Divorce entre professionnels et public d'un festival, sur des photos de décapitations
"Le photographe nous met sur les genoux du bourreau"
Les photos sont glaçantes. Quatre soldats de l’armée régulière syrienne sont décapités par des djihadistes de l’organisation de l’État islamique (EI) lors d’une exécution publique, en 2013, près d'Alep en Syrie. La plupart des médias ont refusé de publier cette série de photos prises par le photographe turc Emin Ozmen, les jugeant trop sanglantes. Sabah, le journal pour lequel travaille le journaliste, a lui-même refusé de les publier. Les photos ont finalement été vendues par l'agence Sipa press aux magazines "Time" et "Paris Match".
Le magazine français les avait publiées - mais une partie se...
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