Zahia D. ennemie des stars, ou nouvelle star ?
Sexe, argent, stars de foot : tous les ingrédients classiques du fait-divers qui fait exploser les ventes sont réunis dans l'affaire Zahia D. Mais pas seulement eux, et c'est la nouveauté. Cette affaire de proxénétisme et de prostitution de mineure, qui touche l'équipe de France de football, est le premier fait-divers national de l'ère des réseaux sociaux. Les chasseurs de scoop chassent en meute sur Twitter, à ciel ouvert, et les escort girls exhibent leurs charmes sur Facebook, pour leurs amis, et les amis de leurs amis.
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Derniers commentaires
Comme les précédentes elle ouvre un peu plus les yeux sur ce phénomène croissant qui, entre les lignes, voit se redessiner les règles du jeu de pouvoir des média, des gens qu'on y voit et tous ceux qui se cachent derrière...
...et sur l'impossibilité technique de simplement analyser le phénomène sans être flagellés par les média qu'on critique...
malgré certains travers je trouve que l'équipe d'@si fait un travail tout à fait digne d'intérêt et d'attention, quoiqu'il faudrait vraiment prendre un peu plus de temps pour expliquer les liens de cause à effet, quitte à faire revenir les participants.
(comment ça, ils veulent pas revenir?)
mais c'est bien vrai et triste qu'on fait payer cher à ceux qui dérogent à la règle, "ne juge point si tu ne veux pas être jugé". alors il faut bien que l'on critique les critiques, mais quelle attention prêter à toutes ces critiques, quelle expérience commune à en tirer sinon que le monde change, et, bon gré mal gré, nous avec, transformés dans cet élan qu'apportent écrans, téléphone, informatique, qui traversent par saturation nos filtres sensoriels, peut-être la base même de la communication et de la transmission d'information ? et à qui profite toute cette confusion ?
n'écoutez pas les fâcheux, monsieur birenbaum. internet est après tout le repaire des pulsions peu ou pas contenues. donc peu importe : certains parlent, beaucoup à travers, mais n'oubliez pas, il y en a qui savent écouter...
histoire de pas empiéter sur @si pour une longue discussion dont le fond traite de cette émission, mais dont la forme m'est assez personnelle, au premier abord, et pour ceux que ça intéresse, je vous invite à lire mon blog ou écouter mon podcast, les commentaires sont bienvenus ...
"no name" , des nuls !! C'est le triomphe de la médiocrité et finalement @si suit
le mouvement en donnant de l'importance à un sujet aussi dénuer d'intérêt que le
premier fou rire d'Alain Juppé . J'en parle mais finalement j'en parle déjà trop .
Une mention spéciale "branleur" à Glad qui fait vraiment une démonstration magistrale
de son activité négative , complétement vide comme une coquille , de geek boutoneux
en mal d'émotions fortes !!! J'espère mieux que ca Guy le prochain coup .
Internet produit une grosse foire d'empoigne. Vincent Glad représente la génération qui s'adapte en prenant le présent tel qu'il est, et Bruno Roger-Petit a un regard avec une distance, mais ne sait pas quoi en faire. Il en appelle à l'éthique personnelle et professionnelle, à un règlement. Ca ne mange pas de pain, mais on sent bien qu'il n'y croit pas lui même.
Le règlement suppose une structure un peu hiérarchisée pour fonctionner, il faut une "autorité" (quelque soit l'origine de cette autorité) reconnue et une "police" pour faire appliquer le règlement. Comme internet aplati tout, le règlement ne marche pas....
Cette idée de règlement suppose aussi que "quelqu'un" va se charger de faire du journalisme sur internet - dans la cas présent - une profession qui convient à Bruno Roger-Petit.
C'est sans doute ce qui fait la faiblesse de la position de Bruno Roger-Petit face à Vincent Glad. Sur un plan éthique ou intellectuel, je peux rejoindre une volonté de plus de distance et de respect, mais celui qui prend position de plein pied avec les avantages et les inconvénients de sa position c'est Vincent Glad qui lui ne demande pas à une instance supérieure le protéger dans ses choix et il ne se désole pas qu'elle n'existe pas ou ne peux pas exister.
En contraste, je trouve que c'est la raison du carton qu'a fait Mélenchon dans l'autre émission. Mélenchon revendique aussi une position (qu'on soit d'accord ou pas) qui a du fond. Mais il ne se désole pas, il va au combat et il défend pied a pied sa position et il démonte celle de ses contradicteurs.
A quand un journaliste qui a le mordant de Mélenchon sur les questions de facebook, twitter etc.. ?
Resaisissez-vous !
Le dandy de Voici, qui jauge à vue de nez, en connaisseur un peu blasé, le "niveau" de trash.
L’avocat de proxo, pardon, de « jeune homme mettant des gens en contact avec d’autres » : « people connector » comme on dit outre-Atlantique où certains en font profession.
L’impayable Apathie : hé, vieux, arrête le confit, gaffe à l’apoplexie !
Heureusement, Roger-Paul Droit, amusé mais lucide : « Pas de rupture, juste une continuité : aujourd’hui ZAHIA™ est une STAR !!!!!… »
Et qui demain ?
Evidemment, ce n'est qu'un détail. Comme les politiques qui ne portent pas de cravate chez Ruquier, pour donner l'impression de
décontraction.
Pour ne pas endurer vos foudres, j'ai regardé l'émission. Jusqu'au bout.
Vous avez choisi l'angle des nouvelles pratiques journalistiques liées à Twitter, Facebook, ... Pourquoi pas?
Mais il me semble que cette "affaire" (je parle de la médiatisation, pas de l'histoire de fesse tarifée) ne peut pas être étudiée sans qu'on évoque le précédent Tiger Woods. Les chacals de la "corporation voyeuriste" en France ont cru pouvoir toucher le jackpot en suivant la piste de leurs confrères états-uniens. Je regrette que cet aspect purement économique n'ait même pas été évoqué.
Une prochaine fois, peut-être?
Journaliste ?
Lundi ou mardi sur BFM, en remplacement de Karl Zero, Guy porte une veste plutôt branché, fourni par la production?
Sur Ligne Jaune, un chandail plutôt "ordinaire", fourni par l'animateur lui-même?
Le téléspectateur BFM ne supporte pas le chandail?
Qui aurait la prérogative en France pour mettre ces questions sur la place publique, quelles institutions ? Les syndicats de journaliste ? Les parlementaires ? Qui ?
On en revient à la question, pour moi fondamentale, de l'absence d'un Ordre des journalistes en France. BRP trouve ces pratiques indignes, je suis tenté de penser la même chose, mais so what ? On en fait quoi de cette indignation ? On passe à la suivante ? Ou bien on réfléchit ensemble comment améliorer les us et coutumes de cette profession en perte d'estime et de confiance auprès des citoyens français ?
Merci à @si d'avoir abordé ces questions, de façon parfois incomplète je trouve, et je regrette qu'il faille attendre ce genre de prétexte pour le faire.
de prostitution en elle même, mais le traitement médiatique de cette affaire, l'objet n'est pas le même, c'est
confondre le coco et l'abricot !
A quand une suite à cette partie de ping pong entre 2 journalistes aux conceptions de leur métier bien différentes ?
Une bonne ligne jaune comme je les aime.
Bravo a Bruno RP qui n'hésite pas a dire ce qu'il pense en direct a notre ami [s]journaliste[/s] internaute de Slate, et bravo a lui de ne pas etre susceptible! C'est bien quand meme les gens qui se disent des choses.
& puisque de toutes manières quelqu'un d'autre le fera...
Alors quand la loi autorisera ou prescrira de tuer ou de voler ou de nuire ou de tromper, puisque de toutes manières, quelqu'un d'autre le fera, alors il tuera, volera, nuira, trompera, puisque de toutes manières quelqu'un d'autre le fera...
Comme quoi les pires horreurs peuvent être dites ou faites par de petites gueules d'anges, bien jeunes et bien fraîches, à qui se donnerait le Bon Dieu sans confession, et même pas "sans confession" ! carrément par anticipation!
Erreur fatale et funeste que l'apparence. &
Comme c'est tranquille, paisible... l'ignorance!
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Heureusement qu'il y a Mélenchon, Maler et Avatar, sinon je me demanderai ce que je fais sur ce site.
émission assez complaisante au final, il manquait peut-être une voix féminine
C'est quoi le projet ? Twitter interdit aux journalistes ??
Où fixe-t-on la limite de leur expression publique ?
C'est parfaitement impossible, on ne peut empêcher quiconque de communiquer, d'échanger, sur internet comme ailleurs.
On pourrait aussi interdire les concerts de hard-rock aux représentants de l'ordre public tant qu'on y est. N'importe quoi !
Quant au problème récurant de la presse qui monte en épingle des affaires pas commencées, comment ça peut être autrement ?
Ils se surveillent tous les uns les autres ! C'est encore plus flagrant sur twitter, au sein même de cette émission, ils sont 3 à se suivre sur twitter !
Pure player ou presse papier, même combat : "Tiens il a dit ça ! Vite vite, on peut pas leur laisser bouffer ce gros gâteau tout seul, j'en veux une part." Et bim ! Tout le monde parle des footballeurs.
Objectif : le premier sur l'info. Bim ! Florence Schaal annonce la mort d'un enfant bien vivant.
Ajoutez l'instantanéité d'internet par dessus et la machine finit de s'emballer. Bim ! L'AFP publie une dépêche avec des mauvaises photos twittées.
Pour conclure, Vincent Glad twitte, les journalistes se tirent la bourre, et nous, plus vous y allez, plus nous prenons du recul !
Faut vraiment lire le petit texte puis quelques interventions dans le forum pour s'y mettre.
Et, finalement, ça vaut le coup d'entendre les invités sur le plateau sortir des énormités pareilles.
Merci Guy.
Et pour répondre à C. Carron :
Ne lisez vous jamais les faits divers dans les quotidiens ?
Non. Quel intérêt ?
Ne regardez-vous jamais Faites entrer l'accusé, Enquête exclusive, Faits divers le mag ?
Non. Quel intérêt ?
Echappez-vous aux journaux télévisés, ceux où on vient à Roissy filmer la détresse des familles qui apprennent en direct la mort d'un proche dans un crash aérien ?
Oui.
Personne ne vous oblige à regarder tout ça. Rien, non plus.
Sauf votre boulot.
Pour nourrir une presse qui nourrira le net qui nourrira la presse qui nourrira le net qui nourrira la presse, etc.
Que les auteurs de ces sujets, papiers et autres rogatons revendiquent le titre de journalistes et clament haut et fort leur conception d'une déontologie à géométrie variable ne cessera jamais de me dégoûter...
Des gens sont foutus en taule, tués, ruinés par des procès incessants, parce qu'ils enquêtent sur les mondes de l'argent, du pouvoir, pour dire ce qui mène réellement ce monde.
Et d'autres fouillent dans des poubelles et des culottes sales, et viennent beugler : "Moi, m'sieur, moi, j'suis journaliste, moi." ?
Le trash n'est pas toujours là où on le croit :-)
Z'avez un miroir ?
quand a Vincent G, j'apelle pas ça du journalisme, j'apelle ça de la merde, c'est ça l'évolution des médias ? ou bien c'est des mediaparts ou asi ? a la limite ça me choque qu'il soit payé pour faire ça, mais pretexter ça pour une éniéme charge contre internet de la part de Bruno roget petit bof bof
ou encore "lorsque le monde n'évolue pas vraiment" la morale est-elle ce qui nous reste pour introduire la déontologie ?
Par exemple ici on parle au début de l'affaire de joueurs du sud de la France cités dans l'affaire mais pas inculpés et d'une certaine Zahia D. Très souvent les journalistes pour conserver l'anonymat d'une personne mise en cause change le prénom (et souvent tous les journalistes utilisent le même !). Pourquoi dans ce cas avoir sorti son prénom pourtant peu courant et l'initiale de son nom ? Dans l'affaire de la conductrice voilée toute la presse utilise le même prénom d'emprunt "Anne".
Et, prenons le cas d'un innocent jeté en pâture aux médias, dans l'enquête tracfin/Dray pourquoi la presse ne s'est elle pas contenté de parler d'un homme politique élu en région parisienne ? Ca fait des années que je me pose la question et je n'ai jamais compris la logique derrière ces pratiques.
Rien de nouveau sous le soleil il est vrai, le sarkozisme c'est définitivement ça.
Sinon, elle fait pas son âge hein la Zahia. Ah si j'étais riche...
C'était prévu, ce coup de théâtre?
Rien de neuf.
Ou pas.
C'est qui ces gens ? Ces Zahia, ces Abou, ces Mimi ? Ces avocats, ces journalistes, ces twiterreurs ?
A quoi ça sert ? A qui ?
Je suis ahuri de saisir des lambeaux d'un monde qui m'échappe autant que les hypothèses qui le fondent (et les "valeurs" qu'il véhicule).
Je ne sais pas, Guy, si je dois vous remercier de me déciller les yeux... j'en sors totalement désabusé sur les choses comme elles vont.
Sexe, argent, stars de foot : tous les ingrédients classiques du fait-divers qui fait exploser les ventes sont réunis dans l'affaire Zahia D. Mais pas seulement eux, et c'est la nouveauté. Cette affaire de proxénétisme et de prostitution de mineure, qui touche l'équipe de France de foot-ball, est le premier fait-divers national de l'ère des réseaux sociaux. Les chasseurs de scoop chassent en meute sur Twitter, à ciel ouvert, et les escort girls exhibent leurs charmes sur Facebook, pour leurs amis, et les amis de leurs amis.... > Lire l'intégralité du texte
l'emission a été comme d'habitude passionante mais franchement ce dossier est passablement vide .....
Mais j'ai fait confiance au sous titre et au présentateur et j'ai regardé quand même...
J'ai bien fait, excellente émission encore une fois. Merci !
Bon ben c'est pas aujourd'hui que je vais commencer à lire VSD, Match
et tous les autres...
Pour savoir jusqu'où on peut aller dans la légalité en sacrifiant toute
moralité et même une vie au passage je ne saurais trop conseiller
cet excellent film.
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Autrement dit, je m'en tamponne grave le coquillard et comme je ne suis pas obligé de regarder, j'ai zappé un quart d'heure et pis j'ai fait autre chose.
Je me demande même ce qui me pousse à le faire savoir. L'agacement, sans doute.