Info ASI - La mise à l'écart de Nicolas Barré, ancien directeur de la rédaction des Échos, continue de faire des remous au sein du quotidien, propriété de Bernard Arnault. Voyant dans cette éviction la main du milliardaire, la rédaction des Échos avait d'abord opté pour une grève des signatures, puis pour une grève tout court, mode d'action rarissime dans l'histoire du journal, votée le 1er juin dernier. Outre la condamnation de la manière dont a été géré le cas Barré, il s'agissait pour les journalistes de faire respecter par LVMH le droit de veto de la rédaction à la nomination du directeur qui succédera à Nicolas Barré. Un droit de veto obtenu de haute lutte en 2007, mais que la direction avait visiblement prévu d'entailler, du...