"Les moyens pour limiter les bi-nationaux ont effectivement été débattus. Le sujet a été abordé de manière maladroite et déplacée. Il y a des sous-entendus à la limite de la dérive raciste mais il n'y a pas eu de projet d'instauration de quotas", a expliqué la ministre. Jouanno n'envisage pas de poursuites judiciaires : "Il n'y a aucun élément, aucun faisceau d'indices qui permettrait de dire, ou de suspecter, qu'il y a eu atteinte à la loi contre les discriminations", a-t-elle poursuivi en soulignant que Laurent Blanc "n'est ni l'instigateur, ni le pilote de ce débat qu'il découvrait".

Entendu la veille par les commissions d'enquête de la Fédération Française de Football et du ministère des sports, Laurent Blanc ne devrait donc pas être inquiété. En revanche, l'avenir du directeur technique national François Blaquart reste en suspens, comme le note Lemonde.fr : "«Il n'y a pas de philosophie raciste ou discriminatoire» pour la ministre, qui qualifie les paroles du DTN de «regrettables». «Il appartient au conseil fédéral (de la FFF) de le maintenir ou non à son poste», a-t-elle expliqué, pointant tout de même une «difficulté managériale claire» dans le travail du DTN".

La décision concernant Blacquart revient à la FFF, qui réunira un conseil fédéral jeudi 12 mai, après la remise de son propre rapport interne sur cette affaire.

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