"Who is America", ou comment Sacha Baron Cohen dupe l'Amérique
La nouvelle série de Sacha Baron Cohen s’est achevée dimanche dernier, par la diffusion d’une interview de l'ancien footballeur O.J Simpson par l’acteur, grimé sous les traits d’un millionnaire italien. Retour sur une série qui a piégé, et fait tomber plus d’une personnalité.
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un peu inégale, mais cette série est globalement assez incroyable, à la fois cathartique, à mourir de rire, et
ultra-malsaine et à la limite du supportable à certains moments (ce qui semble être aussi le but).
dans le dernier épisode le "commanda(...)
Désolé de vous chagriner, mais dans le cas de Céline, l'oeuvre littéraire et l'individu se sont bien confondus jusqu'à l'abjection.
Mais qui sait, à ce compte-là, peut-être que les oeuvres complètes de Marsault seront saluées comme celles du Céline du(...)
Pour tout dire, à part le truc sur les armes à feu pour kids et l'extrait sur la burka, je n'ai rien vu d'autres
Et le niveau mental des protagonistes pris au piège m'a rappelé étrangement celui des personnes dérangées qui désormais aboutissent dans n(...)
Derniers commentaires
Au delà des quelques corrections déjà notées (Philippe Gaulier et OJ footballeur), pensez aussi à rendre son nom de famille à "Conan" qui, sans celà, ne serait qu'un barbare bodybuildé en lieu et place d'un rouquin sarcastique...
Pour tout dire, à part le truc sur les armes à feu pour kids et l'extrait sur la burka, je n'ai rien vu d'autres
Et le niveau mental des protagonistes pris au piège m'a rappelé étrangement celui des personnes dérangées qui désormais aboutissent dans nos rues, vu qu'aucune institution ne les prend plus en charge en raison des budgets étranglés
Pour tout dire, c'est un sentiment de malaise qui m'a envahi, me faisant penser que ce n'est pas ainsi, de cette manière si primitive, que je voudrais anéantir ceux que je déteste le plus, à commencer par le machin qui siège à la Maison Blanche
Il y des éclaboussures indélébiles lorsqu'on utilise ainsi l'humour au dépend des autres en se mettant à leur niveau
Mais je n'ai rien vu d'autres de cette nouvelle série, et rien ne m'engage à le faire
Mon commentaire est donc plutôt ailleurs, sur le nombre d'étrangers qui tendent un miroir à l'Amérique dans les médias US :
Sacha Baron Cohen, Trevor Noah, John Oliver, d'une certaine manière Samantha Bee et accessoirement Jonathan Pie pour n'en citer que quelques-uns, et pour les premiers dans des émissions à très forte audience
Je m'interroge sur cette spécificité Américaine (USA) et je vois difficilement des parallèles chez nous, même avec les humoristes Belges
La raison est peut-être que l'horreur atteinte ne permet plus aux Américains de rire, ni même de sourire sauf si des "aliens" les y aident, et c'est plutôt dans l'analyse critique même si elle est souvent ironique qu'ils s'en tirent comme avec The Young Turks ou Stephen Colbert ou sans aucune ironie Rachel Maddow
Bonjour et merci pour cet article intéressant. La démarche de Sacha Baron Cohen me fait beaucoup penser à celle des Yes Men, deux activistes américains qui s'amusent à piéger des néolibéraux en les amenant à approuver des idées scandaleuses et absurdes.
Sinon, je signale une petite erreur : le clown qui a formé Baron Cohen ne s'appelle pas Claude Gaulier, mais Philippe Gaulier, comme l'indique d'ailleurs le site auquel renvoie l'article !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Cohen le master troll outre-atlantique.
Je cherche son équivalent chez nous, des idées ?
un peu inégale, mais cette série est globalement assez incroyable, à la fois cathartique, à mourir de rire, et
ultra-malsaine et à la limite du supportable à certains moments (ce qui semble être aussi le but).
dans le dernier épisode le "commandant Israélien Erran Morad" réussit à convaincre un militant pro-Trump soignesement selectionné (après qu'il ai mimé sodomie sur Trump), de se faire passer avec lui pour un couple de lesbienne dans un marche féministe, de cacher des "traqueurs explosifs" sur des militants et d'assasiner (évidemment pour de faux, à l'aide d'un bouton sur une tablette) un militant. Le sujet de l’expérience n'hésite apparement pas une seconde à appuyer sur le bouton, et on ne doute pas qu'il y croit vraiment, "c'est la première fois que je participe à un assassinat" dit-il tout tremblant devant une camera dont on imagine qu'il sait qu'elle est présente. Le commandant Morad est de loin son personnage le plus réussi dans la série, puisqu'il pousse les plus vils reactionnaires pro-trump, racistes, homophobes, et j'en passe, pour beaucoup des gens "importants", à exposer leur haine, leur veulerie, leur frousse, et surtout leur bêtise, et ça presque sans forcer, ils foncent tout seul tête baissé dans les pièges grossiers qu'il leur tend (la scène ou Dick Cheney signe son "kit de waterboarding" est aussi à mourir de rire).
Moment incroyable aussi quand le milliardaire italien demande "un système d'éléctrocution de l'eau et d'armement militaire pour repousser les migrants" et "une pièce pour dissimuler 30 esclaves" pour le Mega Yacht de Bachar Al-Assad à un représentant de vendeurs de Yachts de luxe qui lui promet que tout ça peut se faire sans problème "s'il a le budget pour". Pour ce qui est des autres personnages le comique se fait plutôt à leur dépend qu'à celui de l'invité (le redneck conspi et le libéral caricatural), et le but est surtout de mettre les invités mal à l'aise jusqu'à ce qu'ils partent (comme Sanders dans le premier épisode).
Ce n’est pas quelqu’un dont la notoriété est grandissante, il est très connu outre-Manche et outre-Atlantique, depuis son personnage d’Ali-G. En outre, c’est aussi un juif très pratiquant et très croyant, un fait qui pourrait paraître anecdotique mais qui donne d’autant plus de dimension aux personnages qu’il peut interpréter, de l’antisemite Borat au facho israélien obsédé par les arabes.
Salut,
O.J. Simpson est un ancien joueur de football américain, pas un basketteur ! Merci pour m'avoir fait découvrir la série.