Au milieu des reconstitutions de l'assaut contre la dernière demeure de Ben Laden, des images d'archives du World Trade Center (vous ne saviez pas que des tours s'étaient effondrées ?), du reportage sur les forces spéciales (armées jusqu'aux dents), il y a l'incontournable micro-trottoir pour prendre le pouls de l'Amérique et celui des pays arabes. Et comment fait-on pour prendre la température d’un pays ? Une caméra, deux questions et trois témoins suffisent.
Commençons par le "sentiment" de l'Amérique. Jean-Pierre Pernaut, Elise Lucet et les américains interrogés sont tombés d'accord : ils oscillent entre les sentiments de joie et de soulagement.
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Face aux habitants de l'Axe du Bien, ceux de l'Axe du mal (même s'il ne faut pas confondre islam et islamisme bien évidemment) sont forcément plus hésitants.
Certes, des témoins au Yémen, au Pakistan ou en Irak ont pu exprimer une certaine satisfaction face à la disparition de Ben Laden sur TF1 et France 2. Mais ceux qui ont plus de retenue ou qui sont ambigus ont manifestement plus de succès...
puisqu'on retrouve les mêmes sur les deux chaînes (et pour cause, ces témoignages sont fournis par les bourses d'images internationales, et les télés n'ont d'autre choix que de piocher dans le matériel proposé).
La joie d’un côté, l’ambigüité de l’autre, Ben Laden est mort et tout le monde doit rester à sa place, compris ?
Et si vous avez raté le jeu des 7 familles de commentateurs, lisez la chronique de Daniel Schneidermann de ce matin
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