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Wal-Mart ne veut pas d'Obama (Wall Street Journal)
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Wal-Mart est souvent mis en lumière comme exemple des égarements du néolibéralisme et du triomphe de l'argent sur les gens. Celui-ci met bien en exergue le paradoxe du discours que nous ressassent sans cesse les hommes de pouvoir, les chefs d'entreprise, etc. qui nous font croire que c'est leur modèle économique qui permettra à tous de profiter des richesses créées. Cette idée préconçue est mise à mal par cette chronique (au contenu peu étonnant mais utile pour ceux qui n'en ont pas conscience) qui n'est qu'une illustration de plus de ce que ce modèle ne fait que laisser les miséreux dans leur peu enviable condition et octroye - grâce à la logique hiérarchique indispensable au bon fonctionnement de ce même modèle et de tout ce que celle-ci implique - aux capricieux gloutons l'audace et le culot d'imposer au troupeau leur idéologie et leurs valeurs qui, pourtant, ne feront que les enfoncer plus encore dans la fange, la peur, le vide et l'aliénation.
Et tout ceci se fait la main sur le coeur et après un digne signe de la croix... hum hum hum.
Aaaaaah, que notre société est douce! ;o)
Merci Mickey!
Et tout ceci se fait la main sur le coeur et après un digne signe de la croix... hum hum hum.
Aaaaaah, que notre société est douce! ;o)
Merci Mickey!
N'allez pas si loin, en France cela existe aussi.
En 1974, lors de l'élection présidentielle opposant Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand, je fus pris à partie.
Le directeur d'un site de fabrication, d'un grand groupe d'automobile Français, est venu dans notre service des Méthodes nous expliquer qu'il fallait voter Giscard d'Estaing.
Cela a pris la forme d'une discussion à bâton rompu, avec une coure de quelques chefs de service derrière lui.
Je n'ai pas accepté, l'inconscience de la jeunesse sans doute. Je fus le seul à lui apporter la contradiction sur un ensemble d'une vingtaine de techniciens.
J'ai élevé le débat, de façon courtoise, ce qui contraignit ce directeur à prolonger la discussion sur près de deux heures.
Je me souviens d'un moment de la discussion où un chef de service, derrière le directeur, se mit à hurler "nous ne sommes pas en Russie ici".
Je fus surpris du manque de courage, et de solidarité, de mes collègues, que je savais être de gauche.
Je fus triste de voir un nombre trop important de mes collègues opiner du chef à la moindre sollicitation exprimée par ce directeur.
Je fus heureux de la poignée de main que me donna un ancien en disant "tu es le seul à en avoir ici".
Le directeur est revenu le lendemain matin pour nous dire qu'il avait eu du mal à s'endormir en se remémorant la discussion et avait réalisé qu'un seul technicien s'était exprimé.
Il fit la morale à mes collègues en leur disant que, s'ils voulaient devenir cadre, ils devaient savoir s'impliquer et participer d'avantage.
Il nous quitta en m'assurant que notre discussion n'aurait aucune influence négative sur ma carrière.
J'appris, par la suite, qu'un témoin oculaire de la DRH avait mis son veto à ma promotion de cadre. Je due attendre son départ en retraite pour être promu.
En 1974, lors de l'élection présidentielle opposant Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand, je fus pris à partie.
Le directeur d'un site de fabrication, d'un grand groupe d'automobile Français, est venu dans notre service des Méthodes nous expliquer qu'il fallait voter Giscard d'Estaing.
Cela a pris la forme d'une discussion à bâton rompu, avec une coure de quelques chefs de service derrière lui.
Je n'ai pas accepté, l'inconscience de la jeunesse sans doute. Je fus le seul à lui apporter la contradiction sur un ensemble d'une vingtaine de techniciens.
J'ai élevé le débat, de façon courtoise, ce qui contraignit ce directeur à prolonger la discussion sur près de deux heures.
Je me souviens d'un moment de la discussion où un chef de service, derrière le directeur, se mit à hurler "nous ne sommes pas en Russie ici".
Je fus surpris du manque de courage, et de solidarité, de mes collègues, que je savais être de gauche.
Je fus triste de voir un nombre trop important de mes collègues opiner du chef à la moindre sollicitation exprimée par ce directeur.
Je fus heureux de la poignée de main que me donna un ancien en disant "tu es le seul à en avoir ici".
Le directeur est revenu le lendemain matin pour nous dire qu'il avait eu du mal à s'endormir en se remémorant la discussion et avait réalisé qu'un seul technicien s'était exprimé.
Il fit la morale à mes collègues en leur disant que, s'ils voulaient devenir cadre, ils devaient savoir s'impliquer et participer d'avantage.
Il nous quitta en m'assurant que notre discussion n'aurait aucune influence négative sur ma carrière.
J'appris, par la suite, qu'un témoin oculaire de la DRH avait mis son veto à ma promotion de cadre. Je due attendre son départ en retraite pour être promu.
@ Liliane Le Roscouët et à d'autres
Merci de votre regard bienveillant sur mes petites chroniques et merci pour vos compliments qui donnent envie de continuer
Merci de votre regard bienveillant sur mes petites chroniques et merci pour vos compliments qui donnent envie de continuer
Je voulais juste vous dire que les élections américaines ne m'intéressaient pas a priori plus que ça .
Mais vos articles, extrêmement pertinents et fouillés, permettent de bien resituer le contexte et sont bien illustrés.
Je les attends toujours avec impatience.
Mais vos articles, extrêmement pertinents et fouillés, permettent de bien resituer le contexte et sont bien illustrés.
Je les attends toujours avec impatience.
Pas de réaction d'Hillary malgré son ancien rôle d'administrateur de Wal Mart???
étrange!! :-)
étrange!! :-)
Chronique très instructive sur l'état du salariat au USA....encore un bel exemple de ce qui nous attend !
Ce post est là juste pour vous dire merci pour vos billets nous informant des soubresauts de la campagne américaine outre-atlantique. Ce dernier texte en particulier, tout en étant succinct (un peu trop peut-être), est très éclairant sur les rapports de certaines grandes entreprises américaines à la politique étazunienne.
À propos de Wal-Mart, j'avais lu il y a quelque temps, et par hasard, un article du New Yorker exposant le fonctionnement de cette entreprise douteuse qu'est Wal-Mart; malheureusement je ne retrouve pas le texte en ligne, mais par une rapide recherche gougueule, je suis tombé sur ça du même New Yorker, que je mets en lien quoique je n'ai eu le temps de le lire (car en raison de l'heure tardive à laquelle je poste ces paroles éternelles, j'ai renoncé à lire l'article en question; mais la notoriété du journal me laisse supposer que le contenu vaut la peine d'être signalé). oh, by the way, it's written in english...
À propos de Wal-Mart, j'avais lu il y a quelque temps, et par hasard, un article du New Yorker exposant le fonctionnement de cette entreprise douteuse qu'est Wal-Mart; malheureusement je ne retrouve pas le texte en ligne, mais par une rapide recherche gougueule, je suis tombé sur ça du même New Yorker, que je mets en lien quoique je n'ai eu le temps de le lire (car en raison de l'heure tardive à laquelle je poste ces paroles éternelles, j'ai renoncé à lire l'article en question; mais la notoriété du journal me laisse supposer que le contenu vaut la peine d'être signalé). oh, by the way, it's written in english...
en 70 ans, ils ont appris à communiquer, tous ces héritiers de Henri Ford ou des maitres des forges, ceux là même qui ont permis (et en on également profité) l'avènement du totalitarisme en europe.
ils savent désormais "délicieusement" tourner leurs menaces. "si tu te syndiques, t'es viré"
la meilleure arme reste encore la fragilisation de l'emploi désormais totalement répandue. Une belle victoire pour ce [s]président de la république,[/s], président du cac40 qui se vantait il n'y a pas longtemps d'en avoir fini avec les grèves (le droit de grève ?) en France.
Désormais, il utilise la Shoah pour dire " c'est nous les gentils (sans jeu de mots), de façon absolument abjecte, étant héritier politique de tous ces gens qui voyaient parfois d'un bon oeil l'arrivée du nazisme en Allemagne, en maudissant les congés payés et la semaine anglaise. Aujourd'hui, les 35 heures, la 5e semaine congé payé qui saute pour les cadres (dans le cadre de négociation en entreprise, je vous laisse imaginer la gueule de la négociation);
Nadal va être bientôt numéro 1, après le foot et le vélo, c'est leur année....
peut-être bientôt une retirada à l'envers ?
ils savent désormais "délicieusement" tourner leurs menaces. "si tu te syndiques, t'es viré"
la meilleure arme reste encore la fragilisation de l'emploi désormais totalement répandue. Une belle victoire pour ce [s]président de la république,[/s], président du cac40 qui se vantait il n'y a pas longtemps d'en avoir fini avec les grèves (le droit de grève ?) en France.
Désormais, il utilise la Shoah pour dire " c'est nous les gentils (sans jeu de mots), de façon absolument abjecte, étant héritier politique de tous ces gens qui voyaient parfois d'un bon oeil l'arrivée du nazisme en Allemagne, en maudissant les congés payés et la semaine anglaise. Aujourd'hui, les 35 heures, la 5e semaine congé payé qui saute pour les cadres (dans le cadre de négociation en entreprise, je vous laisse imaginer la gueule de la négociation);
Nadal va être bientôt numéro 1, après le foot et le vélo, c'est leur année....
peut-être bientôt une retirada à l'envers ?
[quote=Aujourd'hui, les 35 heures, la 5e semaine congé payé qui saute pour les cadres (dans le cadre de négociation en entreprise, je vous laisse imaginer la gueule de la négociation)]
Ce ne sont pas seulement les cadres qui sont touchés par cette mesure même si personne n'a bronché et surtout pas lémédias mais tous les salariés :
: "Durant la dernière nuit de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, le 23 juillet, les députés de la majorité ont définitivement enterré la définition de la durée du travail des salariés"
Comment Sarkozy a effacé 90 ans d’acquis sociaux
"...En une petite heure à peine, les débats sont clos, après que le texte du projet de loi "portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail" est adopté...Pourtant, l’article L3121-38 précise bien que "la durée de travail de tout salarié peut être fixée par une convention individuelle de forfait en heures sur la semaine ou sur le mois." Cette simple mention ouvre la porte à la remise en cause de toutes les conditions de travail dans les entreprises. La date a même été fixée, au 1er janvier 2010, qui obligera toutes les entreprises à renégocier des accords..."
Qu'est-ce que sarko ne ferait pas pour augmenter le capital de ses "copains" ? Voilà une interview de Dassault pour qui la seule critique à la politique de sarko c'est qu'il n'aille pas assez vite !!
Notre seule solution serait le "référendum d'initiative populaire" inscrit dans la nouvelle constitution, :
"...Le président de la République a cependant peut-être fait le plus beau cadeau à son opposition avec sa réforme récente de la Constitution. Le référendum d’initiative populaire peut devenir l’arme avec laquelle les contestataires parviendront à renverser la vapeur. Pour peu qu’un cinquième des élus propose l’abrogation de ce texte, en étant soutenu par quatre millions d’électeurs et la loi pourrait être annulée ! " mais cela relève presque de l'utopie d'avoir une opposition forte et unie et de réunir quatre millions d'électeurs solidaires (étant donné qu'il a d'abord commencé par monter les travailleurs les uns contre les autres. (voir les grèves dans les transports, les régimes spéciaux de retraite,etc...)
Ce ne sont pas seulement les cadres qui sont touchés par cette mesure même si personne n'a bronché et surtout pas lémédias mais tous les salariés :
: "Durant la dernière nuit de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, le 23 juillet, les députés de la majorité ont définitivement enterré la définition de la durée du travail des salariés"
Comment Sarkozy a effacé 90 ans d’acquis sociaux
"...En une petite heure à peine, les débats sont clos, après que le texte du projet de loi "portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail" est adopté...Pourtant, l’article L3121-38 précise bien que "la durée de travail de tout salarié peut être fixée par une convention individuelle de forfait en heures sur la semaine ou sur le mois." Cette simple mention ouvre la porte à la remise en cause de toutes les conditions de travail dans les entreprises. La date a même été fixée, au 1er janvier 2010, qui obligera toutes les entreprises à renégocier des accords..."
Qu'est-ce que sarko ne ferait pas pour augmenter le capital de ses "copains" ? Voilà une interview de Dassault pour qui la seule critique à la politique de sarko c'est qu'il n'aille pas assez vite !!
Notre seule solution serait le "référendum d'initiative populaire" inscrit dans la nouvelle constitution, :
"...Le président de la République a cependant peut-être fait le plus beau cadeau à son opposition avec sa réforme récente de la Constitution. Le référendum d’initiative populaire peut devenir l’arme avec laquelle les contestataires parviendront à renverser la vapeur. Pour peu qu’un cinquième des élus propose l’abrogation de ce texte, en étant soutenu par quatre millions d’électeurs et la loi pourrait être annulée ! " mais cela relève presque de l'utopie d'avoir une opposition forte et unie et de réunir quatre millions d'électeurs solidaires (étant donné qu'il a d'abord commencé par monter les travailleurs les uns contre les autres. (voir les grèves dans les transports, les régimes spéciaux de retraite,etc...)
j'ai besoin d'une explication de texte.
j'ai du mal à comprendre comment vous passez de Walmart à Sarkozy et de Sarkozy au nazisme. Glissement abusif et dangereux. Être de gauche et contre la politique de Nicolas Sarkozy n'autorise pas à tous les amalgames foireux.
Ce qui m'inquiète davantage, c'est la présence de votre "commentaire" dans les commentaires d'utilité publique.
j'ai du mal à comprendre comment vous passez de Walmart à Sarkozy et de Sarkozy au nazisme. Glissement abusif et dangereux. Être de gauche et contre la politique de Nicolas Sarkozy n'autorise pas à tous les amalgames foireux.
Ce qui m'inquiète davantage, c'est la présence de votre "commentaire" dans les commentaires d'utilité publique.