Comment les médias ont accompagné le "coup de force" de Macron
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Comment les médias ont accompagné le "coup de force" de Macron

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Comment et pourquoi les grands médias ont-ils joué le jeu macroniste et accompagné, durant l'été, sa trop longue "décantation" de la situation politique ? Analyse.

Le 26 août, près de deux mois après avoir perdu les législatives anticipées le 7 juillet, Emmanuel Macron a refusé de nommer à Matignon la candidate du Nouveau front populaire, pourtant arrivé en tête du scrutin. Une décision inédite dans l'histoire de la Vème République. Le président de la République explique ne pas nommer la candidate du NFP Lucie Castets au nom de la "stabilité institutionnelle de notre pays", car la candidate du bloc de gauche aurait, selon lui, fait face à une censure parlementaire de son gouvernement, le bloc n'ayant pas de majorité parlementaire - pas plus que les autres. La gauche et les syndicats ont condamné un "coup de force", mais les médias, ayant accompagné sa "décantation" de la situation politique pendant l'été, ont été plus timorés. Quel rôle pour la presse en temps de déni de démocratie présidentiel ?

Le rôle de la presse : "rappeler les règles du jeu"

"En France, on a un gros problème avec le journalisme politique", soupire Sylvain Bourmeau, le fondateur du site d'analyse AOC. Depuis le résultat des législatives, il explique à ASI observer "la difficulté qu'a la presse à exercer sa fonction de contre-pouvoir". Anticiper une éventuelle censure de Lucie Castets et ainsi ne pas la nommer, dit-il, "participe déjà, de la part de Macron, d'une forme de storytelling" que les médias auraient dû relever. Un constat partagé par Johan Faerber, co-rédacteur en chef de Collatéral "Sidération de voir une certaine presse, notamment le Monde, accompagner le coup de force macroniste, depuis le 7 juillet, écrivait-il le 27 aoûtAucune analyse de fond, storytelling en avant, euphémisation. Le président est condamnable mais n'est nullement condamné. Démission de l'esprit critique."

Faerber explique à ASI ne pas trouver dans les médias d'analyse politique approfondie, pourtant cruciale : "Pourquoi ne pas questionner la position de Macron, la manière dont il use et abuse de sa place ?" Le terme de "dissolution ratée" ne s'est pas imposé médiatiquement, dit-il, alors qu'il est resté dans les mémoires pour Chirac, en 1997. "La dissolution de Macron est totalement ratée, il y a eu un effondrement de la majorité présidentielle, et rien n'est dit à ce propos." La responsable du service politique de Mediapart, Ellen Salvi, regrette qu'il y ait "une méconnaissance des questions institutionnelles, et a fortiori un certain désintérêt"  du journalisme français dit-elle : "Je lis rarement des articles sur nos droits fondamentaux, comment un président de la République utilise la Constitution par exemple. Ces sujets sont pourtant majeurs pour comprendre comment fonctionne un pouvoir." Porter un regard critique sur le pouvoir, c'est pourtant le rôle de la presse, dit-elle. "Le rôle des médias, là-dedans, aurait été de rappeler les règles du jeu, de se dé-présidentialiser", abonde Bourmeau.

"Le présidentialisme a complètement imbibé le journalisme politique français"

Si les journalistes politiques ont de plus en plus de mal à interroger les actes du président, c'est peut-être par habitude : presque tous ceux qui couvraient le premier quinquennat Macron ont rempilé pour le deuxième, note Ellen Salvi (qui a elle-même couvert le premier, et s'est arrêtée là). Cette continuité est "une pratique qui se questionne" : "À la fin d'un quinquennat, on est lessivé. On prend le risque de se mettre en pilote automatique si on continue." Mais la déférence présidentielle de la presse ne date pas de 2017 : "Une partie de la presse est très respectueuse vis-à-vis du pouvoir exécutif", observe-t-elle. "Pour beaucoup, couvrir le pouvoir exécutif, l'approcher, constitue un Graal." Lors des rares conférences de presse de Macron, elle aperçoit souvent des journalistes qu'on ne voit pas sur le terrain le reste du temps. "Ce respect confine trop souvent à la prudence vis-à-vis de la parole présidentielle, ajoute Salvi. Ce que dit le président de la République est forcément sérieux, crédible, indiscutable. Cette façon d'appréhender les choses crée un biais inévitable. On questionne moins cette parole."

Une analyse partagée par Sylvain Bourmeau : "Le présidentialisme a complètement imbibé le journalisme politique français. À tel point qu'il devient inimaginable, pour des gens dont c'est pourtant le métier d'observer la politique, d'imaginer comment pourrait fonctionner autrement la Vème République." Il cite l'exemple du terme de "majorité présidentielle", encore utilisé médiatiquement (ici, , ou , par exemple, même si la pratique a été dénoncée par Marianne dès juillet) après la défaite du bloc macroniste aux législatives : "Parler de «majorité présidentielle», alors qu'il y en n'a pas, c'est quand même un abus de langage grave. On pourrait dire «majorité relative» pour le NFP, mais personne ne le fait." Sur cette capacité qu'ont les médias à s'habituer aux décisions, pourtant souvent démocratiquement problématiques, du président Macron, Ellen Salvi abonde : "Les journalistes politiques se sont habitués à l'écouter répéter qu'il va changer sans jamais changer. Ils le racontent de façon presque mécanique, comme si tout cela n'avait au fond pas grande importance. «C'est Macron.»"

Une "trêve politique" scrupuleusement respectée

Le 23 juillet, alors que son parti venait de perdre près d'une centaine de sièges à l'Assemblée, Emmanuel Macron demandait une "trêve politique" le temps des Jeux olympiques de Paris 2024. Elle lui fut médiatiquement accordée : ce n'est que vers la mi-août que le sujet de la nomination d'un·e Premièr·e ministre est vraiment revenu dans l'actualité. "Quand le président de la République décrète une trêve politique, on fait une trêve politique", soupire Ellen Salvi, de Mediapart. "Il parle, on dit qu'il a parlé, on le croit, on le suit, basta. En vérité, tout le monde pourrait lui dire : «Pourquoi ?» Mais c'est peu dit. Et ça appauvrit le questionnement médiatique sur ce qu'il fait." Pendant l'été, Johan Faerber a remarqué un "manque frappant" de constitutionnalistes dans les articles écrits sur la situation politique. "Du coup, on est démunis d'outils pour penser la crise. Alors qu'une analyse est nécessaire sur les questions juridiques. On ne mesure pas assez le caractère inédit de ce qui arrive à la Vème République." 

Au "Monde", une "tentative de prophétie auto-réalisatrice"

Durant l'été, le Monde a chroniqué la situation politique dans une série d'articles, des vacances de Macron à Brégançon à sa décision de consulter les différents blocs parlementaires. Une "aimable série d'été" étudiée en détail par Daniel Schneidermann : il relève notamment ce que n'avait pas souligné le Monde, à savoir que Macron n'a même pas daigné prononcer le nom de la candidate du NFP, Lucie Castets, lors de son allocution télévisée le 24 juillet ; ou encore l'absurdité de l'article du Monde du 30 juillet, où l'on apprenait que Macron "profite de la trêve politique pour peaufiner son plan pour Matignon" en "prenant l'air de la mer""Quoi de mieux que de laisser son regard filer sur l'horizon pour réfléchir, seul, à la fin de son quinquennat ?" 

Il y a eu, cependant, quelques doutes. Le 19 août, pendant que la Matinale de France Culture commençait à se demander si le président violait la Constitution, un éditorial du Monde du 19 août urgeait le chef de l'État, "qui voudrait laisser inchangées sa politique et sa pratique du pouvoir", à "sortir du déni". Mais le journal décrivait dans la même phrase "le déni d'une partie de la gauche, qui continue de faire croire qu'elle peut gouverner seule" - alors que Lucie Castets n'a eu de cesse de répéter, dès fin juillet, qu'il lui faudrait "aller chercher des compromis"

Sur X, Sylvain Bourmeau a passé l'été à se désespérer de la couverture politique du Monde : "Je suis frappé, souvent, de voir que c'est davantage dans les éditos qu'on trouve des analyses pertinentes et factuelles, alors que les articles d'information sont parsemés de petites anecdotes, de petites blagues, qui renvoient une image fausse et tordue de la politique," dit-il à ASI. L'article qui l'a le plus outré est paru le 24 août, juste après la consulation de Macron avec le NFP. Le Monde raconte "la journée de consultations qui a servi à écarter Lucie Castets de Matignon", puis modifie son titre en : "Comment la journée de consultations a éloigné Lucie Castets de Matignon".

"Le premier titre est révélateur d'un problème plus large, note Sylvain Bourmeau. Il y avait quelque chose du coup de force, l'idée de raconter une version de la réalité qui n'est pas, à mon avis, factuelle. C'est une tentative de prophétie auto-réalisatrice." Il estime qu'avec ce genre de titre, les journalistes, "sans forcément d'agenda politique", "se projettent dans la suite de l'histoire avant l'heure"

France Inter : Castets est "institutionnellement stérile"

Les médias n'ont pas tous pris la mesure du "coup de force" du 26 août. Sur France Inter, le matin-même - avant le communiqué de l'Élysée, donc - la première matinale de rentrée accompagnait déjà la parole présidentielle. Léa Salamé parle de "casse-tête très difficile à résoudre pour Emmanuel Macron" et l'invité, le président du Médef Patrick Martin, balayait la candidature de Lucie Castets d'une phrase : "Les chefs d'entreprise sont inquiets, il ne faudrait pas les rendre fébriles avec un flou politique qui dure trop longtemps, et surtout, une offre politique, des décisions politiques inappropriées au regard de nos intérêts économiques."

Le lendemain, c'est Patrick Cohen qui, dans son édito, apporte son soutien au choix du président. "Les termes du communiqué élyséen qui dit qu'un gouvernement NFP aurait été censuré d'office, avec plus de 350 députés contre lui… Ce constat-là est factuellement incontestable", déclare Cohen, ajoutant que l'hypothèse selon laquelle Macron aurait pu nommer Castets et la mettre à l'épreuve est "institutionnellement stérile". le lendemain, le même Patrick Cohen s'excusait à moitié, admettant que ne pas nommer Lucie Castets, même si sa nomination était vouée à l'échec, est une erreur politique : "Emmanuel Macron a encore une fois oublié de faire de la politique, c'est-à-dire accompagner l'opinion, anticiper ses réactions, expliquer ce qu'on fait et pourquoi on le fait, [...] cesser d'apparaître comme le démiurge dont tout procède dans le secret de l'Élysée. Bref d'une façon ou d'une autre, rendre le pouvoir aux électeurs." Il ne revient pas, en revanche, sur ce que ce refus de la nommer signifie pour le respect des institutions.

Pour Johan Faerber, "on a franchi un cap dans l'usage des éléments de langage" : "C'est une presse d'accompagnement. Les éléments de langage donnent une ligne de conduite pour les intervieweurs, de manière à ce que dès que quelqu'un vient qualifier un élément, par exemple «déni de démocratie», c'est vu comme une provocation."

"Le quinté+ des candidats" est lancé

Dès les premières consultations à l'Élysée fin août, "les pronostics du quinté+ des candidats sont lancés", rit amèrement Johan Faerber. Dès le 21 août, près d'une semaine avant que Macron n'écarte Castets, le magazine Challenges publiait un sondage sur "le nom que veulent voir les Français à Matignon". Surprise : c'est le premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal qui arrive en têteLe 23 août, CNews liste les noms pressentis pour Matignon qui ont fleuri un peu partout dans la presse pendant l'été : Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand, Gérald Darmanin, Valérie Pécresse ou encore Gabriel Attal.

Sur BFMTV, le 27 août, le bandeau de l'émission Tout le monde veut savoir s'interroge carrément : "Le pays a-t-il besoin d'un premier ministre ?" Le présentateur-passe-plat Benjamin Duhamel voudrait "qu'on s'arrête une seconde sur ce qu'on a entendu de la part des oppositions, «déni de démocratie», «coup de force» : quand on entend «dérive illibérale», est-ce qu'il n'y a pas, là, une forme d'excès ?" Pour Duhamel, l'excès est du côté de ceux qui alertent sur la décision de Macron, évidemment : "On voit la France Insoumise appeler à manifester le 7 septembre, donc quasiment prendre acte que le jeu institutionnel est bloqué, et qu'il faut donc maintenant aller dans la rue  !" La faute à qui, si le jeu institutionnel est bloqué ? Mystère.

Le lendemain, la chaîne d'info publie un sondage commandé à Elabe :"56% des Français jugent que Macron a eu raison d'écarter l'option d'un gouvernement NFP", éliminant ainsi tout questionnement sur la constitutionnalité d'une telle décision, puisque la majorité l'approuve. Ce qui veut dire que 44% de Français·es désapprouvent l'écartement de la candidate NFP, mais on ne va pas chipoter sur les statistiques.

Lorsque, le 29 août, Lucie Castets annonce quitter son poste à la mairie de Paris afin de "mettre toutes [ses] forces pour préserver cette union de la gauche", la presse choisit ses mots. Le Monde écrit que Castets quitte ses fonctions "pour continuer son combat au sein du NFP" ; le Figaro, qu'elle se retire "dans l'espoir de décrocher Matignon". Espoir dont on sait qu'il n'est ni existant, ni souhaitable aux yeux du journal, qui signait le 27 août un édito sur le "soulagement" qu'était le choix de Macron de l'écarter, elle et les "propositions dévastatrices" du NFP. Le 30 août, c'est au tour du maire PS de Saint-Ouen Karim Bouamrane de faire les gros titres du "quinté + des candidats". La raison : sur TF1, à la question de savoir s'il accepterait Matignon, il répond : "Si mon téléphone sonne, je réponds, je prends l'information et je me retourne vers ma formation politique." Ce que BFMTV traduit par "Matignon : le nom de Karim Bouamrane émerge" et même, sur le site, par "«La réponse est oui»: Karim Bouamrane se dit «en capacité» d'être un premier ministre de compromis" - alors qu'il répondait précisément à la question : "Est-ce que vous, vous êtes en capacité de pouvoir épouser ce type de fonction ?" et non à "Acceptez-vous Matignon ?"

Une remise en question qui arrive "un peu tard"

Dès le soir du 26 août, quelques titres de presse ont malgré tout haussé le ton. "Emmanuel Macron devient un président toxique", juge Libération : le président "n'est pas à la hauteur du moment et de sa mission" et "sa procrastination, et maintenant son déni de démocratie risquent de créer l'instabilité qu'il dit redouter". Le lendemain matin, dans Mediapart, Ellen Salvi y écrit ce que peu de médias ont dit pendant l'été : "C'est une évidence pour tout le monde, sauf lui : Emmanuel Macron a perdu les élections législatives." Elle souligne aussi le danger pour la démocratie, "mise à mal à bien des égards" : "Non seulement le chef de l'État ignore le résultat des urnes, mais il se permet aussi d'installer une petite musique un tantinet – euphémisme – dérangeante, en conservant sur la durée un gouvernement démissionnaire."

Le 27 août, l'éditorial du Monde alerte clairement sur la "situation politique inédite et dangereuse". Pour Sylvain Bourmeau, cet édito est nécessaire, mais il arrive un peu tard : "J'ai tendance à penser que si le Monde avait, pendant l'été, dans des éditoriaux et d'autres articles, rappelé comme il l'a fait dans cet éditorial les règles du jeu, que le président de la République ne se serait pas permis de tenter le coup qu'il a fait en refusant de nommer Lucie Castets." Il souligne que Macron n'a toujours pas, vraiment, reconnu sa défaite aux législatives : "Quand il y a un tel déni de réalité, le rôle des médias, c'est de marteler la chose jusqu'à ce que le président de la République reconnaisse publiquement sa défaite. Cet édito le fait clairement, mais un peu tard."

Même sur BFMTV, le 27 août, Apolline de Malherbe a tenté de rappeler les règles au ministre démissionnaire Gérald Darmanin : "Macron a refusé de nommer la candidate du NFP pourtant arrivé en tête, est-ce que vous comprenez ?" ; "Mais est-ce qu'on ne pourrait pas les laisser tenter ?" ; "L'argument de Macron c'est la stabilité institutionnelle, mais à ce moment-là, il ne fallait pas dissoudre ?" ; "Mais on n'est pas déjà dans une crise institutionnelle ? Provoquée par qui ? C'est quand même étrange !". La remise en question du choix présidentiel est donc présente, mais passagère : dès le soir-même, sur BFMTV, Benjamin Duhamel parle de "forme d'excès", comme relaté plus haut. 

Le 27 août, l'Express s'est également fendu d'une tribune et d'un article dénonçant, respectivement, "l'ahurissante inconscience du président" et un chef de l'État "dépassé par sa propre dissolution", qui ne parvient toujours pas à admettre sa défaite même s'il prétend la reconnaître. Mais c'est aussi l'Express qui se fait le relai le lendemain de la petite phrase de Macron pour ne pas nommer Castets, un "cauchemar" d'une "crise à la Liz Truss", du nom de l'éphémère première ministre britannique en 2022 qui avait fait tanguer les marchés financiers avec son projet de budget : "«Si je la nomme, elle ou un représentant du NFP, ils abrogeront la réforme des retraites, ils augmenteront le Smic à 1600 euros, les marchés financiers paniqueront et la France plongera», a-t-il énoncé en substance. Conclusion stricte et sincère : «Je ne suis pas prêt à prendre ce risque.»"

À l'étranger, les médias ont été plus prompts à réagir. Le 23 août, un article du New York Times décrivait un pays "coincé dans la crise" et jugeait Macron responsable de cet enlisement. "Je suis frappé qu'on ne publie pas ce genre d'article en France", note Sylvain Bourmeau. "Les grands journaux américains, comme le New York Times ou le Wall Street Journal, ont mieux rappelé les règles, face aux écarts de Donald Trump pendant son mandat, que la presse française ne l'a fait pour Macron." Trump et Macron, même combat ? Le parallèle existe pour le directeur de Libération Dov Alfon, dans son éditorial du 27 août : "Condamnant l'attaque du Capitole par les partisans de Donald Trump, le 6 janvier 2021, Emmanuel Macron avait publié un autre communiqué, exprimant sa confiance et son soutien dans la force de la démocratie américaine. Son communiqué de lundi soir exprime exactement le contraire pour la démocratie française." 

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