mais je vous aime !
Vous éclairez de si belle façon la soupe à Saussez.
Mais je vous aime !
Vous éclairez de si belle façon la soupe à Saussez.
Personnellement, cette campagne, je ne l'ai vue/entendue qu'indirectement, par la radio ou ce site.
Mais je ne me suis pas embêté à lancer le lecteur. Comme pour le buzz en cours du off de france 3, je lis à ce propos mais je ne regarde pas.
Je zappe tout ça et je ne m'en porte pas plus mal, autant laisser à d'autres la difficulté d'être obligé de voir ça, et lire/écouter ce qu'ils en pensent.
Il y a une chose pour laquelle je suis impatient mais que je redoute : mai 2012.
Allez, une blague pour détendre l'atmosphère de ces jours (années ?) difficiles :
Le Président Sarkozy visitait une école primaire. Le professeur a demandé au Président s'il voulait bien mener la discussion autour du mot 'tragédie'. Alors l'illustre meneur demanda à la classe un exemple de 'tragédie'.
Un petit garçon se leva et proposa :
- Si mon meilleur ami, qui vit dans une ferme, était en train de jouer dans le champ et qu'un tracteur lui roule dessus et le tue, ce serait une tragédie.
- Non, dit Sarkozy, ce serait un accident.
Une petite fille leva la main :
- Si un bus scolaire transportant 50 enfants tombait d'une falaise, et que tout le monde serait tué à l'intérieur, ça serait une tragédie.
- Je crains que non, expliqua le Président. C'est ce qu'on appellerait une grande perte.
Le silence se fit dans la salle. Aucun autre enfant ne se porta volontaire.
Sarkozy chercha dans la salle.
- N'y a-t-il personne ici qui puisse me donner un exemple de tragédie ?
Finalement, au fond de la salle, un petit garçon leva la main... D'une voix calme il dit:
- Si l'avion présidentiel vous transportant était frappé par un tir de missile ami et était complètement désintégré, ça serait une tragédie.
- Formidable !, s'exclama Sarkozy. C'est exact. Et peux-tu nous dire pourquoi ce serait une tragédie ?
- Eh bien, dit le garçon, il faut bien que ce soit une tragédie, car ce ne serait certainement pas une grande perte, et probablement pas un accident non plus !
Mais je ne me suis pas embêté à lancer le lecteur. Comme pour le buzz en cours du off de france 3, je lis à ce propos mais je ne regarde pas.
Je zappe tout ça et je ne m'en porte pas plus mal, autant laisser à d'autres la difficulté d'être obligé de voir ça, et lire/écouter ce qu'ils en pensent.
Il y a une chose pour laquelle je suis impatient mais que je redoute : mai 2012.
Allez, une blague pour détendre l'atmosphère de ces jours (années ?) difficiles :
Le Président Sarkozy visitait une école primaire. Le professeur a demandé au Président s'il voulait bien mener la discussion autour du mot 'tragédie'. Alors l'illustre meneur demanda à la classe un exemple de 'tragédie'.
Un petit garçon se leva et proposa :
- Si mon meilleur ami, qui vit dans une ferme, était en train de jouer dans le champ et qu'un tracteur lui roule dessus et le tue, ce serait une tragédie.
- Non, dit Sarkozy, ce serait un accident.
Une petite fille leva la main :
- Si un bus scolaire transportant 50 enfants tombait d'une falaise, et que tout le monde serait tué à l'intérieur, ça serait une tragédie.
- Je crains que non, expliqua le Président. C'est ce qu'on appellerait une grande perte.
Le silence se fit dans la salle. Aucun autre enfant ne se porta volontaire.
Sarkozy chercha dans la salle.
- N'y a-t-il personne ici qui puisse me donner un exemple de tragédie ?
Finalement, au fond de la salle, un petit garçon leva la main... D'une voix calme il dit:
- Si l'avion présidentiel vous transportant était frappé par un tir de missile ami et était complètement désintégré, ça serait une tragédie.
- Formidable !, s'exclama Sarkozy. C'est exact. Et peux-tu nous dire pourquoi ce serait une tragédie ?
- Eh bien, dit le garçon, il faut bien que ce soit une tragédie, car ce ne serait certainement pas une grande perte, et probablement pas un accident non plus !
Merci pour cette excellente analyse
de la propagande gouvernementale. Je me demande d'ailleurs si elle aura les effets escomptés par notre président sur les courbes de sondages...
de la propagande gouvernementale. Je me demande d'ailleurs si elle aura les effets escomptés par notre président sur les courbes de sondages...
Bien vu. Encore bravo!
P.S. : Vu dans Libération (juste pour rire - jaune) :
"Il était furieux d’un encart (publicitaire) acheté (...) par le comité d’entreprise (CE) de France Télévisions Publicité pour expliquer sa situation. «Malhonnêteté», «détournement de fonds public» a dit Sarkozy".
P.S. : Vu dans Libération (juste pour rire - jaune) :
"Il était furieux d’un encart (publicitaire) acheté (...) par le comité d’entreprise (CE) de France Télévisions Publicité pour expliquer sa situation. «Malhonnêteté», «détournement de fonds public» a dit Sarkozy".
Merci, merci de décrypter si brillamment cette propagande gouvernementale que je trouve anxiogène et qui prouverait qu’ils ne sont pas sûrs de leur coup.
Je n’arrive pas à lire le contenu des messages mis à part le fameux slogan :
« Vous êtes impatient, nous aussi… »
(Impatient de qui, de quoi. Ah ! Bon…)
Le syndrome malin de « l’homme pressé », pas pour moi !
Je n’arrive pas à lire le contenu des messages mis à part le fameux slogan :
« Vous êtes impatient, nous aussi… »
(Impatient de qui, de quoi. Ah ! Bon…)
Le syndrome malin de « l’homme pressé », pas pour moi !
Propagande: "action exercée sur l'opinion"
Hypnose: "état second sous l'empire d'une fascination, de l'étonnement, hébétude"
Dans la phrase déclarative "vous êtes impatient", il y a effectivement une force hypnotique, on dicte au patient ce qu'il doit ressentir.
La propagande sarkozyste me rappelle une fois encore les télécrans d'Orwell, qui passent en boucle des slogans contradictoires:
La liberté c'est l'esclavage
La guerre c'est la paix
L'ignorance, c'est la force
4 millions d'euros pour faire taire l'évidence: le pouvoir d'achat baisse, les prix flambent, vous avez l'impression d'avoir des fins de mois difficiles? Mais non. Regardez, tout marche déjà pour le mieux. Ayez confiance. L'UMP dans cette publicité a surtout l'air d'un marchand d'espoir. Sarkozy pense-t-il qu'à force de conditionnement (après 1630 diffusions) les citoyens français seront convaincus de la véracité d'une affirmation, aussi absurde soit-elle?
Après tout, le slogan "Travaillez plus pour gagner plus" avait la même fonction. Répété dans tous les médias, sur tous les tons, sans variation (à part l'adverbe "davantage" au lieu de "plus") il était sensé faire saliver l'électeur comme un chien de Pavlov. Une répétition systématique lui donnerait presque valeur d'argument, dans un bon sens qui semble évident mais qui est caduque dès qu'on prend le temps de la réflexion. Car c'est bien cela, l'ennemi du gouvernement aujourd'hui: la réflexion.
Le nom "Arrêt sur images" est très révélateur. Pour pouvoir réfléchir, il faut bien s'arrêter.
Si l'on peut dire familièrement que ce clip prend les gens pour des cons, on peut surtout s'inquiéter qu'il les considère comme des bêtes dénuées de raison.
Les émissions et sites tels que "Arrêt sur images" nous rappellent le seul slogan qui vaille:
Le savoir, c'est la force.
Hypnose: "état second sous l'empire d'une fascination, de l'étonnement, hébétude"
Dans la phrase déclarative "vous êtes impatient", il y a effectivement une force hypnotique, on dicte au patient ce qu'il doit ressentir.
La propagande sarkozyste me rappelle une fois encore les télécrans d'Orwell, qui passent en boucle des slogans contradictoires:
La liberté c'est l'esclavage
La guerre c'est la paix
L'ignorance, c'est la force
4 millions d'euros pour faire taire l'évidence: le pouvoir d'achat baisse, les prix flambent, vous avez l'impression d'avoir des fins de mois difficiles? Mais non. Regardez, tout marche déjà pour le mieux. Ayez confiance. L'UMP dans cette publicité a surtout l'air d'un marchand d'espoir. Sarkozy pense-t-il qu'à force de conditionnement (après 1630 diffusions) les citoyens français seront convaincus de la véracité d'une affirmation, aussi absurde soit-elle?
Après tout, le slogan "Travaillez plus pour gagner plus" avait la même fonction. Répété dans tous les médias, sur tous les tons, sans variation (à part l'adverbe "davantage" au lieu de "plus") il était sensé faire saliver l'électeur comme un chien de Pavlov. Une répétition systématique lui donnerait presque valeur d'argument, dans un bon sens qui semble évident mais qui est caduque dès qu'on prend le temps de la réflexion. Car c'est bien cela, l'ennemi du gouvernement aujourd'hui: la réflexion.
Le nom "Arrêt sur images" est très révélateur. Pour pouvoir réfléchir, il faut bien s'arrêter.
Si l'on peut dire familièrement que ce clip prend les gens pour des cons, on peut surtout s'inquiéter qu'il les considère comme des bêtes dénuées de raison.
Les émissions et sites tels que "Arrêt sur images" nous rappellent le seul slogan qui vaille:
Le savoir, c'est la force.
Quand j'ai vu cette pub je me suis demandé ou j'étais je pensais même que je rêvais, et non la propagande est lancée, ça sent le populisme a plein nez
Enfin j'entends quelqu'un décriez ce terme de pouvoir d'achat, quelle connerie que le pouvoir d'achat, comme si pour être heureux il fallait consommer plus, et la simplicité volontaire ?
Enfin j'entends quelqu'un décriez ce terme de pouvoir d'achat, quelle connerie que le pouvoir d'achat, comme si pour être heureux il fallait consommer plus, et la simplicité volontaire ?
Le Providentielle Croissance, nouvelle divinité capricieuse des temps modernes. Bon sang, mais comment n'a-t-on pu pas y penser plus tôt ? Merci et bravo, Judith, tout s'éclaire ! (alléluia).
Et tout s'explique : les hérétiques de l'INSEE publiant de mauvais chiffres, la Première Thuriféraire Lagarde qui cherche à la défendre et, ô miracle, les chiffres sont meilleurs que prévu, la Croissance nous regarde enfin. Pendant ce temps, le Sacrificateur Bertrand livre au bûcher de la Croissance les 35h et les syndicats. D'ailleurs, le Grand Temple de Bercy va s'agrandir sous peu, n'est-ce pas un signe ?
Par contre, aller chercher la Croissance "avec les dents", voilà une pensée bien peu orthodoxe. Un peu de respect que diable !
Et tout s'explique : les hérétiques de l'INSEE publiant de mauvais chiffres, la Première Thuriféraire Lagarde qui cherche à la défendre et, ô miracle, les chiffres sont meilleurs que prévu, la Croissance nous regarde enfin. Pendant ce temps, le Sacrificateur Bertrand livre au bûcher de la Croissance les 35h et les syndicats. D'ailleurs, le Grand Temple de Bercy va s'agrandir sous peu, n'est-ce pas un signe ?
Par contre, aller chercher la Croissance "avec les dents", voilà une pensée bien peu orthodoxe. Un peu de respect que diable !
propaganda, propaganda...
Cette vocation performative comme vous le soulignez justement, Judith, c'est aussi le pilier sur lequel repose ce qu'on nomme propagande.
Un terme devenu trop fort, radical, qui évoque aussitôt un quelconque point Godwin pour disparaître dans le brouhaha des pour et des contre.
Et pourtant, lorsqu'il s'agit de communication étatique, d'énoncé à vocation performative,
ce terme devrait s'imposer et ne pas être occulter.
yG
Un terme devenu trop fort, radical, qui évoque aussitôt un quelconque point Godwin pour disparaître dans le brouhaha des pour et des contre.
Et pourtant, lorsqu'il s'agit de communication étatique, d'énoncé à vocation performative,
ce terme devrait s'imposer et ne pas être occulter.
yG
Excellent article, auquel je souscris totalement. Je me suis aussi sentie agressée par ce "nous", qui m'implique dans un mouvement que je refuse plus que tout. mention spéciale pour la comparaison avec le cafard, qui souligne bien l'insidieuse présence de la communication (publicité) gouvernementale, pourtant indésirable.
Enfin une lecture plaisante dans cette journée bien morose, merci!
Enfin une lecture plaisante dans cette journée bien morose, merci!