"Youporn, c'est le Monsanto du porno !" [Avent2020]
Pudeur mal placée ? En douze ans, nous n'avons consacré au porno que quelques très rares émissions. Et pourtant, s'il existe des images de très grande diffusion, sur lesquelles il est urgent de réfléchir, compte tenu de leur influence sur les comportements, ce sont bien les vidéos porno dont regorgent aujourd'hui de multiples pateformes. Mais comment s'arrêter sur des scènes porno...sans les diffuser ? Nous tentons l'exercice dans cette émission de 2015.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Revoir Numéro Deux, d'Anne-Marie Miéville et Godard
Pas vu non plus à l'époque.Comme quoi on peut inviter trois femmes qui s'écoutent sans se couper ,en parlant pornographie .Comme quoi ,aussi,on peut parler pornographie sans tomber dans le graveleux .Cinq ans plus tard qu'en est-il ? L'impression (malheureuse) d'entre être au même point .Malgré les efforts d'Ovidie et de ces deux jeunes femmes ,le "Machisme" (doux euphémisme)est toujours plus que présent .En ces périodes de pandémie Covid les instincts grégaires des hommes se font et sont plus présents au détriment de ces femmes qui subissent (malheureusement encore ) la loi des hommes .Ces femmes qui se battent ont encore du travail devant elles .
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Décidément, je viens de quitter l'émission sur Showgirl au bout de cinq minutes. Et paf ! Encore une émission super intéressante dans le même registre. On a droit au vulgaire et l'instinctif parce qu'il n'y a rien de plus intéressant ? A@I se hisse au niveau de Netflix. On a déjà droit à une overdose de BFM-CNEWS et Cie... Je crains l'indigestion.
Pornographie ? ah. La pornographie, c’est l’érotisme à la campagne, pas de voisins, à l’ombre d’un mur, (La pornographie c’est de l’érotisme différé), une main pas si main que çà, sous on ne sait quelle jupe,, beaucoup bu, on ne voit plus, les yeux vont trop vite, on est plié, c’est long, ça foire. Mais ça ne se dit pas. Voilà la pornographie c'est de l’érotisme paysan, genre porno FNSEA. Aïe. Là je suis un peu terre aux pieds. les chaussettes, ah, messieurs, pensez à enlever vos chaussettes..ça fait désordre. Ce n’est pas beau sur les jambes nues.
La pornographie c’est lourd, un brin pas si beau que.. maladroit. Justement maladroit est le début de cette science, la science érotique, après on ose moins mais mieux, Mesadames, oui. (je n’ai pas écrit ouiiiiiiiiiiiiiiii) et on verse dans l'érotisme.
Regret pour moi. On n’a pas évoqué la littérature érotique, les livres érotiques. C’est une autre représentation de l’érotisme (ou de la porno-graphie.) Le fantasme c’est l’image, mais l’image sans mots çà ne tient pas, les cheveux sans les mains qui s’y perdent, les mains -frissons, sans ça c’est mur, quelque que soit le clou.
Bataille et son « l’érotisme » limite, impossible d’aller plus loin, on frôle la cruauté. Hors jeu. Sublime
Vaillant (Roger) ah lui, il pousse le matelas très loin, des silences, des mots affûtés qui crient l’orage, puis vaincu, l’homme vaincu ; souvent il l’est, vaincu, l’amant. Vaillant écrivain oublié ou presque, le plus proche d’ Ernest (Hemingway) des phrases simples, qui coulent, on ne s’en même pas compte, mais un boulot monstre pour fluidifier le récit sans perdre les récifs.
Surgit l’impensable création d’Aragon (« Le con d’irène) Aragon stalinien qui déraille à merveille, (à Moscou on l'aurait fusillé pour moins que ça) qui, à quatre pattes , travailleur, pas fainéant, les cheveux, les mains les frissons, le silence aussi, lui après c’est la déroute. Pour nancy Cunard. Et justement le porno commencerait là , nous faisant croire à la performance, une nuit durant le laboureur......pas Aragon, Aragon il abaisse le foc.
Aragon, à la fin de sa vie confie ses manuscrits les plus chers à quelques jeunes hommes pour les récompenser. Cette photo d’Aragon, sublime, sous un porche, visage inoubliable qui commence à oublier sa vie, l’ombre, debout est l’ombre d’Aragon.
Mais Klossowski, vous connaissez ? frère du grand Balthus, le peintre. Avec ses peintures lui aussi , et son épouse mise en scène, (Roberte, si si) peinte, quasi nonesse, et ses écrits. Et ces pauvres féministes américaines qui exigent que l’on décroche un tableau d’un des plus grand peintre du siècle passé, le frère de Klosso, parce que..non ; on ferme.
Mais..l’énigme Dominique Aury. Elle écrit le plus grand des chefs d’oeuvre (Mesdames les féministes, passez ce passage) érotique, jamais vulgaire, d’un parfum sadien, d’un parfum freudien, et Paulhan destinataire en cachette du livre le sait, et dit à Pauvert : « tiens j’ai reçu un texte anonyme, si vous voulez le publiez.".) Pauvert lit, téléphone à Paulhan : « Jean dites à Dominique de passer pour signer le contrat).
Pauvert à la voix insupportable, proche de celle de Sartre, peut-être le plus grand éditeur du temps où l’on publiait encore des livres..et où les écrivait.
Voilà. Il ne faut pas oublier l’érotisme, car la pornographie y est attenante
.Il ne faut pas oublier la littérature érotique, qui est rarement pornographique. L'image est très commode en pornographie, car elle prive du suggéré des mots.
La question ; un fantasme est fait pour être mis en œuvre, ou pour faire mijoter la libido dans la durée? ; voilà le ressort et la nuance entre ce qui devient érotique ou verse porno.
La pornographie, ce n'est que l'érotisme des "autres"..
2015 sur Netflix j'ai vu le docu. pas pour moi le porn sa ne m'excite pas mais alors là pas du tout, et le docu. moyen je préfère la sensualité la subjectivé qui sa me donne envie contrairement aux performances pas toujours crédible mais débile.
Merci !
il y a un débat ??
3 filles complètement d'accord avec le commerce du porno, entrain de nous vendre leurs machins...
bof
re bof
Naze même.
Kiss.Me.Lick.Me.Fuck.Me de Bobbi Star c'est l'illustration du désir réel incarné dans une vidéo, pas la fausse excitation affichée bien souvent.
https://tinyurl.com/qys4x3j
Et Kiss.Me.Lick.Me.Fuck.Me de Bobbi Star. Que des femmes et une sensualité sincère.
Daniel n'était pas a l'aise du tout. Ou étaient le reste de l'équipe d'ASI qui auraient pu venir a son secours.
J'avais l'impression que l'émission était guidé par un apriori, une gêne ou juste par un manque de réflection... on pourrait en faire un arrêt sur image ;)
D'un bout à l'autre, l'émission était laborieuse et ce n'était pas la faute des invitées qui à mon avis étaient sur la défensive. On démarre avec un manque de recul certain et on continue avec un manque de liberté dans les mots et d'ouverture sur le sujet. Suis-je devant la "télé"?
Les invités mentionnent plusieurs fois le plaisir. Allons-y parlons de plaisir (la source du sujet)... et de sa représentation négative, ok! Et positive?
A la fin il ne reste pas grand chose. Oui, le sujet est difficile! Mais moi, je veux y croire au sexe spectacle non-exploiteur d'une image machiste et de ses actrices et acteurs. Puis-je y croire?
Des réseaux alternatifs? Du porno pour les femmes par example? Ça existe! Alors on laisse parler les invitées et on fait ses devoirs aussi...
Encore une remarque, la différence de poids et de réactions entre les mots fellation et cunilingus sur 1h20mns d'émission peut illustrer la difficulté cette émission.
Mais elles oublient peut être la base de la liberté : on n'a pas forcément envie de parler de son intimité, ou de ce qu'il se passe au niveau sexuel dans son couple.
Chacun a besoin de ses trésors cachés, et souvent la sexualité en fait largement partie. Pourquoi devoir tout exposer ?
On pourra objecter que les ébats entre filles obéissent à des stérotypes et des fantasmes masculins. Mais à priori, rien ne le prouve et de toute façon, je ne vois pas en quoi c'est choquant.
Je me demande s'il n'y a pas confusion dans certains esprits. Beaucoup de scénarios de films pornos présentent des fantasmes réputés masculins. Mais est-ce que le fait de tourner des scènes qui satisfont les souhaits des hommes (public traditionnel des films pornos) manifeste une volonté de la part de ces hommes de soumettre les femmes ? Dans de nombreux domaines, les désirs et les rêves des hommes sont différents de ceux des femmes. Tous les producteurs de films traditionnels (non pornos) savent bien que les hommes et les femmes n'ont pas les mêmes goûts et personne ne trouve ça scandaleux.
Si la télé propose un soir la retransmission d'un match de foot et que ma compagne, qui n'aime pas le foot, préfèrerait regarder Le vieux fusil diffusé le même soir, on pourrait dire que je suis un macho si je lui impose le foot, mais on ne peut pas me traiter de macho parce que j'aime le foot.
Dans cette émission un débat intéressant a opposé deux intervenantes à props de certaines pratiques, notamment la fellation et l'éjaculation faciale. Pour l'une d'elle, l'éjaculation faciale manifeste la volonté de l'homme d'avilir la femme en la souillant. Pour l'autre, cette pratique est plutôt sympa. Je suis plutôt de cet avis. Pour moi, c'est un acte qui manifeste non pas l'acceptation par la femme de la soumission, mais son acceptation de la manifestation du plaisir masculin et sa volonté de refuser de voir de la saleté dans l'acte sexuel. C'est une manière pour elle de dire à son partenaire : "ton corps n'est pas sale, ton sexe n'est pas sale, tu n'as pas à avoir honte". N'oublions as que depuis l'enfance, beaucoup d'hommes été conditionnés par l'idée que leur sexe est sale et que le plaisir sexuel est un plaisir condamnable. Ils ont - tous, probablement - culpabilisé en se masturbant. Beaucoup d'entre eux ont du mal à se démarrasser de ce conditionnement au moment de faire l'amour. C'est, soit dit en passant, l'une des causes de l'impuissance masculine. La fellation, l'éjaculation buccale ou faciale, mettent en contact le visage de la femme (partie du corps qu'on peut montrer et qui est réputée noble) et le sexe de l'homme, organe honteux qu'on lui a demandé de cacher depuis son enfance. Au lieu de voir une avilissement de la femme, on peut voir dans ces pratiques une accomplissement, la manifestation de l'abandon total des conditionnements et des tabous. Et surtout, un encouragement de la part de femme, une aide qu'elle accorde à son partenaire et non pas pas un acte de soumission.
Dans ce débat il est clair que chacune des partcipantes nous fait implicitement des révélations sur sa propre sexualité. Ce qui nous confirme que s'il est si difficile de parler de sexe, c'est entre autres parce qu'on peut difficilement aborder de sujet sans parler de sa propre expérience. Il serait d'ailleurs intéressant d'étudier cette question en analysant les commentaires sur ce forum.
- pas assez porno,
- trop porno,
- les intervenantes pas assez diplomées en sciences sociales.
Certes elle ne restera pas comme la meilleur émission d'@SI mais que d'acrimonies. Il y en a qui devraient s'interroger sur le rapport à ce sujet tout de même.
Il est vrai que le cinéma standard (celui où les acteurs sont censés bien jouer) s'évertue de son côté à investir le Q. (Gaspar Noé, Lars von Trier, Kechiche...).
Je me demande tout de même si elle n'aurait pas dû traiter davantage le sexisme envers les hommes. Le porno fait complexer des hommes par milliers: taille du sexe, performances au lit... Il aurait été intéressant d'entendre quelques témoignages d'hommes à propos de la nocivité du porno sur la psychologie masculine...
Merci pour l'émission qui m'a fait découvrir ce documentaire, et merci à Ovidie pour son point de vue intelligent et tout en finesse.
Marla
marlasmovies.blogspot.fr
Elle a posé effectivement pour Playboy... entièrement nue !
Ah, j'ai bien ri :)
Très bonne emission, par ailleurs.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
T out d’abord il serait intéressant se savoir le nombre d’hommes, leur âge qui ont posté les commentaires jusqu’à présent, parce que tout cela pue quand même la testostérone à plein nez. (on pourrait se demander aussi s’ils sont blancs, mais là n’est pas le problème) Car tout cela pue franchement un mépris de vieux mâles qui donnent la leçon à de jeunes femmes.
Le documentaire au-delà de son objectif parler de l’approche des jeunes du rapport au sexe et de ce qu’Internet et les médias en général ont apporté/causé dans la construction de l’image qu’ils se font du sexe.
Dire ce que cette émission est creuse ou n’apporte rien montre une chose c’est que vous n‘avez pas compris le phénomène et que vous passer totalement à côté de quelque chose d’important.
D’ailleurs les premiers commentaires regrettant qu’une émission sur la Grèce n’ait remplacé celle-ci, montre le problème sous-jacent a mon avis des commentaires sur ce fil ou sur d’autres forums des asinautes : la primauté de l’analyse des asinautes par la question de classe et l’oubli de toute intersectionnalité reléguant les questions de genre, par exemple, au second degré, voire les traitant avec mépris ou comme secondaire. Il y aurait des sujets plus importants que d’autres pouvant être traités selon notre bon vieux mâle marxiste classiste.
Deux autres remarques me font bien marre. L’attaque sur l’inexpérience des femmes invitées sur leur plateau à cause de leur âge. Au vu du sujet, elle me semble bien placée pour intervenir. Qui donc que des femmes jeunes de cette âge peuvent parler des rapports de leur « génération » avec internet. Leur nier leur capacité à intervenir du fait de leur jeunesse est encore une grosse connerie qi voudrait aussi que l’on laisse les interventions aux seuls experts. Ceka reviendrait à dire qu’un ouvrier ne devrait pas intervenir pour parler du rapport au travail ou de son boulot en usine.
L’accusation de boboisme parisien est aussi ridicule. À part le fait que cet argument très en vogue dans l’extrême droite et les nationaux républicains de gauche (même combat ?), sur ce sujet c’est une vaste connerie. En effet, l’usage Internet s’en fout de savoir si on est ne province ou à Paris, la communauté internet n’a plus de frontières et cela il faut le prendre en compte : ce qui veut dire qu’être en « Creuse » ou à « Paris », les réflexes internet sont les mêmes et quand on parle de Jacquie et Michel, un porno amateur en province ou à paris à les mêmes ressorts glauques de domination masculine et de violence patriarcale.
Dernière chose, oui les intervenantes ont raison de dire que le porno n’est pas en soit responsable. Il n’est que le reflet d’une société de consommation et donc un produit culturel industriel qui reflètent encore une fois des images patriarcal.
En conclusion je mettrai cet excellent article d’Ovidie qui prolonge le film. FEMMES, SOYEZ DES CHAUDASSES (MAIS PAS TROP QUAND MÊME)
PS pour couper court à toute attaques de petit bourgeois social libéral parisien, je signale juste que je suis communiste libertaire et je vis en province.
Peut-être faut il en rester à l'idée que le porno n'est qu'un trip voyeuriste destiné à la masturbation. Je doute qu'il y ait jamais de Kubrick, de Lynch, de Scocese, de Truffaut ou de Godard du porno.
Ovidie filme des gens en train de copuler pour que d'autres gens les regardent en se branlant. Qu'elle n'essaye pas de prétendre à autre chose, car si elle avait un talent quelconque, elle-même s'en serait déjà rendu compte depuis le temps.
On parle pourtant de culs, de bites, de cons, de vagins, d’anus, de sodomie… Toutes choses qui devraient intéresser ces joyeux drilles !
Pendant qu’ils sont partis à la pharmacie acheter du viagra nous pouvons parler cul tranquillement : quelle chance !
Nous remarquerons d’abord que tout le monde est en vacances : l’excellent Didier Porte (depuis un moment) Anne Sophie, Justine qui auraient certainement eu des avis fondés sur l’usage des fondements. Mais notre séducteur en chef préférait sans doute n’être pas dérangé dans son plan-cul !
Qui tourne curieusement tout de suite au cul-cul : on n’est pas du tout dans le sexe festif, plutôt dans la recherche du politiquement correct ou pour être plus cru dans le questionnement sur cette peu soluble problématique : comment s’emmancher devant trois caméras et six techniciens sans que ce soit machiste, voire même (horreur) humiliant pour la femme ? Et quand même donner des envies masturbatoires aux futurs spectateurs… Depuis l’antiquité il n’est pas interdit de chercher la quadrature du cercle !
Bien que n’ayant pas encore vu le dernier quart d’heure je m’interroge un peu sur la nécessité de savoir si oui ou non les filles se débarrassent de leurs poils pubiens plus qu’autrefois ou si elles sucent davantage qu’à l’époque bénie des sucettes d’Annie !
Non pas que ces questions soient incapables du générer un début d’érection. Mais enfin c’est un peu limité : on est loin de l’énorme rigolade que nous aurions pu partager avec Wolinsky (si ces dégueulasses ne l’avaient pas tiré comme un chaud lapin) ou Bob Siné…
Loin aussi de “Salo” de Pasolini, de Caligula de Tinto Brass, ou même, malgré la trahison du chef d’œuvre littéraire, d’Histoire d’O du très sucré Just Jaekin qui vaut surtout pour la magnifique Corine Cléry… Pellicules plus allusives que frontalement pornographiques, option table à dissection. Mais plus bandantes finalement que bien des laborieux et acrobatiques accouplements filmés avec du matériel premier prix, par des fouteurs qui ignorent jusqu’au sens du mot “scénario” sans même parler de son délicieux pluriel : “scénarii” !
Pour conclure j’adhère au discours de ceux qui m’ont précédé dans ce forum (Ryndak en particulier) et qui pensent que cette vague révolte très conformiste est plutôt destiné à se faire une niche dans le vaste marché foutral du sexe dans tous ses états…
Et en post conclusion j’ajoute (pour mon fan club) deux réflexions personnelles :
- Cette expression “travailleuse du sexe” me laisse toujours pantois… Il faut vraiment n’avoir jamais posé l’escarpin dans une usine, un atelier, enfin un endroit où on “travaille” pour de vrai pour oser appeler “travail“ la gymnastique pornographique pas tellement laborieuse (quoique), à moins de songer – mais il faudrait ici une plus solide culture – au très sado-maso “tripalium” à l’origine du mot…
- Quand on s’interroge aussi activement sur les codes envahissants, est-il utile de se couvrir de tatouages pour démontrer sa propre soumission aux influences de l’époque ?
PG
Vous avez invité Ovide pour clairement faire de l'auto-promo de son reportage et de ses films. Je viens de le voir et permettez-moi de douter de la qualité d'un reportage qui prodigue des grandes leçons de morale d'une gamine de 20 ans sur le porno et la sexualité... Enfin ce n'est pas le propos.
Donc vous avez invité Clarence Edgard-Rosa, journaliste à Causette. Causette dont vous aviez fait auxsources il y a quelques temps. Elle-même est intervenue dans ce "documentaire" d'Ovide. Dans ce dernier, intervient une certaine bloggeuse féministe Mar_Lard, qui vous avez invité par deux fois dans ce n'est pas qu'un jeu. ( ici et là ). Enfin la dernière invitée représente le tag parfait. Le tag parfait étant aussi dans le *** d’Ovide, mais a aussi cette émission du 14h42 consacré à lui.
D’où ma question :
"Chez arretsurimage&co pour parler de cul et/ou de féminisme il n'y a que 3 meufs qui sont représentative ?"
3 meufs et surtout 1 seul point de vue.
Et merci surtout à Ovidie pour son documentaire.
Elle a ouvert une porte de reflexion, son statut le lui a permis.
Je n'ai pas encore vu toute l'émission peut etre que je rate un truc, mais Il y a un éclairage qui je crois est absent pour l'instant:
comment lier ce que démontre et décrit Ovidie, avec les tentatives de régulation du Web (en Allemagne, il va etre interdit de vendre sur le web des ebook érotique avant 22H, en Angleterre un filtre anti porn par défaut est activé chez les FAI).
Mais le porn généralisé était clairement l'éléphant dans la pièce, il fallait le documentaire d'Ovidie!
C'est incontournable dans le sens où l'usage s'est répandu, mais pas dans le sens ça répond à un besoin, puisque c'est l'offre qui a crée la demande. Les débats me semblent toujours une manière pour le porno de se refaire une image, d'élargir son champ d'action, de se banaliser, de faire croire que ce n'est pas un public plus ou moins captif mais capable de faire des choix raisonné de consommateurs avertis...
Pour m'intéresser un peu le débat devrait s'élargir sur le visuel sexuel de toutes les images cinématographiques. Personne n'a jamais ressenti que l'imaginaire de l'excitation sexuelle est toujours vu par un regard d'homme pour un regard d'homme, et que les femmes finissent par se conformer et trouver excitant leur vision en ce miroir plus que l'objet de leur désir?
Enfin on voit que je suis une cérébrale et que trop d'images explicites m'enlèverai plutôt la faim et la soif. Faire naitre un désir où n'importe qui ferait l'affaire pour l'éteindre, m'a toujours paru aliénant ou un traitement pour libido en berne.
Dans le contexte actuel, en France 2015, il ne faudrait plus dire "DOMINATION Masculine" mais "SOUMISSION féminine ou ALIENATION".
Au point où ,nous en sommes quiconque est dominé ou aliéné y consent un tant soit peu.
Cela manque bien-sur de phtos , extraits filmés , témoignages "a vif " mais bon.....dans l'ensemble , l'intention est bonne , parfait , a creuser !
bises
bastou
P.S. les deux intervenantes m'ont parus pas tres pros , limites intellos , non...?
Les critères de tris par catégories relèvent du supermarché.
Vous voulez une blonde en levrette avec un mec black aux cheveux blonds et une lesbienne asiat pratiquant le cunilingus? Y a.
Un brun maigrelet en tutu avec un blond déguisé en Cona...d le Barban brandissant son braquemart? Y a.
En quoi les vidéos d'Ovidie me semblent différentes de youporn? Ben la même différence entre une vidéo de chaton sur youtube et un reportage animalier genre Microcosmos.
Le problème peut-être de youporn, c'est le respect du droit d'auteur et des acteurs.
Si Microcosmos se retrouve sur youtube, dans les 24h il sera retiré. Si un film d'Ovidie se retrouve sur youporn... il y restera. Ou son nom sera changé. Ou le film sera découpé mais toujours présent. Il faut vraiment que la vidéo enfreigne la législation (viol, quasi-pédophilie) pour que la vidéo soit retirée. Et si votre vidéo tournée avec la voisine un soir bien arrosé s'y trouve, bon courage...
Ceci dit, si ils occupent la niche "fast-food/ supermarché", c'est bien qu'il y a une (grosse) demande...
Je n'avais jamais trop prêté attention, mais c'est tellement une réflexion profonde !
Alors que ta cause a été source d'innombrables articles dans toutes les presses ; alors qu'un éclairage sur ce traitement médiatique à charge contre ta politique, complétée par des explications et débats intéressants aurait été salutaires ; @si a préféré une émission, certes nécessaire mais ayant davantage vocation à être insérée dans une série d'été, consacrée à la chatte des collègiennes françaises et aux pratiques sexuels des français.
Cher Alexis,
Ton heure viendra ici, je n'en doute pas, les Français te semblent endormis en ce moment, mais je te prie de croire en notre réveil prochain, y compris celui de cette rédaction.
Cordialement...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
A partir de quand a-t-on commencé à présenter des "stars du porno" dans des émissions généralistes ? Ca vient de Canal+ ? Ardisson ?
Je fantasme de la voire fouettée par des retraités grabataires.
A part Ovidie, les deux intervenantes bobos parisiennes façon sex and the city sont vraiment nul et j'ai l'impression qu'elles n'ont pas réellement réfléchi au sujet. "Moi ma génération elle pense comme ci comme ca". Bah on ne peut pas leur en vouloir ce ne sont que des journalistes et féminin qui plus est.
Emission plutôt moyenne au final mais le sujet est tellement délicat que je ne peux que vous félicitez de l'avoir abordé.
Mais que fait donc le CSA ? :-)
Emission d'intérêt public, dont la diffusion devrait être au programme des élèves de terminale.