Brève

Pleins feux sur Eric Besson (Le Parisien)

Gilles Klein

07 octobre 2009 Maj: 07 octobre 2009

"Qui ne connaît pas Eric Besson ?" demande à la Une et sur quatre pages Le Parisien/Aujourd'hui en France.

"Passé en moins de deux ans du rang d’obscur secrétaire national du PS à celui de ministre de plein exercice invité au JT de TF 1, l’homme qui ne sourit jamais est aussi, désormais, le ministre dont on parle. Pour prix de sa trahison à l’égard du PS, Nicolas Sarkozy lui avait, dans un premier temps, attribué un modeste maroquin, celui de secrétaire d’Etat chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques. (...) Besson hérite du très sensible ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Une gageure pour un homme venu de la gauche. « J’étais déjà Judas, on me demande d’être Marcel Déat », lâche Besson sur le moment et en privé… avant d’accepter. (...) « Nicolas Sarkozy est fasciné par l’ambition de Besson, il veut voir jusqu’où il est capable d’aller », confie un ministre. Pour d’autres, Sarkozy s’identifierait à Besson : lui aussi a longtemps traîné l’image du traître, pour avoir soutenu Balladur contre Chirac à la présidentielle de 1995. (...) « Ce type, c’est une lame », dit souvent de lui Sarkozy. Qui pourrait un jour le nommer, dit-on, à Matignon."

Le Parisien/Aujourd'hui en France 7 octobre picto

Besson à propos du livre de son ex-épouse : "Le ministre fait mine de redouter cette publication. « Ma vie privée va être évoquée, je le regrette, dit-il. Quand il sortira, je ne le commenterai pas. » Mais il est toujours le premier, à chaque rencontre avec des journalistes, à évoquer le livre de son ex-épouse. Et il se réjouit de l’énorme couverture médiatique que va lui procurer sa sortie : « Je n’ai jamais eu autant de demandes de journalistes pour des portraits… », raconte-t-il. Mieux : l’évocation prochaine de ses infidélités lui vaut de recevoir « plein de SMS d’anciennes amies, qui ont peur de voir leur nom dans le livre », rigole le ministre…"