DSK : "il y a un salopard" (Angot/Libération)
"DSK vient de prouver qu’il est de gauche. Qu’il pouvait se retrouver du jour au lendemain du côté des faibles, des petits, des humiliés, des menottés. De ceux qui peuvent tout perdre en un quart d’heure. " "Les premiers jours j’avais envie de défendre l’homme qui tombe. (...) Alors qu’il a manipulé tout le pays et qu’on en est tous victimes. Viol ou une relation consentie, ça ne change rien à l’hypocrisie, à l’appropriation de la femme, si les faits sont avérés, et de tout un pays qui comptait sur lui. " "Les premiers jours, je refusais de voir qu’il y a bel et bien un salopard dans cette histoire. Un vulgaire, un riche, un gras, un bien nourri. Je ne voulais pas céder à ça." "Personne n’a rien dit parce que ça a du bon d’être désirée par un salopard, c’est bon le dégoût, ça donne une impression de puissance de protéger une brute. La vérité, c’est qu’on aime les gens de gauche à condition que ce soit des salopards. (...) Cette société aime les séducteurs, les violeurs, les charismatiques." |
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