Zelenski et Poutine, vlogueur héroïque contre boomer
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Deux mondes, deux époques s'affrontent.
D'un côté un jeune président à l'occidental, ex-acteur/producteur de télé, qui connaît les codes occidentaux dont il use aisément.
Il est jeune, il plaît assurément, il sait jouer des ficelles du spe(...)
Merci de préciser que vous n'êtes pas pro-russe. Ca n'est pas évident à la lecture des paragraphes qui précèdent.
"En tout cas, je suis moi aussi bluffée par Zelenski, "
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J'ai l'impression qu'on a oublié le métier du mec: Acteur.
Vous pensez qu'il fait quoi, là?
Ce qu'il sait faire... :-)
Derniers commentaires
Juste analyse de Jean-Lou que je retrouve toujours avec plaisir. L'espérance de vie de Zelinsky se compte sans doute en jours mais il deviendra à coup sûr une icône historique moderne comme Allende se suicidant en septembre 1973 au palais de la Moneda au Chili lors du coup d'état de Pinochet après avoir résisté jusqu'au bout.
Je suis assez étonné de retrouver sur Arte, dans l'émission 28 minutes du 7 mars à partir de la minute 23, une analyse plus pertinente et plus fine, grâce au rédacteur de la rédaction de La Croix, que celle d'asi et de Jean-Lou Fourquet que je trouve pourtant habituellement plus pertinent ;)
C'est regrettable qu'il y ait si peu de distance de votre côté avec les images provenant d'Ukraine
Bonjour Chinaski ,
Merci pour votre compliment à rebours ;) (j'ai la fâcheuse tendance a voir les verres d'eau à moitié plein plutôt que l'inverse).
Je viens d'écouter Jérôme Chapuis et je suis TOTALEMENT d'accord avec lui. Je n'ai pas dit (ou en tout cas pas voulu dire) qu'il n y'avait pas de propagande côté Ukrainien, c'est pour moi évident. Mon propos c'était de souligner en quoi le vécu et la position actuelle de Zelenski font que sa communication est ainsi construite qu'elle déclenche en Occident plus d'émotions (exactement ce que dit Chapuis) que celle de Poutine.
Qui peut me faire croire qu'il ne réfléchit pas et qu'il ne fait pas exprès de s'asseoir au milieu des journalistes pour prendre le contrepied des tables kilométriques de Poutine ? Pas moi et d'ailleurs aucun abonné d'Asi donc j'ai même pas pris la peine de le préciser. Je trouvais que le "How are you ?" à un journaliste qu'il ne connait à priori pas (et dont je pense qu'il se fout éperdument vu qu'il est sous les bombes et sous la menace d'assassinat constant) se suffisait à lui-même, je préciserai la prochaine fois que comme toute communication, elle est forcément réfléchie même si elle peut paraître spontanée (il est acteur, ça aide :)).
Après, j'admets volontiers (et quelque part, j'assume complètement) que ma position politique sur cette guerre transparaisse dans la chronique mais je regrette par contre qu'elle puisse être confondue avec un manque de distance.
Bien à vous,
Merci pour ces précisions... toutefois, concernant les verres à moitié plein, je préfère une bonne trappiste à de l'eau :))
Moi aussi, c'est bien pour ça que mon blog s'appelle comme il s'appelle :)
Du Capitole à la Roche tarpéienne, Aung San Suu Kyi a découvert que la route était bien courte, avec ce besoin des humains de se trouver des héros!
Rappel : Zelensky est bien sympathique, mais il est la créature d'un oligarque corrompu. Il reste sans doute plus fréquentable que Poutine, mais il est bon de relativiser un peu tout de même.
Deux mondes, deux époques s'affrontent.
D'un côté un jeune président à l'occidental, ex-acteur/producteur de télé, qui connaît les codes occidentaux dont il use aisément.
Il est jeune, il plaît assurément, il sait jouer des ficelles du spectacle et de la télé-réalité.
De l'autre un ancien du KGB, formé à la soviétique mais qui rejette l'image de ce socialisme là, qui ne se soucie pas de gadgets, qui connaît très bien l'occident.
D'un côté un président qui ne connaît strictement rien à la géopolitique, qui n'a aucune vision à long terme et qui "dirige" un pays éclaté en dizaines d’ethnies antagonistes qu'il ne peut ou ne sait pas gérer et sur lesquelles il n'a que très peu d'emprise.
De l'autre un loup aguerri, ayant une vision à long terme pour son pays multiséculaire enraciné dans la religion catholique orthodoxe (essentiellement), qui dirige un pays immense aux ressources inépuisables, qui maîtrise les codes de la géopolitique et adepte du judo et des échecs.
D’un côté un « petit » président complètement dépassé par ce qui lui tombe sur la tête, qui a été et qui est manipulé de A à Z par ses « conseillés » et par les occidentaux, qui est aux abois, qui crie « au secours », qui est complètement perdu même s’il tente de donner le change avec tweeter, facebook et autres vlog, qui ne sait plus que faire.
De l’autre côté un dirigeant qui avertie depuis 15 ans « S’il n’y a pas de négociations sur nos lignes rouges, ça finira en guerre ! », qui, avec ses collaborateurs, a tout planifié, prévu, pensé, évalué et qui, après maints refus des occidentaux sous des prétextes fallacieux, agit !
Moralité : « Celui qui est à blâmer n’est pas celui qui déclenche une guerre, ce sont ceux qui ont tout fait pour qu’elle soit inévitable ! »
Je ne suis ni pro-russe, ni pro-ukrainien, je pense simplement à tous ces peuples qui n’ont rien demandé et qui prennent tout sur la tête !
Courte mais excellente émission.
A qui appartient l'avenir ?
Une bonne com, c'est bien ; mais si j'en crois vos confrères Gémart et Aveline, un gilet pare-balles c'est mieux.
Et comme aurait le "petit père des peuples" : Zelensky, combien de divisions ?
Après, il est déjà arrivé qu'une petite armée soutenue par son peuple chasse un occupant.
L'avenir nous dira lequel, de la table de 15 m ou du zizi de Zelensky, l'emportera.
Quand bien même ces images de Zelenski circuleraient activement dans la population russe (ce qui ne semble pas être le cas, surtout en-dehors des jeunes), il y a quand même une question en suspend : aussi dâtée et rétrograde soit-elle, est-ce que la mise en scène du pouvoir par Poutine (autoritaire, verticale, dominant voire écrasant ses hommes, dans un exercice du pouvoir à distance) ne résonne pas mieux avec ce qu'attend ou aime une partie de son électorat ?
On pourrait prendre l'exemple français, ou les signes d'une quasi-royauté et du moins de respect pour la fonction présidentielles sont souvent plus valorisés par la population que les signes de proximité (par exemple, le "casse-toi pauv'con" de Sarkozy fut vu comme un signe de dégradation de la fonction présidentielle, et non comme un signe de proximité avec le peuple ; idem pour le récent doigt d'honneur de Zemmour). C'est évidement plus nuancé et dialectique que cette opposition binaire, mais si à ce jeu Zelenski a incontestablement gagné la bataille médiatique et empathique à l'international, pas sûr que ses images et sa mise en scène du pouvoir aient la même capacité de pénétration sur une majorité du peuple russe.